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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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3211
tu as un lien sur toutes les affirmations que tu dis?
Citation :
les protocoles et appareils de mesure très probablement aussi (en 30 ans le matériel a bien évolué), et le point de mesure par rapport aux résidus de combustible aussi.
De même, que ce soit la mesure la plus élevée n'implique pas forcément que le rayonnement a augmenté depuis l'accident, puisque c'est la première fois qu'ils mesurent à cet endroit et de cette maniere.

on ne mesure plus á tschernobyl----?
ah donc cela n a pas augmenté depuis l accident....donc c est comme ça depuis plusieurs années.

[ Dernière édition du message le 15/02/2017 à 18:05:40 ]

3212
L'évolution du matériel: j'en ai vendu pendant 4 ans, entre 1995 et 1999, rien que pendant ce laps de temps j'ai vu de l'évolution, et si certaines technologies restent valides, rien que l'évolution de l'électronique qui va derrière modifie le traitement des données. Et puis, on parle de matériel soviétique de 1986 et de matériel japonais de 2017, quoi..,
Les centrales ukrainiennes (soviétiques) et les japonaises sont de conception differente, et les accidents ne sont pas issus des mêmes causes, ni n'ont eu le même déroulement. Impossible de comparer des situations aussi complexes, mais envisager qu'elles puissent être similaires est hautement improbable.
Quant à mesurer à un endroit différent, c'est aussi très logique puisque c'est d'une part très difficile de retrouver le même point de mesure 2 fois de suite (à moins de laisser le matos sur place, mais ce n'est pas le cas ici) et les opérations consistent à faire du repérage pour comprendre ce bordel, donc forcément, l'appareil de mesure à bougé.

Édit: d'où tu tiens qu'on ne mesure plus à Tchernobyl ?

Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.

[ Dernière édition du message le 15/02/2017 à 18:17:08 ]

3213
Sur Fukushima, le combustible (contrairement à Tchernobyl), n'a jamais été à l'air libre, et ni recouvert de béton (et de plomb) comme à Tchernobyl
Al bundy vs Georges abitbol

[ Dernière édition du message le 15/02/2017 à 18:14:53 ]

3214
du coup c'est moins grave, plus grave, plus moins grave ?
3215
Citation de Over :
du coup c'est moins grave, plus grave, plus moins grave ?


Par rapport à Tchernobyl, c'est moins grave.
Par rapport à tout les autres accidents et/ou incident : fukushima est très grave.

Si un classement global devait être fait, il arriverait sur la seconde marche du podium facile et loin devant le troisième (Tree Miles Island pour ceux qui voudrait se renseigner d'avantage)
Al bundy vs Georges abitbol
3216
ok merci.
3217
En rejet de tonne de CO2 par habitant : champion loin devant le Qatar (37), très net champion européen le Luxembourg (20), champions des pays industrialisés avec un bon 50% de plus : Australie (17), USA (16), Canada (15), l'Allemagne (9) rejette deux fois plus que la France (5) ou la Suède (5), le Royaume-Uni (7) est entre les deux.


Agora des savoirs, Sébastien Balibar : Climat, y voir clair pour agir.


Grammes de CO2 produits par kW.h électrique produit :
30 en Suède
79 en France
461 en Allemagne

[ Dernière édition du message le 15/02/2017 à 21:35:07 ]

3218
Divisé par le nombre d'habitants les grand gagnant serait pas forcément les mêmes nan?
3219
Sur le pétrole :

Citation :
"– plus de 50 % des champs pétroliers mondiaux ont franchi leur pic de production, et déclineront à l’avenir ;

– les investissements dans le développement de la production d’hydrocarbures devraient tomber à 450 milliards de dollars en 2016, contre un montant record de plus de 700 milliards avant la chute des cours ;

– les découvertes annuelles sont au plus bas niveau depuis 70 ans ;

– en 2025, il devrait manquer environ 16 Mb/j, l’équivalent de la production de l’Arabie Saoudite et de l’Iran, pour combler l’écart entre le niveau de production attendu et le déclin de la production actuelle (94,5 Mb/j en 2015) ou en cours de développement ;

– cet écart peut être comblé par des ressources nouvelles, à condition que les investissements remontent rapidement à plus de 700 milliards de dollars, leur niveau record d’avant la chute des cours (hypothèse du « New Policies Scenario », voir ci-dessous) ;

– « plus les investissements restent bas, plus une contrainte sur les approvisionnements [futurs] devient probable » ;

– le potentiel futur du pétrole de schiste américain, tributaire de l’évolution du prix du brut, reste très incertain, et 90 % de ses opérateurs avaient un cash flow négatif même lorsque les cours du brut étaient au plus haut.

Plus alarmiste, la banque HSBC (qui avait déjà montré son inquiétude à l’égard du pic pétrolier), souligne les faits suivants dans un rapport paru en septembre intitulé « Le déclin des champs matures conduira-t-il à la prochaine crise pétrolière ? » :

– au moins 64 % de la production mondiale est en déclin ;

– d’ici à 2040, il faudra développer plus de 40 Mb/j de ressources nouvelles (soit près de la moitié de la production mondiale, ou l’équivalent de quatre Arabie saoudite) ne serait-ce que pour maintenir ladite production à son niveau actuel ;

– les petits champs pétroliers entrent en déclin généralement 2 fois plus vite que les grands, or la production mondiale de brut dépend de plus en plus de petits champs ;

– « les importantes améliorations dans la production et l’efficacité des forages intervenues en réponse à la chute des cours ont masqué les taux de déclin sous-jacents que connaissent bon nombre de compagnies, mais le degré auquel ces améliorations peut se poursuivre devient beaucoup plus limité ».

Il faut que les cours du baril remontent, et vite, afin de relancer les investissements, sinon le pic pétrolier risque fort d’être pour tout de suite, préviennent en somme l’AIE et HSBC.

Le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, répète (depuis maintenant deux ans) que sa principale crainte réside dans le fait que « les investissements s’effondrent, ce qui pourrait avoir des implications majeures pour la sécurité des approvisionnements dans les années à venir ».

Un constat confirmé depuis septembre par d’éminents acteurs de l’industrie tels que le ministre de l’énergie saoudien, Khalid al-Falih (« Si nous ne planifions pas suffisamment d’investissements, le monde payera un prix énorme sous forme de pénuries de pétrole »), le PDG de Total, Patrick Pouyanné (« Nous n’investissons pas assez. (…) En 2020, l’offre sera insuffisante »), ou encore le trader réputé Pierre Andurand, (la production se dirige vers un « déficit structurel »)."

http://petrole.blog.lemonde.fr/2017/01/03/le-moment-de-verite-22/#more-12622

3220
Bon débarras.
Tant qu'on voit pas se promener des piles nucléaires dans les véhicules particuliers...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.