Le pub de la Corona...

En second lieu, les trois graphiques ci-dessus suggèrent un même mécanisme d’atténuation de la virulence du Covid (courbe en cloche asymétrique caractéristique de toutes les infections épidémiques respiratoires à virus). C’est particulièrement le cas du profil de la courbe de la mortalité hospitalière (en noir sur le troisième graphique). En effet, en France, les malades hospitalisés ont été laissés – officiellement – sans traitements autres que symptomatiques jusqu’à leur mise en réanimation (ou leur guérison spontanée). Dès lors, la mortalité hospitalière, en France, devrait être à peu près stable. Or, depuis la fin mars, où la mortalité hospitalière française a frôlé les 40 % – selon le calcul de l’Université John Hopkins – ce taux s’est progressivement réduit pour passer en dessous de 15 % à la fin mai et à moins de 10 % depuis la mi-juin. En l’absence de changements dans les traitements spécifiques du Covid, c’est donc que la maladie s’est considérablement atténuée.

Cette atténuation est un processus caractéristique de la plupart des épidémies comme une étude de H. Banoun a pu le souligner4. Lorsque le niveau épidémique est atteint (des millions de personnes infectées), il se produit une interaction entre des milliards d’agents infectieux et des milliards de cellules immunitaires humaines qui forment l’environnement de cet invité indésirable.

Toujours selon H. Banoun, lors de la reproduction (très rapide) du virus, il se produit de nombreuses mutations aléatoires dont certaines sont éliminées par le système immunitaire des personnes infectées – parce que dangereuses pour lui – et d’autres sont favorisées parce que bénignes pour l’hôte. Ce processus de « sélection » conduit le virus à devenir de moins en moins virulent. Bien que le Covid soit toujours présent en France (ce que montre la campagne de tests menée depuis la fin mai), l’épidémie « disparaît ».

The country should be getting back to normal not pandering to this scientifically illiterate guff

Ce processus de « sélection » conduit le virus à devenir de moins en moins virulent. Bien que le Covid soit toujours présent en France (ce que montre la campagne de tests menée depuis la fin mai), l’épidémie « disparaît ».