Du sm 58 au beta 87A
- 140 réponses
- 12 participants
- 23 359 vues
- 10 followers
chr35
Bonjour,
J'ai lu les différents avis de ce micro (béta) qui me parraissent tous unanimes. Ce micro me donne vraiment envie mais malgré tout ça j'hésite à franchir le pas. Mon vieux sm 58 que je trouve "correct" va t'il être réellement supplanté par ce micro ? La qualité du détail est vraiment au dessus d'un 58 ?
Sachant que l'utilisation pour le moment n'est qu'en répetition chez moi et pas encore sur scène, le potentiel de ce micro sera t'il exploité ?
Enfin, est il plus résistant au larsen que le sm 58 ? ou au contraire plus sensible ?
Merci pour vos réponses
ecce48
à Chaud
Puis sont venus les aimants néodymes nettement plus puissants sous un très faible volume. C'est ce qui a permis la création de la série Béta (qui signifie N°2) avec de tout petits aimants et donc des bobines mobiles beaucoup plus légères et un meilleur rendu des aigus.
En même temps, le signal de sortie a pu être augmenté sans nécessiter trop de spires dans la bobine mobile. D'où le niveau de signal plus élevé pour le Béta58 que pour le SM58.
Tant que le chanteur chante contre la boule, comme en rock, le SM58 donne un signal largement suffisant.
Mais si on l'utilise de plus loin, il faut davantage pousser le gain du préampli.
Si en plus le circuit lumière se promène pas loin et que l'éclairage utilise un bloc de puissance mal filtré (ce qui est fréquent car il n'existe pas de normes en ce domaine), on chope un buzz caractéristique bien audible dans les passages à faible niveau sonore.
L'un des avantages du Béta58 est son niveau de signal plus élevé, donc moins sensible aux parasites qui traînent les scènes.
Autre avantage de l'aimant néodyme: l'aimant et la bobine mobile étant nettement plus petits, il est possible d'"aérer" l'arrière de la cellule pour lui donner une directivité super-cardioïde, avec une meilleure tenue au larsen.
Le SM58 avait une boule une grillage d'acier qui s'enfonçait quand le micro tombait. On peut la redresser, mais les vieux SM58 on souvent une boule en forme de patate, d'où le surnom du micro.
Le Béta58 a une boule en acier trempé: il rebondit sans se déformer.
je regarde énormement de concerts. Je pense que les bétas deviennent la nouvelle référence. Je pense que le SM58 survit encore parce qu'il est quand même nettement moins cher qu'un beta et que faute de grives on se contente de merles
Je ne crois pas que l'argument économique soit raisonnable car à la longue, le SM58 avec sa boule qu'il faut remplacer, revient plus cher que le Béta58 plus robuste.
D'après moi le SM58 survit parce que tout le monde a cette référence en tête tellement ce micro a été universel pendant très longtemps.
Certains aussi aiment sa sonorité caractéristique comme dit sur ce forum.
Il survit aussi parce que certains sondiers habitués au SM58 font l'erreur, quand ils essayent le Béta58, de croire qu'il s'agit du même miro en un peu mieux, et ne modifient pas leur façon de faire. Catastrophe assurée et retour immédiat au SM58.
Ne riez pas, c'est exactement ce qui est arrivé à la sortie du Béta58: les sondiers l'ont trouvé très mauvais pour son larsen, le manque de coffre dans le grave et l'excès d'aigus: ils ont carrément refusé de s'en servir.
Shure a du inventer le Béta58A, exactement le même mais "nettement amélioré" suivant la grosse publicité nécessaire à l'époque pour arriver l'imposer.
En fait il s'agit exactement du même micro, avec juste la lettre A sur l'étiquette et un petit bout de carton pour illustrer l'angle de 120° entre micro et retour, et surtout un prix plus élevé pour justifier ces grosses améliorations...
Aujourd'hui, les sonorisateurs modernes abandonnent le SM58 au profit du Béta58 qui n'arrivera jamais à être "La Référence" comme l'a été jadis le SM58 à cause de la concurrence devenue plus nombreuse.
Dans les concerts à la télé ou ailleurs, je vois de plus en plus souvent le Béta87 supplanter le Béta58.
D'après de nombreux professionnels, les micros seront bientôt tous alimentés en 48V phantome.
Seuls les amateurs continueront à utiliser des dynamiques parce que beaucoup de tables de mixage bas de gamme ne fournissent pas le 48V nécessaire aux micros modernes.
dart
Ne riez pas, c'est exactement ce qui est arrivé à la sortie du Béta58: les sondiers l'ont trouvé très mauvais pour son larsen, le manque de coffre dans le grave et l'excès d'aigus: ils ont carrément refusé de s'en servir.
Ca m'intéresse beaucoup! Quels précautions faut-il prendre pour sonoriser un beta58A? Placer le retour non pas comme pour le sm58 (derrière le micro) mais à 120° du fait qu'il est super-cardio? Vous corrigez souvent l'Eq avec ce genre de micro?
coolwaiss
A mon avis le Beta58 A n'est pas une amélioration du SM58. J'aime les deux et selon ce que je chante ,la couleur que je veux ,j'utilise l'un ou l'autre. Pour du Blues,Jazz,Rock année 50,60,70: SM58. Funk ,Hip Hop,Electro:Beta 58 A(selon les instruments qui m'entourent). Chacun a un grain personnel,j'adore les médiums du SM 58 et les aigus du Beta58A.J'aime moins les statiques sur ma voix.J'ai essayé le Beta 87,KM105,E865.Je comprends "l'exigence" des sonorisateurs,mais comme Rroland je pense que l'on sera déçu si on pense que passer du "SM58 au Beta87A"sera une amélioration notable.La couleur du Beta 87A est proche d'un statique de studio et face à des guitares saturées,les dynamiques ont plus de" présence".Pour du texte,de "l'intimiste",le Beta87A sera plus adapté.
ecce48
Je ne pense pas que Linkin park fait de "l'intimiste" pourtant!!! ni même Nirvana.
Oualors j'ai un bug!!!
Nico53
... à vrai dire, il ne tient pas plus pour des groupes anonymes qui essaient de produire de la qualité...
J'accueille des artistes en résidence de temps en temps et je met un SM58 par défaut en l'absence d'info de la part du chanteur... j'écoute et j'avise... parfois, je reste là dessus... parfois non... de toutes manières on a autant du BETA58A en parc, ou du 57, ou du BETA87, ou du C535, ou du sennheiser 441... bref... on est pas le zenith et pourtant on se donne les moyens d'accueillir les gens dans de bonnes conditions, sans parler d'avoir des budgets de malade.
Bref... le 58, on le met s'il convient, comme on mettrait un BETA87 s'il convient mieux... j'avoue qu'on soigne le Lead, mais pour les choeurs on se prend moins la tête - bien souvent ça fini avec un SM58... notamment quand il s'agit des musiques actuelles (rock, pop, chanson, etc...).
Au final, on en revient à ce qu'on dit depuis le début : pour le choix du micro, qu'on s'appelle Linkin Park ou M. Dupont, l'important c'est l'adéquation entre le micro et la voix qu'il restitue... on écoute et on prend la décision de garder, ou pas... pour tout un tas de raisons, pas forcément évidente pour le premier venu (même soit-disant "spécialiste" ou "professionnel" ) de prime abord.
De toutes manières, il n'y a pas une unique bonne manière de faire dans ce domaine, bien souvent, on a tous une sensibilité, une oreille différente à l'écoute, et certains d'entre nous feraient des choix différents pour une voix donnée... sans compter qu'il y a pléthore de références de micros aujourd'hui et que celui qui les connait toutes parfaitement n'est sûrement pas né...
Il faut bien comprendre que bien des sonorisateurs on boudé le BETA58A en équivalence du SM58 (et aujourd'hui encore !) ... C'est un micro différent, qui n'offre pas les mêmes repères à la personne derrière la console... bref... quelque part, quand on est habitué à ses outils, on est aussi rassuré de se retrouver en terrain connu pour mixer... c'est pas crime.
rroland
Quels précautions faut-il prendre pour sonoriser un beta58A? Placer le retour non pas comme pour le sm58 (derrière le micro) mais à 120° du fait qu'il est super-cardio? Vous corrigez souvent l'Eq avec ce genre de micro?
Il faut idéalement placer les retours de part et d'autre du micro, à 120°. Un SM58 aura de préférence le wedge face à lui. Beaucoup de sonorisateurs ont trouvé au début que le Beta58 était sensible au larsen simplement parce qu'ils plaçaient les retours comme pour un SM.
L'Eq est corrigé, mais c'est au cas par cas (il faut aussi différencier l'eq de la piste et l'eq du retour).
à Chaud
SM58: le retour doit être pile dans l'axe arrière du micro. Donc devant le chanteur, reculé disons d'1 mètre, et le micro orienté dans le sens vertical pour tourner exactement le dos au retour.
Problèmes quand il y a plusieurs chanteurs côte à côte avec chacun son retour devant lui: les micros captent les retours des voisins et ça larsenne vite.
Béta58: le retour doit être à 120 degrés de l'axe du micro.
2 solutions possibles:
-1 Retour pile dans les pieds du chanteur avec le micro assez horizontal pour respecter l'angle de 120° (au lieu de 180° pour le SM58).
-1 ou 2 retours de part et d'autre du chanteur avec le micro plus vertical pour respecter l'angle de 120 degrés.
Quand il y a plusieurs chanteurs, il est possible de trouver des positions telles que chaque retour respecte les bons angles pour les différents micros dans les parages.
Béta87: idem mais avec angle entre 120 et 130° (pas très critique).
Dans tous les cas la main qui tient le micro ne doit pas entourer la boule, ni même trop s'en approcher pour ne pas modifier la directivité du micro.
Le Béta87 a une zone cannelée sur laquelle on pose le pouce. Pour les autres, le pouce doit sentir la petite fente à 2 cm de la boule.
Il est bon de respecter ces valeurs pour maîtriser le larsen, mais ça n'est pas forcément suffisant. Il faut aussi modérer le volume dans les retours, ce qui nécessite de réduire le volume dans les amplis instruments (pas toujours facile à obtenir des guitaristes) et autres source sonores sur scène.
Une cloison transparente devant la batterie empêche la grosse caisse de "souffler" dans le micro du chanteur juste devant, pour éviter d'enfoncer la membrane du micro et déformer la voix en rythme avec la grosse caisse. Ça évite aussi de faire passer le son de la caisse claire très bruyante dans les micros chant ("repisse").
Si on ne possède pas cet accessoire très utile pour la clarté du chant, il faut mettre la batterie sur le côté de la scène. Personnellement je l'oriente à 45 degrés pour que le batteur puisse voir à la fois le public et le chanteur lead.
Guitare basse à côté de la batterie entre la batterie et les instrumentistes.
Percus de l'autre côté de la batterie à l'angle de la scène.
C'est la disposition que j'ai trouvée pour avoir le meilleur son. Mais certains groupes ont besoin d'une autre configuration pour se sentir "chez eux" sur la scène et avoir leurs sensations habituelles.
D'où l'intérêt d'aller assister à une répète du groupe avant de le sonoriser.
coolwaiss
chouffe
Et je trouve aussi que pour du texte, ou des voix plus intimes, les Beta87 sonnent bien...c'est un condensateur (en général, il y a toujours des exceptions).
Oui tout à fait d'accord, j'ai aussi tester le KSM9 et le KMS105 et c'était à chaque fois des expériences très intéressantes avec pour chaque micro des finesses différentes.
Il faudrait que je teste le T-Bone statique de scène un de ces quatre parce que pour le prix cela peut être un bon choix aussi !
Salut Roger ! Tu vas bien ?
[ Dernière édition du message le 06/01/2012 à 09:09:23 ]
rroland
chouffe : lentement mais bien
ecce48
Un chanteur va plus facimblement s'orienter par défaut vers un beta qui semble etre un peu plus difficile a regler.
Je regarde énormément de concerts, un à deux par jour, et je constate que le SM58 se fait rare au profit des beta58.
Jusqu'a présent, je n'ai jamais vu de KMS105 sur scène sauf dans Taratata. Il y a t'il une raison à ça?
Pour en revenir aux sonorisateur et leSM58, je suis agréablement surpris qu'un vétéran (sorry à chaud, c'espaspéjoratif) qui à bien connu la gloire de ce micro, à décidé de mettre ceux-ci au placard. Je pense que si rien ne bouge, rien avance.
chr35
Et bien !!!!!! si j'avais su que ma simple question allait amorcer une si longue "conversation"..... ![]()
. Remarque, cela reste toujours aussi intéressant ce débat sur la qualité des micro. Chacun amène sa pierre à l'édifice et moi j'apprends plein de choses. ![]()
à Chaud
rroland: J'ai aussi remarqué en festival que les concerts qui utilisaient un KMS105 passaient vraiment mieux à la télé
Mais dans la revue Sono, 2 pros qui l'avaient utilisé étaient bluffés par ce qu'ils appelaient "sa facilité d'utilisation".
J'en déduis: son fidèle et équilibré sans rien enlever ni rajouter, pas de pops, pas de sifflantes, pas de bruits de manipulation, pas de distorsion ou modifications de timbre hors axe.
D'après eux, on pouvait le mettre entre toutes les mains sans avoir de problème. Un peu comme le SM58 jadis.
S'ils n'était pas si cher, il aurait pu devenir LA RÉFÉRENCE. Pour l'instant c'est la Rolls dont beaucoup parlent sans pouvoir se l'offrir.
On le voit de plus en plus souvent à la télé, surtout dans sa version sans fil.
L'évolution semble être SM58 -> Béta58 -> Béta87 -> KSM105.
J'oublie volontairement Sennheiser Beyer ou AKG qui ont fait de bons micros dynamiques mais qui n'ont jamais percé comme les Shure.
à Chaud
ecce48: en cherchant bien, on peut même trouver pire que le E835
Bon, je les utilisais à la régie comme talk-back, essentiellement parce qu'ils ne coûtent pas cher et qu'ils ont un interrupteur
Les miens sont morts par l'interrupteur qui promène un petit aimant contre une ampoule de verre contenant les contacts. L'aimant se décolle ou le verre se casse ou ...
Essayé une fois pour un chanteur (oublié les autres micros à la maison). Referai plus, c'est promis.
Mon vendeur les qualifiait de "dégueulasses" et je ne le contredirai pas.
J'ai 6 systèmes HF Sennheiser EW135 G2 solides et fiables, mais la cellule ne sonne pas mieux.
dart
à Chaud
rroland
Le prix en freine sans doute l'utilisation (et sa relative fragilité aussi, ce n'est pas le modèle le plus solide que je connaisse). Pour un KMS105 on s'offre plus de 3 Beta58 qui sont plus solides.
à Chaud
Un Béta87 tombé sur le carrelage depuis la hauteur de la bouche n'a pas souffert.
Juste changé jadis un connecteur XLR sur un SM58 tout neuf.
Les mousses à l'intérieur des boules passent de temps en temps au lave linge, ou se nettoient dans une cuvette s'il y en a peu.
Elles finissent à la longue par se déliter, mais il faut pas mal de lavages pour qu'elles deviennent inutilisables.
Ce sont des investissement qui durent et sur les années cette robustesse paye.
ecce48
coolwaiss
Les dynamiques semblent plus adapté au "rock velu" que les statiques.J'ai vraiment du mal à considérer qu'un microphone est l'évolution d'un autre .Je les pensais qu'on les choisissaient,pour la "couleur" qu'il donne au son capté.La notion de REFERENCE,me trouble.Le SM58 est il une évolution du 565 de SHURE?.Un sonorisateur choisi ses micros selon son" plan de scène",mais un chanteur ne choisi t'il pas un micro parce que le son lui va bien?.A mon humble avis,il n'y pas de mauvais micros.Le bon son est il le "son propre""fidèle"?.Je ne trouve pas que les statiques soient meilleurs que les dynamiques.Ils sont différents.Pour les styles que je pratique et pour ma voix,je préfère le SM58 ,leBETA 58A au KMS105 et BETA87A.(les SHURES" popent" moins et ils sont plus "velus".leKMS105 et le BETA 87A sont plus souvent donné au choristes qu'au chant lead.Ont ils moins de "caractère",de "personnalité" ![]()
ecce48
Un chanteur avec une signature vocale par exemple... ou a un chanteur a texte, un chanteur à gonzesse comme dit un pote.
j'aime bien cet expression de rock "velu" il y a aussi des chauves qui fout du rock, ils ont pas droit au SM58 eux????
chouffe
leKMS105 et le BETA 87A sont plus souvent donné au choristes qu'au chant lead.Ont ils moins de "caractère",de "personnalité"
J'aurais tendance à dire exactement le contraire. Les micros "fidèles" sont pour les chanteurs lead qui sont sensé avoir une voix "typée"..
Un chanteur avec une signature vocale par exemple... ou a un chanteur a texte, un chanteur à gonzesse comme dit un pote.
Intéressant... donc un chanteur qui a des choses à dire est un chanteur à gonzesses ? Les mecs sont trop bêtes pour comprendre les subtilités ?
[ Dernière édition du message le 06/01/2012 à 21:51:01 ]
lodesbeefee
facebook.com/coverbrelbrassens/
Nico53
L'évolution semble être SM58 -> Béta58 -> Béta87 -> KSM105.
ça dépend de ce qu'on qualifie "d'évolution"... quand je pense à la quantité de gens que j'ai passé dans un BETA87 et à qui ça ne convenait pas du tout... ou à la quantité de SM58 que j'ai entendu dans des systèmes son calés avec les pieds... ou encore des KSM9 ou KMS105 utilisés à tord et à travers où des ingés sons très convaincus par ce qu'ils font te disent que "ce micro marche vraiment du tonnerre" alors que depuis le début tu te demandes : "mais quand est-ce qu'il va faire quelque chose pour arranger le cas de la voix qui est juste catastrophique ?!" ...dans le genre voix bourrée d'aigu ou de haut médium qui dégueule tellement que c'en est réellement désagréable malgré l'effective bonne compréhension du texte...
Faisant de l'accueil technique à année entière, je peux assurer que si j'ai vu passé des gens humbles qui sortent des merveilles d'un SM58 ou d'un BETA58A, j'ai aussi entendu quantité d'horreurs émanant de KMS105... et bizarrement, les gens issus du domaine du studio et qui se pointent avec un un super micro et un rack bourré de matos haut de gamme sont rarement ceux qui s'en sortent le mieux, par expérience, de mon point de vue... (c'est un peu comme les frites Mc Cain...).
Les choix des micros des gens qui passent à la télé (puisque certains semblent beaucoup en parler) ne sont pas fait "sur le tas", mais qu'ils émanent du fruit d'une mûre réflexion qui a lieu en amont, en résidence, la plupart du temps, et que ce choix appartient un peu au chanteur, mais aussi et surtout à l'ingé son qui suit l'artiste... et que sa démarche intellectuelle et auditive qui l'a poussé à choisir ce micro ne sera peut être pas la vôtre... et peut être qu'il n'y a pas un seul "bon choix".
Il y a malheureusement de nombreux phénomènes de modes chez les chanteurs qui veulent acheter leur micro, justement parce que "machin qui passe à la télé chante dans ce micro, alors c'est sûrement bien"... et qui se plantent en achetant un micro cher qui ne leur convient pas... et qui ne comprennent pas pourquoi leur ingé son préfèrerait limite parfois un bon vieux SM58... ou comment faire passer un mec compétent pour un branquignole qui n'en est pas forcément un.
La question initiale était grosso modo SM58 > BETA87A : l'investissement vaut-il la peine ?
... je pense que chacun s'accorde pour dire que même si on peut aisément faire un choix en fonction du style de musique joué, après écoute de la voix du chanteur, le meilleur moyen de se faire une opinion dans ce domaine si subjectif, reste quand même de faire tester les micros par le chanteur lui-même dans un système son dans lequel on a confiance (je pense que ça fait au moins 10 fois qu'on l'écrit).
De la même manière, pour la position des retours...
Certes on essaie de tenir compte de la directivité des micros, mais le positionnement des retours se fait aussi surtout en fonction de l'environnement scénique... et qu'il n'est pas une aberration de coller 2 retours à 120° derrière un micro cardio si ça semble être opportun.
Déjà, ça dépend de quel "retours" on parle, parce qu'il y a un paquet de trucs horribles utilisés, malheureusement, très/trop couramment... et que pour moi, par exemple, c'est une aberration de mettre un KMS105 dans une petite sono HK... c'est comme avoir une ferrari avec un moteur de 2cv...
C'est un tout : sans parler d'avoir Ze-Préampli-ki-déchire, on peut au moins tenter d'avoir une chaîne source/capteur/micro -> console -> diffusion, quoi soit de bonne qualité... et si un bon micro coûte cher et que vous n'entendrez peut être pas la différence immédiatement entre une bonne et une mauvaise console, je pense que chacun saura faire la différence entre une enceinte à 300 euros et une enceinte à 1000 euros, à l'écoute... reste qu'il y a peut être un compromis à trouver.
Quant au placement des retours, tant que ça marche et que le chanteur est à l'aise... De plus, même si parfois, ça n'apporte rien de mieux qu'un simple retour, mais le chanteur se sent plus en confiance face à deux retours... plutôt qu'un seul... c'est une réalité.
- < Liste des sujets
- Charte

