Chez Messier, Brahé et Galilée : la taverne du gentleman astronome

Je me rappelle les soirées d'été où on allait avec reverendson et la reverende dans le champ aux lapins (c'est comme ça qu'on l'appelait), regarder les étoiles et les constellations à l'œil nu ou avec notre petit télescope.

Quand on en avait marre, on rangeait tout et on allait illuminer les lapins qui passaient avec la lampe torche (un machin qui éclairait fastoche à 150m)

Ce qui est génial avec la science, c'est que plus on en sait, plus ça ouvre des champs vers des pans entiers de recherche de phénomènes qui soulignent tout ce qu'on ne connait pas encore.
Même en accumulant du savoir, je mourrai con de tout ce que je ne connaîtrai jamais

Dans L'Île Mystérieuse, Jules Verne a écrit ce dialogue que j'ai toujours gardé en tête:
- Tout de même, Monsieur Cyrus, quel gros livre pourrait-on écrire avec tout ce que l'on sait !
- Et quel plus gros livre encore pourrait-on écrire avec tout ce que l'on ne sait pas !



Autre métaphore sympa (non Jules Vernienne) : Notre savoir est comparable à une bulle de savon. L'intérieur de la bulle contient tout ce que l'on sait. L'extérieur de la bulle contient tout ce que l'on ne sait pas. La bulle elle-même, à la frontière entre ce que l'on sait et ce que l'on ne sait pas, contient toutes nos questions.
Plus on apprend de choses, plus la bulle grossit, donc finalement plus la surface qui représente les questions qu'on se pose grandit...

Plus y'a de gruyère plus y'a de trous, et plus y'a de trous moins y'a de gruyère.

De biens beaux objets:

Toutes les planètes sont disponibles je crois.
EDIT: yep