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Sujet Aux ingés-mastering:qui demande de pousser le volume pour être compétitif ds la Loudness War ?

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Sujet de la discussion Aux ingés-mastering:qui demande de pousser le volume pour être compétitif ds la Loudness War ?

Salut tout le monde 

Voilà, la question est dans le titre ! Je me demande d'où vient la demande de réduire la dynamique et de pousser de plus en plus le "loudness" des morceaux.

Dans beaucoup articles, je lis que ça vient des artistes eux-mêmes, qui veulent avoir un son "compétitifs". Ca se voit de manière très claire sur ce forum, où beaucoup d'amateurs veulent faire du "loud" pour paraître pros.

Dans d'autres, je lis que ça provient d'une pression du producteur/directeur artistique/de la maison de disque.

Je me doute que ce ne sont pas les ingés sons qui impulsent ce phénomène, quoi que, peut-être que c'est rentré dans les moeurs des techniciens du son. Un ingé son qui a masterisé l'album à -13dB RMS se dira peut-être qu'il a pas mal de dynamique, alors que c'est bien peu par rapport aux albums des années 70 dont il n'est pas rare qu'ils affichent -20 dB RMS.

Alors je me demande, dans le fond, comment ça se passe. Comment est négocié le volume moyen de l'album, quelles personnes prennent part à cette négociation, qui avance quels arguments.

Est ce que vous avez des trucs à dire là dessus, est ce que vous avez des anecdotes à raconter ? Ca m'intéresse énormément.

Merci !



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Hors sujet :
> Pour une contrebasse, mastering façon Caterpillar ou pas, sur des enceintes de mini-chaîne Carrouf cela ne passera pas.

Oui, mais si tu ajoutes un effet "ajout d'harmoniques suggérant les basses" et que tu coupes les fondamentales, ça va passer. Ce sera moins bien sur un bon système, mais ça passera mieux sur des HP médiocres.


Cela dit, je crois surtout qu'on ne parle pas de la même chose, et que moi je suis pas mal hors-sujet. Ce que j'écrivais était plutôt en rapport avec l'autre débat sur les SACD et DVD-audio.

Et aussi avec le mixage "années 80", encore courant aujourd'hui sur les prod commerciales, où il se fait sur des NS10 ou équivalents, avec pour objectif de "passer bien dessus" (et même sur les Auratone, ne me dites pas que ça n'a pas existé). C'est pas forcément un problème de mastering, et pas seulement un problème de compression. Par contre, ce qui est sûr, c'est que la contrainte de passer correctement sur des NS10 ne sera pas compatible avec le respect du contenu de certains disques.


Et personnellement je crois que je suis moins gêné par la situation actuelle que par celle d'il y a 20 ans. Je n'écoute pas ou quasiment pas de disques ultra-commerciaux, donc pas trop gêné par les volumes de cheval. A l'inverse, avec l'auto-production, les project studios... beaucoup de disques ont un son davantage piloté par le musicien que par un directeur artistique, et beaucoup de disques ont un meilleur son qu'ils n'auraient eu en 1980 / 1990.
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Citation de : scare

Voilà la démonstration de l'on peut faire un très long post lisible !! icon_mrgreen.gif

Citation :

c'est avec sincérité que j'affirme que seul l'aspect marchand du problème pousse les prods à sur-compresser leurs productions.

Fa fé bein vrai  icon_wink.gif

 

 

Pas tout a fait d'accord, je viens de la musique electro et le "bing in your face" est aussi une volonté de l'artiste aujourd'hui , bref aujourd'hui beaucoup apprenne a "composer/produire" avec un compresseur sur le master dès les premieres notes ^^

 

Comme un ami, m'a dit on ne trouve plus notre plaisir dans la dynamique aujourd'hui ^^ il a dit ça avec humour, mais je suis sur que dans le fond il y a du vrai

 

Le mercantilisme est passé dans la culture...

 

 

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et bien tente de faire de l'elecro avec un peu plus de dynamique et tu verra que c'est bien plus puissant et "in your face".

 

La dynamique crée la sensation de "grsoses baffe dans la gueule". Sans différence entre niveau fort et niveau faible, il n'y a plus de contraste entre le coup faible et le coup fort, donc plus de relief et donc plus de pêche.

C'est la même problématique dans le métal.

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Il est certain que pour sortir de ce schéma aberrant il faut avoir le courage de ses positions. Si un artiste veut ne pas voir sa musique sacrifiée et bien il se doit de sortir de la dictature marchande. Le développement d'internet a largement contribué à cela. La démarche la plus saine à mon sens reste les concerts, la musique de rue aussi. Mais là encore tout reste bridé puisque les productions studio se sont beaucoup complexifiées et demeurent difficile à mettre en scène.

 

Malheureusement ça peut etre insuffisant pour prétendre vivre de la musique. J'ai un sentiment très négatif sur la musique aujourd'hui telle qu'on la propose. Mastering ou pas. Je pense que d'une certaine manière le fait que l'on ait commencé à graver la musique est le début du problème et tout cela amène au résultat que l'on connait aujourd'hui. C'est allé très vite, tout s'est déroulé en moins d'un siècle.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

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Pour répondre à Farfel, l'electro est né dans une période ou le mastering et les techniques studio étaient déjà en place, même si c'était nouveau (dans les année 80 pour situer un peu). A mon sens il me parait normal que l'artiste electro envisage sa musique de cette manière. On n'écoute pas de l'electro pour de l'émotion. Cette musique parle au corps avant tout et la puissance de diffusion prime sur le reste.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

[ Dernière édition du message le 17/03/2011 à 00:22:24 ]

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Citation de andon :

J'ai un sentiment très négatif sur la musique aujourd'hui telle qu'on la propose

ça vient peut-être de l'endroit où tu vis non ???

Il n'y a pas de café concerts, de salles de spectacle de musiciens de rue dans ta ville ??

Citation de andon :

Pour répondre à Farfel, l'electro est né dans une période ou le mastering et les techniques studio étaient déjà en place, même si c'était nouveau (dans les année 80 pour situer un peu). A mon sens il me parait normal que l'artiste electro envisage sa musique de cette manière. On n'écoute pas de l'electro pour de l'émotion.

" Electro" est un terme usé jusqu'à la corde. On y met un peu tout ce qui ressemble à du son synthétique (et encore..... pas forcément).

Evidemment il y a des compos orientés club et plutôt primaires au niveau émotionel mais ça n'est pas une généralité.

 

Studio de Mastering en ligne http://www.lvmastering.com/

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Citation de : scare

et bien tente de faire de l'elecro avec un peu plus de dynamique et tu verra que c'est bien plus puissant et "in your face".

 

La dynamique crée la sensation de "grsoses baffe dans la gueule". Sans différence entre niveau fort et niveau faible, il n'y a plus de contraste entre le coup faible et le coup fort, donc plus de relief et donc plus de pêche.

C'est la même problématique dans le métal.

 

J'ai jamais dit que j'étais contre ce point de vue, je constate juste une tendance ( du moins ce n'est plus juste une tendance ^^)

 

Pour ma part, a "home studio" équivalent, je rend enormément moins de volume que mes camarades bien souvent, mais bon j'ai décidé d'arreter de lutter depuis un moment déja ^^)

 

surtout depuis que le "décideur " du salut publique d'un morceau electro, est le DJ ^^

 

 

 

[ Dernière édition du message le 17/03/2011 à 00:42:09 ]

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LV mastering> Non j'habite près de Paris. Mais c'est juste que les styles proposés ne me conviennent guerre. Pour moi l'idéal en musique est de briser les intermédiaires existant entre l'artiste et l'auditeur. Je ne veux ni label, ni ingé son, ni gravure. C'est d'ailleurs pour ça je pense que j'en suis venu à créer d'une certaine manière ma musique, (et je ne suis pas musicien) puisque l'essence que je cherche est devenue rare et finalement très personnelle. Tout le monde aujourd'hui peut créer sa musique s'il a appris le langage informatique et quelques principes de synthèse.

Sinon l'electro est bel et bien un courant musical qui a vu le jour dans les années 80 avec les compositions de Kraftwerk. C'est maintenant un fourre tout c'est vrai et peut être que farfel voulait parler de musique électronique en général.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

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Je dois avouer que je parlais de "Dance music" au sens tres tres large

 

D'ailleurs le coté primaire (ou tribal selon les interprétations) peut me faire rejoindre Andon, surtout, que le "live machine" que l'on faisait a l'époque il n'y avait pas de compresseur ( peu de moyen pour s'équiper, et compresseur intégré dans les groovebox vraiment ultra médiocre) du coup finalement on se rapprochait de la musique classique ^^

 

depuis l'avenement du plug in c'est une autre histoire, ok cela peut etre encore cher, mais on multiplie les instances, comme l'autre multipliait les petit pains ^^

 

Pour résumer mon point de vue : qui demande au ingé de pousser le volume ?

Pas seulement le pognon, aussi l'éducation

 

Parcontre a l'inverse trop de dynamique peut rendre aussi quelque chose d'inécoutable , j'ai en tete un film ou je levais le volume a chaque dialogue, et BING DTC  QUAND DE L'ACTION SURVENAIT

 

^

 

 

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Encore heureux qu'on nous laisse "libre" avec la dynamique lors du mixage d'un film!
Beaucoup de grosses daubes sont diffusées avec une dyn de 4-5 db, faut pas exagerer non plus.
Un mix film n'est pas un mix type série Tv... c'est bien plus vivant. Et oui c'est chiant de devoir sauter sur la telecommande à 3h du mat qd les gosses dorment et qu'un Alien mal intensionné arache la tête d'un pauvre gars... ( y a qu'a regarder Tadei...) Mais c'est comme ça! Il faut un minimum de réalisme donc une certaine dynamique (Dialogues autour de -24dbfs et des crêtes à -1 dbfs). Pour en finir avec le 35, pourquoi les fabriquants de Tv n'incorporent ils pasnde brickwall avec de réglages basics ds leur menus? on est en 2211...