Le Pub de l'écologie
- 29 615 réponses
- 271 participants
- 1 021 556 vues
- 204 followers

Anonyme

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.

Anonyme


Point-virgule

Je pense que c'est adaptable aux changements qu'exige le climat...
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

Anonyme

certains américains préféreraient se couper la bite, la jeter dans le feu et danser autour plutôt que de payer plus d'impôts.
Ce qui est drôle parce que de facto ils les payent quand même. Pas à une collectivité qui redistribuerait la recette au profit des citoyens, mais à des entités privées qui font un pognon de dingue dessus au profit d’une poignée d’individus. Bref les américains préfèrent le racket à l’impôt.
[ Dernière édition du message le 04/11/2019 à 07:22:04 ]

the ephemeral

Chirac et son discours sur la maison qui brûle
C'est intéressant, il y a tout un article sur Wikipédia concernant "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs" , cette fameuse phrase prononcée par J-Chirac lors de son discours au sommet de la terre en 2002 à Johannesburg. Extrait:
"Selon les commentateurs, qui apprécièrent les intentions de l'orateur, mais qui regrettèrent aussi sa prise de conscience tardive, elle ne fut que très peu suivie d'effet de la part de ce dernier, de son auditoire et de ses cibles. Le même voyage permit à Jacques Chirac et au Premier ministre britannique Tony Blair d'amorcer une collaboration qui finit par déboucher sur la mise en place de la taxation des billets d'avion pour financer l'aide au développement".
Gore et ses discours/conférences
je pense que si il avait pu accéder au rang de chef d'état aux élections de 2000, et compte tenue de sa préoccupation "réelle" concernant les questions écologiques, peut-être alors qu'effectivement, ça aurait changer un peu le cours des choses, bien que fort tardivement ma foi ...
Les événements révolutionnaires de la fin des sixties auraient pu incarner ce moment charnière, mais il y avait malheureusement dans les mentalités d'autres préoccupations et priorités (que les "environnementales/écologiques"), dont certaines sont d'ailleurs toujours d'actualité : consumérisme/capitalisme, impérialisme américain ...

Point-virgule

Les événements révolutionnaires de la fin des sixties auraient pu incarner ce moment charnière, mais il y avait malheureusement dans les mentalités d'autres préoccupations et priorités (que les "environnementales/écologiques"), dont certaines sont d'ailleurs toujours d'actualité : consumérisme
Oui. On pourrait même dire que de ce point de vue là (et de quelques autres), tout ce qu'une bonne frange de mai 68 voyait venir et à quoi elle s'opposait, on l'a eu (même si les associations de protection de la nature ainsi que l'écologie politique se sont développées dans son sillage). On pourrait rajouter que le PCF et la CGT, dont 68 était au final très dépendant, étaient aussi fondamentalement productivistes. Et du point de vue des mentalités, j'ai découvert en sondant les aînés familiaux et leur entourage, en province, que ce qui les avait le plus marqués de cette époque là était le risque de pénurie d'essence lié aux grèves...
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 04/11/2019 à 10:35:13 ]

the ephemeral


Anonyme

Les événements révolutionnaires de la fin des sixties auraient pu incarner ce moment charnière, mais il y avait malheureusement dans les mentalités d'autres préoccupations et priorités (que les "environnementales/écologiques"), dont certaines sont d'ailleurs toujours d'actualité : consumérisme
Y a aussi eu un rejet de l'écologie et surtout des écolos à ce moment là, avec la même inversion de valeurs qu'actuellement, les pompiers devenant pyromanes : le spectre politique de l'extrême gauche à l'extrême droite en passant par le centre a admis durablement comme vtrai, que les écolos allaient nous ramener à l'âge de pierre.
En vérité, c'est eux qui nous y ramènent, à l'âge de pierre. Avec la complicité des électeurs : sans même parler d'écologie stricto sensu, moi les partis divers partis écolos des pays européens, j'en ai jamais entendu un seul dire : on va vous en foutre plein la gueule, on va va augmenter l'âge de départ à la retraite, on va vous bosser comme des chiens, contrairement à TOUS les autres partis, qui ne parlent que de malheurs présents et à venir.
Les électeurs c'est comme des chiens dans une meute, si le chef de meute leur en fout pas plein la gueule, ils savent plus quoi faire et sont malheureux.
L'Homme descend pas des primates hominidés, mais du chien galeux.


Anonyme

ramener à l'âge de pierre

Anonyme

Bref les américains préfèrent le racket à l’impôt.
Et la charité à la redistribution équitable.....
Au passage, jme demandais ce qu'un progressiste US comme George Lucas avait fait des ses milliards de dollars. Je dis qu'il est progressiste US de façon neutre, c'est une description et pas une intention méliorative ou péjorative.
Parceque bon, les autres milliradaires US c'est comme ici, c'est du comptable ayant acquis leur fortune en faisant de la merde, je doute qu'ensuite ils la redistribuent de façon pertinente....
Tiens y a ptet Jay-Z aussi qui doit être milliardaire. Ptet aussi évidemment des gusses comme Spielberg...

le reverend

Suffit de raconter des conneries, les cons y croient (y croivent ?
 )
)Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Dr Pouet

Citation de Dr :Devinettes : combien de litres de pétrole représente
1- le travail d’un an d’une personne avec ses jambes ? (porteur d’eau, semeur...)
2- le travail d’un an d’une personne avec ses bras (forgeron...)
C'était pas le travail de genre 40 personnes ?
Sinon je viens de passer une semaine dans une ferme sans électricité (éolienne, panneau solaire, groupe diesel et surtout économies).
Ben si on veut tous se passer de nucléaire et de pétrole, on va en chier, grave.
En gros, faut limiter drastiquement la consommation, trouver des moyens de stocker l'électricité, et trouver des moyens d'en produire.
Et brûler du carbone (pétrole, gaz, bois) c'est la solution miracle qui sauve tout en polluant.
Et même avec des gens préparés qui consomment très très peu d'électricité, c'est très dur.
Consommation :
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Les lampes consomment très peu. Par contre, tout le reste pompe à mort. Et encore, après 3 jours de pluie, ben les lampes vidaient les batteries.
Par exemple lancer une cafetière expresso, c'est plusieurs kilowatts, donc trop pour les batteries, nécessite de mettre le groupe électrogène !
Sinon faut la cafetière italienne, mais c'est du gaz !
Donc c'était le seul "luxe" d'électroménager.
La freebox, c'est autant qu'un frigo ! ça consomme à mort. Remplacée par un mini modem wifi 4g, allumé à la demande.
Et faut couper (pas éteindre, mais débrancher) les rares trucs d'électroménager.
Les machines (trayeuse, chambre froide, machine à laver ...) ça consomme trop, donc branchement du groupe diesel dès que c'est la saison de la traite et du fromage, donc 6 mois par an.
Le chauffage en électrique, c'est mort ! donc gaz pour la cuisine, bois pour le chauffage (et l'eau chaude ?)
à réfléchir pour plus tard, mettre du solaire, pour l'eau chaude pas l'électricité.
Donc là c'était un truc très très frugal. Et même avec un mode de vie pareil c'était pas faisable d'être en autonomie. Donc je n'imagine pas le mode de vie "lambda", avec quelqu'un qui est sur son pc, une télé allumée, un grille-pain, un grand frigo américain ...
Et si on parle de rajouter des véhicules électriques dessus, va falloir supprimer des millions d'écrans.
Après, eux ils pensent que sans la ferme, juste en "habitat", ils tiendraient sans groupe électrogène.
stockage
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suiteStocker de l'électricité, c'est une horreur.
Ils avaient essayé des batteries de panneaux solaire, mais c'était trop cher, trop fragile, ça se vidait trop vite.
Là, c'était un amoncellement de plein de batteries de voitures. ça semble se charger vite, ne pas se décharger trop tout seul, ne pas s'user trop vite ... Et en théorie il y a déjà une filière de recyclage.
Mais vu que c'est pas fait pour, ben leur montage semblait avoir un soucis et probablement une partie des batteries n'est pas utilisée, faudra refaire tous les branchements.
Sans compter les risques d'incendies.
En stockage, il y a aussi l'astuce de mettre tous les trucs à batteries (téléphones, pc) à charger quand le groupe tourne. ça donne un peu plus d'autonomie.
Mais quand je compare mon 13 pouces avec les 17 pouces de certains copains, on n'a pas la même autonomie !
(et même le 13 pouce, selon les logiciels je passe de 8h à 2h)
production
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suiteéolienne : faut du vent, mais pas trop. Et surtout faut le bon voltage !
En gros les éoliennes qui chargent des batteries pour de l'autonomie ne sont pas les mêmes que celles qui se branchent sur le réseau EDF. Donc si on veut mélanger les deux, faut des transfos introuvables.
solaire : même dans un coin super ensoleillé on a eu le même temps pourri que les autres. Donc une semaine sans rien qui charge, c'est vraiment vraiment la merde !
groupe électrogène diesel : le truc qui sauve ! si on consomme trop, s'il ne fait pas beau, on branche.
Mais le fait d'avoir la centrale électrique dans le jardin, ça fait clairement réfléchir : tu veux faire un café ? ben faut admettre que ça va faire plein de bruit ("put put put put") et du gaz d’échappement qui pue. En gros, un tracteur qui tourne non-stop. Tant qu'en France l'électricité c'est "caché et propre", on n'est pas incité à consommer moins.
Et bon, les gilets jaunes qui se plaignent du prix de l'essence à la campagne pour se déplacer, si on rajoute le prix de l'essence pour avoir de l'électricité, ça les rends très précaires.
et production de chaleur en bois et gaz.

Soot_and_Stars

 ! très intéressant.
! très intéressant.
Dr Pouet

Le CNRS s’empare du sujet de l’enseignement des enjeux liées au changement climatique ! 
Suite à la proposition de loi du mois dernier qui vise à « généraliser l’enseignement des enjeux liés aux changements climatiques dans le cadre des limites planétaires », le centre de recherche réunit ce jeudi pour une conférence des professionnels de l’université, de la médiation scientifique et de la recherche publique, qui débattront sur les objectifs, le contenu et la pertinence de l’enseignement des enjeux du changement climatique.
Au même moment (jeudi 7 novembre), les Mines d’Alès organise une table ronde où Clémence Vorreux, Responsable Enseignement supérieur au Shift Project, interviendra en compagnie de la direction de l'IMT sur le sujet suivant : "En quoi l'enseignement supérieur nous forme-t-il aux enjeux environnementaux et sociétaux ?"
‼ Décidément, le sujet de l’enseignement de la transition aux étudiants du supérieur commence à se faire une place de choix dans les discussions des milieux universitaires.
Le rapport « Mobiliser l’enseignement supérieur pour le climat » (ici : https://bit.ly/36cMBMo ) du Shift Project (2019) dressait déjà le constat de l’absence des thématiques énergie-climat dans les cours obligatoires de 76% des formations analysées.
Le Shift rappelle qu’il est capital de former l’ensemble des étudiants aux enjeux #énergie & #climat. En effet, les formations spécialisées "environnement" ne sont plus l’enjeu (la transition ne doit pas être l’objet d’1 métier mais tous les métiers). Des demandes également formulées par les étudiants au travers de leur mobilisation massive.
Faire face aux enjeux climatiques à venir exige une population certes sensibilisée, mais aussi informée et formée, car tous les métiers sont concernés. Une réponse académique profonde est nécessaire, et donc des cours conséquents et de qualité dans toutes les filières d’enseignement.

oryjen

Les événements révolutionnaires de la fin des sixties auraient pu incarner ce moment charnière, mais il y avait malheureusement dans les mentalités d'autres préoccupations et priorités (que les "environnementales/écologiques"), dont certaines sont d'ailleurs toujours d'actualité : consumérisme/capitalisme, impérialisme américain
Faut pas oublier aussi qu'à l'époque on était à couteaux tirés entre l'Est et l'Ouest, on vivait (je m'en souviens) en permanence sous la menace d'une possible guerre nucléaire, alors le climat, hein... On avait d'autres chats à fouetter

Fallait fourbir le complexe militaro industriel vite vite vite pour ne pas se laisser distancer par l'ennemi...
Cette affaire-là occupait tous les esprits, et justifiait tout.
Par exemple c'est à cause de ça si la France a fait le choix du tout-nucléaire pour la production électrique: On pouvait ainsi, outre les crédits spécifiques alloués à l'armée en ce sens, largement profiter des crédits civils pour alimenter la recherche sur l'armement. Et Barbatruc!

Ca s'est passé en 1961. Une grande consultation avait été lancée pour savoir comment on allait produire l'énergie nécessaire au formidable développement technique qui s'annonçait (gouverner, à l'époque, c'était encore prévoir, dans certains domaines).
Sur les starting-blocks, aux côtés du nucléaire, on avait déjà l'éolien, les marée-motrices, les tours solaires d'Edgar Nazare...
On a opté pour le nucléaire, sans surprise.
On pense peut-être un peu facilement aujourd'hui qu'on aurait pu, qu'on aurait dû prévoir la catastrophé écologique qui se joue aujourd'hui.
Mais c'est un choix qu'on n'avait peut-être pas tellement: C'était l'équilibre de la terreur. Le monde était déchiré en deux camps absolument antagonistes et étrangers l'un à l'autre. De notre point de vue, à l'Est était tapi un monstre qui rêvait de nous dévorer. Il fallait faire vite, il fallait pouvoir frapper fort. Et même si la puissance de frappe française (on était sortis de l'OTAN) était d'une faiblesse grotesque face à l'armada nucléaire soviétique, on comptait là-dessus (et notre alliance avec les forces de l'OTAN) pour faire réfléchir l'Ours.
Quand j'ai fait le service militaire en 1987, à l'instruction l'ennemi était clairement désigné: les Russes.
Tout le reste était vraiment secondaire, très très loin derrière...
Peyrrefite écrivait "Quand la Chine s'éveillera"...
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme


[ Dernière édition du message le 05/11/2019 à 09:27:44 ]

Anonyme

Ou comment le nucléaire a sauvé le capitalisme.
La « grande » crise [12]
[12.]
Sur la notion de « grande crise », voir les travaux de Robert… de 1929 avait déjà posé avec force l’impératif d’une « sortie énergétique de la crise ». Pas d’issue à la crise sans mise à la disposition de la production et de la consommation de quantités massives et régulièrement croissantes d’énergie à bon marché, moyen de compenser par la croissance et l’automatisation de la production la hausse des coûts de la main-d’œuvre et de renouveler le marché, et sans affranchissement des contraintes techniques et économiques liées aux énergies fossiles. Bref, sans réaménagement de la balance énergétique au profit de l’électricité. Le nucléaire sera conçu comme l’une des voies idéales de cette électrification de la société. Pas de sortie de crise non plus sans reconstitution de la rente et du profit énergétiques, ce que le nucléaire permet aussi, parce qu’il instaure de nouvelles situations de monopole : le cycle du combustible est la source de nouvelles formes de la rente, de même que, mais sur une bien plus grande échelle, le cycle de la construction des centrales l’est du profit industriel.
19Ainsi défini, 1’« impératif énergétique » faisait aussi renaître la perspective d’une pénurie d’énergie classique, de combustibles fossiles. Ce second aspect a été, entre 1930 et 1960, non seulement une préoccupation des sphères dirigeantes du secteur de l’énergie, mais aussi l’une des déterminations sociales essentielles du travail scientifique. On doit remarquer en effet que l’intensification des recherches des grandes équipes d’atomistes s’effectue en concomitance – voire en corrélation, la question mérite d’être posée – avec la crise économique mondiale, dans l’atmosphère intellectuellement très stimulante d’une « demande d’invention », d’une interrogation collective sur les moyens de relancer l’économie et de la reviviscence du vieux rêve scientifique de la découverte d’une source d’énergie illimitée par la libération du potentiel énergétique de la matière. Cette vision avait été l’une des démarches cofondatrices de la physique atomique à la fin du XIXe siècle. Elle était l’un des inépuisables thèmes de discussion de l’influent cercle scientifique qui se réunissait autour de Pierre et Marie Curie, de Jean Perrin, de Paul Langevin vers 1900. Spencer Weart a montré que l’une des ambitions scientifiques de Pierre Curie, qu’il exposa en 1903 dans une lettre à Marcelin Berthelot, était de « trouver des réactions physico-chimiques capables de capter l’inépuisable énergie solaire perdue au moment où elle atteint la Terre ».
L’utopie des savants devient nécessité pressante avec la pénurie généralisée d’énergie qui s’instaure en de nombreux pays pendant la guerre. À nouveau, reparaît la prescience de l’inéluctable marche des sociétés industrielles vers la pénurie des combustibles fossiles. Au début des années 1950, on s’interroge à nouveau un peu partout sur les limites des réserves mondiales de charbon et surtout d’hydrocarbures, également sur leur insuffisance pour assumer le défi énergétique sans précédent que constitue le « développement » de ce que l’on commence à appeler le tiers monde. En 1948, paraît le célèbre livre de F. Osborn, Our Plundered Planet [15]
[15.]
F. Osborn, La planète au pillage, Payot, Paris, 1949., consacré à la destruction accélérée des ressources naturelles. Quatre ans plus tard est publié aux États-Unis le rapport Paley, sur les réserves de matières premières, qui met en évidence la limite des ressources énergétiques mondiales et qui annonce une crise pétrolière pour 1975 [16]
[16.]
W. Paley, Resources for Freedom. A Report to the President by…. L’année suivante, en 1953, P. C. Putnam publie son célèbre Energy of the Future [17]
[17.]
P. C. Putnam, Energy for the Future, Van Nostrand, New York,….
20En Europe, la menace de la pénurie d’énergie est d’autant plus vivement ressentie que les prix de l’énergie sont incomparablement plus élevés qu’aux États-Unis et que la crise de Suez révèle brusquement en 1956 la fragilité politique de l’approvisionnement pétrolier du continent. Cette donnée marque, dès avant Suez, toute l’histoire énergétique de l’Occident jusqu’à aujourd’hui. Qu’« Atoms for Peace » ait été mis en œuvre un an à peine après que les États-Unis furent devenus importateurs nets de produits pétroliers – soit en 1952 – n’a peut-être pas été simple coïncidence. Face aux échéances énergétiques – la pénurie dans le long terme, le blocage énergétique de l’industrialisation du tiers monde dans le moyen terme, la crise pétrolière en Europe dans le court terme – l’énergie nucléaire a été pensée comme l’élément clé d’une réponse tous azimuts des sociétés industrialisées. L’idée que le nucléaire était la voie énergétique la plus courte pour résorber le sous-développement fut l’une des justifications données aux programmes nucléaires terriblement coûteux lancés par l’Inde à partir en 1948 et par la Chine populaire.
21En résumé, dans le nouveau cycle d’expansion du capital consécutif à la grande dépression des années 1930, le nucléaire apparaît comme une véritable alternative énergétique. Il réactualise, au lendemain de la guerre, le vieux projet démiurgique de l’invention d’une forme d’énergie inépuisable face aux trois grandes contradictions sur lesquelles bute le capitalisme contemporain : la nature, la limitation de la demande solvable, l’intégration du tiers monde. Avec lui, le capitalisme semble être en mesure de s’affranchir de la contrainte des énergies fossiles

Anonyme

Trump, qui a le bout tout rouge, déclare, et je le cite textuellement, que les USA sont parmi les meilleurs éleves de la lutte contre le réchauffement climatique.
Réaction de macron : il observe les résultats de son débat sur l'immigration.

Anonyme



Djardin

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

Dr Pouet


le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Anonyme

Polom pom pelopelo.

Jackbrelle

C'est officiel, depuis ce matin l'ONu a acté le retrait des USA des accords de Paris sur le climat.
Trump, qui a le bout tout rouge, déclare, et je le cite textuellement, que les USA sont parmi les meilleurs éleves de la lutte contre le réchauffement climatique.
Réaction de macron : il observe les résultats de son débat sur l'immigration.
K même Trump, il a dit que son charbon était propre.

Par contre, je bite rien à que vient foutre Macron par ici et son immigration..??

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 05/11/2019 à 12:07:23 ]

Anonyme

Sinon, Macron s'est auto proclamé héraut de la démocratie contre la barbarie de l'extrême droite, nationalement zemmour et lepen lui pissent à la gueule, internationalement quand Trump aboye, Macron remue la queue.
Et en dehors des USA, absolument aucune personne politique au monde n'ose lui dire ses 4 vérités à l'autre fou, c'est tous et toutes des baltringues et des fantoches.
Je dis pas que Macron et Merkel doivent lui mettre une fessée cul nu, encore que ça serait lol, mais au moins ne serait-ce qu'essayer de faire autre chose que lui dire amen, en s'essuyant le foutre de leur bouche.
[ Dernière édition du message le 05/11/2019 à 12:14:49 ]

Djardin

c'est pas rien.
Il a repris le slogan de Donald : "make Earth great again". Donc c'est le 1er des écolos.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
- < Liste des sujets
- Charte
 
                            
 
                






