Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

  • 15 154 réponses
  • 154 participants
  • 495 387 vues
  • 132 followers
Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

Afficher le sujet de la discussion
10921
Citation :
On ne doit pas avoir la même bibliothèque.

:mdr:

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape

10922
Citation :
pas de salaires imposables parce que pas de boulot


Je t’assure que les médecins des hôpitaux paient des impôts !

Citation de #Houba :
@ Pouet Je ne change pas de sujet, c'est le sujet : les services publics ont un coût à financer, ils ne sont pas destinés à devenir rentables et le financement c'est l'impôt que l'état arrive à lever. Ils peuvent produire autant de richesses que tu veux il faudra toujours les financer par un prélèvement sur d'autres richesses. Pas de tissus économique rentable, pas de bénéfices imposables, pas de salaires imposables parce que pas de boulot, pas de recettes fiscales, pas de financement des services publics, pas de services publics.


En fait tu crois qu’il y a un problème alors qu’il n’y en a pas.

Effectivement si on dit ;
Rentabilité = profit = recettes - depenses

Alors le secteur public se caractérise par un objectif de :
rentabilité = profit = 0

On veut que les impôts, qui sont égaux aux recettes, soient aussi egaux aux dépenses.

Et ensuite c’est facturé comme un assurance. On ne paie pas au moment où on se fait opérer, c’est juste tout le monde qui paie tout le temps une petite part. Toi tu crois que comme c’est facturé comme une assurance, c’est un problème.

Ben non. Le fait que ce soit facturé comme une assurance n’est pas un problème. D’ailleurs les assurances ne semblent pas te poser de problème.
10923
:mdr:......................
Ma bibliothèque est située physiquement à l' étage sur le palier, juste à droite en sortant de l'escalier. A gauche se trouve une fenêtre de toit, des poutres, et il n'est pas possible d'y installer un meuble. Même l’aménagement intérieur est soumis à des contraintes droite contre gauche, on ne peux pas y échapper. Sans etre un lecteur assidu, y figurent toutefois, au hasard des acquisitions, quelques livres sur Mitterrand, sur De Gaulle, et sur Napoléon.:mdr:
10924
Citation :
Ou bien est-ce qu’on parle du rapport entre le coût et le service rendu ?


Bien sûr que tout le monde veut les meilleurs services publics du monde pour le moindre coût mais on ne peut pas ne pas parler de moyens, d'équilibre budgétaire.

Recettes de l'état = 10
Dépenses de l'état (hors investissement) = 12
Déficit = 2, qu'il faudra payer plus tard.

Et dans les dépenses il y a aussi la charge de la dette des investissements passés qui n'ont pas eu les retours espérés en termes de recettes fiscales.

Jusqu'au jour où les services ne seront plus rendus parce qu'il n'y aura plus d'argent pour les rendre, pour payer les fonctionnaires, pour entretenir les infrastructures. Et plus personne pour prêter non plus pour les investissements. S'imaginer que ça ne peut pas arriver en France parce que c'est un grand pays c'est de l'ordre de la croyance, sans aucun fondement économique.

Citation :
Je t’assure que les médecins des hôpitaux paient des impôts !
Oui, moi aussi, et je suis fonctionnaire. L'état me reprend d'une main une partie de ce qu'il me donne de l'autre. Mais au bilan mon emploi prend plus de place dans la colonne dépenses de l'état que dans la colonne recettes. Ou alors l'état a inventé le mouvement perpétuel économique :lol:

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 13/12/2021 à 14:13:51 ]

10925
Citation :
Recettes de l'état = 10
Dépenses de l'état (hors investissement) = 12
Déficit = 2, qu'il faudra payer plus tard.
Ce n'est normalement pas possible, avec le système actuel d'engagement financier. Si tu as juste 1000 euros sur ton budget, et que tu en dépenses 1001, c'est que tu as produit un devis inexact, ou trafiqué, ou mal évalué la dépense, ce qui à pour effet d’être dans l'impossibilité de traiter la facture au moment venu. Le responsable, le fautif, celui qui va choper la sanction, celui qui va se démerder pour démêler le sac de nœud, c'est l'agent responsable de l'achat, car ses supérieurs vont vite ouvrir le parapluie et rejeter la faute sur lui. Normalement, un bon maire, ou un bon ministre, tout dépends de l’échelle, est quelqu'un de qualifié pour maîtriser les dépenses, et soucieux ne pas balancer le fric par les fenêtres. Mais le covid, et sans doute un certain laisser aller installé depuis des années sont venus bousculer tout ça, il a bien fallu débloquer des fonds en catastrophe, et commander des fournitures à l’arrache, sans se soucier des budgets, et sans se soucier des contraintes de marchés publics...Hélas, pour tout le monde, gare au retour de bâton, et il faudra bien un jour démêler les fameux sacs de nœuds, pour savoir qui à commandé quoi, et honorer les factures, localement, ou a plus grande échelle. C'est pour ça que le prochain président, quel qu'il soit, aura d'abord la très lourde tache de tenter de remettre d'abord tout d’équerre, avant même d’espérer tenir la moindre promesse. Sinon, effectivement, on court tout droit à la cata.

[ Dernière édition du message le 13/12/2021 à 14:54:15 ]

10926
soyons réalistes, les retraites, ça coûte trop cher.

ah, Byzance...

10927
Citation de CasioXWG1 :

A / Des travaux effectués en régie publique : coût un peu plus élevé, chantier un peu plus long en durée mais au final, et globalement meilleure qualité de finition.
B / Des travaux effectués sous marché public, par une société privée, donc coût un peu moindre ( c'est en principe le moins disant qui décroche le marché ) chantier plus vite terminé, mais un contrôle obligatoire par un chef de travaux, sinon malfaçons a prévoir, même si ce n'est pas la règle.


A/ non.
B/ non plus (tu connais les pondérations qualité/prix/durée/autres dans l'attribution des marchés ?).
10928
Citation de #Houba :

Un état n'a pas le droit à l'échec, surtout s'il est déjà hyper-endetté.


Au fait, le taux d'endettement du privé est supérieur à celui de l'Etat français. :clin:

10929
Citation de CasioXWG1 :
Ce n'est normalement pas possible, avec le système actuel d'engagement financier. Si tu as juste 1000 euros sur ton budget, et que tu en dépenses 1001, c'est que tu as produit un devis inexact, ou trafiqué, ou mal évalué la dépense, ce qui à pour effet d’être dans l'impossibilité de traiter la facture au moment venu. Le responsable, le fautif, celui qui va choper la sanction, celui qui va se démerder pour démêler le sac de nœud, c'est l'agent responsable de l'achat, car ses supérieurs vont vite ouvrir le parapluie et rejeter la faute sur lui. Normalement, un bon maire, ou un bon ministre, tout dépends de l’échelle, est quelqu'un de qualifié pour maîtriser les dépenses, et soucieux ne pas balancer le fric par les fenêtres. Mais le covid, et sans doute un certain laisser aller installé depuis des années sont venus bousculer tout ça, il a bien fallu débloquer des fonds en catastrophe, et commander des fournitures à l’arrache, sans se soucier des budgets, et sans se soucier des contraintes de marchés publics...Hélas, pour tout le monde, gare au retour de bâton, et il faudra bien un jour démêler les fameux sacs de nœuds, pour savoir qui à commandé quoi, et honorer les factures, localement, ou a plus grande échelle. C'est pour ça que le prochain président, quel qu'il soit, aura d'abord la très lourde tache de tenter de remettre d'abord tout d’équerre, avant même d’espérer tenir la moindre promesse. Sinon, effectivement, on court tout droit à la cata.

aïe.
On voit bien là que le budget de l’État et des collectivités sont des choses mal comprises (et c'est normal, car pas enseigné avant le supérieur, le secondaire pour certaines filières)
10930
Citation de sublime :
soyons réalistes, les retraites, ça coûte trop cher.

Soyons réalistes, continuons à emprunter un max tant qu'on accepte de nous prêter, ce qui est pris est pris.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

Ex-producteur retraité de la musique en 2016