Los Teignos a tout juste 120 secondes pour vous présenter les microphones à condensateurs susceptibles d'être utilisés dans votre Home Studio.
Alors on va pas trainer une fois que vous vous serez abonnés au Chanel Youtube d’Audiofanzine ! Comme promis, nous allons parler cette fois des micros à condensateurs appelés aussi statiques ou électrostatiques.
Bien qu’on utilise certains micros à condensateurs dans le contexte du live, précisons d’abord que c’est bien dans les studios qu’on rencontre la majeure partie d’entre eux. Pourquoi ? Parce qu’ils sont extrêmement sensibles, ce qui est à la fois leur plus grande qualité et leur plus grand défaut.
En effet les statiques ne sont pas fait pour les forts niveaux sonores, et ils sont sensibles au larsen comme aux bruits de manipulation. C’est pour cela d’ailleurs que nombre d’entre eux s’utilisent sur pied avec une suspension qui les isole de toute vibration indésirable et qu’on recourt à un filtre antipop pour les prises de voix, histoire de limiter l’impact des consonnes plosives. Autre inconvénient : ils sont tributaires d’une alimentation dite fantôme pour fonctionner et qui s’active au niveau de votre préamplificateur ou de votre interface audio… Et ultime défaut : à gamme égale, ils sont nettement plus cher que les micros dynamiques…
En vis-à-vis de tous ces inconvénients, quels sont leurs atouts alors ? Eh bien, nous l’avons dit : ils sont extrêmement sensibles, de sorte qu’ils permettent d’enregistrer bien plus de détails que les micros dynamiques, notamment dans les aigus. Et c’est pour cela qu’on leur confie le plus souvent l’enregistrement des voix…
Notez qu’il existe deux grands types de micros à condensateurs : les micros à large membrane, qui vont couvrir le spectre sonore le plus large possible et qu’on utilise notamment pour les voix et lorsqu’on a besoin de grave, et les micros à petite membrane, souvent appelés cigares, qui sont plus doués pour restituer au mieux les transistoires, les attaques, ce qu’on privilégie pour enregistrer une guitare acoustique ou encore une cymbale… Précisons-le aussi : certains micros intègrent leur propre préampli à tube et certains autres proposent plusieurs directivités ou un coupe bas ou un atténuateur pour gérer les plus forts volumes…
Reste à parler de prix sachant qu’on trouve une foule de mauvais statiques à 30 euros sur le web tandis que les micros les plus chers passent la barre des 10 000 euros ! Entre les deux, les modèles de références de studio se situeront pour la plupart à plus de 1000 voire 2000 ou 3000 euros, le ticket d’entrée étant à 800 euros avec le C414 d’AKG qui ne conviendra pas à tout le monde…
Bref, tout cela est sans doute un peu trop cher pour un premier micro et dans un budget raisonnable, vous devrez donc vous rabattre sur des micros qui sont des succès commerciaux à défaut d’être des références.
Ce sera évidemment là l’objet d’un prochain deux minutes. Commentez, likez, partagez cette vidéo : sur ce, Ciao !