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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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3321
Rien que le phénomène El Niño connu depuis très longtemps pour ses implications climatiques. C'est un phénomène cyclique mais pas régulier, on sait depuis des disènes d'années qu'il influe énormément sur la formation des cyclones atlantiques et les périodes de sécheresse en Afrique. On découvre maintenant qu'une faible augmentation de la température de l'océan pacifique pourrait bouleverser de façon radicale ses occurrences et son comportement. Les monstrueuses inondations qui ravagent le Pérou en se moment sont probablement dues à ces changements.
3322
Pour les plus curieux et les plus motivés, voici les 16 heures du cours Énergie / Climat (découpées en sessions d'une heure) de Jean-Marc Jancovici à l'école des mines de Paris (ENSMP).

La playlist :
https://youtu.be/zd_BYpDxWnk?list=PLMDQXkItOZ4KG4FETchLBLuK-OhTTH4C7



Documents associés (diapos...) :
https://sgs.mines-paristech.fr/prod/sgs/ensmp/catalog/course/detail.php?code=S3312&lang=FR&type=FILE&year=1A
ou :
http://bit.ly/XA9SQi

La fiche du cours :

Energie et changement climatique : Eléments de base sur l'énergie au 21e siècle

Citation :
Objectifs du cours

L’humanité va connaître deux évolutions sans précédent au cours du 21è siècle :

- une contrainte sur son approvisionnement global en combustibles fossiles, qui va passer par un maximum puis décliner, alors que ces derniers ont été disponibles en quantités sans cesse croissantes depuis le début de la révolution industrielle, et sont aujourd’hui directement ou indirectement à l’origine d’à peu près tous les objets, tous les métiers, et tous les acquis sociaux observables autour de nous,

- la confrontation au défi climatique, qui supposera à la fois de gérer des conséquences déjà inévitables de nos émissions passées, et de faire en sorte que les conséquences futures restent gérables pour ceux qui auront à les supporter, ce qui supposera probablement d’aller encore plus vite dans la baisse de consommation des hydrocarbures que ce que la géologie nous imposerait sinon.

A cause - notamment - de ces contraintes inédites et d’une démographie sans précédent, les jeunes ingénieurs aujourd’hui en formation à l’ENSMP vivront l’essentiel de leur vie professionnelle dans un univers qui sera très différent de celui dans lequel ont évolué les ingénieurs du 20è siècle.
A l’issue de ce module, les élèves ingénieurs disposeront des principales données de cadrage sur l’énergie et le changement climatique, et pourront ainsi mieux cerner le monde physique dans lequel ils vont vivre, et qui conditionnera fortement toute activité professionnelle qu’ils se choisiront par la suite.

Programme

- L’énergie aux 19e et 20e siècles : comment une énergie de moins en moins chère a fondamentalement façonné nos activités économiques (niveau de vie, structure des métiers, déplacements du pouvoir d’achat, « esclaves virtuels » par personne, etc.)

- L’état des ressources et des réserves en hydrocarbures, et les perspectives de production futures : à quand le maximum de la production pétrolière, gazière et charbonnière mondiale ?

- Le système climatique : fonctionnement général et évolution sous l’effet des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine

- Les conséquences possibles du réchauffement climatique sur la biosphère et sur les activités humaines

- Vraies et fausses économies d’énergie : l’influence fondamentale du prix

- Le nucléaire : filières actuelles et questions posées

- Les énergies renouvelables : filières actuelles et questions posées

- Le contrôle de gestion appliqué au cycle du carbone : première approche du Bilan Carbone.

[ Dernière édition du message le 23/03/2017 à 12:34:08 ]

3323
Citation de Fanou83 :
Pour l'acier des cuves, pour etre plus precis, avec le rayonnement, le seuil du passage de temperature fragile/ductile augmente.
Donc en fonctionnement normal, il n'y a pas de soucis puisque la centrale fonctionne à tes températures ou le métal est ductile. Pour que le métal soit fragile à haute temperature, il faudrait un fonctionnement de plus d'un siecle (voir deux)
Le probleme est dans la phase d'arret ou il faut faire attention, notament en fin de vie, à tout ce qui touche la manutention au dessus de la cuve.

Il faut preciser que quand on fabrique une cuve, on fabrique, avec ce même métal fondu, des eprouvettes.
Elles sont placé dans la cuve (donc soumis au même rayonnement que la cuve)
A chaque arret, on en sort plusieurs et on fait des essais dessus.
Il se trouve qu'on s'est aperçu que ces rayonnements modifie ce seuil fragile/ductile mais moins qu'on le pensait.

D'ou les prolongations
3324
Citation :
Le problème que je vois avec la position de Jancovici, c est sur le renouvelable et le nucléaire.
Pour lui c est le tout nucléaire, le renouvelable ne sert à rien.

Non non. Ce n'est pas du tout ce qu'il dit.

Par contre il ne cache pas sous le tapis des difficultés auxquelles personne n'échappera :
- l'éolien et le photovoltaïque ont une production très erratique
- le seul moyen efficace et déjà connu pour stocker et déstocker de l'électricité en grande quantité est l'hydroélectrique (barrages réversibles, conduites forcées)
- en France on a déjà exploité tout les sites possible pour l'hydroélectricité ; et ça permet seulement de lisser la consommation sur une journée, pas plus. D'où un gros problème avec l'éolien, et même avec le photovoltaïque.

C'est pour ça que le solaire thermique (individuel et en centrales) semble nettement le plus exploitable. Mais ça va être long de construire tout ça. Et en plus pour l'instant ça ne va pas dans la bonne direction.

Pour rappel sur ce que je dis ci-dessus :

[ Dernière édition du message le 23/03/2017 à 13:14:26 ]

3325
Il écrivait que même si on réussissait à capter toute l'eau en France jusqu'à la moindre goutte pour la production hydroélectrique au plus on ne ferait que doubler la capacité. Sans compter que les barrages ne sont pas non plus insensibles au passage du temps et aux risques géologiques et les dégâts engendrés par un accident sont loin d'être négligeables.
3326
J'avais entendu un projet de stocker l'énergie produite par l'éolien et le solaire dans des énormes cuves d'air comprimé. Des infos sur cette techno?

 

 

3327
je me réponds à moi même: https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/caes-stockage-par-air-comprime
rendement de95%! Je pense qu'on doit aller vers cette techno au plus vite. Une dizaine de projets actuellement en construction dans le monde.

 

 

[ Dernière édition du message le 23/03/2017 à 13:49:06 ]

3328
on voit sur la courbe du post 3299 qu'on consomme moins en vacances (de noel). Il est donc clair que moins travailler est l'axe le plus efficace.

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 23/03/2017 à 14:21:40 ]

3329
Citation de cyar :
je me réponds à moi même: https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/caes-stockage-par-air-comprime
rendement de95%! Je pense qu'on doit aller vers cette techno au plus vite. Une dizaine de projets actuellement en construction dans le monde.

Le rendement de 95% me semble très élevé. J'avais suivi le projet de voiture à air comprimé, et les calculs de thermodynamique rendaient le truc peu convaincant.

Je ne m'y connais pas assez, mais ça me semble à vérifier. D'autant que l'idée d'utiliser l'air comprimé pour stocker de l'énergie revient régulièrement et depuis longtemps.

Mais peut-être qu'il y a eu une brusque avancée sur un point important.

D'ailleurs Peugeot n'a pas non plus creusé sa solution de stockage par air comprimé pour son véhicule hybride.

[ Dernière édition du message le 23/03/2017 à 14:39:18 ]

3330
Citation :
Il existe actuellement dans le monde une dizaine de CAES, en production ou en construction. Citons :

Huntorf en Allemagne : 290 MW en 1979, utilisant une mine de sel, 3h de stockage ;
McIntosh aux États-Unis (Alabama) : 110 MW en 1991, utilisant une mine de sel, 26h de stockage ;
Hokkaido au Japon : 2 MW en 2001, utilisant une mine de charbon, 4h de stockage ;
le projet de SustainX aux États-Unis (New Hampshire) : 1 MW en 2011 en surface, 4h de stockage ;
le projet d’Hydrostor au Canada : 1 MW prévus en 2013 en sous-marin, 4h de stockage ;
le projet de General Compression aux États-Unis (Texas) : 2 MW prévus en 2014, utilisant une mine de sel, 16h de stockage ;
le projet ADELE en Allemagne : 90 MW prévus en 2018, utilisant une mine de sel, 4h de stockage ;
le projet de PG&E aux États-Unis (Californie) : 300 MW prévus en 2021, utilisant une mine de sel, 10h de stockage ;
le projet à Norton aux États-Unis (Ohio) : 2 700 MW, utilisant une mine de calcaire, 16h de stockage.


Citation :

Les systèmes CAES isothermes

Encore au stade du prototype, les systèmes CAES isothermes relèvent des dernières innovations ayant pour but d’augmenter l’efficacité des CAES. Un processus est dit « isotherme » lorsque la température du système considéré est uniforme et constante. Un CAES isotherme consiste donc à extraire la chaleur de l’air au fur et à mesure de sa compression (et non pas après sa compression comme dans le cas des systèmes adiabatiques). Ce système aurait une efficacité de l’ordre de 95%pour le système détendeur/compresseur.