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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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11776
Citation de EPE_be :
Citation :
Oui, il n’y aura qu’à traverser la rue pour trouver un job d’ouvrier agricole. :oops2:

Citation :
Tu sembles penser qu'avoir un job est une fin en soi...

Sauf si ça devient un travail nécessaire à la survie de la communauté...


Et là on commencerait à inverser les salaires : agriculteur -> indispensable -> bien payé.
Et consultant en bullshiterie -> dispensable -> mal payé.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

11777
+1 Djardin, hélas j'ai quand même l'impression qu'on est à l'exact opposé.

Two Beers or not two beers... ?

11778
Citation de Djardin :
Et là on commencerait à inverser les salaires : agriculteur -> indispensable -> bien payé.
Et consultant en bullshiterie -> dispensable -> mal payé.
:-D

Tu peux aussi inverser producteur/consommateur : alimentation -> indispensable -> cher.
En 1960 l'alimentation (sans plats préparés ni gaspillage massif) représentait 35% du budget des ménages (et premier poste de dépenses) contre 20% aujourd'hui.

D'ailleurs ce n'est que quand on n'aura plus les moyens de consommer autre chose que l'indispensable qu'on arrêtera de consommer le dispensable (cad surconsommer) Impossible équation de l'écologie politique : On ne peut être écologiquement vertueux que pauvre!

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 18/09/2018 à 17:24:39 ]

11779
Citation :
agriculteur -> indispensable -> bien payé.
Et consultant en bullshiterie -> dispensable -> mal payé.


et ingé son, on fout ça où (à part au bûcher) ? :oops2:
11780
Bah faut bosser pour la coopérative du coin, si tu continues avec WS c'est tonte et bûcher. :oops2:
11781
Citation de hanneton :
Consommer autrement sa veut surtout dire mettre la main à la pâte. ;)
C'est produire le maximum de chose soi même.

Question connerie t'es autosuffisant.
11782
Citation de youtou :
Citation :
agriculteur -> indispensable -> bien payé.
Et consultant en bullshiterie -> dispensable -> mal payé.


et ingé son, on fout ça où (à part au bûcher) ? :oops2:


Entre les deux.
Sauf si c'est ingé son pour des pubs de saucisses.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

11783
Suffisant oui, auto ça reste à déterminer.
11784
Citation :
Sauf si c'est ingé son pour des pubs de saucisses.


bio et faites maison.

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

11785
Avec les entrailles des rats que mon gros matou me ramène.
11786
Citation :
Il suffit de voir comme certaines régions d'orpaillage sont polluées au mercure déversé directement dans la rivière pour comprendre que la pauvreté est un vrai fléau écologique.

non, c'est plutôt la capitalisme et la sur-exploitation des ressources.
Ce ne sont pas les pauvres qui sont responsables de cela...
11787
Ce qui n'est pas faux c'est que la pauvreté amène souvent à faire des choix horribles pour vivre. Par exemple, effectivement, faire de l'orpaillage. A ce moment, ces gens cherchent juste à survivre, et oui, l'écologie et la survie de la biodiversité doivent probablement leur passer au dessus de la tête.

Mais je ne suis pas sûr que c'est ce que Panétone avait en tête. :bravo:

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

11788
D'autant que par ex, les exploitations de matière première au Canada sont tout sauf des exemples de déontologie écologique ou déontologie tout court. Et pourtant le Canada c'est pas un pays pauvre et les salariés sont payés une blinde.
Quand les exploitations au canada sont à ciel ouvert, c'est pas que la matière première affleure le sol, c'est juste qu'ils ont beaucoup d'explosifs.
11789
Citation de youtou :
Avec les entrailles des rats que mon gros matou me ramène.


tomatiquement

11790
x
Hors sujet :
ouais j'ai eu cette scène en tête au moment d'écrire.:-D
11791
Citation de an/na :
la pauvreté est un vrai fléau écologique


Citation de an/na :
Cette formulation est indigne de toi


Faut avouer qu’en termes f’hôpital qui se fout de la charité, tu as fait particulièrement fort. :bave:
11792
Ceci dit l'avidité insatiable qui caractérise le modèle économique dominant basé sur la croissance infinie, est clairement un fléau aussi.
Je pense d'ailleurs que dans l'ordre logique il vient en premier, et induit directement les comportements nocifs de ceux qui sont dès lors considérés comme "pauvres".
Le problème, c'est la richesse.
Ce truc, qui gouverne le monde (des hommes) et derrière lequel se rallient les "réalistes" et les "pragmatiques", est en fait une incroyable fiction.
Un cauchemar plus exactement.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 18/09/2018 à 19:59:22 ]

11793
Quelqu'un ayant parlé des bullshit jobs ici, c'est bien naturel de se poser la question de leur impact sur l'environnement.

Donc quel est cet impact, sa nature et sa part de "responsabilité" sur l'état des ressources naturelles ? Que faut-il pour qu'un bullshit job puisse se faire ? (C'est amusant puisqu'un bullshit job ne produit rien d'utile)

Au minimum un bureau équipé, climatisé, avec des transports pour y aller et en revenir. Si on supprime un bullshit job on libère 10m², une place de parking ou une place de transport en commun, un plateau repas le midi, ... Mais on crée aussi des problèmes par ricochet :
- un manque à gagner pour le vendeur de repas
- des contributions sociales en moins
- une personne supplémentaire à recaser

À l'arrivée on a encore une fois un maillon de la chaîne qui saute et qui perturbe cette belle économie bien huilée.

Dans les bons points on peut espérer que l'ex employé deviendra un producteur positif, qu'il se déplacera mieux, que sa vie sera plus motivante et qu'il sera heureux. On sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on gagne, difficile de donner envie à ceux qui vivent de ces bullshit jobs de passer à autre chose. C'est pas avec un salaire d'agriculteur qu'il va s'offrir le nouvel iPhone X. Combien de temps mettra t-il à accepter qu'il peut vivre sans ?

Je ne regarde absolument pas la question avec un regard négatif, tout ce qui m'intéresse c'est que mes semblables soient heureux réellement, pas des acheteurs manipulés dans une utopie consumériste.

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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

11794
Citation :
Ce truc, qui gouverne le monde (des hommes) et derrière lequel se rallient les "réalistes" et les "pragmatiques", est en fait une incroyable fiction.
Un cauchemar plus exactement.


Bien vue cette contradiction, voire oxymore ! :bave:

[ Dernière édition du message le 18/09/2018 à 20:00:39 ]

11795
Citation :
Cette formulation est indigne de toi


Il fallait comprendre indigne de ta perspicacité. J'ai du mal à croire qu'il t'avait échappé qu'une grande partie de notre empreinte écologique est externalisée vers les pays pauvres. C'est pour ça que le "chez nous" me fait mal. Si c'est dit avec conviction, c'est une formidable hypocrisie.

Je pourrais même aller plus loin, toutes les mesures environnementales que nous prenons ici sont du greenwashing à l'échelle de la planète. Elles n'existent que pour nous donner bonne conscience avec notre modèle de consommation qui repose sur la mondialisation.

L'écologie comme ça, qui sert de caution pour ne rien changer, c'est terminé pour moi.

[ Dernière édition du message le 18/09/2018 à 20:30:36 ]

11796
Annatone :
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
11797
x
Hors sujet :
Non Pouetounet : les vers de terre français ne le sont pas, ils viennent de l'autre côté du globe en traversant le noyau. :-D

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11798
Oui je sais, c'était pour faire une petite mise au point et qu'on arrête de se voiler la face. Ce n'est pas dirigé contre toi mais à destination de tous les sympathisants de l'écologie.

[ Dernière édition du message le 18/09/2018 à 20:35:51 ]

11799
Citation de oryjen :
Le problème, c'est la richesse

Tu oublies de préciser "matérielle" ;)On ne se nourrirait que de créations de l'esprit ça ne ferait pas grand mal à l'environnement.

Même sans richesse l'homme a un impact sur l'environnement, d'autant plus important qu'ils sont nombreux. Se contenterait-il de ressources renouvelables que ce serait un moindre mal mais il est clair que sa seule présence change la face du monde tout comme celle d'autres espèces dominantes dans l'histoire du vivant.

Après, la richesse... Quoi que l'on consomme au-delà de nos stricts besoins primaires nécessaires à la survie de l'espèce cela modifie et "dégrade" encore plus (par rapport à son état antérieur) l'environnement. Pourtant d'un point de vue évolutif ce n'est un souci que si cette dégradation contrarie la survie de l'espèce (et il est très possible voire probable que c'est le cas) Au lendemain des précédentes extinctions massives (qui sont systématiquement suivies d'explosion de biodiversité, la nature a horreur du vide) il n'y avait personne pour se poser la question de savoir si l'environnement était "dégradé". Il était comme il était, point.

Alors que recherche-ton finalement? Pour les uns en profiter un max aussi futiles soient nos consommations non essentielles, pour d'autres la recherche d'un paradis perdu naturel plus idéalisé qu'ayant réellement existé doivent-ils renoncer à tout le confort moderne. Et pour la majorité c'est beaucoup moins clair. Ils ne veulent ni vivre "soleil vert" à bouffer des galettes de cadavres humains faute d'autres ressources, ni renoncer à leur smartphone, leurs bagnole et autres douches chaudes. De toutes façons pensent-ils tout ça c'est pour dans longtemps, pour leurs arrières-arrières petits enfants qu'ils ne connaîtront pas. En attendant tant que la municipalité ramasse les déchets autour des arbres en pots et que leurs plages de vacances sont propres, tout va bien. :|

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


11800
Je précise bien entendu que je suis favorable à toutes les mesures environnementales que nous pourrons prendre ici. J'aimerai juste que nous gardions en tête qu'aucune n'est à considérer comme une victoire. Et qu'il faudra bien plus, beaucoup plus qu'agir ici. Ici, c'est la toute petite partie émergée du problème. Ce qui me fait peur, c'est que certains considèrent à tord qu’abandonner un projet de tronçon d'autoroute, aller au boulot en vélo,... aura un impact. Je vous le dit tout de suite, c'est faux. C'est la petite BA de la journée qui nous dispense des vrais efforts à réaliser.

[ Dernière édition du message le 18/09/2018 à 20:58:28 ]