Sujet ** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)

Mon avis en retard pour la petite voisine de youtou :

Mon petit skateur était extrêmement colérique. De 3 à 4 ans il hurlait et cassait tout sans raison apparente, s'auto-punissait, ne nous faisait plus de calins et n'avait que des jeux violents ou agressifs. Et bien sur il se réveillait plusieurs fois par nuit. Par contre en dehors de la maison il était super.
Le dernier truc à faire amha c'est d'aborder la chose par le coté "les cris de la petite me dérange". Même avec toutes les pincettes du monde, les parents (partant du principe qu'ils font déjà tout ce qu'ils peuvent) doivent être dans un gros état de fatigue et de nerf, voire de souffrance alors les états d'âme du voisin... Nous on était au fond du trou, ( j'en avais parlé ici) cette approche serait mal passé je pense.

Pour moi une bonne façon d'aborder la question serait de demander aux parents comment ils vont eux, si c'est pas trop dur etc... Il faut qu'il sentent de la bienveillance et non du jugement (dans ce genre de situation, fatigue en prime, on se sent très vite jugé). T'auras peut-être une réponse de type " oui c'est difficile, elle crie tout le temps, vous devez l'entendre, on a essayé plein de truc etc... .
S'il s'ouvre à la discussion comme ça, alors tu peux parler ( un peu ) de comment tu vis la situation et discuter plus en détail du comportement de la petite, éventuellement de solutions (psy entre autre, c'est ce qu'on a fait). Sachant aussi qu'il vaut peut-être mieux dans un 1er temps être dans l'écoute que dans la proposition. N'ayant qu'une vision très parcellaire de ce que vit cette famille, proposer des solutions est le meilleur moyen de tout foutre à coté et de vexer la famille qui a déjà dû essayer plein de trucs.
Pour rappel, le mien s'est apaisé tout seul, vers 4 ans et demi en revenant de vacances de chez ses grands parents. Il s'est mis à raisonner, on a pu discuter quand il avait un truc qui le tracassait. C'est comme s'il avait soudainement compris que l'état dans lequel il se mettait était pire que les contrariétés qui le mettaient dans cet état et que ça n'en valait pas la peine.

Polly