Charlie Hebdo 7 janvier 2015 - Paris 13 novembre 2015
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Oiseau Bondissant



Je ne trouve pas les mots...juste envie d'exprimer ma tristesse ici-même.
D'ailleurs j'ai une demande solennelle à faire aux responsables d'AF : mettre le logo du site en berne, un ruban noir, une marque, un signe de solidarité, ce que vous voulez mais quelque chose.
On vient assassiner mon enfance, mon présent, mon avenir?




























« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien

W-Addict


Désolé pour le HS...

Anonyme

Perso, par un total hasard, jme trouvais dans l'enceinte de l'assemblée natiionale quand y a eu un débat (de travail, cad avec 25 députés et pas 500) portant sur une éventuelle loi légalisant l'euthanasie.
Je peux t'affirmer que c'était pas du tout le genre de débat de petite volée qu'on s'imagine, jme souviens y avoir entendu des arguments ultra pertinents de part et d'autre (je connaissais pas les députés, et donc je savais pas si les intervant(e)s étaient écolos, PS ou UMP. Y avait pas eu les 2 bourriques du FN par contre.)
Nancy : Ivre, il s'introduit et s'exhibe dans la chambre des députés
Mathieu* s'est introduit ce matin dans le bâtiment et est intervenu en plein débat sur l'eutja'asie. Il s'est alors précipité sur le pupitre de Jean Marie le Pen et a baissé son pantalon avant de mimer le mouvement d'un hélicoptère avec son sexe tout en insultant l'Assemblée présente. Le service de sécurité n'a pu intervenir de suite car il devait porter secours à une députée qui venait de faire une attaque.
*Le nom à été changé afin de préserver l'anonymat de l'individu

Anonyme

Citation de Bernadette :J'ai l’impression que chez les anti-euthanasies on y retrouve pas mal de religieux assez intégristes. C'est un peu la même chose avec les anti-avortements. La loi de "Dieu" passe devant le bien être des gens.
"La loi de Dieu" ne devrait pas être le point bloquant.
Je suis/devient croyant, et plus j'y réfléchis plus je trouve horrible l'avortement. Pour autant je ne brandirai pas mes convictions personnelles contre l'avortement, bien au contraire.
Celles et ceux qui militent contre l'avortement devraient avoir un cours sur l'avant légalisation, histoire de démystifier.
Sinon la peine de mort j'y suis fermement opposé même si je pense que dand pleins de cas je mettrai personnellement une balle dans la tête de condamnés. Mais heureusement pour moi nous vivons dans un état de droit, où la loi du talion n'est pas en vigueur, n'en déplaise à certain(e)s.
Pardon, mais je trouve ton post plein de contradictions.
Si tu trouves l'avortement horrible, pourquoi ne te bats tu pas contre ? Tu le trouverais contestable, d'accord que tu ne fasses rien, mais si vraiment tu le perçois comme horrible... bats-toi, encore plus si ce sont tes convictions de croyant (me semble que si j'étais croyant, je transigerais pas avec ce genre de trucs).
Pareil si tu es contre la peine de mort pour des raisons qui te semblent justes et évidentes, que tes convictions sont solides, tu peux difficilement dire que tu as envie d'executer quelqu'un.

Anonyme

i tu trouves l'avortement horrible, pourquoi ne te bats tu pas contre
Peut être par ce qu'il sait que son avis personnel n'est pas forcément le même que tout le monde ? Ou que même si il trouve ca horrible il est conscient qu'il y a des cas où la question peut se poser ? Enfin je spécule mais si j'etaos croyant et avec ces convictions jr me poserai la question.

Anonyme

Au Brésil l église ne c est pas posée la question.
Citation :Le Vatican justifie l'excommunication d'une mère brésilienne et de médecins, pour l'avortement d'une fillette de 9 ans. L'enfant avait été violée par son beau-père qui, lui, n'est pas excommunié.
Sûrement des religieux intégristes aux Vatican.

W-Addict

Je n'aime pas qu'on me dise quoi penser, et je n'ai pas besoin d'un chef religieux. Ma foi est mienne.
Ne t'inquiète je ne me sens pas frustré hein, et je ne vais pas me battre contre ce droit absolu qu'est l'avortement. L'interdire serait un n-ièle moyen de vouloir contrôler la femme.
Quand j'entends parler d'avortement de conforrt je ressens un mélange de tristesse et de colère : ma belle-soeur a avorté il y a très longtemps, l'enfant avait de graves malformations. Si elle n'avait pas avorté c'eut été une vie de souffrance pour elle, son mari, cet enfant handicapé et leurs autres enfants. Et à leur mort qui ce serait occupé de lui au quotidien ? Un établissement ?
La vie est est sacrée mais elle ne passe pas avant tout. C'est la même chose pour la fin de vie : faut-il s'acharner pour garder en vie une personne dont la souffrance ne peut être soulagée ?
C'est là où je crache sur la religion et les religieux : zéro adaptation, zéro tolérance, que dalle.

W-Addict

xHors sujet :Au Brésil l église ne c est pas posée la question.
Citation :Le Vatican justifie l'excommunication d'une mère brésilienne et de médecins, pour l'avortement d'une fillette de 9 ans. L'enfant avait été violée par son beau-père qui, lui, n'est pas excommunié.
Sûrement des religieux intégristes aux Vatican.
Sûrement de beaux FDP ouais. Qu'ils partent tester leur foi dans le désert du Sinaï sans réserve de flotte.

oryjen

Puis le coup de fil en début de nuit de l'hôpital... Moi je suis arrivé trop tard, je n'ai pas eu l'occasion de l'embrasser une derniere fois de son vivant. Les médecins nous ont expliqué que son coeur avait lâché suite à une injection de morphine qui devait la soulager d'horribles douleurs.
Avec mon père on est persuadé qu'ils ont surdosé la morphine, pour justement lui permettre de partir en douceur.
J'ai vécu un peu la même chose, mais je bénéficiais d'un "biais" qui m'a permis de mieux comprendre la situation: L'une de mes élèves se trouve par hasard être la mère de l'infirmière qui s'occupait de ma mère.
Les gens qui souffrent savent la peine que leur souffrance inflige à leur entourage.
Ils peuvent tenir un discours envers la famille, et un tout autre avec le personnel soignant.
Il s'est trouvé que ma mère s'est très bien entendue avec cette infirmière, et que cette dernière l'a très bien comprise.
Il n'y a pas à regretter que les patients entretiennent une stricte intimité avec les conditions de la fin de leur vie, par-devers la famille.
C'est respectable, et s'explique de bien des manières.
S'ils sont lucides, ils restent libres jusqu'au bout de décider du déroulement de la chose.
La plupart des soignants sont assez fins pour éviter d'en faire un débat national, privilégiant ainsi la vérité humaine de ce moment crucial, et permettant qu'au prix de certaines ambigüités légales les gens lucides puissent disparaître dignement.
C'est effectivement, je pense, un domaine où il n'y a pas à légiférer: La dignité et la compassion naturelles suffisent.
Pour un cas de dérapage sordide, tant de gens peuvent ainsi mourir relativement "en paix"...
Si la loi se fait pesante en ce domaine, c'en sera fini de cette possibilité. Les hôpitaux deviendront des lieux d'agonie dégradante.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

El Migo

C'est effectivement, je pense, un domaine où il n'y a pas à légiférer: La dignité et la compassion naturelles suffisent.
D'accord avec ça. Vaut mieux le risque de quelques dérapages que l'effroi de la chape de plomb d'une loi imbécile.

Anonyme


Anonyme

Citation :Puis le coup de fil en début de nuit de l'hôpital... Moi je suis arrivé trop tard, je n'ai pas eu l'occasion de l'embrasser une derniere fois de son vivant. Les médecins nous ont expliqué que son coeur avait lâché suite à une injection de morphine qui devait la soulager d'horribles douleurs.
Avec mon père on est persuadé qu'ils ont surdosé la morphine, pour justement lui permettre de partir en douceur.
J'ai vécu un peu la même chose, mais je bénéficiais d'un "biais" qui m'a permis de mieux comprendre la situation: L'une de mes élèves se trouve par hasard être la mère de l'infirmière qui s'occupait de ma mère.
Les gens qui souffrent savent la peine que leur souffrance inflige à leur entourage.
Ils peuvent tenir un discours envers la famille, et un tout autre avec le personnel soignant.
Il s'est trouvé que ma mère s'est très bien entendue avec cette infirmière, et que cette dernière l'a très bien comprise.
Il n'y a pas à regretter que les patients entretiennent une stricte intimité avec les conditions de la fin de leur vie, par-devers la famille.
C'est respectable, et s'explique de bien des manières.
S'ils sont lucides, ils restent libres jusqu'au bout de décider du déroulement de la chose.
La plupart des soignants sont assez fins pour éviter d'en faire un débat national, privilégiant ainsi la vérité humaine de ce moment crucial, et permettant qu'au prix de certaines ambigüités légales les gens lucides puissent disparaître dignement.
C'est effectivement, je pense, un domaine où il n'y a pas à légiférer: La dignité et la compassion naturelles suffisent.
Pour un cas de dérapage sordide, tant de gens peuvent ainsi mourir relativement "en paix"...
Si la loi se fait pesante en ce domaine, c'en sera fini de cette possibilité. Les hôpitaux deviendront des lieux d'agonie dégradante.
Joli post.

Dr Pouet

Tout dépend de la légifération. Si cette dernière donnait le droit à la personne en souffrance de décider de sa fin de vie, en dédouanant le personnel soignant de cette responsabilité, pour moi ce serait un plus. Du coup plus besoin d'hypocrisie.
Oui.
Je pense qu'aujourd'hui le personnel soignant court des risques : l'euthanasie se pratique beaucoup, quand il n'y a pkus d'espoir, que le malade souffre beaucoup, qu'il en est conscient et qu'il souhaite arrêter les medications qui maintiennent en vie... Néanmoins c'est illégal. Donc une famille un peu conne pourrait toujours leur coller un procès. Il me semble que quelques adaptations législatives pourraient protéger un peu mieux le personnel médical.
Dans un débat télévisé, Jean Léonetti m'avait fait bonne impression (bien qu'il soit de droite

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_aux_droits_des_malades_et_à_la_fin_de_vie
[ Dernière édition du message le 29/12/2016 à 16:34:08 ]

jambesexy

J'ai trouvé ce lien intéressant faisant une sorte de bilan en belgique
http://www.maisonmedicale.org/Sept-ans-d-euthanasies-legales-un.html
Je sais que récemment le débat avait réouvert concernant l'euthanasie pour les enfants...

W-Addict

Tout dépend de la légifération. Si cette dernière donnait le droit à la personne en souffrance de décider de sa fin de vie, en dédouanant le personnel soignant de cette responsabilité, pour moi ce serait un plus. Du coup plus besoin d'hypocrisie.
Voilà c' est la raison pour laquelle une vraie loi serait utile. Y a des soignants qui ont déjà perdu leur taf pour cette raison. Et pour retrouver un taf dans la même branche en France...

oryjen

Ce sont des moments très particuliers de la psyché humaine, je pense, et en tout cas très mystérieux.
Sur quelle affirmation peut se fonder une décision de la justice dans ces conditions?
Une telle loi ne saurait être votée évidemment que par des vivants qui, en tant que tels, ignorent absolument tout de l'état subjectif dans lequel se trouve un mourant "conscient".
Il est aussi grave de refuser la mort à un patient qui la souhaite sans être en mesure de la demander clairement, que de la donner par erreur d'interprétation à celui qui, malgré toutes les apparences, continue peut-être à se battre...
Je ne sais pas combien d'entre vous ont déjà fréquenté le 3e étage de gériatrie où sont les personnes en "fin de vie"...
On ne sait rien.
On ne comprend rien.
On est bien peu de chose.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Djardin

Perso, par un total hasard, jme trouvais dans l'enceinte de l'assemblée natiionale quand y a eu un débat (de travail, cad avec 25 députés et pas 500) portant sur une éventuelle loi légalisant l'euthanasie.
Je peux t'affirmer que c'était pas du tout le genre de débat de petite volée qu'on s'imagine, jme souviens y avoir entendu des arguments ultra pertinents de part et d'autre (je connaissais pas les députés, et donc je savais pas si les intervant(e)s étaient écolos, PS ou UMP. Y avait pas eu les 2 bourriques du FN par contre.)
En général ça discute tranquillement et intelligemment.
J'avais vu des députés (de gauche comme de droit) qui parlaient d'un projet de loi sur la surveillance d'internet.
C'était avec des gens qui connaissent le dossier et qui s'écoutent, qui ne sont pas forcément d'accord mais arrivent à un compromis relativement honnête.
Puis arrive la séance avec tout le monde. et là on a un gros jambon façon Lolo Wauquiez qui déboule, qui n'a rien suivit du débat et qui parle de terroriste islamiste et de la perte de la grandeur de la France. et ça part en vrille.
C'est pour ça que certains députés étaient contre les caméras et la retransmissions des séances de travail et de commissions : tant que c'est à Huis clos ça travaille et quand ça passe à la télé les "ténors" font leur show et pourrissent des semaines de réflexions en un discours.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

Anonyme


Dr Pouet


Anonyme



Anonyme

On soupçonne tout le monde...
Si c est ça qu il sort de leur beau débat à semi huis clos, je me demande si c est justifier de dire qu ils travaillent bien.
http://www.courrierinternational.com/article/surveillance-la-mort-definitive-de-la-vie-privee-sur-internet

Djardin

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

Anonyme


W-Addict


Anonyme


Fanou83

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