Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Anonyme
oryjen
le plancher océanique
solution valable
Et dans 50 ans on se tape l'invasion des pieuvres rouquines à cravate jaune de 200m de long, merci bien!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 19:39:38 ]
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
oryjen
Moins d'enfants = moins de consommateurs d'électricité = moins de déchets à enfouir = moins de chiens mutants = plus d'enfants...

... crotte...
Bon, ça fait léger comme avantage...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
https://www.chernobylwel.com/FR/765/tour-a-tchernobyl-2-jours/
ous êtes à un pas de votre voyage de Tchernobyl, Pripyat et de la zone d'exclusion formée après l'accident de Tchernobyl.
500+ endroits pour prendre les photos
200 bâtiments abandonnés
150 parcourus
40 arrêts à couper le souffle
7 contrôles dosimétriques
4 micro sieverts reçus
2 jours inoubliables
1 guide professionnel
PRIX DE VISITE par deux jours par personne
279€*
Anonyme
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 19:59:44 ]
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Non, je reste sur mon idée première. A moyen terme c'est le facteur humain qui présente le plus d'incertitude. Il faut absolument soustraire cette menace à notre incapacité et notre inaction potentielle future.
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 20:21:53 ]
W-Addict
Anonyme
Dr Pouet
L'actualité récente de Bar le Duc, nous ramène sur un sujet que j'aimerais aborder, celui du traitement des déchets radioactifs. Je suis loin d'être spécialiste des questions nucléaires et votre avis m'intéresse.
J'ai rapidement évoqué le fait que j'étais contre l'enfouissement, mais cette affirmation est incomplète. J'exprime donc ma vision du site de Bure en attendant vos observations.
Je suis donc contre l'enfouissement mais favorable à la réalisation d'un site de stockage le plus sécurisé possible.
Pourquoi, je suis contre l'enfouissement ?
D'après les lectures des arguments de chacun, il apparaît qu'aux échelles de temps qui nous intéressent (200 000 ans), le site n'offre pas les garanties nécessaires de sécurité. La chaleur des déchets radioactifs pouvant comme dans un four dégrader les argiles sensés assurer l'imperméabilité du sarcophage. Il existe également le risque de se dire que nous avons trouvé une solution, ce qui aurait pour effet de nous détourner d'une recherche de véritables solutions pour le futur. Pour moi l'enfouissement est donc une "non-solution" et il faut le garder à l'esprit le plus longtemps possible. L'oubli serait un grave danger.
Pourquoi je suis pour que le site devienne un lieu de stockage sécurisé ?
Toujours pareille aux échelles de temps qui nous intéressent, une des menaces est celle de la chute des sociétés. Il me semble important de laisser à nos enfants la possibilité de refermer le sarcophage si la situation à la surface se dégradait. Il paraît impensable de laisser ses déchets en surface sous surveillance comme certains le préconisent.
Nous avons créer un golem et nous n'avons pas à l'heure actuelle de solution. Je pense qu'il y a deux options :
- soit nous trouverons une vraie solution dans le futur suite à des découvertes techniques et scientifiques qui nous font défaut aujourd'hui et nous devrons neutraliser les déchets. Donc y avoir accès et surtout ne pas oublier.
- soit nous n'en trouverons pas et ses déchets ne devront pas entrer en contact avec l’environnement quelque soient les conditions dans le futur. Alors, il faudra se résoudre à sceller le sarcophage.
Ma préférence serait donc de faire de Bure un lieu de stockage, le plus sécurisé possible, en perpétuel surveillance mais tout en se réservant la possibilité pour les générations futures de refermer si les conditions devenaient intenables.
Je considère que refermer le sarcophage aujourd'hui reviens à avouer qu'en surface nous sommes déjà dans une incapacité de gérer. Ces déchets doivent donc rester sous surveillance et faire partie intégrante de notre mémoire collective. L'instauration d'un jour férié en mémoire de ces déchets à traiter serait d'ailleurs souhaitable pour ne jamais oublier.
Je pense également que sur ce thème, que c'est une erreur de mélanger le combat sortir du nucléaire avec celui d'une décision pragmatique qui concerne les déchets. Ce sont deux choses totalement différentes car quand bien même nous arrêterions les centrales aujourd'hui, les déchets seraient là pour 200 000 ans.
Je suis assez d’accord. Je me dis qu’il faut pouvoir sortir les bidons plus tard si des problèmes ou une meilleure solution se révèlent. Par opposition à les noyer dans du béton ou autre « fermeture définitive ».
Anonyme
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 21:03:04 ]
Anonyme
Ceux-là même qui désirent l'humanité 1.1 sur d'autres endroits que la Terre, volent l'impôt et le sens de nos existences toutes terrestres pour assouvir leurs fantasmes.
La bonne nouvelle c'est que j'ai bon espoir de voir les premières mises en orbite de cons de mon vivant. Ca va être grandiose, Michel.
Ils ont réalisé une première révolution en balançant dans l'espace un gros pénis chapeauté d'une voiture pilotée par une marionnette...magistral facepalm à 14 milliards de mains...-1%
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 21:05:16 ]
Anonyme
pouvoir sortir les bidons plus tard si des problèmes ou une meilleure solution se révèlent.
C'est un peu la réponse que j'attendais ou des arguments contraires s'il y en a. Il faut voir que cette position sera déjà assez dure à faire accepter. Les lobbies industriels vont favoriser le rebouchage : l'oubli est une solution définitive qui coûte moins chère en recherche et qui favorise la poursuite du nucléaire en éloignant le sentiment de risque.
Je pense que c'est sur le non-rebouchage qu'il va falloir se battre.
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 21:22:59 ]
Dr Pouet
Anonyme
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 22:20:04 ]
will_bru
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
Anonyme
Il est possible d'être absolument contre Bure pour mieux négocier la surveillance du site dans un deuxième temps.
L'histoire du jour férié pour la mémoire (même si ça semble dingue) est également une exigence qui me semble légitime vu les enjeux dans le temps. J'aimerais qu'on finisse par parler de Site de Stockage Provisoire Profond et non plus de site d'enfouissement.
[ Dernière édition du message le 18/06/2018 à 23:27:05 ]
Anonyme
Après, j'ai aussi conscience que mon discours est en faveur de Bure et je ne souhaite pas vous détourner de ce qui vous semble juste.
T en fais pas pour nous.
Une grande consultation et un débat national aura lieu à la rentrée durant trois mois.
ROFL.... de veux dire une "bonne" campagne de com pour faire comprendre que ce serra fait sans discussions.
Il est possible d'être absolument contre Bure pour mieux négocier la surveillance du site dans un deuxième temps.
Rofl 2 le retour... non. Sans construction pas besoin de négocier la surveillance.
Vous connaissez le site de stockage WIPP?
c est le modele pour cigeo. Le premier centre de stockage en grande profondeur ouvert en 1999. Areva participe depuis 2007 á sa gestion.
Le 5 février 2014, un incendie sur un camion se déclare à 650 mètres de profondeur dans la zone nord du centre d’enfouissement de déchets nucléaires militaires américains du WIPP (Waste Isolation Pilot Plant) au Nouveau-Mexique.
Le 14 février, zone sud, une balise d’alerte entre en fonction sous l’action de rejets radioactifs. Il semblerait qu’un ou plusieurs des 258 colis de déchets enfouis (dans la salle 7, zone 7) soient la source des rejets radioactifs et chimiques.
La radioactivité a parcouru 900 m de tunnels et une distance d’au moins 2,4 km comprise entre la zone des rejets et la station de surveillance de l’air en surface mise en alerte. De l’américium 241, du plutonium 239 et 240 sont retrouvés dans des filtres. 21 employés du WIPP sont informés qu’ils ont été testés positifs à une contamination radiologique interne, principalement à l’américium 241. Une grande inquiétude saisit les riverains qui déplorent le manque d’informations claires et exactes. À savoir que la détection des poussières aériennes de plutonium et d’américium est complexe, longue et coûteuse. La ville proche, Carlsbad, exige des explications, la presse du Nouveau-Mexique est alarmante...
Selon Don Hancock, expert, le 22 mars, "un mois après les faits, nous ne savons toujours pas ce qui s’est passé. Des rejets contaminants pourraient encore se produire. De plus, la quantité de radioactivité rejetée dans l’atmosphère peut être à jamais inconnue". L’ampleur des dégâts souterrains matériels est quasi impossible à évaluer tout comme les moyens à mettre en œuvre. L’information officielle se veut rassurante et minimisatrice mais le public n’a pas confiance. Quelles sont les causes exactes du sinistre (explosion, effondrement d’une voûte dans la formation géologique de sel ?), les quantité et nature des rejets contaminants ; le taux de contamination de l’environnement en surface et sous terre... Quelles suites à envisager ? Le site est fermé provisoirement, aller voir ce qui se passe au fond semble d’une grande complexité et dangerosité... Le puits d’accès principal est hors service à cause des dépôts de suie sur l’équipement électronique.
On ne sait toujours pas ce qui s’est passé
Tout le mois d’avril, le Département de l’Énergie (DOE) envoie des employés, en combinaison étanche et équipés d’appareils respiratoires, dans la structure souterraine afin de mener des investigations sur la cause et l’étendue de cette fuite radioactive mystérieuse. Les conditions de recherche sont longues, difficiles et dangereuses.
Le centre étant fermé, le DOE envoie jusqu’à 10 camions par semaine de déchets - destinés au stockage WIPP - au centre de stockage de déchets faible activité du Texas situé dans le comté d’Andrews. Prévus pour être stockés pendant au maximum un an, ce délai est allongé, ce que contestent certains représentants politiques et associatifs environnementaux locaux.
Fin mai 2014, la raison de l’accident n’est toujours pas connue avec précision : réactions exothermiques dans un ou quelques fûts de déchets entre un oxydant et un réducteur ? Sont annoncés de 18 mois à 3 ans de fermeture du centre d’enfouissement. Le fût retrouvé ouvert en zone 7 témoigne d’un manque de stabilité chimique pour ce type de déchets FAVL ou MAVL. Or il y en a de même nature dans une zone déjà remplie et fermée provisoirement. Le maire de Carlsbad et le ministère de l’Environnement du Nouveau Mexique exigent le bouclage définitif de celle-ci. Ils ont peur que l’accident se reproduise à plus grande échelle... Preuve magistrale que la réversibilité est une promesse impossible. Fermer définitivement dans ce cas précis est une solution à très court terme, qui ne résoud rien : que va-t-il advenir derrière les scellements ? La réaction exothermique peut se produire derrière...
De sérieuses similitudes entre le WIPP et CIGÉO/Bure...
Impossible de ne pas faire le parallèle avec CIGÉO, le "très grand frère" du WIPP (garanti à l’origine pour 10 000 ans et stoppé au bout de 15 ans). Au WIPP, 96% des déchets sont des FAVL (Faible Activité à Vie Longue). Le souci de réaction oxydant/réducteur (bitumes/nitrate d’ammonium par exemple) est posé de façon cruciale par les déchets MAVL (Moyenne Activité à Vie Longue) qui sont prévus à CIGÉO/Bure en très très grande quantité. Il s’agit de déchets très irradiants, inapprochables. Le scénario du WIPP serait pratiquement ingérable dans CIGÉO.
un lien
http://encyclopedie-energie.org/articles/les-risques-d’exploitation-du-centre-industriel-de-stockage-géologique-cigeo" rel="ugc noopener" target="_blank"> http://encyclopedie-energie.org/articles/les-risques-d’exploitation-du-centre-industriel-de-stockage-géologique-cigeo
dana12
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
[ Dernière édition du message le 19/06/2018 à 08:59:32 ]
#Houba
Puis le danger de l'oubli en cas d'effondrement civilisationnel, bof. Soit une autre civilisation scientifiquement évoluée a vu le jour et la zone dangereuse sera répertoriée, soit l'éventuelle surmortalité passera inaperçue par rapport à d'autres causes, soit la zone dangereuse sera considérée comme maudite ou interdite pour raisons religieuses, comme le sommet du volcan Kilauea à Hawaï où les indigènes ne se sont jamais installés parce que demeure de la déesse du feu, Pelé.
La surveillance pendant des millénaires ou plus on peut oublier. Autant sceller directement.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
L'effondrement civilisationnel pour moi est surtout problématique pour assurer une continuité de gestion des déchets en surface. C'est le pire scénario.
[ Dernière édition du message le 19/06/2018 à 09:46:37 ]
Dr Pouet
la poursuite du nucléaire selon le même régime qu'aujourd'hui
Ben de toutes façon :
1- soit on réduit très fortement notre consommation électrique (malgré les voitures électriques), mais ça changerait fortement notre vie quotidienne
2- soit on continue le nucléaire au même rythme
3- soit on se base sur le photovoltaïque et l’éolien, mais on ajoute des centrales à gaz pour les jours où ça ne produit pas, et donc on augmente nos rejets de CO2 ce qui bouleverse le climat et détruit l’écosystème.
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