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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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18031
Beaucoup d'abeilles au jardin, plus que les années précédentes, elles viennent s'y réfugier sûrement :oops2: (y'a de quoi: bourrache, souci et autres plantes mellifères) :bravo:
Mais peu de coccinelles :( (du coup blinde de pucerons)
18032
Les coccinelles, ça fait quelques années qu'avant l'hiver des milliers de coccinelles recouvrent les murs de la maison, sans doute pour trouver refuge avant le froid.
Par contre c'est de la zut d'élevage asiatique, la vrai coccinelle de chez nous n'existe plus, elle s'est fait bouffer par cette zut asiatique.
18033
Sinon très peu de moustique cette années dans mon coin à moustique, c'est limite inquiétant et frustrant de ne pas sortir l'arsenal militaire cette années pour se défendre.
En contre parti je constate une recrudescence d'insecte parasite et de tout les gros prédateurs qui piquent et font très mal, plusieurs espèces de taon, des guêpe de toutes tailles, des araignées pas très sympa.
Bon pas encore vu de crocodile et de serpent venimeux gigantesque , je les attend d'ici cinq dix ans.


18034
Oui c'est clairement vrai que cette année les moustiques sont moins casse couilles que l'an passé :8O:
Jme demande même s'il n'y a pas eu un ou des gazages discrets, tellement on est limite tranquilles (mais quand même pas).
18035
Les moustiques ont besoin d'eau stagnante pour se reproduire. La sécheresse y est peut-être pour quelque chose ?
18036
L'année dernière on ne les a vu se pointer qu'à partir de la mi Aout et ils nous ont fait vivre un enfer en septembre.
18037
A Nancy vu qu'on a eu environ 2 dés à coudre d'eau (pour la totalité de l'agglomération) depuis début juin, pas de mosquitos, mais une invasion de chenilles processionnaires, dont les 'poils' volent et se retrouvent partout tout le temps.
Bilan : pas de moustiques, mais 444 000 personnes qui se grattent en continu.:oops2:
18038
Publié sur le site de "La libre.be" de ce jour.

Citation :
Une opinion de Frédéric Petit, président de la Fédération nationale des experts forestiers (FNEF), ingénieur des eaux et forêts, expert forestier, s'exprimant à titre personnel.

Nos bois souffrent des aléas du climat. Les forestiers désespèrent et sont oubliés. Les politiques semblent sourds.

À l’heure où nos gouvernements tardent à se former, nos forêts lentement et silencieusement se meurent.

La catastrophe sans précédent provoquée par les attaques en masse de scolytes sur nos épicéas wallons depuis l’été dernier est la conséquence d’un stress auquel sont soumis nos arbres depuis la sécheresse de 2018, et des épisodes climatiques particulièrement contrastés que nous connaissons depuis maintenant quelques années (tempêtes, excès de pluie ou de temps sec). Alors que des centaines de milliers de mètres cubes de bois sont obligatoirement mis sur le marché à des prix dérisoires, les exploitants forestiers sont débordés, et les usines sont saturées de bois venant de chez nous, mais aussi de pays voisins (France, Allemagne) confrontés aux mêmes problèmes. Elles n’en veulent plus, ou à des prix ridicules, la loi de l’offre et de la demande s’imposant.
D’autres essences souffrent de maladies nouvelles, telle la chalarose du frêne qui décime cette essence, lentement mais sûrement. Les vieux chênes, et surtout les hêtres, souffrent également très fort de ces aléas et excès du climat. Un cortège de nouveaux pathogènes s’attaquent à nos jeunes plantations de résineux qui ont bien du mal à se développer.

Les propriétaires se découragent et ne savent plus à quel saint se vouer. Une série de questions restent sans réponse, même de la part des professionnels de la gestion et des scientifiques qui sont pris de court.

Que restera-t-il de notre belle forêt wallonne dans quelques années ? Celle-ci couvre actuellement plus de 30 % du territoire régional, et a toujours été amoureusement suivie et entretenue par ses gestionnaires et propriétaires, tant publics que privés, à la grande satisfaction du grand public qui ne manque pas d’en profiter pour s’y ressourcer, s’y promener et y respirer un air pur. Elle représente aussi l’élément de base de toute une filière de transformation du bois avec des milliers d’emplois à la clé.

À l’heure où notre forêt, dont on sait qu’elle contribue à fixer 27 % des émissions de carbone atmosphérique, est menacée de changement profond de structure et de physionomie, il est temps de repenser la sylviculture, de développer la recherche, et de veiller à ce que cette sylviculture soit résiliente et productive, seul gage de sa pérennité.

Mesdames, Messieurs les Politiques de tous partis, avez-vous pensé qu’il était temps de redonner du courage aux propriétaires tant publics que privés afin de mener une sylviculture nouvelle et audacieuse ? Avez-vous conscience qu’il convient, comme le prévoit l’article 1er du Code forestier, de garantir le développement durable des bois et forêts en assurant la coexistence harmonieuse de leurs fonctions économique, écologique et sociale ?

Il est temps de réactiver l’article 30 du Code forestier qui prévoit d’allouer des subventions aux propriétaires en vue de réhabiliter ces fonctions par tous les types de travaux nécessaires à cette fin : boisement, reboisement, conversion, transformation…

Les produits de la fiscalité environnementale visant à taxer les plus gros pollueurs ne devraient-ils pas contribuer à soutenir ceux qui participent à dépolluer notre environnement, ce que font en première ligne les propriétaires forestiers ?

Le monde forestier très discret, et trop souvent silencieux, n’a pas été convié comme représentant de la "société civile", alors que composé de dizaines de milliers de propriétaires de bois et forêts de toutes tailles représentant un tiers de la surface de notre territoire wallon, et je m’en étonne, tant les enjeux sont importants et cruciaux pour nos enfants et pour notre société de demain.

Nous avons besoin de nos forêts et nos forêts ont besoin de forestiers ambitieux qui reprennent courage face aux calamités actuelles, et face au défi du changement climatique et de toutes ses conséquences.
18039
Tiens hier j'ai visionné une interview d'Yves Cochet que je connais de longue date. Son air détaché c'est foutu mais c'est pas grave faut quand même le digérer. Son discours c'est quand même un peu "dans 15 ans, peut-être 20 ou 30 on se crashe mais moi je m'en fout je serai mort. Juste je mets ma famille plus ou moins à l'abri dans une maison au milieu des bois avec terrain et flotte en mode autarcie. Juste même si la moitié vont crever restez civilisés ça me ferait plaisir"

Pendant ce temps là, nouvelles en direct, le virus Ebola est arrivé à Goma, ville d'un million d'habitants, reliée par avion tous les jours à Kinshasa, elle-même reliée à l'Europe. Mais non, on ne va pas mettre la ville en quarantaine ou fermer l'aéroport, parce que vous comprenez, économiquement ce n'est pas possible. Ça sera géré, peut-être, sans doute, mais on a là typiquement le genre d'évènement qui pourrait faire basculer. N'importe quoi peut faire basculer en fait, une crise financière, une crise climatique, une crise sanitaire, une guerre en Chine. On est sur le fil. Mais tout va bien, on va tous rouler en voitures électriques.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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