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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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18561
Citation :
jusqu’où la végétation planétaire va t-elle réagir positivement à l’élévation du taux de CO2 atmosphérique et des températures ?


Pour ceux qui ne liront pas l’article:

Jusqu’en 2000, date à laquelle le taux d’humidité a cessé d’augmenter avec la température et le taux de CO2.
18562
Le déplacement tout électrique sans un gramme de batterie, on sait faire depuis au moins 1950 : il suffit de regarder passer les trains.
J'imagine qu'il est inconcevable de transposer ça à la voiture ou aux camions puisqu'aucune solution ne va dans ce sens.

[ Dernière édition du message le 16/08/2019 à 09:46:22 ]

18563
Citation :
"Alors, tes vacances, bien?"
"Ça va, on est parti à Bergen, et sur nos 15 jours, on a eu que trois jours de beau temps, tout le reste de la pluie"
"12 jours de pluie?!?! la chance que tu as eu. Nous on est parti à Concarneau, il n'y a eu que 4 jours de pluies".


Me suis tatouillé cette année entre les Pays Bas version cocotiers sur l'île du Migo et les Pays bas version coffee shops, j'ai pris la 2ème option. Me demande si jme suis pas viandé, au moins sous les tropiques j'aurais eu de la fraicheur et j'aurais vu au moins 1h de pluie/jour, avec un peu de chance j'aurais même vu des nuages et un cyclone.
18564
Citation :
" La panique de la collapsologie est tout aussi paralysante que les doutes des climatosceptiques, affirment six chercheurs qui plaident dans une tribune au « Monde », pour une mobilisation concertée alliant militance citoyenne, décideurs politiques et entreprises.

Tribune. Certes, un effondrement est possible; mais, non, il n'est pas certain. Ses zélateurs peuvent le qualifier d'imminent, affirmer qu'il surviendra dans quelques décennies, sans toujours préciser ce dont il s'agit. En vérité, il n'y a sans doute pas un mais des effondrements partiels dont l'accumulation finirait par rendre impossible une vie humaine décente.

Or rien n'est inéluctable. Les exemples sont nombreux où des humains, conscients de situations dramatiques, agissent pour rétablir la situation et limiter les conséquences prévisibles de leurs erreurs. Le Japon de l'ère Tokugawa, au XVIIe siècle, a échappé à la déforestation de l'archipel grâce à une politique volontariste. La croissance du trou de la couche d'ozone, principal problème environnemental planétaire il y a une trentaine d'années, a été stoppée; si nous restons vigilants, ce problème devrait être résolu vers 2060. Le Rhin, gigantesque égout à ciel ouvert il y a trente ans, est aujourd'hui dépollué de la source à l'embouchure.

Dans ces deux derniers cas, la « trilogie de la gouvernance » a fait merveille. Se sont associés des militants d'ONG - lanceurs d'alerte, témoins de la pertinence des actions entreprises -, des responsables d'Etat et d'agences internationales, qui ont orienté durablement des politiques publiques, et enfin des industriels, qui ont mis leurs capacités de financement et d'innovation au service de l'intérêt général.

Deux perspectives radicalement différentes s'offrent

Nous sommes aujourd'hui confrontés au plus grand problème environnemental de l'histoire humaine : le dérèglement climatique, qui aggrave la destruction en cours des écosystèmes naturels. Face à ce défi, deux perspectives radicalement différentes s'offrent.

La première pousse à l'extrême la stratégie de communication catastrophiste, pensant que c'est le meilleur moyen de faire évoluer mentalités et comportements. Or les recherches en sciences sociales révèlent que si ce type de communication augmente la prise de conscience, elle diminue, en général, l'engagement comportemental. Le climatologue Michael Mann écrit : « Si le changement climatique est un canular (comme l'a affirmé le président Trump) ou s'il échappe à notre contrôle (comme le dit McPherson [qui prédit la possible extinction de l'humanité vers 2030] ), il n'y a évidemment aucune raison de réduire les émissions de carbone. (...) Il est encore temps d'éviter les pires résultats, si nous agissons vigoureusement, non à partir de la peur, mais de la confiance que l'avenir est largement entre nos mains » ( « Doomsday scenarios are as harmful as climate change denial » , Michael Mann, Susan Hassol et Tom Toles, Washington Post, 12 juillet 2017).

La seconde perspective invite chacun de nous à agir à sa place, depuis le plus humble citoyen jusqu'aux plus hauts décideurs politiques, financiers et industriels. Elle nous invite à une double lucidité autant sur les risques écologiques majeurs qui nous menacent si nous n'agissons pas maintenant, que sur la force de résilience de l'humain et de l'ensemble du vivant.

Nous avons besoin d'une orientation déterminée et vigoureuse

Au niveau des décideurs, il est grand temps de tout mettre en oeuvre pour financer la transition écologique. L'argent ne manque pas et différentes solutions techniques ont été proposées. Nous avons surtout besoin d'une orientation déterminée et vigoureuse des instruments et des normes économiques et financiers mobilisant les entreprises vers une économie bas carbone, et accompagnant une transition sociale qui sera difficile. La réduction de la place des énergies fossiles dans notre économie est contraire à certains intérêts. Les pouvoirs publics doivent agir avec réalisme et fermeté.

Au niveau des citoyens, faisons connaître les multiples expériences de terrain qui confirment les résultats de nombreuses recherches en psychologie, en particulier les travaux du psychologue américain Tim Kasser : les personnes qui épousent une conception relationnelle de l'existence sont nettement plus heureuses que celles qui s'enferment dans une vision matérialiste et individualiste du monde.

Loin de tout romantisme mièvre, c'est l'expérience concrète de l'amour de la vie, la tendresse partagée entre nous et avec notre environnement - bien plus que la panique face à la fin du monde - qui invitent à agir. Seule la soif d'un monde plus humain peut nous donner l'énergie collective nécessaire à l'invention d'une sobriété heureuse et nous sortir de notre fascination morbide pour l'accumulation de nos déchets. Cet amour peut et doit être exigeant. Le temps presse.

Geneviève Ancel, cofondatrice des Dialogues en humanité; Isabelle Delannoy, dirigeante fondatrice de DO Green - Economie symbiotique; Gaël Giraud, professeur à l'Ecole nationale des ponts et chaussées; Alain Grandjean, président de la Fondation Nicolas Hulot; Jean Jouzel, directeur de recherche émérite au CEA et membre de l'Académie des sciences; Jacques Lecomte, président d'honneur de l'Association française de psychologie positive"


https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/08/16/ecologie-climat-l-effondrement-n-est-pas-ineluctable_5499848_3232.html
18565
Citation :
La Sibérie part en fumée : 15 millions d’hectares. Les autorités russes ont tardé à réagir car l’accès est difficile et au début l’incendie se propageait dans des zones non habitées. Désormais, des villes sont menacées. Pour avoir un ordre d’idée de l’ampleur de la catastrophe : la superficie de la forêt française est de 16,9 millions d’hectares.

https://dailygeekshow.com/siberie-feu-foret/

18566
Citation de Vincent :
T'en penses quoi de Greta Thunberg ?

J'en pense que ceux qui se bougent pour une cause juste n'ont pas à être critiqués. Qu'ils soient récupérés, utilisés, whatever. Évidemment que le capital mondial va essayer de la récupérer comme il récupère tout.
Mais elle en a et elle mobilise sa vie pour un truc plutôt que de passer ses journées à glander devant les Marseillais en jouant à Candy Crush.

Et que ceux qui pensent qu'on peut pas avoir une pensée construite et une colère contre le monde à 16 ans sont juste jaloux d'avoir mis bien plus longtemps avant d'éventuellement avoir une construction intellectuelle sur le monde.
Si tous les cons qui l'emmerdent pouvaient plutôt regarder les 230209 Instagrameuses et Instagrameurs qui polluent le monde à mettre dans la tête des gamins qu'ils faut être des abrutis superficiels avec des sacs à 800 balles pour être quelqu'un...

Si tous ces gens pouvaient concentrer leur hargne sur les gens qui font bosser des enfants pour 1 euro par jour pour fabriquer leurs fringues... C'est plus facile de s'attaquer sur internet à une ado asperger qui se bouge que d'arrêter d'acheter du Coca Cola et du Nutella. Ca demande de faire changer un peu son petit confort personnel.

Voilà quoi. Il y a tellement d'enfoirés dans ce monde qu'il faut vraiment être la pire des raclures que pour mobiliser son temps à rager sur Greta Thunberg.


le-pub-des-gentlemen-2704645.jpeg

[ Dernière édition du message le 16/08/2019 à 12:26:13 ]

18567
Il n'y a aucun espoir pour cette civilisation. Tous les signes montrent qu'elle est au bout du rouleau.
J'ai trouvé un chouette truc à ce sujet l'autre fois en lisant Epictète, je vous le copie dès que j'ai un moment...

Par contre cela ne signifie pas que c'est la fin de l'humanité.
Dans les soubresauts on se débarrassera de la glaire puante que l'organisme fatigué ne pouvait plus éliminer...
Ca va être dur, mais derrière nous aurons 1 ou 2 millénaires de vie fraîche et limpide (et bête, et ingénue... qui sait, nous aurons peut-être le bonheur d'avoir à redécouvrir que la Terre est ronde?... Quant à la recette de l'eau chaude et du fil à couper le beurre... j'en bave!), à nouveau, avec les dangers qui s'ensuivent, mais on n'aura pas le beurre et l'argent du beurre.
La purge sera violente, mais haut les coeurs, le bipède vertical n'a pas dit son dernier mot!:bravo:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

18568
Disons plutôt que la biosphère va être largement remodelée et qu'on n'y aura peut-être plus la place impériale à laquelle on s'est habitué.
18569
Il reste un espoir oryjen : c'est une révolution par les armes, qui sera par nature ultra violente et destructrice.

Ce qui est mort aujourd'hui c'est tout les espoirs portés par la négociation, la mobilisation, la volonté de régler le problème par la non violence et l'intelligence. Ca c'est mort.
Reste la violence.
Il suffit pendant une ou deux semaines de foutre le feu à tous les SUV et les mentalités sur les grosses voitures vont vite changer.
Il suffit de balancer une ou deux bombes sur le siège social de Monsanto, et l'entreprise cesse d'exister en Bourse, elle crève donc rapidement.
Il suffit de balancer des pains de plastic sur les porte-container dans le port de Sète ou de Marseille, et le modèle économique qui repose sur le baladage de denrées à travers le monde se casse la gueule.

Faut pas se leurrer : si la majorité du pourtour de la Corse est encore de nos jours resté sauvage, ce n'est sûrement pas parce que les Corses ont discuté et négocié autour d'une table en tentant de préserver les intérêts économiques des grands groupes.
Pendant ce temps sur le continent, la seule plage sauvage dans l'Hérault se situe à Frontignan, et elle fait 5km de long... tout le reste est bétonné.

Aujourd'hui 16 août 2019 on est encore effrayé par une action de masse ultra violente, et on se dit "Maiiiiiis non voyons...". C'était probablement ce que se disait le peuple français, vers 1787 ou 1788.
Je ne suis pas sûr qu'on hésite encore d'ici, allez, une dixaine d'années... on, au sens large, des personnes encore inconnues, des sortes de Greta Thunberg qui auront des flingues et du plastic au lieu d'un Asperger.

[ Dernière édition du message le 16/08/2019 à 13:36:22 ]

18570
Citation :
Il suffit pendant une ou deux semaines de foutre le feu à tous les SUV et les mentalités vont vite changer.


Oui, ça aboutira probablement à un durcissement dramatique de la répression et même de la police pré-répression. D'ailleurs l'un comme l'autre me semblent des futurs inévitables en France : à court terme, il est évident que les français, pas vraiment historiquement des calmes ni des pondérés, vont manifester de plus en plus violemment*, et en face, ça va devenir de plus en plus violent et brutal.
Ce qui rendra l'action encore plus brutale, et la réaction elle aussi plus violente, etc etc, jusqu'à un changement total de paradigme.

Mais perso c'est absolument pas ce que je souhaite, sauf en dernier recours : perdu pour perdu, autant y aller à la palestinienne.
J'aime l'ordre établi, la sécurité, le couteau à droite et la fourchette à gauche, et les gens qui parlent doucement, du moment qu'ils disent ni ne font de la merde bien entendu.


* je sais pas comment c'est chez vous, mais ici, en période scolaire, y avait une manif tous les vendredis, avec entre 500 et 5000 personnes, totalement pacifiques, plutôt jeunes/ados, plutôt des femmes : au final c'est même pas que ça a été pris en compte, ça c'était connu d'avance, mais que ça ne donnait même pas une ligne dans le moindre média internet compris.
Les GJ, au nombre de 60 à 150, indépendamment des motifs +/- avouables et nobles de leur combats, accaparaient 100% des médias. Bon, c'étaient surtout des hommes de 50 ans et plus, c'est clair que c'est plus important que de la pucelle la rage qui gueule pour la planète.

Bon je pars dans 1 heure, je vais tâter le terrain écolo aux pays bas, au moins eux pour supporter le réchauffement climatique, ils ont de la drogue en vente libre.