Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
El Migo
Holala, mais tu vas pas chouiner pour un petit -2 de rien du tout quand même ?
Tu sais que Président n'aime pas beaucoup les Français qui se plaignent ?
oryjen
Parallèle évident avec le monde de l'Art: Peinturlureur, on est derrière Dubuffet et son "ces écrivains nous emmerdent!" (-"à bavasser en rond sur la peinture à l'aide de leurs "notions notionneuses"; ils foutent tout à côté de la plaque").
Mais en même temps, amateur d'art un tantinet relevé (l'art, pas l'amateur, pour couper court aux accusations cucurbitaciennes), on brûle de descendre en flammes ces prétentieux bouffis d'eux-mêmes qui se prennent pour Léonard au seul prétexte qu'ils se sont un jour émerveillés de se trouver capables de foutre trois couleurs en vrac sur une toile, voire simplement de les avoir achetées à Cultura.
Si dans les rangs des réformistes passionnés on ne fait pas effort pour garder le cap bien droit au milieu des tempêtes, c'est-à-dire pour dégonfler les baudruches gonflés à l'air sincère et à l'air con, on va se retaper de l'écologie politique à la Antoine Waechter, puis à la Brice Lalonde, la bouche en coeur et des étoiles dans les yeux.
Nan nan nan, c'est bon.
C'est dur d'être un vieux schnock qui en a trop vu, hein savez-vous...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 06/10/2018 à 02:21:16 ]
Anonyme
Il reste évidemment quelques hurluberlus qui ne craignent pas le ridicule de continuer à afficher une lecture marxiste de l'existence humaine.
je ne vois pas en quoi une critique radicale du sytème de production et de redistribution des richesses est invalidée par la vision écolo, au contraire. ceci dit, il y a des marxistes qui ne jurent que par la croissance de la conso de masse pour les prolos, sans aucun égard pour l'écologie. mais de toute manière, ils ressemblent trop à des réformistes du pouvoir d'achat.
El Migo
Anonyme
El Migo
Enfin, l’idée n’est pas de produire « toujours plus », indéfiniment : personne ne mangera quinze fois par jour ! Le développement de la productivité permettra surtout de réduire le temps de travail. Sous le capitalisme, lorsqu’un patron introduit de nouvelles machines, il peut licencier une partie de ses salariés et exploiter davantage les autres. Sous le socialisme, à l’inverse, les progrès technologiques permettront de libérer l’humanité des tâches productives les plus pénibles. La baisse graduelle du temps de travail donnera aux femmes et aux hommes le loisir de se cultiver, de suivre librement leur voie, leurs penchants et leurs passions. En retour, leur activité sociale enrichira la collectivité, sera « productive », mais n’aura plus le caractère pénible, contraint, que revêt le travail sous le capitalisme.
Anonyme
edit : d'ailleurs le bond en avant industriel de l'URSS n'a jamais servi au confort des prolos, mais à transformer le pays en puissance industrielle qu'il n'était pas auparavant, et qu'il se devait d'être selon la pensée marxiste orthodoxe (dont je ne suis pas du tout).
il est vrai que selon Marx un pays mûr pour la révolution était forcément passé par la case industrialisation.
offrir des conditions de vie décentes au prolo n'est pas ce qui a coûté le plus à la planète dans les années 30.
[ Dernière édition du message le 06/10/2018 à 15:03:46 ]
*Seed*
Une petite critique intéressant du discours d’Aurelien Barrau:
http://partage-le.com/2018/10/quelques-petits-problemes-concernant-le-discours-daurelien-barrau-par-nicolas-casaux/
merci pour le lien cldbrk, très instructif
moi je n'y vois pas une pensée marxiste/communiste mais plutôt activiste: quand l'état/ le pouvoir en place te pousse/t'oblige à faire des choses qui vont à l'encontre de tes convictions les plus profondes, ton devoir de citoyen est la révolte et l'insoumission....si seulement j'avais les couilles je serai activiste et je poserai des bombes un peu partout (sans tuer personne c'est pas le but)
Sysex and sun
[ Dernière édition du message le 06/10/2018 à 17:36:52 ]
Anonyme
*Seed*
Sysex and sun
Anonyme
*Seed*
Sysex and sun
Anonyme
*Seed*
Sysex and sun
Dr Pouet
Une autre raison, et sans doute aussi importante, tient au fait que l’appel d’Aurélien Barrau — et son discours plus généralement — ne constitue une menace pour rien ni personne.
Il contredit ce qu’il a écrit dans le premier :
la nécessité de consommer moins, de décroître, de renoncer au principe de croissance
Visiblement pour Cazaux il est urgent de créer des divisions parmi le 10 ou 15% qui sont conscients de l’urgence écologique, plutôt que d’essayer de convaincre les autres 80 ou 90% !
boulooban
Anonyme
heu, l'anarchie signifie littéralement absence de hiérarchie, mais c'est bien une forme d'organisation. rien à voir avec le "bordel" auquel on l'associe faussement.
*Seed*
Oh oui, une démocratie athénienne avec une élites et des esclaves !
relis mon post, je précise bien où chacun (sous entendu et chacune ayant la majorité) serait citoyen, évidement que je ne suis pas pour l'esclavagisme....ceci-dit, nous tous qui postons ici sommes des esclaves.....
Sysex and sun
Point-virgule
Visiblement pour Cazaux il est urgent de créer des divisions parmi le 10 ou 15% qui sont conscients de l’urgence écologique, plutôt que d’essayer de convaincre les autres 80 ou 90% !
Ouais, la pureté idéologique et la chasse aux déviances, c'est ça la priorité.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
Dr Pouet
Donc attendre de l’État, de ses institutions et de ses dirigeants qu’ils nous sauvent, et qu’ils sauvent la planète, qu’ils fassent donc ce qu’ils ne sont pas censés faire — et même le contraire de ce qu’ils sont censés faire —, c’est se fourvoyer dramatiquement, et se condamner, et la planète avec, à un péril certain.
C’est quand même clairement l’État qui peut interdire ou non les néonicotinoïdes.
Il y a plein de choses qu’on peut faire individuellement, et qui deviendront utiles si 80% des gens le font ; il y a aussi plein de choses qu’on ne peut pas faire individuellement. Par exemple obliger à indiquer si des œufs sont élevés en pleine nature ou en batterie, c’est forcément une décision étatique.
Ce que cela suggère implicitement, et qu’Aurélien Barrau ne semble pas non plus réaliser, c’est évidemment que l’État n’est pas une institution démocratique.
C’est une institution qui pourrait être beaucoup plus démocratique, mais qui l’est quand même un peu et que l’on peut donc forcer à prendre certaines décisions. Si 80% de la population est convaincue que chaque décision doit être « pesée, jaugée, mesurée selon son impact sur la nature (climat, insectes, vers de terre...) », forcément ça orientera les decisisions.
Pour l’instant le plus gros problème c’est que c’est seulement une toute petite minorité qui en est convaincue.
Aurélien Barrau en appelle à des mesures impopulaires et coercitives — une soumission à toujours plus d’embrigadement étatique pour raison écologique, qui aboutira, selon toute probabilité, à l’éco-fascisme que décrivait Bernard Charbonneau dans Le feu vert, ou René Riesel et Jaime Semprun dans Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable.
Là il s’excite tout seul.
Est-ce qu’une mesure impopulaire et coercitive comme les limitations de vitesse et l’interdiction de conduire bourré mènent au fascisme ? Il s’est fait une intraveineuse d’exagération...
Il importe alors de rappeler que contrairement à ce que suggèrent les écolos grand public comme Cyril Dion, Isabelle Delannoy, etc., une civilisation industrielle verte, un industrialisme vert, ça n’existe pas. Et ça ne peut pas exister,
Ouais.
D’ailleurs c’est précisément ce que fait Aurélien Barrau.
[ Dernière édition du message le 06/10/2018 à 18:15:17 ]
oryjen
ceci-dit, nous tous qui postons ici sommes des esclaves.....
J'ai pluzuné.
Aux esclaves le pouvoir!
Oui: le pouvoir d'achat!
Il n'y a pour moi qu'une chose en laquelle le marxisme a vu juste: Nous sommes devant une affaire de classes. Plutôt de "castes".
Nous (qui travaillons et créons la ressource) sommes victimes de prédation.
Mais ce n'est pas une lutte, ho non! Tout se passe en douceur, dans un ronronnement feutré d'électro-ménager.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 06/10/2018 à 23:17:04 ]
Lola Tance
Anonyme
Citation :ceci-dit, nous tous qui postons ici sommes des esclaves.....
J'ai pluzuné.
Aux esclaves le pouvoir!
Oui: le pouvoir d'achat!
Il n'y a pour moi qu'une chose en laquelle le marxisme a vu juste: Nous sommes devant une affaire de classes. Plutôt de "castes".
Nous (qui travaillons et créons la ressource) sommes victimes de prédation.
Mais ce n'est pas une lutte, ho non! Tout se passe en douceur, dans un ronronnement feutré d'électro-ménager.
Bon pourrais tu arrêter d'assimiler le marxisme au communisme. Ensuite le marxisme dresse un état des lieux et ne propose pas ou peu de réponses (magrès ses millier de pages) C'est du constat. Pour ça faut lire bakou, kropo, voir Proudhon ou Louise Michel. Donc bon ta version du marxisme surannée est depuis bien longtemps abolie. Mais il vaut mieux s'accrocher à ses certitudes que de constater une évolution de la pensée.
usw
Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné du droit bourgeois pourra être définitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux : "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins !"
D'une certaine façon il s'agit d'un même excès, saupoudré de perlimpinpin.
[ Dernière édition du message le 07/10/2018 à 14:17:05 ]
El Migo
[ Dernière édition du message le 07/10/2018 à 14:17:39 ]
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