Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?
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Traumax
J'inaugure avec une émission appelée a entrer dans la légende de la zetetique, l'interview de jacques grimaud par la TeB :
Le rat taupe nu !
L-Scarlett
En mettant une localisation anglophone et l'anglais comme langue principale, on évite ce genre de problème. Par contre, du coup, ça met parfois un doublage en anglais sur des vidéos en français.
C'est bien là mon problème justement, il me double des vidéos françaises en anglais.
iktomi
C'est une fonction désactivable, même "onglet" que pour les sous-titres. Mais en effet c'est chiant, rien que la traduction forcée des titres anglais en français c'est de la merde...
En effet dulciné, je ne met plus le pied dans aucun topic "humour", car il semble que je sois persona non gratta. Bizarrement je crois que je m'en porte pas plus mal.
[ Dernière édition du message le 15/08/2025 à 00:51:28 ]
L-Scarlett
[ Dernière édition du message le 15/08/2025 à 11:37:55 ]
iktomi
Sauf qu'il n'y a pas plus algorithmique (dans ce sens) que l'observation de tout l'univers, tout évènement physique, biologique ou non... Et sans intention consciente...
[ Dernière édition du message le 23/08/2025 à 09:50:20 ]
iktomi
Et aussi de l'importance d'avoir une société dont les moindres rouages sont transparents...
[ Dernière édition du message le 24/09/2025 à 09:24:08 ]
Vibraphonik
Will Zégal
De l'importance de l'éducation (scolaire autant que populaire) en amont
Je ne mettrais pas les deux sur le même plan d'importance.
iktomi
Un peu comme ce qu'entrevoyait Milgram dans ses tests : il semblerait que ce qui fait que certaines personnes s'arrêtent et pas d'autres serait peut-être lié au fait d'avoir déjà été confronté à des injustices ou des choix affreux, et avoir réagit... Cela prédisposerait à plus rapidement reconnaitre une situation piégeuse, et y répondre de manière efficace.
C'est finalement peut-être pareil pour environ tout.
[ Dernière édition du message le 24/09/2025 à 18:38:11 ]
Will Zégal
L'école apprend surtout aux gens à obéir et à surtout ne pas être critiques et à ne pas remettre en cause la parole des maîtres. À mon avis, ça n'est certainement pas elle qui donne des armes pour se prémunir des fake news et pour donner le goût de la vérification des informations, de l'analyse critique, etc.
Pour rappel, à l'évènement du nazisme et du IIIe Reich, l'Allemagne était le pays européen dont la population avait le meilleur niveau d'éducation.
(désolé pour le point Godwin
Neveud
L'école apprend surtout aux gens à obéir et à surtout ne pas être critiques et à ne pas remettre en cause la parole des maîtres.
- 2+2=4
- ouais nan j'crois pas nan
aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)
[ Dernière édition du message le 24/09/2025 à 21:39:07 ]
Will Zégal
iktomi
En fait pour être plus précis, c'est la manière dont nous avons conçu l'école occidentale qui est antidémocratique, mais de ce que je vois au quotidien auprès de mes collègues profs niveau lycée (et lycée pro, genre de quartier "défavorisé"), je vois énormément de discours critiques sur les informations, les réseaux sociaux, les discours télé, etc...
Et même la documentaliste qui essaie tous les ans de faire venir des conférenciers ou des profs d'esprit critiques, ainsi que des bouquins de plus en plus nombreuxc sur le sujet.
Reste que l'esprit critique n'est réellement (et un peu officieusement) dans les programmes que post-bac, mais dans les faits, j'ai énormément de collègues qui s'inquiètent de voir les jeunes aussi démunis face aux fake news, aux discours hanounesques ou aux croyances diverses tenues comme vérités vérifiées...
Mais comme toujours, ce sont les moyens matériels qui manquent... Et ces moyens sont donnés par ceux qui ont intérêt à ce que la population reste ignorante et obéissante.
L'école (en tout cas celle où je bosse) me donne surtout l'impression de dériver vers ce court métrage (je sais plus s'il avait été posté)
[ Dernière édition du message le 25/09/2025 à 21:14:52 ]
Will Zégal
Reste que l'esprit critique n'est réellement (et un peu officieusement) dans les programmes que post-bac
Tout ce qui est savoir critique est post-bac. Il a fallu que j'arrive en prépa pour rencontrer un prof d'histoire qui ne présente plus celle-ci comme une suite d'évènements parfaitement connus, mais comme une matière mouvante avec des points de vue différents, des analyses différentes, des méthodologies différentes, des savoirs qui changent en fonction des trouvailles, etc.
Ajoutons qu'on a longtemps laissé de côté et méprisé les humanités pour ne valoriser que les maths et la science. À ma connaissance, cela n'a d'ailleurs pas changé.
Sauf que je me rappelle que quand on a abordé les probas, tout le monde ramait alors que c'est un des trucs les plus faciles que j'ai eu à apprendre : il suffit de bien comprendre l'énoncé pour savoir laquelle des 3 ou 4 pauvres formules appliquer.
J'avais aussi un prof de biolo en première scientifique qui insistait grandement sur la nécessité de bien maîtriser le français, à la fois pour bien comprendre les énoncés, à la fois pour rédiger des comptes rendus clairs et sans ambiguïté. Visiblement, ça passait au-dessus de la tête de mes congénères qui, pour la plupart, ne lisaient pas d'autres bouquins que ceux exigés par le programme.
Mais en prépas littéraires, je me suis retrouvé avec un paquet de gens qui avaient un bac C : vu que c'était le moyen de sélection, ils avaient plus de chances à résultats égaux, voire un peu inférieurs, d'accéder à la prépa littéraire que ceux qui avaient fait un bac littéraire

J'avais entendu dire il y a longtemps qu'il était justement question de remettre les humanités au programme des écoles d'ingénieurs parce qu'on constatait que, même sur le plan professionnel, c'était assez cas trophique pour eux de n'avoir qu'une formation technique.
Moralité, on voit bien la conséquence de cette absence des humanités chez les ingénieurs dans notre monde en grande partie façonné par eux (et les financiers).
iktomi
(j'étais en STI et je faisais un rejet complet du lycée, j'ai fuis fin de 1ère... Puis en CFA, j'ai survolé les cours que j'avais déjà fais, je me suis présenté en Bac Pro MSMA les mains dans les poches, je l'ai eu mention bien... il ne me sert à rien. Bref...)
Ma reconversion en école d'écologie, c'était niveau BTS, passionnant... Mais que 10 mois (formation accélérée suite VAE). Pour la première fois, l'impression d'enfin pouvoir participer aux cours sans qu'on te dise de la fermer et juste "recevoir" le savoir divin. Des échanges nourrissants avec des profs ouverts et accessibles. (on était 2 étudiants à avoir 10 ans de boulot dans la classe, on était un peu à part, notamment plus vieux que 2 des profs
Concernant les ingénieurs, j'ai croisé pas mal de potes geeks qui étaient tous super spécialisés, et bons j'imagine, dans leurs domaines... et de vrais enfants découvrant le monde dans... TOUT le reste. (mais certains convaincu de véritables fables sorties de leurs fion... c'était effarant à observer)
[ Dernière édition du message le 26/09/2025 à 19:00:18 ]
iktomi
Et comment répondre factuellement à ces hommes de paille.
[ Dernière édition du message le 04/10/2025 à 16:23:08 ]
Gulist
Je ne sais plus si c'est toi ou Kosmix (pardon) qui a encore partagé récemment ce fameux texte d'une conférence sur la justice à l'école.
L'école apprend surtout aux gens à obéir et à surtout ne pas être critiques et à ne pas remettre en cause la parole des maîtres. À mon avis, ça n'est certainement pas elle qui donne des armes pour se prémunir des fake news et pour donner le goût de la vérification des informations, de l'analyse critique, etc.
Tu as toujours cette vision négative à propos de l'école.
Ce que tu décris est lié à certains professeurs.
iktomi
Et même si tu as quelques marges de manœuvre, te fais pas inspecter l'année où tu t'es permis des trucs un peu trop anti-dogme dominant, tu risque de sauter.
Surtout depuis ce délire sur la laïcité... Je suis pas prof et j'ai quand même eu droit à une "formation" qui se présentait comme de la "laïcité", avec des huiles de la région et tout, mais qui en réalité parlait surtout de neutralité (c'est pas la même chose, genre du tout), et puait très fort l'arabophobie...
Et même si certains profs essaient d'aller contre ça (donc se mettent en danger), l’école en tant que telle apprend surtout à reconnaitre une figure d'autorité et à s'y soumettre... En tout cas pré-bac.
[ Dernière édition du message le 05/10/2025 à 16:36:27 ]
Will Zégal
La plupart des profs que je connais et qui sont conscients du problème essayent de s'y soustraire comme ils peuvent, à l'intérieur des petites marges de manoeuvre qu'ils ont.
Mais la plupart n'ont juste aucune idée du phénomène auquel ils participent. Je me suis même régulièrement affronté à des profs (des gens vraiment très bien) qui clament haut et fort qu'ils sont là pour former des citoyens. Quand tu leur mets sous le nez que c'est l'inverse, tu as droit à toutes les figures de style et de rhétorique pour... répondre à côté, du genre "alors tu voudrais supprimer l'école ?"
Un bon exemple est les délégué·e·s de classe : iels sont sensés êtres élu·e·s par leurs pairs, mais la plupart du temps, iels sont en fait coopté·e·s par les profs. L'élection se passe dans tous les cas de façon très douteuse et à la fin, les pauvres délégués n'ont en pratique aucune voix au chapitre, notamment lors des conseils de classe ou des conseils de discipline. Ce sont de simples "porte-parole" pour peu qu'iels aient les couilles de s'opposer à la parole d'un·e professeur, surtout difficile, d'un·e conseiller·ère d'éducation ou directeur·trice. Ils n'ont pas de droit de vote.
Les délégués sont élus pour exprimer les intérêts, les préoccupations et les suggestions des étudiants au sein du conseil de classe.
Ceci dit, ça enseigne bien la mascarade qu'est la démocratie dans laquelle nous vivons.
Gulist
+1
La plupart des profs que je connais et qui sont conscients du problème essayent de s'y soustraire comme ils peuvent, à l'intérieur des petites marges de manoeuvre qu'ils ont.
Mais la plupart n'ont juste aucune idée du phénomène auquel ils participent. Je me suis même régulièrement affronté à des profs (des gens vraiment très bien) qui clament haut et fort qu'ils sont là pour former des citoyens. Quand tu leur mets sous le nez que c'est l'inverse, tu as droit à toutes les figures de style et de rhétorique pour... répondre à côté, du genre "alors tu voudrais supprimer l'école ?"
Un bon exemple est les délégué·e·s de classe : iels sont sensés êtres élu·e·s par leurs pairs, mais la plupart du temps, iels sont en fait coopté·e·s par les profs. L'élection se passe dans tous les cas de façon très douteuse et à la fin, les pauvres délégués n'ont en pratique aucune voix au chapitre, notamment lors des conseils de classe ou des conseils de discipline. Ce sont de simples "porte-parole" pour peu qu'iels aient les couilles de s'opposer à la parole d'un·e professeur, surtout difficile, d'un·e conseiller·ère d'éducation ou directeur·trice. Ils n'ont pas de droit de vote.
Citation :Les délégués sont élus pour exprimer les intérêts, les préoccupations et les suggestions des étudiants au sein du conseil de classe.
Ceci dit, ça enseigne bien la mascarade qu'est la démocratie dans laquelle nous vivons.
- "C'est l'inverse", donc c'est quoi ? Déformer ?
- les délégués : tu dirais n'importe quoi, ça reviendrait au même.
Tu pars avec un parti-pris, et tu n'est pas si objectif que tu ne le penses (mais tu es coutumier du fait
iktomi
Mais précise ce que tu reproche à Will sur ce sujet (et à moi aussi, vu qu'il me semble qu'on est d'accords), car là pour moi c'est encore plus flou qu'au départ...
Will Zégal
Mes "partis pris" sont le fruit d'expériences, réflexions, rencontres, discussions, échanges et sont donc susceptibles d'évoluer. Encore faut-il avoir affaire à des gens qui veulent discuter.
C'est l'inverse", donc c'est quoi ? Déformer ?
Non : c'est l'inverse de ce que devraient être des citoyens selon le principe de la démocratie et selon ce que ces profs croient faire : au lieu de former des être pensant par eux-mêmes, s'interrogeant sur ce qu'on leur enseigne ou apprend et apprenant à être impliqués dans la vie de la cité (même si celle-ci n'est que l'école), ils font tourner un système qui apprend à obéir au doigt et à l'œil, à gober des informations sans jamais les questionner et à les recracher bêtement en disant ce qu'ils pensent que le prof attend d'eux pour avoir une bonne note, à se taire face aux injustices, à être face à des gens qui non seulement sont juges et parties, mais qui en plus se tiennent les coudes la plupart du temps même quand l'un d'eux déconne...
Bref, de bons petits robots travailleurs et soumis au système qui, surtout, ne le remettront pas en cause et auront intériorisé que la gouvernance de la cité, c'est pas pour eux.
iktomi
Et le coulis par dessus ce gâteau, c'est la fameuse et dramatique constante macabre... Parce-que c'est ce que les inspecteurs et l'académie demande aux profs. Et ça rejoint ce que Bernard Defrance et d'autres expliquent : un prof ne note pas les élèves, il note l'efficacité de son propre cours.
[ Dernière édition du message le 06/10/2025 à 22:44:52 ]
Gulist
Dans l'état, Gulist, ton post n'appelle pas de réponse. C'est du niveau "non c'est toi qui y est".
Mes "partis pris" sont le fruit d'expériences, réflexions, rencontres, discussions, échanges et sont donc susceptibles d'évoluer. Encore faut-il avoir affaire à des gens qui veulent discuter.
Citation :C'est l'inverse", donc c'est quoi ? Déformer ?
Non : c'est l'inverse de ce que devraient être des citoyens selon le principe de la démocratie et selon ce que ces profs croient faire : au lieu de former des être pensant par eux-mêmes, s'interrogeant sur ce qu'on leur enseigne ou apprend et apprenant à être impliqués dans la vie de la cité (même si celle-ci n'est que l'école), ils font tourner un système qui apprend à obéir au doigt et à l'œil, à gober des informations sans jamais les questionner et à les recracher bêtement en disant ce qu'ils pensent que le prof attend d'eux pour avoir une bonne note, à se taire face aux injustices, à être face à des gens qui non seulement sont juges et parties, mais qui en plus se tiennent les coudes la plupart du temps même quand l'un d'eux déconne...
Bref, de bons petits robots travailleurs et soumis au système qui, surtout, ne le remettront pas en cause et auront intériorisé que la gouvernance de la cité, c'est pas pour eux.
Pour les délégués, je ne sais pas d'où tu sors ton affirmation "Un bon exemple est les délégué·e·s de classe : iels sont sensés êtres élu·e·s par leurs pairs, mais la plupart du temps, iels sont en fait coopté·e·s par les profs. L'élection se passe dans tous les cas de façon très douteuse"
Pourquoi "très douteuse" ? Pourquoi "cooptés par les profs ?"
Ça sent l'extension d'un vécu personnel, mais qui ne correspond pas à la réalité.
Non : c'est l'inverse de ce que devraient être des citoyens selon le principe de la démocratie et selon ce que ces profs croient faire : au lieu de former des être pensant par eux-mêmes, s'interrogeant sur ce qu'on leur enseigne ou apprend et apprenant à être impliqués dans la vie de la cité (même si celle-ci n'est que l'école), ils font tourner un système qui apprend à obéir au doigt et à l'œil, à gober des informations sans jamais les questionner et à les recracher bêtement en disant ce qu'ils pensent que le prof attend d'eux pour avoir une bonne note, à se taire face aux injustices, à être face à des gens qui non seulement sont juges et parties, mais qui en plus se tiennent les coudes la plupart du temps même quand l'un d'eux déconne...
Soyons précis (car c'est le sujet) : l'école n’occupe qu'1/4 du temps de vie éveillé d'un élève (primaire, collège, lycée).
Donc j’incriminerais beaucoup plus l'éducation hors-école pour ce que tu dénonces, à commencer par la famille.
[ Dernière édition du message le 09/10/2025 à 13:28:14 ]
iktomi
Tu vas pas reprocher à une étude sur la mortalité sur la route de ne pas parler de la mortalité en dehors de la route, quand bien même la mortalité sur les routes serait minoritaire. (en plus ça sent le sophisme de la double faute, également appelé le "pire ailleurs", c'est pas foufou comme contre argument)
[ Dernière édition du message le 09/10/2025 à 14:51:53 ]
Will Zégal
Deuxième problème : ce sont les profs eux-mêmes qui affirment que leur mission est de faire des enfants des citoyens conscients et autonomes.
Et non, l'école n'occupe pas que 1/4 de la vie de l'enfant. Le temps de classe, peut-être. Mais l'école est toute aussi présente à la maison, notamment par les devoirs qui occupent une place conséquente dans le temps de vie éveillée des élèves (et seraient d'ailleurs, ai-je lu, la première cause de conflits parents-enfants), les récits "qu'est-ce que tu as fait à l'école aujourd'hui ?" et j'en passe. Ce qui fait que l'école est, sauf peut-être pendant les vacances, une préoccupation et une charge mentale permanente pour les enfants et en partie pour les parents.
Pourquoi "très douteuse" ? Pourquoi "cooptés par les profs ?"
Parce que des profs* savent très bien faire comprendre, sinon expliquer, quels sont les "bons" élèves qu'il est judicieux d'élire est les "mauvais" qu'il faut éviter.
* j'ai corrigé les profs puisqu'il y en a forcément qui laissent le processus se dérouler en toute indépendance. Cependant, quand on sait que même inconsciemment, les profs notent les élèves en fonction de leurs origines sociales (réelles ou supposées), on se dit que l'absence totale d'influence est un doux rêve.
[ Dernière édition du message le 09/10/2025 à 15:01:49 ]
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