Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Anonyme
Anonyme
Si on peut même plus compter sur les also de FB pour sortir les trucs au bon moment.
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Dr Pouet
Interview :
Il me semble un peu moins rigoureux que Bihouix, mais il le complète sur les questions des mines à ciel ouvert, sur « l’exportation de notre pollution »...
[ Dernière édition du message le 28/01/2018 à 21:00:57 ]
Dr Pouet
Chers ami.e.s du Shift,
Nous avons participé aux Assises de la Mobilité au sein de l’atelier « Pour une mobilité plus propre », dont la synthèse a été publiée le 13 décembre.
Nous avons apprécié l’esprit d’ouverture des organisateurs, et encourage les autorités publiques à explorer les différentes pistes évoquées pour élaborer une stratégie cohérente sur le long terme. Néanmoins, nous mettons en garde contre l’adoption d’une solution reposant essentiellement sur un progrès technologique aux effets incertains.
Ces Assises avaient pour objectif d’« identifier les besoins et les attentes prioritaires de tous les citoyens autour de la mobilité, en accordant une attention particulière aux transports de la vie quotidienne, aux zones rurales et périurbaines ». Cette démarche répondait à une logique démocratique de concertation très appréciable.
Suite à la publication de son rapport « Décarboner la mobilité dans les zones de moyenne densité », The Shift Project a participé au débat en s’efforçant de mettre en évidence la pertinence de solutions alternatives à la voiture individuelle sur l’ensemble du territoire.
Ces Assises resteront « comme le premier temps de la refondation de notre politique des transports », s’est félicitée la ministre des Transports qui clôturait ces Assises le 13 décembre. Qu’en est-il ?
Les discussions actuelles sur la mobilité du futur favorisent un scénario unique : la voiture électrique autonome, connectée et partagée, dont le déploiement permettrait d’apporter la « durabilité » qui manque au système, sans avoir à mettre en question nos modes de vie. Le sujet « environnement » est en conséquence balayé par simple référence à ces voitures « propres », en omettant la consommation en matériaux et les émissions liées à l’ensemble du cycle de vie, et autres externalités (occupation de l’espace, polluants atmosphériques locaux, bruit…).
Les participants à l'atelier se sont souvent alignés sur cette vision dominante, notamment celle de la voiture électrique, ou se sont limités à des plaidoyers pro domo. Francisco Luciano, Directeur du groupe de travail du Shift Project, a cherché à réacheminer le débat vers la réduction globale des émissions et à clarifier les termes du débat.
L’urgence climatique réclame des mesures pouvant être mises en œuvre rapidement, à l'efficacité certaine, et pouvant s'appuyer sur les technologies disponibles dès aujourd'hui et accessibles à tous. Or les discussions des participants à l’atelier « mobilité plus propre » ont tourné autour du « comment » d’une solution centrale (la voiture, améliorée) ; il n’y a eu que peu de débat sur le « pourquoi » avec confrontation des avantages relatifs des différentes solutions.
Il est pourtant essentiel de nous réorienter vers des modes de vie plus sobres, plus résilients, et de ne plus miser sur une fuite en avant technologique au service d’une filière industrielle. Il faut remettre en question la primauté de la vitesse et du temps comme critères d’évaluation (qui favorisent des véhicules plus puissants, plus lourds, plus consommateurs en ressources…). Une vision de l’aménagement du territoire et des modes de vie futurs doit être établie, pour ensuite y adapter réglementations et infrastructures. Cette stratégie doit tenir compte des externalités au sens large, et mettre l’innovation au service d’un modèle de société, et non l’inverse.
Il est impératif de poser des bases scientifiques transparentes à tout choix d’investissement massif en mobilité, afin de ne pas se retrouver pris au piège du verrouillage technologique, face au mur de l'urgence climatique. Or, si la synthèse de cet atelier reprend un certain nombre des contributions des participants, elle manque de chiffrage des impacts des pistes (et notamment des émissions) sur lesquels s’appuyer pour effectuer des arbitrages, alors même que le sujet (le climat) s’y prête par nature.
Si les propositions des différents ateliers doivent alimenter la future loi d'orientation sur les mobilités, elles sont cependant loin d'être la seule source qui alimentera les choix qui seront fait. Les jeux ne sont donc pas encore faits. Les rédacteurs de cette loi sauront-ils faire le tri parmi tous ces éléments pour en sortir une stratégie de long terme, pragmatique et respectant les impératifs et engagements climatiques ? Sauront-ils choisir la sobriété et ne pas se laisser aveugler par les vendeurs d’innovation, qui promettent que l’on peut tout changer sans que rien ne change ? The Shift Project le souhaite, et continuera à travailler avec les parties prenantes dans cette perspective.
https://theshiftproject.org/fr/cet-article/publication-du-rapport-decarboner-la-mobilite-dans-les-zones-de-moyenne-densite-cest-pos
W-Addict
oryjen
Mais culturellement la France a du mal avec ça, empêtrée qu'elle est toujours dans son vieux schéma monarchiste.
C'est le cas dans la boîte où travaille mon frangin à Lyon: Grosse boîte de jeux vidéos, qui bosse pour les pointures du monde entier (Disney, etc...). Mon frère a tenté à quelques reprises de plaider le télétravail, avec une argumentation facile vu le boulot qu'il fait (il anime les personnages), qui peut être effectué depuis n'importe quel endroit avec une connexion internet. A son poste, il passe des heures à bosser seul une fois qu'il a toutes les données, sans avoir besoin de personne.
Il dit "non ils ne veulent pas. Ils ont "besoin" d'avoir les gens sous la main".
-> transports, carbone, etc...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
j-master
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
oryjen
Il y aurait matière à une grande discussion ici, entre "partenaires sociaux": Tout le monde est bien d'accord je pense, employeur comme employé, pour considérer que ce qui fait l'objet d'une transaction financière entre les deux parties, c'est la compétence du salarié à remplir la mission qu'on lui confie, et le temps passé au service de l'entreprise.
Mais il semble y avoir autre chose en plus (souvent aussi de la part du salarié lui-même d'ailleurs): Le cadre est important, l'effet de groupe, la dynamique sociale générée par la présence physique des acteurs de l'action, les locaux, le lieu, la manière dont l'activité s'y déploie...
Une sorte d'identité en somme, souvent revendiquée par l'employeur, et généralement aussi par les salariés.
"Les Michelin", "les Conti-", etc...
Ca peut être autant porteur qu'aliénant, selon le contexte et la manière dont c'est fait.
Il est bien clair en tout cas que cet aspect (pourtant quelquefois essentiel) ne figure jamais au contrat de travail.
Ca peut parfois conduire à des situations quasiment carcérales: Je me rappelle le frère d'un copain qui avait fait de brillantes études d'ingénieur des Ponts-et-Chaussées.
Pour rester dans l'écologie
Il n'y est resté que quelques mois, non pas parce que le travail lui déplaisait, mais parce qu'il a rapidement compris qu'il s'était fourré dans un véritable guêpier: Les salariés avaient TOUT sous la main, fourni par l'employeur: tennis, cinéma, restau, piscine, distributeur de capotes, etc.
Avant que tu aies compris de quoi il retournait, "on te faisait comprendre" qu'il était mal vu de ne pas profiter de l'aubaine en allant fréquenter d'autres établissements...
Au bout de quelque temps tu finis par comprendre que tu n'as pas vraiment de vie privée en fait, et que tu "appartiens" totalement "à la Maison".
Le gars s'était sauvé sans demander son reste au bout de moins d'un an.
Evidemment rien de tout ceci n'apparaissait au contrat de travail...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 30/01/2018 à 09:15:53 ]
cyar
Anonyme
[ Dernière édition du message le 30/01/2018 à 09:24:53 ]
cyar
Un héritage séculaire des industries patriarcales.
j-master
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Mr. Pool
Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.
[ Dernière édition du message le 30/01/2018 à 09:33:13 ]
j-master
Ce que j'appelle "nos vieux démons monarchistes" en fait, car on en déplore aussi les effets en politique. C'est très français ce truc-là, on ne s'en rend bien compte que quand on séjourne un moment à l'étranger.
Plus je vieillis, plus je ressens l'influence du XIXe siècle pour toutes les choses que je déplore, en politique et en entreprise. C'est dommage qu'on ait pas réussi à prendre plus de distance dans notre société...
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
W-Addict
Mais ça n'existe pas dans la FPH.
Y a deux risques tout de même :
- l'isolement. Perso je suis un connard je saurai gérer.
- la disparition de la vie privée. Ben ouais si t'es chez toi qu'est-ce qui t'empêche d'être toujours disponible, encore plus si tu bosses à l'international. Là pour régler le problème on peut agir sur des heures d'accessibilité au SI des entreprises par exemple, ou mettre un timer pour les connexions
Le sujet n'est pas simple mais du coup pourquoi ne rien faire ?
Quand on voit le changement de fond que ça pourrait amener...
j-master
Y a deux risques tout de même :
perso j'ai testé, car à mon taf on peut télétravailler ponctuellement, quand on a un besoin ou un empêchement, sans abuser. (en attendant le télétravail officiel à partir de cet été)
Moi ça me convient tout à fait, parce que déjà j'économise 2h30 au minimum de temps perdu dans les transports sur cette journée. C'est énorme. Et que mon taf implique de réaliser régulièrement des documents tout seul dans son coin.
Le risque, c'est dans l'esprit des chefs et patrons : être chez soi n'implique pas d'être 100% du temps devant son écran à bosser, on a aussi le droit à une pause de temps en temps. Et bien sûr être chez soi n'implique pas non plus de taffer de 8h à 19h... on ne remplace pas le temps de trajet par du temps de travail.
Parfois, vu le mode de fonctionnement actuel, j'ai la sensation que les chefs attendent qu'on développe une immense reconnaissance envers leur mansuétude à nous laisser de temps en temps bosser de chez nous, j'espère que les mentalités évolueront vers une sensation plus proche du droit que du privilège.
L'autre risque, il est plus technique : parfois, on a la connexion qui foire dans les grandes largeurs, et nos modes de travail impliquent souvent d'avoir accès à tout plein de trucs sur le réseau.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
[ Dernière édition du message le 30/01/2018 à 11:26:10 ]
#Houba
Mais pas évident de ne voir personne IRL, la visio ne fait pas tout. Du coup 1j par semaine dans un espace commun pourrait être une solution
Je confirme. Je travaille à domicile 3 jours par semaine. Pour mon boulot ça pourrait même être 4 mais l’interaction IRL avec les collègues reste nécessaire. Pendant plus d'un mois je ne suis plus allé au bureau faute de poste de travail opérationnel pour ma fonction et j'avais l'impression de ne plus vraiment faire partie de la boite.
Après plusieurs années d'expérience je ne vois que des avantages pour l'employeur comme pour l'employé. Je ne suis pas fatigué ni stressé par la route, je m'organise comme je veux, je bosse mieux, l'employeur a pu réduire la taille des locaux etc.
Le seul pépin qu'on a eu c'est une type qui avait un autre boulot à côté et faisait bosser son fils à sa place. Malgré une formation accélérée par le père il n'avait pas vraiment les compétences et ça s'est vu
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Djardin
Après j'ai plein de potes qui bossent dans des boites 100% télétravail sans soucis (dont une qui n'a jamais eu de bureau, ça a commencé qu'en télétravail et là ils ont plusieurs centaines de salariés). Par contre, ça se réfléchi, ça se construit.
Mais dans l'ensemble, les problèmes ne sont pas spécifiques au télétravail :
- les horaires ? j'ai des collègues qui font du 7h-20h en allant au bureau. d'autres qui sont présent moins de 5h par jour.
- la glandouille ? qui n'a jamais traîner sur AF depuis son smartphone en réunion ? qui n'a jamais pris une looooongue pause café avec des collègues ?
- la disparition de la vie privée ? entre un mail le dimanche aprèm et 4h de transport par jour, qu'est ce qui est le pire ?
- l'isolement ? on peut être hyper isolé dans un bureau tout seul, ne dire que bonjour en arrivant et c'est tout. Et télétravail ne veut pas dire qu'on ne communique pas (chat, vidéo conf, téléphone... perso nous on binomait toute la journée à distance !).
Pas que le télétravail soit parfait et la solution miracle. Mais à petite dose ça pourrait bien aider. Et faut pas le faire du jour en lendemain sans changer des habitudes.
même pour les métiers manuels ou médical ça pourrait se faire : en général il y a une petite partie de travail administratif. mettons 10% du temps qui est pour remplir des dossiers. Est-ce que ça ne serait pas possible de dire : je bosse en cabinet / atelier toute la semaine, et je me prends le jeudi matin à la maison pour faire les dossiers et les papiers au calme ? ou un jour par mois ?
En gros, à toute petite dose, mais rien que de ne pas se déplacer un jour par mois, de pouvoir manger le midi avec les enfants, de pouvoir réceptionner un colis, ça peu faire beaucoup de bien.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
oryjen
Le sujet n'est pas simple mais du coup pourquoi ne rien faire ?
Quand on voit le changement de fond que ça pourrait amener...
La réponse l'est peut-être (simple)?
Le changement de fond dont notre civilisation a besoin concerne au premier chef l'optimisation énergétique. C'est comme "optimisation fiscale", ça, hein... ça veut dire moins d'énergie sur les postes où on peut s'en passer.
Or, l'économie (pour laquelle on bosse quand on bosse, de près ou de loin) qui régit notre civilisation est très largement basée sur le commerce du bidule qui a connu la plus énorme plus-value et le plus énorme développement technologique depuis l'aube de l'humanité: l'énergie précisément.
Pouet nous serine ad vomitum (y'en a encore qui n'entendent pas, spourssa) que l'énergie développée en brûlant un litre de pétrole est sans commune mesure avec la force de travail générée par un homme en pleine forme.
Du coup, les solutions globales impliquant une réduction significative de la consommation énergétique n'ont pas l'heur de complaire aux grands de ce monde, spourtant simple...
On raconte, et c'est peut-être un mythe, que quand Tesla a présenté à son boss de General Electrics son invention permettant de tirer du courant gratuit directement du sol en plantant un machin n'importe où, l'autre lui aurait répondu "M. Tesla c'est une formidable invention, mais où est-ce que je mets le compteur?"
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
Pouet nous serine ad vomitum (y'en a encore qui n'entendent pas, spourssa) que l'énergie développée en brûlant un litre de pétrole est sans commune mesure avec la force de travail générée par un homme en pleine forme.
Tu veux en venir où ? Pouet ne répète qu'un truc totalement vrai, pour -si j'ai bien compris- dire que le problème est plus important et grave que prévu, et implique obligatoirement un changement globalisé de société, sinon soit on va dans le mur soit on remplace un souci A par un souci B totalement identique.
On raconte, et c'est peut-être un mythe, que quand Tesla a présenté à son boss de General Electrics son invention permettant de tirer du courant gratuit directement du sol en plantant un machin n'importe où, l'autre lui aurait répondu "M. Tesla c'est une formidable invention, mais où est-ce que je mets le compteur?"
c'est parceque les juifs illuminatis gauchistes aux gros zizis complotent pour interdire l'énergie libre et le moteur à eau.
[ Dernière édition du message le 30/01/2018 à 12:50:19 ]
Dr Pouet
Pouet nous serine ad vomitum
Désolé
Mais sinon effectivement, et comme rappelé dans ce texte sur la mobilité rédigé par le Shift Project, un changement de nos modes de vie, dans le sens de la sobriété, est nécessaire.
On ne peut pas se baser sur une future révolution technologique car dans la plupart des cas, même si ladite technologie n’existe pas encore, on sait d’avance ce qu’on peut en espérer de mieux (avec des hypothèses de rendements de 100%), et ça permet de dire que ça ne va pas résoudre le problème automagiquement.
Et pourtant je ne suis pas spécialement technophobe hein.
Si vous avez le temps, je vous re-recommande l’interview de Bihouix.
Dr Pouet
c'est parceque les juifs illuminatis gauchistes aux gros zizis complotent pour interdire l'énergie libre et le moteur à eau.
Je pense qu’Ory visait surtout les financiers dont les dents vont presque jusqu’au centre de la terre, et qui conseillent Trump.
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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