vos conseils pour un couple de petites membranes
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AlexJansen
Bonsoir tout le monde,
J'envisage l'achat d'un couple de petites membranes pour diverses applications: overhead batterie, instruments d'orchestre (dans toute leur diversité), choeurs, piano... J'aimerais donc des micros de qualité, qui si possible ne dépasseraient pas 500 euros. Pour info ils passeront dans les preamps XMAX du digimax d8. Je me suis déjà un peu renseigné, et j'ai mis commes options possibles les couples suivants: rode NT55, se electronics SE 4, 2x shure sm137... mais mon attention est fixée en ce moment sur les Oktava MK012 MSP6, pour deux raisons: le prix qui a l'air TRES intéressant chez thomann: 435 euros VS 550+ chez les autres vendeurs, et les différentes capsules fournies (hypercardio et omni) qui multiplient les usages possibles.
Maintenant, pour moi c'est pas un petit investissement alors je veux être sûr de mon achat... vos conseils?
merci!
Kriktop
Une Lakmé à mon avis historique ! (et une magnifique distribution autour d'elle).
Ceci n'est absolument pas dans notre sujet du jour. Mais j'admire au passage le boulot nécessairement discret des preneurs de son d'un opéra en live. Tout doit être absolument invisible (plus ou moins). Les solistes principaux ont tout de même une petite verrue au coin de la bouche (un dpa miniature d'appoint). Devant le bord de scène, des forêts de Shoeps, et j'ai pu distinguer en fosse quelques U87 pour ce qu'on peut apercevoir. Pas de micros suspendus visible en tout cas.
[ Dernière édition du message le 19/01/2014 à 00:56:41 ]
Nicolas Massot
Kriktop
Un coup d'oeil sur "notre" scène du marché, bigarrée et colorée. (je suis le type le plus à jardin, avec un turban et un gilet marron
Le forêt de Schoeps était en réalité une petite plantation au raz des pâquerettes. Des couples posés au sol, juste en pro scenium, devant un rebord cachant une rampe lumineuse.
Je n'ai pas pu écouter le rendu radio. Je n'arrive d'ailleurs pas à réécouter l'émission d'hier.
Ca a été en tout cas un succès énorme dans la salle (en délire pour la formidable Lakmé).
Nous sommes assis autour d'elle pendant toute sa scène "des clochettes", et je peux dire qu'on se régale. Elle fait littéralement ce qu'elle veut de sa voix. Scéniquement, elle est fantastique : fragile, touchante à vous tirer les larmes !
[ Dernière édition du message le 19/01/2014 à 10:50:25 ]
Nicolas Massot
MathieuJM, si t'as un moment, peux-tu me donner toi aussi un avis pour les 4 extraits d'orgue.
Perso, je trouve que le n°2 est vraiment pas mal, il y a tout ce qu'il faut dans tout le spectre. Après, je ne sais pas s'il faut encore plus de graves, mais je suis content de cette prise.
Par contre, je ne comprends pas pourquoi juste en fermant l'angle de quelques dégrés, on arrive à des sonnorités si diverses.
Une autre chose qui me chagrine c'est cette saturation à certains moments, là où l'orgue joue très fort. C'est vrai que lorsque je fais la "balance" je me débrouille pour être juste en dessous du clip. J'essaierai de mettre le niveau d'entrée beaucoup plus bas la prochaine fois.
Ces prises ont été faites avec l'enregistreur Tascam DR-100. Le vu mètre n'est pas le même que celui du tuto de kriktop, il arrive à 0 puis clipe, alors que l'autre a une marge de +6dB après le 0.
Donc, il faut que je mette le niveau à -6dB ?
Kriktop
Je suppose qu'il y a un filtrage des bruits solidiens (c'est même une certitude).
- Concernant tes enregistrements d'orgue.
. L'angle est déterminant pour la restitution de l'espace et de l'architecture timbrale. C'est lié à l'incidence des capsules. Des cardios ne sont cardios qu'à certaines fréquences et quasi omnies ou hyper à d'autres. Plus on ouvre l'angle, plus on est hors axe, avec pour effet d'accrocher d'avantage l'acoustique et de modifier la réponse du champs direct/diffus. 90° semble ici un très bon compromis avec ces micros, dans cette acoustique et à cette distance. Mais ça n'est pas gravé dans le marbre et la dispo des micros devra être à nouveau questionnée pour chaque nouvelle expérience. (distance, acoustique, type de sources)…
La question de saturation, là encore m'interpelle. Je n'ai pas perçu de clip dans les extraits postés. Je commence sérieusement à douter.
Quoi qu'il en soit, tu gagneras à te réserver une marge à la prise de son. En 24 bits, tu as une plage dynamique suffisante pour prendre des précautions utiles. Par exemple, le total mix de ma carte RME est doté d'une fonction "auto set". Lorsqu'on active cette fonction, la plus grande crête est normalisée à -6db avant le 0 de saturation numérique. Je désactive ensuite cette fonction pour le concert mais j'ai une bonne marge de sécurité.
J'avais avancé l'explication de Reno pour tenter de piger ce que tu entendais par "saturation" mais là encore, après réécoute, je n'entends qu'une certaine prégnance de la fameuse bosse de présence aiguë. Pas de clipping.
Si JM peut nous donner un arbitrage, ça serait super.
[ Dernière édition du message le 19/01/2014 à 13:33:54 ]
MaiMai
J'ai déjà accroché une paire stéréo au tascam dr100, et je me suis déjà rendu compte que faire les niveaux à - 3dB ne laissait pas grand' marge et réservait qlq surprises!
J'essaie désormais de ne pas aller au delà de - 6dB ,
Etonnant oui cette différence sonore avec si peu de changement d'ouverture de couple!
moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...
Nicolas Massot
- Pour une prise de son de live d'opéra, il est strictement interdit qu'on puisse voir un seul micro dans le cadre de scène. Ceci oblige à certains trucages dignes de l'univers du cinéma !
Je suppose qu'il y a un filtrage des bruits solidiens (c'est même une certitude).
Il y a aussi la technique de suspendre plusieurs micros par le plafond, à une hauteur suffisante pour que le public ne les voient pas. Après, ça sera peut-être plus loin p/r aux chanteurs et peut-être que le fait d'avoir un micro vertical pointant capsule en bas, n'aura pas le même rendu sonore.
- La question de saturation, là encore m'interpelle. Je n'ai pas perçu de clip dans les extraits postés. Je commence sérieusement à douter.
Quoi qu'il en soit, tu gagneras à te réserver une marge à la prise de son. En 24 bits, tu as une plage dynamique suffisante pour prendre des précautions utiles.
J'avais avancé l'explication de Reno pour tenter de piger ce que tu entendais par "saturation" mais là encore, après réécoute, je n'entends qu'une certaine prégnance de la fameuse bosse de présence aiguë. Pas de clipping.
Si JM peut nous donner un arbitrage, ça serait super.
Alors, ce que j'entends c'est clairement une destruction et non pas une bosse de présence. Sur les liens que tu avais envoyé c'est vraiment, beaucoup, énormément, détruit. Avec les NT5, ça sature aussi pas mal sur les tutti. Avec le KM184, ça le fait beaucoup moins, uniquement sur les passage plein pot, sur quelques accords. On dirait que ça sature dans les aigus seulement quand le volume est trop fort, et peut être faudrait-il voir, en effet, du côté du gain d'entrée.
Je n'enregistre jamais en 24 bit lorsque je ne dois pas retoucher la prise de son. Ai-je tort ?
Y a t-il réellement une différence audible d'enregistrer en 24 bit une prise dans laquelle on ne rajoutera ni effet, ni égalisation ?
[ Dernière édition du message le 19/01/2014 à 17:08:56 ]
Nicolas Massot
J'ai rien compris à la deuxième partie.
Je vais relire tranquillement.
En tout cas bravo ! Tu as fait l'école d'ingénieur du son ?
[ Dernière édition du message le 19/01/2014 à 19:10:44 ]
Kriktop
Citation de davidkings :Citation de Kriktop :- Pour une prise de son de live d'opéra, il est strictement interdit qu'on puisse voir un seul micro dans le cadre de scène. Ceci oblige à certains trucages dignes de l'univers du cinéma !
Je suppose qu'il y a un filtrage des bruits solidiens (c'est même une certitude).
Il y a aussi la technique de suspendre plusieurs micros par le plafond, à une hauteur suffisante pour que le public ne les voient pas. Après, ça sera peut-être plus loin p/r aux chanteurs et peut-être que le fait d'avoir un micro vertical pointant capsule en bas, n'aura pas le même rendu sonore.
Je laisse faire les ingéson de radio france qui connaissent leur boulot !
Je n'ai pas vu de micro suspendu, mais il y en a peut-être. Le hic c'est effectivement la distance car le cadre de scène est d'une hauteur de plus de 10 m (voire 20) et qu'il ne faut en aucun cas voir pendouiller un accessoire non prévu dans le visuel. A cette hauteur, depuis les cintres, pas certain d'obtenir quelque chose d'exploitable !
Cet interdit visuel est la convention obligatoire pour une captation d'opéra mais ça se fait très bien la plupart du temps, sachant que les mélomanes sont friands de ce genre de live et n'ont pas forcément une attente identique à celle du disque "studio" (placement calibré, moindre contrainte visuelle).
On peut trouver ça dogmatique mais j'avoue que je comprends cette contrainte. La scène n'est pas le monde réel. Ca n'est pas non plus le monde du concert. C'est un livre ouvert, un théâtre possédant sa propre logique et ses conventions qu'aucun élément extérieur ne doit perturber
[ Dernière édition du message le 19/01/2014 à 19:16:50 ]
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