Le Pub de l'écologie
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Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 12/06/2006 à 09:55:45Le Pub de l'écologie
Hello les amis!
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
8211 Posté le 17/02/2018 à 12:06:07
Pénurie d’eau, stress hydrique en Afrique du sud et au Maroc :
Citation :
Au Maroc, « il n’y a plus d’eau ni dans le ciel, ni dans le sol »
Après une décennie de surexploitation des nappes phréatiques par l’agriculture, le royaume est en situation de stress hydrique.
(...)
A qui la faute ? « On accuse le changement climatique et le tourisme. On dit que la population augmente et les besoins domestiques avec. Mais cela ne suffit pas à expliquer les crises », analyse François Molle, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement. Au Maroc, la température a augmenté de près d’un degré en moyenne en quarante ans. Les épisodes de sécheresse sont plus longs. Mais, pour comprendre la récurrence des pénuries, il faut aussi revenir dix ans en arrière, lorsque le royaume a lancé son plan Maroc vert (PMV).
Destiné à aider les petits agriculteurs dans un pays où la plupart des terres agricoles n’étaient pas irriguées, le programme a subventionné des systèmes d’irrigation gravitaire en goutte-à-goutte, censés leur permettre d’économiser jusqu’à 45 % d’eau. « Mais on oublie que les pertes permettaient de recharger la nappe », précise François Molle.
De plus, « comme les surfaces agricoles étaient équipées quasiment gratuitement, tout le monde a voulu faire des cultures à plus forte valeur ajoutée, comme le maraîchage. Or celles-ci consomment beaucoup plus d’eau, explique l’économiste marocain Najib Akesbi. Au lieu de l’économiser, on s’est mis à la surconsommer. »
Depuis 2008, beaucoup de paysans qui se contentaient de produire des céréales se sont mis à densifier leurs plantations ou à cultiver des agrumes et autres arbres fruitiers, voire de la betterave à sucre, gourmande en eau. Le plan Maroc vert a permis l’octroi de subventions et d’autorisations de creusement de puits, et un accès facilité aux terres grâce à des partenariats publics-privés, faisant exploser le territoire irrigué. « Il s’agit d’un plan ultra-productiviste conçu sur le modèle de la Politique agricole commune [pac] des années 1950 », estime M. Akesbi.
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/17/au-maroc-il-n-y-a-plus-d-eau-ni-dans-le-ciel-ni-dans-le-sol_5258511_3244.html
Citation :
Sécheresse, surexploitation : le monde a soif
Quatre personnes sur dix souffrent de la raréfaction de l’eau. Les villes sous pression de l’explosion démographique sont à leur tour touchées et menacées de rupture d’approvisionnement.
Alerte à la sécheresse ! Mardi 13 février, les autorités sud-africaines ont proclamé l’état de catastrophe naturelle dans tout le pays. Les 4,5 millions d’habitants du Cap sont menacés de se voir couper les robinets. Au Mozambique voisin, alors que les réserves sont au plus bas, un quart de l’agglomération de Maputo (4 millions d’habitants) est privée d’eau potable, car le gouvernement a décidé d’alimenter en priorité l’agriculture et la production d’électricité. La situation en Afrique australe est révélatrice d’une crise mondiale de l’eau. Elle touche désormais les centres urbains et non plus seulement les campagnes. En 2015 déjà, Sao Paulo, la ville la plus peuplée du Brésil, avait failli connaître elle aussi les affres du « jour zéro ». Puis en 2016, ce fut le tour de Freetown en Sierra Leone, de La Paz en Bolivie, de Ouagadougou au Burkina Faso.
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/17/secheresse-surexploitation-le-monde-a-soif_5258325_3244.html
Citation :
Crise de l’eau en Afrique du Sud : Le Cap se prépare au « jour zéro »
Face à une sécheresse historique, les autorités de la ville menacent de couper le système de distribution d’eau dans les quartiers résidentiels à partir du 4 juin.
(...)
Les six barrages qui alimentent la ville auront alors atteint le niveau critique de 13,5 % de remplissage. A partir de ce « jour zéro » (Day Zero en anglais), l’armée prendra en charge la distribution d’eau : les habitants devront se rendre dans 200 points de distribution, où chaque personne aura droit de retirer 25 litres par jour.
« On récupère l’eau du lave-linge et on s’en sert pour nettoyer les sols ou pour les toilettes », raconte Miche, professeure de 25 ans
Véritable compte à rebours, le « jour zéro » est présent sur toutes les lèvres, alors que les Capétoniens vivent déjà au rythme des restrictions drastiques depuis plusieurs semaines. Début février, celles-ci ont été encore relevées à 50 litres par personne et par jour, l’équivalent d’une douche de trois minutes. La municipalité fait la chasse aux grands gaspilleurs : pour ceux qui dépassent, une société privée vient installer un compteur d’eau, à leurs frais.
(...)
« Désormais, le “jour zéro” est devenu une possibilité plutôt qu’une probabilité. Mais nous ne sommes pas pour autant sortis d’affaire. Avec le changement climatique, la météo est devenue complètement imprévisible », affirme la première ministre de la province du Cap, Helen Zille. Figure historique de l’opposition, déchue de son propre parti depuis des Tweet controversés sur les bienfaits de l’opposition, elle se rachète une santé politique en prenant le leadership dans cette crise.
Elle-même montre l’exemple, en expliquant qu’elle se limite à deux douches par semaine. « Nous devons changer notre culture de l’eau. Nous sommes un pays aride et nous gaspillons sans compter. Mon mari et moi dépensons moins de 50 litres d’eau par jour, c’est tout à fait possible », explique-t-elle dans sa résidence officielle, dont le somptueux jardin ne montre cependant aucun signe d’assèchement, comme ailleurs dans la province.
En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/02/17/crise-de-l-eau-en-afrique-du-sud-le-cap-se-prepare-au-jour-zero_5258516_1652612.html
daril
1422
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
8212 Posté le 17/02/2018 à 15:14:27
Et ici "touristes n'ayez crainte vous êtes autorisés à gaspiller"
https://edition.cnn.com/travel/article/cape-town-drought-visit/index.html
Bon en fait je l'avais pas vu ce post il m'évitera de troller le mien senser sr concentrer sur le problème epineux de la pollution numérique
https://edition.cnn.com/travel/article/cape-town-drought-visit/index.html
Bon en fait je l'avais pas vu ce post il m'évitera de troller le mien senser sr concentrer sur le problème epineux de la pollution numérique
"Lourd c'est mieux, tu peux toujours taper avec quand ça marche plus"
[ Dernière édition du message le 17/02/2018 à 15:14:57 ]
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 17 ans
8213 Posté le 17/02/2018 à 15:19:58
Citation :
Day Zero -- the moment when all municipal water is turned off -- was originally set for April.
This was changed to May 11 before being pushed back again to June 4 thanks to drastic water cuts in the agricultural sector. By then it's hoped the winter rains should have begun.
boulooban
4649
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
8214 Posté le 17/02/2018 à 19:48:08
Bienvenue Daril.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
8215 Posté le 18/02/2018 à 12:55:20
Argumentaire en faveur d’un retour et stabilisation de la population à deux milliards d’êtres (par un changement des mentalités, des aides sociales, une aide à la contraception dans les pays qui n’y ont pas trop accès etc...) :
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
8217 Posté le 18/02/2018 à 13:06:21
Et ouais.
(Bleeding = baisse de population ?)
De toute façon la stabilisation est inévitable. Alors autant que ce soit à un niveau compatible avec les ressources terrestres que largement au delà. Par contre ça va prendre du temps. Et la sobriété reste quand même une nécessité, ne serait-ce que pour les ressources non renouvelables, la durée de transition, pour éviter d’être à +5° en 2100...
(Bleeding = baisse de population ?)
De toute façon la stabilisation est inévitable. Alors autant que ce soit à un niveau compatible avec les ressources terrestres que largement au delà. Par contre ça va prendre du temps. Et la sobriété reste quand même une nécessité, ne serait-ce que pour les ressources non renouvelables, la durée de transition, pour éviter d’être à +5° en 2100...
[ Dernière édition du message le 18/02/2018 à 13:07:14 ]
Anonyme
4631
8218 Posté le 18/02/2018 à 13:10:46
C’est un terme qu’on utilise en culture cellulaire pour une réduction artificielle de densité en cours de culture. En très simple on vide une partie du volume (contenant les cellules) et on remplace par du milieu neuf (sans cellules).
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
8219 Posté le 18/02/2018 à 13:17:44
Notons que là il n’est pas question de tuer des gens.
(Étant bien sûr entendu qu’on ne considère par un ovule ou un spermatozoïde comme un gen)
(Étant bien sûr entendu qu’on ne considère par un ovule ou un spermatozoïde comme un gen)
[ Dernière édition du message le 18/02/2018 à 13:19:59 ]
Anonyme
4631
8220 Posté le 18/02/2018 à 13:18:36
On ne tue pas les cellules non plus en faisant le bleeding.
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