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café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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4621
Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'on ne pense plus en terme de races.
Non pas que je tienne le concept en horreur, c'est tout aussi débile de le fondamentaliser que de s'en horrifier.
Mais hélas, il est évident que ne plus parler de races, racismes, ateliers non mixtes et tout et tout, bah, ça laisserait plus grand chose à ce que la gauche est devenue... Alors bon, faut bien alimenter la machine...

Le sujet n'est ni le talent ni la force. Le sujet est "jusqu'à où est-on prêt à aller?"

4622
Citation de Ex :
Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'on ne pense plus en terme de races.

C'est un peu ce que demandent tous ceux qui sont victimes de racisme.

Ça fait penser à Coluche : "quand on pense qu'il suffirait de ne plus être raciste pour que les victimes du racisme arrêtent de se plaindre"... :mrg:


Mais on est d'accord : ce serait bien qu'il n'y ait plus du tout de xénophobie, de misogynie, d'homophobie etc etc... !! :bravo:


Citation :
Mais hélas, il est évident que ne plus parler de races, racismes, ateliers non mixtes et tout et tout, bah, ça laisserait plus grand chose à ce que la gauche est devenue... Alors bon, faut bien alimenter la machine...

Je ne crois pas que ce soit la gauche qui entretienne ça (même si ça peut arriver). C'est quand même plutôt la droite et l'extrême-droite qui surfent le plus souvent sur le racisme.

[ Dernière édition du message le 10/12/2020 à 23:09:37 ]

4623
Citation :
Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'on ne pense plus en terme de races.
Non pas que je tienne le concept en horreur, c'est tout aussi débile de le fondamentaliser que de s'en horrifier.

Bah c'est ce qu'ils/elles demandent aussi, mais en n'en parlant pas et en faisant semblant que ça n'existe pas ça fait disparaître le problème ?
Parce qu'encore une fois, on peut aussi les écouter ? J'ai l'impression que vraiment pas en fait.
Tu veux faire disparaître le racisme il ne suffira pas de faire disparaître le mot hein...

Les ateliers non-mixtes je ne suis pas assez documenté pour en parler sérieusement, ce que je sais c'est que je ne vais certainement pas leur apprendre comment militer.
Tout comme sur un piquet de grève t'invites pas le fils du patron à partager une merguez

Two Beers or not two beers... ?

4624
Je ne crois pas.
Je crois que la droite et l'extrême-droite sont devenues excessivement habiles et s'appuient désormais plus sur le civilisationisme que sur le racisme. Ce qui assez logiquement laisse le racisme fondamental à la gauche.

Le sujet n'est ni le talent ni la force. Le sujet est "jusqu'à où est-on prêt à aller?"

4625
on parlait déjà de réunions non mixtes dans la Russie révolutionnaire (en l'occurence : sans hommes donc), comme quoi la chose devait avoir son intérêt. faites le test : parlez du concept de réu non mixtes devant des hommes, la plupart vont hurler.

je suis ceinture blanche de judo

4626
Nan mais si on arrête de parler du racisme, le racisme va disparaître, c'est évident :oops2:
4627
Et si l'extrême droite ne dit plus que certaines «races» sont supérieures à d'autres, c'est qu'ils ne sont plus racistes.
4628
On pourrait essayer.
Bon, évidemment, j'ai entendu ce propos pour la première fois dans la bouche de ce nazi de Morgan Freeman.
"Stop talking about it", qu'il disait, le gonze.

Le sujet n'est ni le talent ni la force. Le sujet est "jusqu'à où est-on prêt à aller?"

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En fait le racisme c'est comme bloody mary, c'est de prononcer son nom qui le fait apparaître, donc ceux qui parlent de racisme sont les vrais responsables du racisme
4630
Bon, allez...
Bravo les gars, vous avez à nouveau pourfendu le Mal pour ce soir.
Vous pourrez dormir tranquilles et fiers, tels des Jean Moulin 2.0...

Le sujet n'est ni le talent ni la force. Le sujet est "jusqu'à où est-on prêt à aller?"