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Sujet Economie-fanzine

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Sujet de la discussion Economie-fanzine

Pour parler de la science des idéologies qu'est l'économie.

 

Tu sais tout des Futures, des cycles schumeteriens, tu es fan de l'école de Chicago mais tu détestes la house ?

Hayek et fais bander mais t'aimes pas les actrices latinos ?

Tu shortes en intraday dans une stratégie win-win sur le forex ?

 

T'as rien compris aux phrases précedentes, mais tu veux apprendre ?

 

C'est ici. Les débats idéologiques seront tolérés, dans la limite de la courtoisie argumentée, et de la pédagogie de bon aloi.

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531
C'est alors que je m'interroge sur la notion de créanciers prioritaires. Les clients passent après les autres visiblement ! :oops2:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

532
Forcément hein. Shareholders über alles.
533
ouais, mais pourquoi je suis encore étonné moi :facepalm:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

534
on s'en fout, revenons à l'essentiel : MACRON DEMISSION

Non je ne mettrai pas de pull

535
Un gars que je ne connaissais pas et qui a l’air d’être une pointure :

Citation :
Vaclav Smil : " La croissance doit cesser. Nos amis économistes ne semblent pas s'en rendre compte.

https://www.facebook.com/notes/jean-marc-jancovici/vaclav-smil-la-croissance-doit-cesser-nos-amis-%C3%A9conomistes-ne-semblent-pas-sen-r/10156908452503191/

Extraits :
Citation :
(...)
J.W. : Vous démystifiez les projections optimistes des techno-croyants, qui disent que nous pouvons résoudre tous nos problèmes avec des ordinateurs plus intelligents, et des économistes, qui promettent une croissance capitaliste sans fin. Dans de nombreux pays, les inconvénients de la croissance matérielle semblent aujourd'hui plus importants que les avantages, ce qui conduit à ce que vous appelez des "atteintes anthropiques aux écosystèmes". Est-ce que c'est un bon résumé ?

V.S. : Oui, je pense que oui. Sans une biosphère en bon état, il n'y a pas de vie sur la planète. C'est très simple. C'est tout ce que vous avez besoin de savoir. Les économistes vous diront que nous pouvons dissocier la croissance de la consommation matérielle, mais c'est un non-sens total. Les options sont très claires d'après les données historiques. Si vous ne parvenez pas à décliner, alors vous y succombez et vous ne serez plus là. Le meilleur espoir est que vous trouviez un moyen de le gérer. Nous sommes mieux placés pour le faire maintenant qu'il y a 50 ou 100 ans, parce que nos connaissances sont beaucoup plus vastes. Si on s'assoit, on peut trouver quelque chose. Ce ne sera pas sans douleur, mais nous pouvons trouver des moyens de minimiser cette douleur.

J.W. : L e juste milieu, c'est ça ? Est-ce là l'objectif que nous devrions viser plutôt que de faire pression jusqu'à ce que la croissance devienne maligne, cancéreuse, obèse et destructrice pour l'environnement ?

V.S. : Exactement. Ce serait bien. Nous pourrions réduire de moitié notre consommation d'énergie et de matières premières, ce qui nous ramènerait au niveau des années 1960. On pourrait réduire nos effectifs sans rien perdre d'important. La vie n'était pas horrible dans les années 1960 ou 1970 en Europe. Les gens de Copenhague ne pourraient plus prendre l'avion pour Singapour pour une visite de trois jours, et alors ? Ça ne changerait pas grand-chose à leur vie. Les gens ne se rendent pas compte à quel point le système est bancal.

J.W. : Vous citez la différenciation de Kenneth Boulding entre "économie de cow-boy" et "économie d'astronaute". Dans le premier cas, il s'agit de grands espaces ouverts et de possibilités apparemment infinies de consommation de ressources. Le second est une reconnaissance du fait que la planète Terre ressemble davantage à un vaisseau spatial fermé sur lequel nous devons gérer nos ressources avec soin. Le défi consiste à passer d'une façon de penser à une autre. Mais l'histoire humaine est faite de milliers d'années de cow-boys et seulement quelques décennies d'hommes de l'espace. On n'est pas câblés ?

V.S. : Il y a une tradition profonde dans les traditions orientales et occidentales de frugalité, vivant selon ses moyens et une vie contemplative. Ça a toujours été comme ça. Aujourd’hui, il y a cette voix plus forte qui réclame plus de consommation, une salle de bain plus grande et un SUV, mais il est de plus en plus évident que cela ne peut plus durer. Ce sera un peu comme le tabagisme, qui était partout il y a 50 ans. Mais maintenant que les gens réalisent le lien évident avec le cancer du poumon, cela est limité. Il en sera de même lorsque les gens réaliseront où la croissance matérielle nous mène. C'est une question de temps, je pense.
(..)


Infos sur lui et son livre :
Citation :
Vaclav Smil est un éminent professeur émérite à la faculté d'environnement de l'Université du Manitoba à Winnipeg, au Canada. Depuis plus de 40 ans, ses livres sur l'environnement, la population, l'alimentation et l'énergie n'ont cessé de gagner en influence. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des penseurs les plus éminents de l'histoire du développement et un maître de l'analyse statistique. Bill Gates dit qu'il attend les nouveaux livres de Smil comme certains attendent le prochain Star Wars. Le dernier en date est Growth : Des micro-organismes aux mégalopoles.

J.W. : Vous êtes le nerd des nerds. Il n'y a peut-être pas d'autre universitaire qui peint des images avec des chiffres comme vous. Vous avez déterré l'étonnante statistique selon laquelle la Chine a coulé plus de ciment tous les trois ans depuis 2003 que les États-Unis n'en ont géré au cours du XXe siècle. Vous avez calculé qu'en 2000, la masse sèche de tous les humains dans le monde était de 125 millions de tonnes métriques contre seulement 10 millions de tonnes pour tous les vertébrés sauvages. Et maintenant, vous explorez les modèles de croissance, du développement sain des forêts et du cerveau à l'augmentation malsaine de l'obésité et du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Avant d'entrer dans le vif du sujet, puis-je vous demander si vous vous considérez comme un nerd ?

V.S. : Pas du tout. Je ne suis qu'un scientifique à l'ancienne qui décrit le monde et la situation du pays tels qu'ils sont. C'est tout ce qu'il y a à faire. Il ne suffit pas de dire que la vie est meilleure ou que les trains sont plus rapides. Vous devez trouver les chiffres. Ce livre est un exercice pour étayer ce que j'ai à dire par des chiffres afin que les gens voient que ce sont les faits et qu'ils sont difficiles à contester.

J.W. : Growth est un livre énorme - près de 200 000 mots qui synthétise nombre de vos autres études, couvrant le monde entier et explorant loin dans le passé et l'avenir. Voyez-vous cela comme votre opus magnum ?

V.S. : J'ai délibérément décidé d'écrire le mégabook sur la croissance. D'une certaine façon, c'est lourd et déraisonnable. Les gens peuvent en retirer un nombre illimité de livres - les économistes peuvent lire sur la croissance du PIB et de la population ; les biologistes peuvent lire sur la croissance des organismes et des corps humains. Mais je voulais réunir tout cela sous un même toit pour que les gens puissent voir comment ces choses sont inévitablement liées et comment tout cela partage une même clarté cristalline : cette croissance doit prendre fin. Nos amis économistes ne semblent pas s'en rendre compte.
536
J'ai hésité entre le mettre ici et le mettre dans le pensAFauto

https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9licopt%C3%A8re_mon%C3%A9taire#Critiques

Citation :
Hélicoptère monétaire

L'Hélicoptère monétaire est un type de politique monétaire consistant, pour une banque centrale, à créer de la monnaie et de la distribuer directement aux citoyens, à la manière d'un dividende citoyen1.



Bon ça a l'air très sérieux mais je sais pas pourquoi, j'ai une image de gens très sérieux en costards-cravate en train de faire des hélicobites au prochain G8

(et en plus c'est sexiste ! D'ailleurs c'est quoi l'équivalent féminin d'un hélicobite ? Un hélicoseins ?)

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

537
Citation :
j'ai une image de gens très sérieux en costards-cravate en train de faire des hélicobites au prochain G8


C'est pas réellement ce qu'ils font ?

Citation :
(et en plus c'est sexiste !


Statiquement y a jamais eu que 3 femmes à un G8 : tatcher, Merkel et Rousseff, donc bon ça hélicobite tranquille.

[ Dernière édition du message le 18/10/2019 à 17:22:29 ]

538
Citation :
C'est pas réellement ce qu'ils font ?


ptain mais oui t'as raison ! :bravo::facepalm:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

539
Citation de le :
(et en plus c'est sexiste ! D'ailleurs c'est quoi l'équivalent féminin d'un hélicobite ? Un hélicoseins ?)


Un "pecto-boom-boom" comme disait mon ex?
Elle faisait un truc à la Sarah Mills
Al bundy vs Georges abitbol

[ Dernière édition du message le 19/10/2019 à 07:37:05 ]

540
Citation :
Urgence climatique, malaise chez les économistes

Recherche. Sur les 77 000 articles publiés depuis leur création par les neuf revues scientifiques les plus importantes en économie, seuls 57 portaient sur le changement climatique. Le Quarterly Journal of Economics, la revue la plus citée dans le champ de l'analyse économique, détenant le triste record de n'avoir jamais publié un seul article sur le sujet.

Voici le résultat d'une étude de deux économistes reprise par le professeur Michel Damian sur le site The Conversation. «Le changement climatique a été initialement perçu et conceptualisé comme une « externalité », un problème d'environnement classique à peu près comme les autres, donc « gérable » ; pas comme un problème structurel de modes de produire, de consommer et de styles de développement. Immense erreur de perspective», écrit-il.

Le point de vue de la communauté des économistes sur le changement climatique semble avoir évolué ces dernières années mais personne ne semble avoir trouvé comment «concilier urgence climatique (et donc réduction drastique des émissions) et croissance forte».


https://www.liberation.fr/direct/element/urgence-climatique-malaise-chez-les-economistes_105923/

Sans parler de leur obsession sur la croissance, l’absence de publications en rapport avec les enjeux écologiques donne l’impression qu’ils sont dans une sacrée tour d’ivoire...