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réactions au dossier Les bases du mastering pour musiciens

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Sujet de la discussion Les bases du mastering pour musiciens
Le titre de cet article va inciter certains ingénieurs de mastering professionnels à foncer sur différents forums pour se plaindre. « C'est ce qui cloche dans ce business : ces gars là ne savent pas masteriser, les professionnels sont incontournables, blablabla. »

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Hors sujet :
Citation :
Ça devait être en 1998. Mais ça se fait certainement encore aujourd'hui, pour des orchestres acoustiques. L'enregistrement avec une paire d'omnis est courante en classique ; et le résultat n'a rien à envier à d'autres méthodes, au contraire.

Citation :
Mais c'est aussi caricatural.


Bah oui, c'est caricatural, vraiment exceptionnel aussi. Je suis tout à fait partisan de ce type de démarche, en témoigne la vidéo postée plus haut dans le fil, mais connaissant le milieu puisque c'est un de mes principaux gagne-pains, je pense pouvoir affirmer qu'aujourd'hui on envisage peu de réaliser des CD d'orchestre sans multi-microphonie et mixage pour la simple et bonne raison qu'on a pris goût à une certaine précision mais aussi à un certains pouvoir artistique (outre le fait que c'est de toute façon souvent rendu nécessaire par des acoustiques imparfaites ou de légers défauts de balance d'ensemble).
Ce type de pratique avec une petite formation de chambre, admettons, je suis même le 1er à le faire (mais je prends toujours des sécu en prévoyant des appoints que je les utilise ou pas ultérieurement), plus tu augmente le nombre de musiciens, plus tu augmentes les facteurs d'erreurs, plus tu réduis les lieux accessibles pertinents et plus tu augmente les soucis acoustique à régler.

Docks merci pour le lien, j'écoute ça de suite même si c'est audiopeople (les sujets de Josephson sont pas mal mais ultra-simpliste, un certain Francis Wargnier, est sans doute autrement plus intéressant sur le même sujet et sur tout ce qui concerne la stéréo ou la prise de son en fait...)

Bon écouté, en effet très intéressant, mais surtout le mec qui parle du calage de système et de l'application qu'on devrait en faire chez nous (d'ailleurs ce qu'il dit me réconforte un peu, moi qui passe mes jours et mes nuits dès que je manque de taff à bosser l'acoustique et le traitement du signal)

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

[ Dernière édition du message le 11/06/2011 à 20:08:04 ]

162
Citation de loustiq :
Le CD, les supports audios et toutes les productions AUDIO en général utilisent le format 44.1 (oui il y a des exceptions...), travailler en 88.2 impose une division par 2 (un nombre entier)de la fréquence d'échantillonnage à la fin du processus de mastering.

Pour la production VIDEO, aboutit généralement à du 48kHz donc travailler en 96kHz amènera à diviser par 2 aussi...

Le processus pour abaisser la fréquence d'échantillonnage qui doit passer de 192kHz ou 96kHz à 44.1 va engendrer énormément d'arrondis vu qu'on ne divise plus par 2...

Ce n'est pas aussi simple que ça. Mais la conclusion est quand même bonne : il vaut mieux, travailler à la fréquence double. Cela dit, il ne doit plus y avoir beaucoup de logiciels qui font mal la conversion de fréquence d'échantillonnage, donc ça ne doit plus être très important comme critère.

(en deux mots, mais ça fait mal à la tête, il faut faire une convolution de chaque sample de départ avec un sinus cardinal, puis prendre les valeurs de ce sinus cardinal aux "bons endroits" (bon x) en fonction de la fréquence de destination).



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Hors sujet :
> aujourd'hui on envisage peu de réaliser des CD d'orchestre sans multi-microphonie et mixage pour la simple et bonne raison qu'on a pris goût à une certaine précision

Pour moi ce n'est pas de la précision, mais un rendu "flatteur", au sens de "pas fidèle mais séduisant". En collant des micros aux instruments puis en mixant, c'est un peu comme si on avait l'oreille collée à 36 instruments, ce qui n'est pas réaliste. De plus ça oblige à se priver d'une réverb naturelle. Et aucune réverb n'est aussi propre qu'une réverb naturelle.

Après je suis d'accord avec toi pour l'aspect contraignant, risqué...

Un compromis fréquent est de placer davantage d'omnis, et quelques cardios sur les solistes, et de faire un dosage.
163
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Hors sujet :
a propos de prise de son orchestre, j'ai été épaté par l'émission de Siegel que la 5. J'ai pas les détails techniques, mais ca avait l'air d'un ensemble de cardio/hypercardio bien placés, des panneaux de plexi pour isoler les sections, et des omni au dessus. Tout était très clair. Ajouté à la réal video/audio bien executée (gros plan soliste=mise en avant dans le mix), Ca servait très bien le but pédagogique du concert. Après, c'est peut etre pas un dispositif valable pour un enregistrement CD, j'en sais pas grand chose...
164
Citation :
je reste parfaitement convaincu de l'intérêt du mastering par des studios et ingés spécialisés pour encore un paquet de temps. Et les réglages automatiques de niveau des lecteurs mp3 (pour peu qu'on considère que tout le monde n'écoute sa musique que si aïe-thunes ou aïe-mp3) n'y change rien.

Je pense (et j'espère) que des réglages automatiques de mp3 pourraient aider à lutter contre la guerre du volume. En ce sens, ça ne met pas fin à l'intérêt du mastering, mais l'orienterait au contraire vers quelque chose de plus intéressant que "sonner plus fort".

Des algorithmes chiadés, du calcul hors-ligne sur toute la durée du morceau, voire un téléchargement de ces réglages (comme on télécharge aujourd'hui les titres d'un CD que l'on vient de numériser) pourraient améliorer, voire résoudre complètement le problème de niveaux différents entre 2 morceaux successifs.


Citation :
Enfin, ce que je veux dire, c'est que cette démarche est excellente pour certaines musiques, mais pas transposables à tout.

Oui, ça ne pourra pas fonctionner pour tous les types de musique. Mais c'était un exemple "provocateur" pour rappeler qu'un mastering n'est pas indispensable. En disant cela, je ne fais que répéter ce que disent les ingés son qui ont produit les prises de son les plus belles et les plus naturelles pour des formations acoustiques. Et les CD démos de Chesky en constituent une preuve par l'exemple.


Quand on fait une compil, la nécessité d'un mastering est évident : tous les morceaux ne sont pas forcément au même niveau, pas mixé de la même manière etc...

Mais pour un CD dont les prises de son et mixage seraient homogènes, pourquoi devoir rajouter un peu de poudre de perlimpinpin à la fin ?

Évidemment dans le contexte home-studio / autoproduction actuel, dans le cas fréquent où on n'a pas les moyens de faire ni la prise ni le mixage par un ingé son compétent, le pré-mastering est le moment où on peut se payer "une petite prestation d'ingé son compétent". C'est un compromis. Et il se défend.

Mais hors de ce contexte, je pense que ça n'a pas toujours de sens. C'est peut-être ce que voulait aussi dire Docks (mais je ne veux pas déformer ses propos).

Ou alors, ça se justifie si on est partisan de la course au volume ; mais ce n'est pas trop le cas ici. Un autre argument fréquemment avancé est : "ça permet d'être réellement transportable". Mais cet objectif est-il vraiment légitime ? Je pense qu'il a été poussé trop loin, et que quand il relève de cet extrémisme, il ne vaut pas mieux que la course au volume. J'en parlais ici...

[ Dernière édition du message le 12/06/2011 à 00:30:07 ]

165
les quasiment 2 seuls cas de figure dans lesquels je retrouve des groupes me demandant des volumes très élevés sont:
-"ouais mais quand on met du son en soirée ou bien qu'un de nos morceaux est sur une compil de magazine et qu'on arrive à notre titre du coup ca sonne tout petit."
-"Ouais la vache ca sonne gros comme son quand on met play direct, c'est impressionnant"

Ce sont des réflexions qui relèvent de l'instant, à savoir le son d'impact auquel démarre le titre qui importe tant aux "clients", sans parler de monter le volume de la chaine il faut que ca envoi direct en mettant play, TOUT DE SUITE!

J'ai pris le temps pendant un moment de montrer les différences en pondérant le volume d'une version forte à une version moins forte et très souvent la moins forte leur plaisait mieux... mais ils voulaient la plus forte.
Quand vraiment ca pose un problème (surtout à moi) je fais 2 versions, une forte et une moins forte et ils choisissent ensuite.

Et je demande toujours ce que veulent les artistes, un rendu qui conserve la dynamique et pour lequel on se moque du volume ou bien un rendu qui tient la route face aux prods actuelles et tant pis pour la dynamique.

Dans 80% des cas la réponse c'est: "oui non mais on veut garder la dynamique des morceaux surtout, c'est ca qui est important, par contre on veut quand meme un bon niveau quoi... un truc pas ridicule"
Résultat je met fort, ils sont contents. :-)
Du coup je triche un peu quand je sens le coup venir, je fais des masters très punchy, ca maintient l'illusion d'une certaine dynamique.

Ce n'est pas étonnant que la plupart des très gros studios de mastering ne se préoccupent que beaucoup moins de ca, c'est tout simplement car ils ont tellement l'habitude et qu'ils jaugent leurs clients qu'ils savent bien que 90% du temps il faudra que ce soit fort.

Ce n'est pas toujours le cas évidemment, chaque cas est un cas particulier, une méthode et une approche différente, j'ai toutes sortes de demandes y compris des très respectueuses de la réserve dynamique.
Comme par hasard je peux deviner à 99% du temps les attentes des artistes sur le volume souhaité et les attentes en général simplement en posant une première question:
"C'est quoi comme style de musique?"
En fonction de la pop, rock, rap, world, jazz, musique de chambre, cas particuliers etc... je me trompe très rarement là dessus.

Les volumes élevés encore une fois marchent vraiment bien sur certains styles de musiques et ruinent complètement d'autres, faire du rock qui sonne aussi fort que de la techno ou de la minimal est une erreur énorme par exemple.
Ce type de musique électronique étant très pêchue et souvent épurée on peut mettre très fort et la densité apportée est agréable lorsque c'est bien réalisé de A à Z.
Alors que sur du Rock'n roll avec la drum AU fond et les guitares À fond il n'y a déjà naturellement plus de dynamique dans la composition....

Et pourtant je fais cette erreur très très souvent.... ;) Voire même carrément des fois les morceaux rock sonnent plus fort que ceux electro (tout dépend du cas particulier de la qualité des titres quel que soit le style) car une chose à ne pas oublier c'est que c'est une prestation de service facturée au delà d'etre de la musique, et ce que veut le client, on peut tenter de l'en dissuader et de l'éduquer mais... c'est lui le client.

La vie est injuste. :mdr:
Tatayoyo

[ Dernière édition du message le 12/06/2011 à 01:54:53 ]

166
Citation :
Des algorithmes chiadés, du calcul hors-ligne sur toute la durée du morceau, voire un téléchargement de ces réglages (comme on télécharge aujourd'hui les titres d'un CD que l'on vient de numériser) pourraient améliorer, voire résoudre complètement le problème de niveaux différents entre 2 morceaux successifs

Dans la mesure ou le "niveau" est un problème de loudness (lapalissade), si tu veux les égaliser, ça veut dire que tu compresses ce qui ne l'est pas assez et "expande" ce qui l'est trop.
L'intervention sur quelque chose d'aussi fondamental dans le rendu artistique du morceau ne me semble vraiment pas souhaitable. Autant la loudness war me semble complètement débile et nuisible, autant il y a des musiques qui justifient une forte compression.


Citation :
Mais pour un CD dont les prises de son et mixage seraient homogènes, pourquoi devoir rajouter un peu de poudre de perlimpinpin à la fin ?

L'intérêt n'est pas forcément systématique et je ne dis pas (personne ne l'a dit, d'ailleurs) qu'un mastering était une étpae obligatoire dans tous les cas.
Mais déjà, va trouver un album complet dont les prises de son et le mixage sont homogènes... Pas gagné dans plein de musiques.
Ensuite, même si tes tracks sont homogènes, le mastering sans être nécessaire peut apporter une touche qui améliore encore les choses. Par exemple, la bonne utilisation d'un bon hardware à tubes apportant une légère saturation chaude peut apporter un net plus à certaines musiques. N'oublions pas aussi qu'un des intérêts de l'étape est de passer la musique dans une acoustique différente (et souvent meilleure) de celle de la production et dans les mains d'une personne différente qui apporte un regard et un recul qu'on n'a pas quand on a passé des semaines sur une prod.

Citation :
Les volumes élevés encore une fois marchent vraiment bien sur certains styles de musiques et ruinent complètement d'autres, faire du rock qui sonne aussi fort que de la techno ou de la minimal est une erreur énorme par exemple.

+1
Encore une fois, il n'y a pas de règle.
C'est aussi idiot de refuser une forte compression sur tous les styles que de vouloir en coller sur tous.
C'est aussi idiot de vouloir systématiquement passer par un pré-mastering que de penser que celui-ci n'a aucune utilité. Il y autant de cas différents que de circonstances d'enregistrement, de mixage, de production, de styles musicaux et même de groupes.
Ce qui craint, c'est l'uniformisation.

[ Dernière édition du message le 12/06/2011 à 13:12:53 ]

167
Citation :
Dans la mesure ou le "niveau" est un problème de loudness (lapalissade), si tu veux les égaliser, ça veut dire que tu compresses ce qui ne l'est pas assez et "expande" ce qui l'est trop.
L'intervention sur quelque chose d'aussi fondamental dans le rendu artistique du morceau ne me semble vraiment pas souhaitable. Autant la loudness war me semble complètement débile et nuisible, autant il y a des musiques qui justifient une forte compression.

C'était clair dans ma tête, mais visiblement pas dans mon message. :-D

Je pensais uniquement à un réglage de volume (application d'un gain à tout le morceau, mais pouvant varier d'un morceau à l'autre). Du genre:
- on se fixe une sorte de norme à -12dB RMS (juste en amont du bouton de volume de l'appareil d'écoute : ipod, ampli hi-fi...)
- on mesure le "niveau moyen RMS" du morceau (ce sera parfois très difficile en classique, mais pour la majorité des autres musiques, ça me semble faisable)
- en fonction de ce niveau RMS mesuré, on applique un gain pour rejoindre la norme (un gain unique, pour tout le morceau ; par contre ce gain est calculé séparément pour chaque morceau)


Je n'ai toujours pas compris précisément comment fonctionne le k-metering, mais ça doit rejoindre un peu ça.


Ou autre démarche (c'est pour fixer les idées, je sais bien que ce n'est pas si simple) :
- imaginons que beaucoup d'utilisateurs appliquent un réglage de gain spécifique à chaque morceau dans itunes, pour pouvoir écouter ces morceaux à la suite sans toucher au volume
- itunes envoie à Apple les réglages de chaque utilisateur, et Apple fait une moyenne
- les utilisateurs peuvent ensuite récupérer automatiquement la "correction de gain proposée par Apple"

Ce serait un peu la même logique que pour les titres de morceaux et albums où on met en commun les infos via Freedb, Gracenote-CDDB...


Citation :
L'intérêt n'est pas forcément systématique et je ne dis pas (personne ne l'a dit, d'ailleurs) qu'un mastering était une étape obligatoire dans tous les cas.

J'avais l'impression que l'opinion générale était qu'un mastering est quasiment toujours nécessaire ; et mes exemples visaient à montrer que ce n'est pas le cas.

Du coup je suis d'accord !


Citation :
Mais déjà, va trouver un album complet dont les prises de son et le mixage sont homogènes...

Ça me semble courant : je pense aux albums enregistré sur une période courte (moins d'un mois) dans le même studio avec les mêmes musiciens.

Bien sûr au moment de préparer la gravure du CD il est bon de choisir l'ordre des morceaux, régler le volume de chacun, vérifier que l'équilibre est cohérent... mais ça peut être fait par celui qui a fait le mixage.

C'est sûr qu'une oreille externe est un plus.

Mais dans un tel contexte, on n'est pas obligé d'élargir la stéréo, remettre des EQ, appliquer une compression multi-bande...


Citation :
Ce qui craint, c'est l'uniformisation.

Exactement. :bravo:

[ Dernière édition du message le 12/06/2011 à 15:20:15 ]

168
citation de Antaiss
Citation :
je fais des masters très punchy, ca maintient l'illusion d'une certaine dynamique.


Qu'est ce que tu entends par "punchy" ???

Studio de Mastering en ligne http://www.lvmastering.com/

169
Difficile à exprimer, simplement.
Disons pour faire simple que malgré la densité sonore très importante due à un excès de brickwall on conserve énormément d'énergie rythmique et de transitoires qui sont tu le sais bien la première des choses à foutre le camp faisant ressembler certains masters à un bruit rose.
Tatayoyo
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Ce que je constate quand je masterise des titres que des clients ont mixé à la maison, c'est que très souvent le mix comporte des erreurs. D'où l’importance de pouvoir faire faire son mastering par une autre personne, qui prendra le recul nécessaire. Je comprends que certains n'aient pas l'envie ou le budget pour faire réaliser leur mastering dans une boite pro, mais ils ont malgré tout intérêt à le faire réaliser par un ami en qui ils ont confiance, simplement pour obtenir l'avis d'une autre personne, qui possédera plus de recul.

Ce qui est insupportable quand on reçoit un mix loupé, c'est lorsque le musicien répond : "je croyais qu'un studio de mastering pro pourrait faire sonne mon mix comme (le nom d'une grosse prod)" ...ce genre de réflexion courante donne envie de déménager à Lourdes, et d'y ouvrir un studio miracle.:pong:

Il faut aussi expliquer que plus la prise de son est effectuée correctement, plus le mix sera aisé à réaliser, et plus on a de chances d'obtenir un bon mastering. Donc le "bon" mastering débute à la prise de son.

Lorsque le mix est agressif, on ne peut pas monter aussi haut en volume. Et souvent, ce problème est présent dès la prise de son, simplement suite à une mauvaise gestion des niveaux. Les pistes individuelles modulent déjà trop haut (genre un niveau de - 3 dBFS). Sur la piste seule, le musicien ne perçoit rien de gênant, mais en fait, le préampli sature un peu, et l'erreur se reproduit sur 20 ou 30 pistes. Résultat on dipose d'un mix qui, même réalisé correctement au niveau des balances, égalisations et effets, sonne agressif. Quand on va réaliser le mastering, on va augmenter cette agressivité via la compression et l'on atteindra plus tôt le seuil limite (parce que le son deviendra insupportablement agressif). Il est bien plus simple de faire sonner fort et bien un mix correctement réalisé à partir d'une bonne prise de son.

Mais j'ai hélas l'impression que la plupart des articles sur le mastering n'évoquent jamais ce problème.