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Sujet café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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6541
wow, c'est ubuesque ! courage à eux !

ah, Byzance...

6542
Ouais...

d'ailleurs, après la pétition au sénat, voici la pétition à l'assemblée nationale : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-358 à signer avant le 17 juin, jour où sera examiné le projet de loi.
6543
Citation de kruks :
Comme quoi on peut être (à peu près) d'accord sur certains sujets :clin:
Après l'annulation de la dette en soi n'a rien de révolutionnaire. À mon sens c'est déjà une forme de compromis qui permettrai au système financier de continuer à faire ses petites affaires tout en dégageant des fonds pour de l'investissement public à court terme. Un genre de rustine du système capitaliste.
Mais hélas dans l'état actuel, c'est pas tellement la mentalité des instances européennes obsédées par le ratio dette/PIB. Ni celle des gouvernements des états membres.

J'ai pas des masses d'espoir non plus hélas...

Faut dire que le liberalisme / capitalisme a parmi ses principe le demolissage en regle de tout ce qui est public/d'etat.
C'est des couts et rien d'autre.
6544
Annulation de la dette. Je suis pas les hautes sphères de l'état, mais j'ai vraiment du mal avec ce terme. Je dirais plutôt échelonnement de remboursement, ou transfert de remboursement (en clair, d'autres paient à votre place).
Le mot "annulation" est trompeur et pourrait laisser entendre qu'on a une baguette magique. Cela dit je n'ai rien contre le fait que des états viennent au secours d'autres, sous n'importe quelle forme : c'est le principe même de l'Europe.

J'ai trouvé ça sur le 20 minutes, article parmi tant d'autres :
Citation :
Il s’agit d’une dette à très long terme. L’échéancier des remboursements commence en 2023 et se poursuivra jusqu’en 2055. L’Allemagne est le premier créancier d’Athènes via ce fonds avec 41,2 milliards de dette, devant la France (28,6), l’Italie (27,2) et l’Espagne (18,1).
Les états, jusqu’à preuve du contraire, c'est nous.
6545
Citation de CasioXWG1 :
Le mot "annulation" est trompeur et pourrait laisser entendre qu'on a une baguette magique.

En fait pas vraiment. Des annulations pures et simples de dettes, effacée des bilans des créanciers (donc de la destruction de monnaie), ça arrive tous les jours, à chaque faillite d'un débiteur.

Je vais faire les questions et les réponses, ça ira plus vite.:D:

"Oui mais un état ne peut pas faire faillite?" Effectivement, mais un état a besoin de garder accès au crédit pour ses investissements futurs, donc toute renégociations de la dette se fait aux conditions très strictes des créanciers. Voir l'exemple grec.

"Oui mais ici c'est la BCE qui a "racheté" les créances en créant de la monnaie et en inscrivant ces créances à son bilan. Donc si c'est la BCE le créancier elle peut annuler sans que "ça coûte?" à personne?" Techniquement oui, elle pourrait. Statutairement non. Pour pouvoir le faire il lui faut l'accord de tous les pays membres.

"Et pourquoi ils ne donneraient pas leur accord si ça ne coûte à personne?" D'une part les pays les moins endettés craignent que cela ne sape la confiance en l'Euro, on ne joue pas impunément avec la création monétaire, c'est risqué de retirer ces créances du bilan. D'autre part ces mêmes pays ont toujours défendu leur rigueur face à l'opinion en raillant les "assistés du sud, laxistes, gaspilleurs et fainéants entretenus par les impôts de leurs courageux électeurs" (non, je ne caricature pas)

Déjà le rachat de dettes publiques par la BCE a été très très compliqué à faire passer auprès des opinions du nord, l'annulation même partielle de ces dettes même pas en rêve. Ce sera un sujet électoral au sud mais il n'y a personne avec qui négocier en face.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


6546
@Houba : j'ai lu avec intérêt ta réponse. Lorsque qu'une entreprise fait faillite, les créanciers se paient, ou tentent de le faire avec l'entreprise défaillante en la mettant aux enchères. On peut effectivement parler d'effacer la dette, sauf sur le plan comptable. Donc on efface la dette...Oui, si on veut. Pour un état, pas d'enchères, j'imagine, mais bel et bien la réduction de son train de vie, comme la vente d'immeubles, la fermeture de services publics, ou encore alléger la masse salariale, pour moi effacer une dette ne peut pas exister, c'est inconcevable. Donc, au final quelqu'un paie, soit les fonctionnaires, ou soit les usagers.

Citation :
Déjà le rachat de dettes publiques par la BCE a été très très compliqué à faire passer auprès des opinions du nord, l'annulation même partielle de ces dettes même pas en rêve. Ce sera un sujet électoral au sud mais il n'y a personne avec qui négocier en face.
La, on aborde le sujet d'une Europe bancale avec bien trop de disparités entre les pays.
6547
toi qui aimes les simplifications, tu n'as jamais filé de la thune à quelqu'un qui ne t'as jamais remboursé sa dette ? parce qu'il ne pouvait, ne voulait le faire et/ou parce que tu pouvais t'en passer ?
c'est ça aussi l'effacement de la dette.

ah, Byzance...

6548
De l'argent magique il y en a c'est la planche a billets de banques centrales.
Ce n'est pas sans risque de jouer avec on est bien d'accord, mais la confiance qu'on accorde à la valeur de la monnaie est arbitraire (je peux pas me pointer à la banque centrale et réclamer qu'ils me remboursent la valeur de mon billet en or ou en morceaux de christine lagarde).
Encore une fois la création monétaire n'induit pas mécaniquement une perte de valeur de la monnaie (cf zone euro ces 10 dernières années)

Two Beers or not two beers... ?

6549
Citation de kruks :
De l'argent magique il y en a c'est la planche a billets de banques centrales.
Ce n'est pas sans risque de jouer avec on est bien d'accord

Bah si on est d'accord alors...

Reste juste à réaliser que ceux qui ont (un peu ou beaucoup) à perdre n'aiment généralement pas la prise de risques. C'est vrai pour les nations comme pour les individus.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


6550
Citation :
en morceaux de christine lagarde


What has been imagined cannot be unimagined. :surpris:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.