Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?
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Traumax

Donc, le trou noir :
Une étoile est une boule de matière en fusion (nucléaire). Des atomes d'hydrogène fusionnent pour devenir de l'helium (entre autres). Fatalement, il arrive un moment ou tout l'hydrogène est consommé. L'étoile explose alors (suivant plusieurs étapes, naine rouge, supernova...). Si l'étoile initiale était suffisamment massive, la matière qui reste après l'explosion se condense à l'extrême (par exemple le soleil se retrouverait a faire 6km de diamètre, contre 1 391 000 actuellement).
La particularité des trous noirs est d'absorber toute la matière et la lumière passant à proximité. C'est assez simple en fait. On sait depuis Newton que la matière attire la matière (gravitation), le plus massif des deux objets attirant l'autre. Un trou noir étant d'une masse incommensurable (littéralement), il attire les corps alentours, y compris les photons.
Le truc fun avec les trous noirs, c'est qu'il créent une distorsion de l'espace-temps, qui fait que lorsqu'un objet est attiré par lui, son temps relatif s'étire.
Imaginons que je balance un DJ immortel et invulnérable dans un trou noir, il aura l'impression de chuter à l'infini. Dans le lexique des DJ quantiques, on appelle ça un DROP.
De la même manière, imaginons qu'il finisse par toucher le trou noir, il (le DJ) pèserait tellement lourd qu'il serait atomisé instantanément, les liaisons entre atomes ne résistant probablement pas à un tel traitement. On parle alors de FAAAAAAT DROP.
Pour comprendre la distorsion de l'espace temps, un petit gif vaut mieux qu'un gros jpeg :

Evidemment, tout ça est succinct et imprécis, les vékisav sont libres de corriger et de préciser.

Anonyme



pistonpistache

ceci dit le LHC, c'est juste le LEP en plus balèze. On parle pas d'innovation, juste d'un upgrade un peu couillu.

Anonyme





pistonpistache

Atlas et CMS sont des expériences, pas vraiment le LHC en soit :pinailleur:

Anonyme


samy dread

physique de la matière solide
ah tiens, j'ai fait une compression entre la physique du solide et la physique de la matière condensée
Non je ne mettrai pas de pull

Fanou83

Citation de lenny :D'accord, je reviens Vendredi pour être dans le ton.
Vendredi? Dans le thon plutôt, non?
[ Dernière édition du message le 06/12/2016 à 17:01:09 ]

.: Odon Quelconque :.

Avec classe et humilité.

« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)

Anonyme


Anonyme

C’est une petite révolution dans l’univers de la physique. Pour la première fois, une équipe du CERN (l’organisation européenne pour la rechercher nucléaire) a réussi à observer le spectre de lumière de l’antimatière. Elle l’a fait en isolant des atomes d’antihydrogène dans un cylindre à travers lequel était projeté un laser.
http://fr.euronews.com/2016/12/21/l-antimatiere-mise-en-lumiere

oryjen

Ce sont de vraies questions, que je me pose depuis longtemps, et dont je n'ai trouvé nulle part la réponse.
Sans doute que ces réponses existent, mais je ne suis pas formé à rechercher efficacement dans le domaine scientifique, mes recherches sont donc désordonnées et infructueuses.
Comme il y a manifestement ici quelques personnes bien informées, je me disais...
Nous observons le "Big Bang" depuis un point de vue situé ici et maintenant.
Nous savons que le temps et la distance affectent notre perception de la matière.
1-Affectent-ils aussi notre perception de l'énergie?
2-Du temps lui-même?
3-Lorsque nous observons d'ici et maintenant un ensemble d'évènements situés dans un intervalle de temps très court, proche du "début" de l'univers, sommes-nous fondés à attribuer à cet intervalle de temps la même valeur que nous lui attribuerions s'il se situait très près de notre présent?
4- en résumé, nous savons que la distance dans l'espace modifie notre perception des dimensions spatiales (on voit "plus petit" ce qui se trouve plus loin). La distance dans le temps n'altère-t-elle pas notre perception du temps?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Darcy Dious

[ Dernière édition du message le 22/12/2016 à 10:29:00 ]

oryjen

Ces vidéos de vulgarisation me rebutent. En plus le type joue sur les mots en permanence (car je sais bien que ces choses sont extrêmement difficiles à expliquer avec simplicité).
La proposition 'le temps va "en avant" à cause de la seconde loi de la thermodynamique' n'explique rien du tout. Elle peut d'ailleurs être aisément inversée sans rien éclaircir de plus...
Bof...
Pas terrible...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme


Denfert


samy dread

La seconde est la durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de Césium 133
le temps est tout à fait subjectif, donc je ne peux que t'inciter à revoir tes questions à cette aune, qui est une vieille mesure de longueur
Non je ne mettrai pas de pull
[ Dernière édition du message le 22/12/2016 à 12:33:51 ]

Traumax

On "observe" pas le processus dans sa dimension temporelle, on devine qu'il s'est passé selon tel ordre par le calcul.
l'observation physique (par le rayonnement) ne va pas au dela de 380 000 ans après le BB. Tout ce qui se passe avant est accessible uniquement par les maths.
Plus, le temps étant relatif, ce qu'on appelle année ici ne vaut que pour ici et maintenant. Ca n'a aucun sens si on se place du point de vue d'une particule au sein du big bang.
sommes-nous fondés à attribuer à cet intervalle de temps la même valeur que nous lui attribuerions s'il se situait très près de notre présent?
Je suis pas sur de bien comprendre, et ca me semble une question plus metaphysique que physique, mais je dirai que oui. Je vois pas quel problème ca pose de déterminer ou décrire des évènements avec notre propre échelle de temps. D'ailleurs je vois pas bien comment on pourrait faire autrement.

oryjen

soit disant scientifiques
T'as besoin d'être cassant comme ça?
>Trau, merci. Enfin une réponse.
le temps étant relatif, ce qu'on appelle année ici ne vaut que pour ici et maintenant. Ca n'a aucun sens si on se place du point de vue d'une particule au sein du big bang.
Voilà qui me permettrait d'avancer.

Cependant:
et ca me semble une question plus metaphysique que physique, mais je dirai que oui
... "oui et non", donc... Question de référentiel?
D'ailleurs je vois pas bien comment on pourrait faire autrement.
Moi non plus évidemment, mais je me disais que si cet aspect était déjà (à mon insu évidemment) pris en compte par les théories, le différentiel l'était certainement déjà dans les calculs...
On "observe" pas le processus dans sa dimension temporelle, on devine qu'il s'est passé selon tel ordre par le calcul.
Ce genre de calculs-là, je veux dire...
Bon une course urgente, et je reviens plus tard préciser mon "problème"... (d'ordre purement littéraire, que les puristes grincheux soient rassurés).
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 22/12/2016 à 12:42:44 ]

Denfert


Denfert

T'as besoin d'être cassant comme ça?
Absolument pas, mais je me met à niveau.

oryjen


J'ai posé mes questions poliment...
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Darcy Dious

Ces vidéos de vulgarisation me rebutent.
C'est pourtant ce que tu demandes, des responses accessibles à des questions très profondes, la série de vidéos que j'ai posté explique que l'entropie est en quelque sorte à l'origine du temps, il y a une autre vidéo de ScienceEtonnante très interessante qui explique en quoi le temps est une notion très vague d'autant plus au commencement de l'univers et qu'il n'y aurait aucun sens à comparer une minute après le big bang et une minute d'aujourd'hui.
Bref le temps est relatif, il est fondamentalement lié à l'espace, et si tu rajoutes à ça la notion de perception qui par définition est personnelle alors tu as les réponses à tes questions:
1-oui
2-oui
3-non
4-si

oryjen


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oryjen

Cette histoire d'"horizon"... Et disons, pour couper court à ce dilemme signalé par Traumax, et qui à mon avis n'en est pas un, que l'on englobe dans l'ensemble de "notre perception de l'univers" les mathématiques.
De tes quatre réponses, il doit être possible de déduire deux propositions:
-Soit le modèle mathématique employé est adapté à la réalité de l'univers, et comme les "valeurs" (pardon aux puristes pour ce terme sans doute inapproprié) du temps sont relatives selon la distance temporelle d'où on les considère, le modèle décrit non pas une singularité dans l'espace-temps considéré selon les valeurs qu'on lui attribuerait ici et maintenant (version pourtant largement répandue dans la littérature de vulgarisation), mais une sorte de contraction spatio-temporelle purement perceptive essentiellement due à un effet de perspective: Au-delà d'une certaine "distance-horizon", l'univers existe (-exista?... si l'emploi du passé a encore le moindre sens selon cet "angle de vue"...) selon des repères différents, mais sans forcément changer "d'étendue".
Je veux dire par là que ce qui nous apparaît (vu d'ici) comme "les toutes premières secondes de l'univers" affecterait peut-être une étendue comparable, si "nous nous y trouvions actuellement", à celle qui nous apparaît actuellement autour de nous (distance-limite à définir, puisque qu'en regardant au loin dans l'espace, nous regardons aussi au loin dans le passé)...
Ainsi, cette histoire de "tous premiers instants de l'univers" pourrait bien n'être qu'un effet de contraction purement perceptive due à ce qu'on pourrait appeler "perspective spatio-temporelle".
(Pardon pour tous ces guillemets, qui signalent mon horizon théorique

-Soit le modèle mathématique n'est pas adapté à la réalité de l'univers, et alors la singularité n'est que la traduction, selon les termes du modèle, de son épuisement face au réel.
Cependant, le fait que cet épuisement affecte une forme "progressive" que nous pouvons traduire en données spatio-temporelles géométriquement représentables, signale peut-être la forme-même d'une dimension absente du modèle, qui cause sa faillite (prenant cette forme d'horizon) quand on l'applique à l'examen d'objets lointains dans l'espace et le temps.

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[ Dernière édition du message le 22/12/2016 à 16:21:40 ]

Denfert

C'est tout de même passionnant tout ce qui se passe en ce moment
http://motherboard.vice.com/fr/read/une-nouvelle-theorie-de-la-gravitation-se-debarrasse-du-concept-de-matiere-noire
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