réactions au dossier Les bases du mastering pour musiciens
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Craig Anderton
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Dr Pouet
Les beattles début des années 60?
Relis mon message...
Ça devait être en 1998. Mais ça se fait certainement encore aujourd'hui, pour des orchestres acoustiques. L'enregistrement avec une paire d'omnis est courante en classique ; et le résultat n'a rien à envier à d'autres méthodes, au contraire.
il ne faut plus dire mastering mais finalisation...ou bieng?
Oui, et je pense que c'est que Docks veut dire : beaucoup de gens font leur musique dans leur home-studio, n'ont pas les moyens de payer prise de son ni même mixage en studio. Du coup le seul moment où ils se payent un peu de savoir-faire professionnel est lors de ce pré-mastering qu'on pourrait ou devrait appeler finalisation.
je crois bien que c'est ça:
http://www.audiopeople.fr/AP/?p=84
bon cela dit, si y'a quelques passages intéressants, y'a aussi de belles conneries, genre le protools qui sait pas faire de sommation etc....donc à écouter avec un peu de recul.
Oui il y a un bon passage de n'importe quoi sur protools ! Le bavard devrait laisser davantage la parole aux autres, d'autant qu'il sort pas mal d'erreurs (celles sur protools sont indéniables).
[ Dernière édition du message le 11/06/2011 à 01:09:21 ]
Anonyme
J'ai un exemple qui illustre le côté négatif du mastering, de mon point de vue d'auditeur:
L'album The infinite desire d'Aldi meola
Aux premières écoutes on est impressionné par un mixage parfait où on entends tout parfaitement il y a une unité sur l'album, c'est très accrocheur presque parfait.
Mais à force d'écouter les morceaux, l'album devient insupportables.
Ce n'est pas la question de la musique dont on peu se lasser mais bien du son, il y a quelque chose de fatigant on reconnait tout de suite l'album: les sons ne sons pas naturels tous les instruments paraissent au même niveau ou plutôt il n'y a pas à "tendre l'oreille" pour distinguer un rif ou un arpège, tout est linéaire, lisible et trop accessible, du coup je n'apprécie plus la musique.
Avez vous déjà rencontré ce phénomène sur certains albums?
Non, pas sur certains albums : sur tous les albums. En tout cas, dans le genre pop-rock, je n'achète plus de CD depuis longtemps (je me limite aux DVD live) et c'est effectivement ce facteur "fatigue à l'écoute" qui est essentiellement ce qui m'agace, ainsi que le manque de naturel à cause des EQ piste par piste, ce qui se traduit également par une réelle fatigue. Si ma réaction est partagée, c'est peut-être là qu'il faut chercher une des raisons du déclin du CD.
Lestien
Ce qui est bien dans ce sujet c'est qu'on apprend autant de l'article original, une fois encore excellent, que des commentaires avertis! comme si on avait changé de catégorie et que le niveau des intervenant montait sérieusement des que l'on aborde le mastering..
j'ai envie de contribuer par cette réflexion que je me suis faite et qui m'a conduit, jusqu'ici à travailler de A à Z en 44.1 / 16 bits, de la prise au mastering. ce qui apparemment serait peut être à changer: j'attends pour cela d'avoir l'occasion d'éssayer réellement une chaîne de haute qualité en partant d'un 88.2 (Ce que je dis concernant le CD 44.1 au final)
la raison de ce choix est que je me suis dit que les corrections à la prise et au mixage sont également fonction de ce que j'entends sur le moment. si les conditions de résolution / échantillonnage sont les mêmes qu'à l'étape finale du mastering, je ne serais pas déçu et l'artiste non plus, mais plutôt content des bénéfices apportés par le travail de mastering fait plus tard, avec du recul, dans le contexte de l'ensemble des titres etc. ceci dit en passant il n'y a pas de quoi s'esclaffer (LOL...) sur le sujet du traitement manuel des crêtes c'est éffectivement une possibilitée super apportée par l'édition numérique que je pratique tres souvent par pur et simple raisonnement!
Ce forum m'a également pour la première fois entrevoir quelque chose de positif pour un amateur de son et de musique de par la dématérialisation des supports pour l'instant le paramètre rapidité à tout prix conduit à des résolutions et formats privilégiant avant tout la rapidité de téléchargement, mais c'est vrai que l'on peut imaginer que des amateurs , audiophiiles avertis moins pressés vont se constituer des bibliothèques " haute résolution" ce qui alors justifierai l'enregistrement à des fréquences d'échantillonnage et quantifications élevées. le probleme restant alors étant : quid des convertisseurs de sortie des Ordi Mac ou non vers les petites enceintes + sub informatique? le seul cas de figure ou cela aura un intérêt sera avec un préampli à entrée numérique, sachant que, la encore on aura une conversion vers l'analogique qui devra être optimum!
ou alors écrivons directement tous ces petits zéros dans notre cerveau à l'emplacement mémoire situé derrire nos oreilles via une Rj 45 implantée directement dans le rocher... ce qui est peut être l'avenir? 8-(
J'ai pour ma part appris dans cette article l'usage de la fonction de "remove DC offset" et en remercie encore une fois Graig Anderton!
Thierry Lestien
Will Zégal
je me souviens d'un témoignage assez excellent d'une ingé son qui faisait... tout à la prise. [...]
Pas de mixage, pas de mastering.
C'est pas nouveau et comme l'a souligné antais, ça fonctionnait aussi comme ça avant l'arrivée de l'enregistrement multi-pistes.
Mais c'est aussi caricatural. Enfin, ce que je veux dire, c'est que cette démarche est excellente pour certaines musiques, mais pas transposables à tout.
Pour reprendre l'exemple des Beatles, même si ça dérange des puristes, je n'échangerais pas le son de leurs premiers albums contre le son des derniers.
Ecouter l’anthologie des Beatles est particulièrement instructif quant à l'évolution de l'enregistrement sur cette décennie. Et je pense que ça enlève toute envie de dire "c'était mieux avant" (ce qui n'empêche pas la musique d'être excellente, mais c'est une autre question).
Bref, comme toujours, il ne faut faire ni règle, ni généralités. Selon les musiques et des circonstances, il y a X possibilités :
- enregistrement 2 pistes + mastering
- multipistes sans mastering (par exemple pour une production 100% électro bien maîtrisée)
- enregistrement dans un studio (ou plusieurs), mixage dans un autre, mastering
etc.
En tous cas, je reste parfaitement convaincu de l'intérêt du mastering par des studios et ingés spécialisés pour encore un paquet de temps. Et les réglages automatiques de niveau des lecteurs mp3 (pour peu qu'on considère que tout le monde n'écoute sa musique que si aïe-thunes ou aïe-mp3) n'y change rien.
Considérer que le mastering est obsolète pour ces raisons, c'est comme penser que la qualité des plug-ins de traitement (y compris restauration) rend obsolète un bon micro+préamp ET le savoir faire à la prise de son.
Lestien
Citation de : ehgdae
Citation :J'ai un exemple qui illustre le côté négatif du mastering, de mon point de vue d'auditeur:
L'album The infinite desire d'Aldi meola
Aux premières écoutes on est impressionné par un mixage parfait où on entends tout parfaitement il y a une unité sur l'album, c'est très accrocheur presque parfait.
Mais à force d'écouter les morceaux, l'album devient insupportables.
Ce n'est pas la question de la musique dont on peu se lasser mais bien du son, il y a quelque chose de fatigant on reconnait tout de suite l'album: les sons ne sons pas naturels tous les instruments paraissent au même niveau ou plutôt il n'y a pas à "tendre l'oreille" pour distinguer un rif ou un arpège, tout est linéaire, lisible et trop accessible, du coup je n'apprécie plus la musique.
Avez vous déjà rencontré ce phénomène sur certains albums?
Non, pas sur certains albums : sur tous les albums. En tout cas, dans le genre pop-rock, je n'achète plus de CD depuis longtemps (je me limite aux DVD live) et c'est effectivement ce facteur "fatigue à l'écoute" qui est essentiellement ce qui m'agace, ainsi que le manque de naturel à cause des EQ piste par piste, ce qui se traduit également par une réelle fatigue. Si ma réaction est partagée, c'est peut-être là qu'il faut chercher une des raisons du déclin du CD.
Thierry Lestien
Lestien
Sur ce point et bien qu'ayant ressenti également cette fatigue et cette impression de son "mort" depuis la numérisation du son, je pense que si le CD se pète la gueule, ça n'est pas du à cela, ni au PtoP et autres piratages d'ailleurs, mais simplement à la politique débile des maisons de disques! ceci n'est que mon point de vue bien sur je sais que cela est quasiment hors sujet mais comme tout est lié...
Thierry Lestien
Rec n' Play
Pour la production VIDEO, aboutit généralement à du 48kHz donc travailler en 96kHz amènera à diviser par 2 aussi...
Le processus pour abaisser la fréquence d'échantillonnage qui doit passer de 192kHz ou 96kHz à 44.1 va engendrer énormément d'arrondis vu qu'on ne divise plus par 2...
Les ingés son aiment pas les compromis ni les arrondis...
Donc en résumé:
44.1/88.2 = production AUDIO
48/96/192 = production VIDEO
N'oubliez pas qu'il faut la machine qui suit et là même si on a de nos jours des ordis et des interfaces audios hyper puissantes, ça coûte encore assez cher pour l'équipement qui tourne bien à ces fréquences...
Louis Tiquet / ingénieur du son
info@rec-n-play.be / +32 497 85 72 38REC n' PLAY
www.rec-n-play.be
squallfar
Audiophile
Citation :Si ma réaction est partagée, c'est peut-être là qu'il faut chercher une des raisons du déclin du CD.
+1
Raison presque jamais évoquée, mais bien réelle, l'auditeur de base ne l'analysera pas comme tu le fais, mais le subira inconsciemment.
Traumax
Les mp3, venant au début de CD rippés, puis distribués par les tuyaux, sont tout aussi compressés (dynamiquement parlant), et on en achète/écoute toujours.
L'auditeur de base n'a aucune idée de cequ'est la loudness war. Ce qu'il remarque, c'est qu'en passant de Piper at the Gates of Dawn au dernier Lady Gaga, il a intérêt à baisser le volume.
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