Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Anonyme
Anonyme
#Houba
tu confonds puissance effectivement indiscutable car obéissant aux lois physiques, et chaleur régulée dans le temps
Donc si tu veux on a fait des progrès en régulation. Mais le principe et le rendement du chauffage en lui-même n'a absolument pas changé depuis 50 ans. Pour quelqu'un pour qui c'est le moyen de chauffage unique ou principal une régulation peut faire faire des économies mais sans nécessairement devoir mettre des prix de fous, il y a quand même énormément de marketing là derrière. Par contre pour quelqu'un pour qui c'est juste un chauffage d'appoint occasionnel il a intérêt à prendre le plus basique des grilles-pains premier prix, la régulation étant sans intérêt pour lui.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
daril
Citation :Résultat constaté du remplacement par des led : augmentation de la pollution lumineuse partout dans le monde et pas vraiment d'économie énergétique.
heu non, Picto ne parle pas de ça (et les led sont qu'un exemple qu'il a admis prendre moitié au pif). Il veut dire que remplacer une ampoule qui consomme 100 watts par une qui consomme 10 watts, permet, de facto, une division par 10 de la consommation.
Souci : malgré nos beaux discours, on vit dans une société de surconsommation structurelle.
On c'est qui ?
"Lourd c'est mieux, tu peux toujours taper avec quand ça marche plus"
Anonyme
Anonyme
W-Addict
Anonyme
Absurde. Le mot revient en boucle quand on évoque le chauffage électrique avec des spécialistes de l’énergie. D’abord parce que de la production à la consommation, il est d’un rendement très médiocre : pour pouvoir consommer 1 kWh d’électricité en chauffage, il faut dépenser 3 kWh d’énergie.
Pourquoi cette passion française pour les radiateurs électriques ? Elle est liée au programme nucléaire, lancé dans les années 1970, alors que les coûts du pétrole s’envolaient. « On avait visé d’emblée des quantités d’électricité dont on ne voyait pas du tout qui allait les consommer », se souvient André Marquet, ex-ingénieur de recherche à EDF dans le documentaire « Chauffage, le piège électrique » [2]. Les radiateurs électriques n’équipent alors que 10% des habitations. Leur part va dépasser les 45% pendant la décennie suivante ! « Il fallait créer un marché pour absorber la sur-production d’électricité, poursuit Joël Vormus, directeur adjoint du réseau pour la transition énergétique (Cler). On a donc inventé le chauffage électrique. » Pour vanter ses avantages, et vendre un maximum de kWh, EDF lance une grande campagne : avec lui, les plantes revivent, les odeurs s’évanouissent, les enfants s’enrhument moins l’hiver, tout le monde est plus heureux [3].
« Le chauffage électrique est onéreux pour tous les Français, même ceux qui se chauffent autrement, note Joël Vormus. Pour acheminer les grosses quantités d’électricité dont ont besoin nos millions de radiateurs, il faut surdimensionner le réseau de distribution (câbles, transformateurs...). Ce coût est supporté par l’ensemble des consommateurs d’électricité. Cela représente 40 à 50% du prix du kWh, pour tout le monde. »
À cet énorme coût collectif – auquel il faudrait ajouter celui des déchets nucléaires – s’ajoute le risque de black-out, une grande coupure de courant dans toute une région du pays. Quand en hiver autour de 19h, les 9,5 millions de foyers chauffés à l’électricité allument ou augmentent les radiateurs, le réseau voit rouge. Et plus la température extérieure diminue, plus la situation est tendue. Une baisse de 1°C entraine un besoin de 2 400 mégawatts supplémentaires, soit la production de deux réacteurs nucléaires, rappelle le Réseau de transport d’électricité (RTE), qui gère le réseau public haute-tension.
Pour être absorbé, et que chacun dispose d’électricité chez soi malgré la forte demande, ce pic de consommation requiert le secours des centrales thermiques du pays, qui fonctionnent au fioul, au gaz ou au charbon. Affirmer que l’électricité française n’émet pas de gaz à effet de serre n’est donc pas vraiment exact... Pour la période 2000-2004, l’Ademe et EDF annonçaient des émissions moyennes de 180g par kWh électrique de chauffage domestique ; contre 195g pour le gaz naturel et 310g pour le fuel. Mais depuis l’ouverture totale du marché de l’électricité en 2007, le contenu CO2 du chauffage électrique a explosé : nous sommes passés à plus de 500g par kWh !
Aberration total le chauffage électrique.
W-Addict
Merci Général !
Anonyme
W-Addict
Le grand général a voulu l'indépendance énergétique, mais cest comme les posts sur les ampoules à LED.
Plutôt que de chercher une baisse de consommation on cherche un substitut énergétique.
Anonyme
W-Addict
Anonyme
Anonyme
le souci avancé par tes liens n'est pas le chauffage électrique, mais la fourniture d'électricité nucléaire.
Et les autres pays ayant moins de chauffage électrique n'ont pas forcément moins de centrales nucléaires, je pense au Royaume Uni, quant à l'Allemagne qui n'a ni l'un ni l'autre, son bilan carbone est catastrophique.
On en revient au fait que les économies doivent être multicontingentes, et que de se borner à dire que ça ou ça c'est mauvais et c'est ou ça c'est bon, c'est courir à fond dans une impasse.
EPE_be > Je pense que youtou parlais de diffusion de la chaleur, et notamment de ressenti. Pour avoir les deux : bain d'huile et grille pain de puissances et d'époques comparables, ben y'a pas à dire, la diffusion est beaucoup mieux gérée sur le bain d'huile.
Yep c'est totalement ça.
Et la diffusion mieux gérée sur les radiateurs emmagasinant la chaleur les fait fonctionner moins souvent, d'où une baisse -importante- de consommation, absolument toutes les personnes étant passées du grille pain au radiateur à chaleur diffuse sont unanimes sur la meilleure qualité de chauffage pour une consommation minorée.
[ Dernière édition du message le 11/03/2018 à 14:04:58 ]
Anonyme
pour pouvoir consommer 1 kWh d’électricité en chauffage, il faut dépenser 3 kWh d’énergie.
Pour la période 2000-2004, l’Ademe et EDF annonçaient des émissions moyennes de 180g par kWh électrique de chauffage domestique ; contre 195g pour le gaz naturel et 310g pour le fuel. Mais depuis l’ouverture totale du marché de l’électricité en 2007, le contenu CO2 du chauffage électrique a explosé : nous sommes passés à plus de 500g par kWh !
Parceque le chauffage électrique pollue et nécessite beaucoup trop d énergie.
[ Dernière édition du message le 11/03/2018 à 14:07:15 ]
Anonyme
le chauffage électrique pollue
Mêm remarque qu'au dessus : le chauffage au gaz, au bois, au pétrole brut, à l'éthanol, non ? c'est une blague ? (bis)
Anonyme
Pour la période 2000-2004, l’Ademe et EDF annonçaient des émissions moyennes de 180g par kWh électrique de chauffage domestique ; contre 195g pour le gaz naturel et 310g pour le fuel. Mais depuis l’ouverture totale du marché de l’électricité en 2007, le contenu CO2 du chauffage électrique a explosé : nous sommes passés à plus de 500g par kWh !
Encore un lien qui explique le problème.
Chauffage électrique, le plus mauvais système de chauffage!
Le chauffage électrique est le pire système de chauffage pour plusieurs raisons, notamment du point de vue environnemental et économique.
Le chauffage électrique direct inclut les solutions de chauffage : convecteurs électriques, panneaux rayonnants, planchers ou plafond chauffants.
En France, 27% des logements principaux sont équipé de chauffage électrique direct. Ce chiffre est énorme par rapport aux autres pays européens.
Le chauffage électrique est un plus gros consommateur d’énergie primaire, vu son rendement catastrophique (38% maxi sur énergie primaire). Explication : ce mauvais rendement n'est pas lié à l'élément de chauffe (presque 100% sur énergie finale) mais se situe au niveau de la production d’électricité et de son transport. Les centrales nucléaires et thermiques (charbon, pétrole, gaz) ont un rendement entre 30% et 40% à la source, qui s'affaiblit encore après le transport au niveau des lignes électriques. Bref, concrètement, pour fournir 1 kWh de chaleur dans la maison, ce chauffage électrique doit consommer 2,58 kWh d’énergie primaire (chiffre officiel) mais en réalité, selon certaines études, celui-ci peut atteindre 3,2 kWh d’énergie primaire. Donc, le chauffage électrique est 3 fois moins performant que la chaudière gaz du point de vue énergétique.
Le chauffage électrique est unplus gros émetteur de gaz à effet de serre (CO2). D’après les études réalisées par RTE et ADEME, en analysant les émissions de CO2 avec la méthode du contenu marginal et en particulier dans le cas du chauffage, l’électricité liée à l’usage chauffage émet de 500 à 600 g de CO2 par kWh, soit un niveau en CO2 supérieur à toutes les énergies fossiles, charbon inclus. Ces émissions de gaz à effet de serre continueront à évoluer fortement à la hausse au cours des prochaines années en raison de l’augmentation de la demande en électricité. Lors du grand froid, comme les centrales nucléaires ne peuvent pasassurer la consommation du chauffage électrique, ce sont les centrales thermiques fortes émettrices de CO2, qui prennent le relais.
Le chauffage électrique participe aux fortes consommations d’électricité en hiver, notamment lors des grandes vagues de froid. D’après RTE, le chauffage électrique représente en moyenne 40% sur l’ensemble de la vague de froid du février 2012 et 38% à la pointe le 8 février 2012 à 19h. C’est-à-dire sur 102 100 MW d'électricité consommée de ce jour-là, environ 39 000 MW est consacrée au chauffage électrique. La sensibilité à la température de la consommation d’électricité, qui a fortement augmenté au cours des 10 dernières années (à cause du fort développement de chauffage électrique, particulièrement dans les constructions neuves où le taux a même atteint 70% en 2008) est aujourd’hui, estimée à 2300 MW/°C. Elle représente ledouble de la consommation de l’agglomération de Marseille pour chaque degré en moins en période froide. A titre de comparaison,en Allemagne, cette sensibilité est seulement de 500 MW/°C alors que ce pays est plus peuplé que la France. La thermosensibilité en France représente près de la moitié de la thermosensibilité européenne alors que la population française représente seulement moins de 9% de la population européenne.
Allemagne : 80 millions d’habitants, thermosensibilité de 500 MW/°C, soit 6,25 W/°C/hab.
France : 65 millions d’habitants, thermosensibilité de 2300 MW/°C, soit 35,40 W/°C/hab.
La thermosensibilité en France est 5,7 fois plus importante qu’en Allemagne. Chercher l’erreur !
L’explication est simple : en Allemagne, moins de 5% des logements sont équipés de chauffage électrique et c’est même interdit dans les constructions neuves.
De plus, la production électrique en France est insuffisante pour répondre à la demande de chauffage électrique. Lors du grand froid, la totalité des moyens disponibles (centrales nucléaires, centrales thermiques, centrales hydrauliques, éoliennes, etc…) en France est sollicitée. Et comme ça ne suffit pas, la France est obligé d’importer l’électricité venue de tous les pays européens voisins. Par exemple, le 8 février 2012 à 19h, les centrales nucléaires couvraient 58% de la consommation électrique, les centrales thermiques 18%, les centrales hydrauliques 14%, les énergies renouvelables (éoliennes, photovoltaïques seulement 3% et surtout 7% de la consommation électrique venait des importations.
Si on n’avait pas le chauffage électrique en France, la consommation électrique serait autour de 60 000 MW lors du grand froid au lieu de 100 000 MW.
A part ça, les centrales nucléaires produisent des déchets radioactifs dangereux pour l'environnement et les humains et qui risquent de durer pour plusieurs milliers d'années. C'est un gros problème mais c'est un autre débat.
Le chauffage électrique, c’est un frein au développement des énergies renouvelables. Alors que la part des énergies renouvelables soit être développée dans le mix énergétique du chauffage (on dit la chaleur renouvelable), l’option du tout électrique est peu compatible avec leur expansion. Le chauffage électrique direct ne permet pas la mise en place d’un fonctionnement multi-énergies (changer plusieurs fois d’énergies pendant la durée de vie du bâtiment). Concrètement, si vous avez choisi le chauffage électrique, vous ne pourrez plus changer d’énergie et vous serez coincé à l’électricité à vie car il faudrait faire des gros travaux pour réaliser l’installation hydraulique qui pourra accueillir les énergies renouvelables à l’avenir.
Le chauffage électrique dévalorise le patrimoine immobilier. Au même niveau de l’isolation, la maison équipée de chauffage électrique est 2,5 fois moins classée en DPE que la maison équipée de chauffage central au gaz. C’est du au coefficient multiplicateur de 2,58 pour l’électricité contre seulement de 1 pour les autres énergies.
Attention, en réalité, tous les systèmes de chauffage électrique direct ont le même rendement (100% sur énergie finale) quel que soit les convecteurs bas de gamme ou les radiateurs à inertie performants. Ca veut dire que pour 1 kWh d’électricité consommée, le chauffage électrique fournit 1 kWh de chaleur (pas plus, pas moins). Donc vous ne ferez aucune économie d’énergie en remplaçant ces radiateurs électriques bas de gamme par les autres de bonne qualité. Quand un fabricant ou un commercial vous dit que ce radiateur électrique vous fera jusqu’à 25% d’économie, c’est un mensonge. Ce n’est pas ce radiateur électrique (quel que soit le modèle) qui vous fera des économies mais la régulation et le confort.
Voir arnaques chauffage électrique! C'est édifiant!
Le prix de l’électricité est de 12 à 14 centimes le kW contre de 7 à 8 centimes pour le gaz. Avec le gaz propane, l’électricité est l’énergie la plus chère pour le chauffage.
Voici toutes ces raisons qui prouvent qu’il faut mettre en place une politique de sortie du chauffage électrique.
Si vous avez déjà le chauffage électrique chez vous, si vous voulez réaliser des économies d’énergie, 3 solutions vous proposent :
- soit isoler votre logement si celui-ci n’est pas bien voire pas du tout isolé.
- soit installer le chauffage central à eau chaude si votre logement est suffisamment isolé.
- soit les deux si votre budget vous permet. Si c’est la solution la plus efficace et la plus rentable.
On donne un exemple :
Dans une maison isolée de 160 m2, tout électrique (chauffage électrique, cumulus électrique) dont le besoin de chauffage et d’ECS est estimé à 20000 kWh par an et la consommation électrique consacrée aux usages spécifiques (électroménagers) est de 3000 kWh par an, cette famille décide de se débarrasser du chauffage électrique et de le remplacer par le chauffage central à eau chaude au gaz (chaudière gaz à condensation) avec la production d’eau chaude sanitaire.
Avant des travaux :
Facture annuelle de l’énergie (électricité) : 2980 euros (13000 kWh en heures pleines, 10000 kWh en heures creuses) (abonnement de puissance 12 kVA) dont 2590 euros pour le chauffage et 390 euros pour les électroménagers. DPE : chauffage et ECS : 322 kWh/m2/an (en raison du coefficient multiplicateur pour l’électricité) et ventilation : 3 kWh/m2/an, donc 325 kWh/m2/an, soit classée E, proche de F.
Travaux : installation de la chaudière gaz à condensation avec le ballon ECS intégré, le circuit des radiateurs à eau chaude, branchement gaz. Total de ce devis : 10000 euros (plus ou moins selon les devis). Détail :
- Chaudière gaz à condensation avec le ballon ECS intégré et la ventouse : 4000 euros.
- Circuit des radiateurs à eau chaude, accessoires : 2500 euros.
- Branchement gaz : 500 euros.
- Main d’œuvre : 3000 euros.
Après des travaux :
Facture annuelle de l’énergie : gaz (chauffage et ECS) : 1350 euros ; électricité (électroménagers) : 480 euros (puissance 6kVA, tarif de base) donc total 1830 euros. Et il faut ajouter 150 euros pour un entretien annuel de la chaudière. DPE : chauffage et ECS : 125 kWh/m2/an et ventilation et auxillaires : 5 kWh/m2/an, donc 130 kWh/m2/an, classée C.
Soit une économie annuelle de 1150 euros sans entretien ou de 1000 euros avec entretien. Soit le retour sur investissement inférieur à 10 ans.
Donc passer du chauffage électrique direct au chauffage central à eau chaude au gaz, ça permet :
- De diminuer la facture annuelle de l’énergie de 38% dont 48% pour le chauffage et l’ECS.
- De réduire la consommation de l’énergie primaire de 60%.
- De réduire les émissions de CO2 dues au chauffage de plus de 55%.
Cet exemple montre que c’est rentable de remplacer le chauffage électrique direct par le chauffage central au gaz. Le retour sur investissement est estimé inférieur à 10 ans.
Si vous voulez aller plus loin, rien ne vous empêche d’opter pour les énergies renouvelables (solaires thermiques, chaudière au bois, PAC).
Pour les maisons neuves (construites après les années 90) tout électrique, inutile de vous investir dans l’isolation car ces maisons sont suffisamment bien isolées et l’isolation renforcée n’est pas très rentable. La majorité des maisons neuves tout électrique sont classées E en DPE et certains (plus récentes) sont classées D. Il est rare de rencontrer la maison tout électrique classée C (celle doit être extrêmement bien isolée, niveau BBC). Si vous voulez que votre maison chauffée à l’électrique ait un meilleur classement énergétique (C ou B), ce n’est pas l’isolation renforcée que vous allez atteindre ce classement mais le changement du système de chauffage. C’est-à-dire le remplacement du chauffage électrique par le chauffage central à eau chaude (gaz, bois, PAC) qui permet d’atteindre ce meilleur classement énergétique le plus rapide possible. Bref, c’est la solution la plus simple, la plus rapide mise en œuvre.
Pour ceux qui ont le gaz de ville dans leur rue, c’est la solution « chauffage central au gaz » qui est la moins chère en investissement. Vous pouvez ajouter les panneaux solaires thermiques si vous en voulez et si votre budget vous le permet.
Et pour ceux qui n’ont pas le gaz de ville (souvent à la campagne), c’est la solution « chauffage central avec le poêle hydro à bois » qui est la moins chère en investissement.
Rien vous n’empêche d’opter pour les solutions plus écologiques comme la chaudière à bois, la PAC eau/eau, le système solaire combiné, etc…
[ Dernière édition du message le 12/03/2018 à 08:57:31 ]
Anonyme
http://knowledgenuts.com/2013/12/11/the-boy-scout-who-attempted-to-make-a-nuclear-reactor/
oryjen
https://firsttoknow.com/trump-send-americans-moon/?utm_source=contentad_backfill&utm_campaign=trump-send-americans-moo-213547&pp=1&utm_medium=286560&ck=bdc23e254ae64c5aa2ff86a19881777e
Ca se tient: "En fait ici c'est devenu tout pourri... Barrons-nous!"
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 12/03/2018 à 09:06:59 ]
Dr Pouet
Attention, en réalité, tous les systèmes de chauffage électrique direct ont le même rendement (100% sur énergie finale) quel que soit les convecteurs bas de gamme ou les radiateurs à inertie performants. Ca veut dire que pour 1 kWh d’électricité consommée, le chauffage électrique fournit 1 kWh de chaleur (pas plus, pas moins).
Ça me semble quand même un peu simplificateur car il faut aussi tenir compte de la circulation d’air, du brassage. Avec les radiateurs qui contiennent de grandes ailettes verticales, l’échange est plus efficace et il y a une meilleure convection. Du coup l’air est plus homogène dans la pièce, et pour une même température au centre de la pièce, on chauffe moins fort au niveau du radiateur. Même chose avec le chauffage par eau et chaudière d’ailleurs.
D’ailleurs c’est pareil aussi avec les ailettes des radiateurs des amplificateurs de puissance !
boulooban
Anonyme
Encore un lien qui explique le problème.
le lien explique que dalle, parler du seul CO2 pour du chauffage était typique des années 2000, ça a amené la totale percée du diesel par ex. Ca recrache moins de CO2 que l'essence à puissance égale, mais 500 fois plus de CO et de dérivés souffrés, idem pour les particules fines.
Bah le chauffage au bois, fioul et tutti quanti c'est le même combat, qui ne sera pas gagné en opposant bois et électrique, mais en réduisant de façon incroyable leur consommation, via des isolations qui en France tardent grandement à venir.
Les chiffres bruts c'est joli, on leur fait toujours dire ce qu'on veut, et à force de les manipuler on arrivera toujours à prouver que les dimensions de la Grande Pyramide sont 666.
[ Dernière édition du message le 12/03/2018 à 12:21:15 ]
boulooban
via des isolations qui en France tardent grandement à venir.
A la traine par rapport à quoi/qui, parce que le simple vitrage sans volet des hollandais me semble encore un poil en retrait.
#Houba
Remplacer menuiseries et fenêtres c'est bien mais coûteux par rapport à l'intérêt énergétique quand on se retrouve avec des châssis et vitrages plus isolants que... les murs autour. Le remplacement de chauffage (avec ou sans changement d'énergie) est bien plus simple et plus facile à amortir.
Pour avoir une amélioration sensible et durable de l'isolation thermique moyenne des constructions il faut de la rénovation très lourde ou du neuf... qui consomme pas mal d'énergie et génère pas mal de CO2 aussi. C'est un processus qui va s'étaler sur un bon siècle, beaucoup trop lent par rapport aux nécessités.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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