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réactions au dossier Les bases du mastering pour musiciens

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Sujet de la discussion Les bases du mastering pour musiciens
Le titre de cet article va inciter certains ingénieurs de mastering professionnels à foncer sur différents forums pour se plaindre. « C'est ce qui cloche dans ce business : ces gars là ne savent pas masteriser, les professionnels sont incontournables, blablabla. »

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bonjour a tous.j'ai lu plus haut que le mastering ne servait a rien...de mon experience je trouve cette etape tres importante.sans parler de la surcompression;le mastering peut apporter une couleur et une profondeur non négligeable.je suis home studiste depuis 15 ans et le mastering m'a été salvateur dans certain cas!!!

Jaja

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exactement! (je crois qu'on a des amis en commun jaja ;-) )
Tatayoyo
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quand je disait que ça servait à rien, c'est que y'a plus de contrainte technique (passage de la bande au vinyl) qui justifi cette étape, et que le côté artistique peut très bien être géré au mixage, donc sortie du cas de disparités gênantes entre les mixes d'un même projet, je maintien quee ça n'a pas de réelle utilité en soit.

Aujourd'hui, faut pas se leurer, les studios de mastering vivent grace au home studio et aux ratrapages que ça nécessite, et bien évidemment grâce à la loudness war, parce qu'ils sont peut être tous contre, mais si on revient à des niveaux moyens beaucoup plus raisonnables, ça devient quand même plus facil de réaliser un mastering correct chez soit, ou de laisser le mix tel, ça l'empêchera pas de pouvoir être graver sur CD ou diffuser sur internet.

De quoi se plaignent les homes studistes concernant leur "mastering" aujourd'hui? de pas pouvoir sonner aussi fort sans dégradations flagrantes, donc les studios pros font leur beurre grâce à ça.

Et c'est pas une attaque contre les studios de mastering, c'est d'ailleur un domaine qui m'intéresse beaucoup, mais c'est l'impression que j'ai et le constat que je fait, suffit de voir le nombre de site fleurissant de e-mastering, le dévellopement du mastering par stem's etc....tout ça répond à la demande "home studio" et auto-prod et au "je veut du gros niveau"

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Oui mais quelle est la réalité du terrain. On l'a dit on consomme en zappant d'une prod à l'autre. Imagine que toutes les 3 minutes tu doives chipoter drastiquement au volume de ton mecteur mp3 à cause de niveaux pafrois drastiquement différents... c'est casse-pieds. Pour que ce soit homogène il faudrait que tous les ingé son et home studistes de la terre se mettent d'accord pour fixer UN niveau de référence... Or il en existe un déjà : la limite vers le haut.
135
La loudness war, faut l'avouer, c'est de la faute de beaucoup de musiciens avant tout.
J'ai pas besoin d'aller chercher loin. Je prends mon guitariste, qui sort des phrases du genre "Il faut pousser tout ça dans le rouge au mastering".
Faut arrêter de cracher sur les ingés master. Ce n'est pas de leurs faute.
Un son qui tue ne sert à rien si la musique est inoffensive.
136

ça existe bien pour le cinéma, on pourrait imaginer de normaliser un niveau, genre 0Vu = -18 ou -15 dBfs voir se baser sur le K-metering pour fixer 2 ou 3 niveaux selon le style, plus de problèmes.

 

Y'avais un thread sur lequel un membre avait posté un lien vers l'enregsitrement d'une émission de radio avec plusieurs ingé sons français (dont des ingés mastering), et ça parlait de ça à un moment, c'était assez intéressant, faudrait que j'essai de retrouver le lien, ça date un peu déjà.

Citation :

 

Faut arrêter de cracher sur les ingés master. Ce n'est pas de leurs faute.

 

 

attention, je dit pas qu'ils sont responsables (ou du moins les seuls responsables) je dit juste que c'est un des trucs qui fait qu'ils existent encore et qui leur permet de vendre un truc qu'ils sont pour l'instant encore les seuls à pouvoir réaliser.

[ Dernière édition du message le 10/06/2011 à 16:12:26 ]

137
Citation :
mais si on revient à des niveaux moyens beaucoup plus raisonnables, ça devient quand même plus facil de réaliser un mastering correct chez soit, ou de laisser le mix tel, ça l'empêchera pas de pouvoir être graver sur CD ou diffuser sur internet.

De quoi se plaignent les homes studistes concernant leur "mastering" aujourd'hui? de pas pouvoir sonner aussi fort sans dégradations flagrantes, donc les studios pros font leur beurre grâce à ça.

Je ne suis absolument pas d'accord avec ça.

Sans être un kador, je crois que je suis capable de faire des mixages pas trop pourris. Sans me foutre des coups de pieds dans les chevilles, il y a même pas mal de pros qui n'avaient aucune raison (parfois au contraire) de me faire de cadeau ou de chercher à me faire plaisir qui m'ont donné des satisfecit sur certains de mes mixages.
Ce que je dis est aussi valable pour quelques potes musiciens (pro) qui s'autoproduisent.

Pourtant, chacun de mes mixages (ou des leurs) qui est passé par un studio de mastering en est ressorti avec quelque chose en plus. Et pourtant, je suis très contre le loudness et je leur ai toujours demandé de mettre la pédale douce sur la compression pour laisser un max de respiration à la musique.

- apporte son oreille neuve et fraîche par rapport au projet
- apporte son expérience sur l'ordre des morceaux, la durée des éventuels enchaînements, etc
- travaille avec un matos d'écoute et souvent des périphériques analo qu'il serait totalement hors de propos que je me paye. Et il sait s'en servir.

Ça ne fait jamais un truc qui sonne d'après un mix mauvais ou médiocre. Mais sur un mix qui est déjà convenable, ça ajoute un vernis, une finalisation et une optimisation pour la compatibilité avec des supports d'écoutes très variés que je suis incapable d'obtenir.

Ça ne veut pas dire qu'on ne puisse pas se passer d'un ingé master pour un album autoproduit. Mais là à dire que l'intérêt des ingés master se limite à "sonner plus fort", non, certainement pas.

[ Dernière édition du message le 10/06/2011 à 18:32:35 ]

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Citation :
La loudness war, faut l'avouer, c'est de la faute de beaucoup de musiciens avant tout.
J'ai pas besoin d'aller chercher loin. Je prends mon guitariste, qui sort des phrases du genre "Il faut pousser tout ça dans le rouge au mastering".
Faut arrêter de cracher sur les ingés master. Ce n'est pas de leurs faute.

Des fois, ça peut. Soit à cause d'habitudes de travail, soit parce qu'ils pensent que les clients seront d'autant plus contents que ça sonne fort. Il peut y avoir un manque de conseil de leur part à ce niveau.

Lors que j'ai fait mon premier autoproduit et que je suis allé au mastering, le mec commence à faire ses réglages. J'écoute sagement, mais je trouve ça tape beaucoup trop. En partie au niveau loudness, mais surtout dans les attaques de transitoires qui deviennent brutales.
Sauf que je ne dis rien pendant un moment, pensant que le mec est en train de faire ses réglages de base. Quand je suis ingé son, ça me gonfle que les mecs me demandent immédiatement ceci ou cela dans les retours alors que je suis encore en train de faire simplement les niveaux.
Au bout d'un moment, je dis tout de même au mec que je trouve que ça tape trop. Il me répond "tu aurais dû me le dire !
- ben je pensais que tu mettais les choses en place. Mais sur cet album, je pense qu'un son pas trop agressif est ce qui colle le mieux
- tu as raison. Excuse moi, je sors d'une cession où ça devait bastonner beaucoup et je suis resté sur cet esprit".

Si je n'avais rien dit, il y aurait eu un mastering pas adéquat. En partie de sa faute, en partie de la mienne.
Ça rappelle aussi que le directeur artistique du projet (qu'il soit l'ingé mix, le producteur (au sens US du terme) ou le musicien) doit être impérativement présent au mastering.

[ Dernière édition du message le 10/06/2011 à 18:39:46 ]

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will, on est d'accord, puisqu'au début de mon intervention je parle du fait que le gros du marché se base sur les rattrapages quasi obligatoires qu'engendrent l'autoprod.

Dit autrement, y'a plus aucune contrainte technique à l'heure actuelle qui rend l'étape de mastering obligatoire, contrairement à avant.

Je ne sait plus qui dans une filière parlant de ça avait dit que le mastering aurait du disparaitre avec le vinyle, ça résume pas trop mal ce que j'essais de dire.

140
OK. Mais la preuve qu'il apporte quelque chose, c'est qu'il n'a pas disparu.