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Sujet Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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14911
Citation :
J'évolue dans le milieux amateur à l'heure actuelle et plus je m'investis plus je croise et passe du temps avec des artistes qui sont dans la même situation que toi ^^

Le mieux c'est que tu ailles à un centre de musiques actuelles proche de chez toi pour te renseigner sur ce qui existe dans ta région en accompagnement d'artiste. Comme tu l'as dit, ça n'est pas ton métier, mais à toi de chercher les personnes qui seront capable de la faire à ta place :)


Ecoute, je ne vais pas encore parler de ce sujet, mais de puis que j'essaie de ma lancer sérieusement, les organismes de ma région ne me fournissent aucune aide. ils ne prennent pas ma démarche au sérieux (le dernière fois c'est simple, le gros centre qui s'en occupe, la personne au téléphone m'a limite insulté au lieu de m'aider;là tu fais quoi?). En clair, les salles s'occupent de groupes qui tournent déjà depuis longtemps, je me suis inscrit à une session amateur pour aller jouer dans une grande ville voisine, pour une telle démarche, ils demandent déjà un press book; un album fini etc.......comment fait on quand on commence? c'est le serpent qui se mort la queue quoi! Surtout que la scène de musique actuelle d'où je suis ne passe que des groupes de rock, il n'y a aucune place a pour autre chose, ça fait trois ans que je regarde leur programme et ils n'ont jamais mis un seul groupe de chanson française par exemple. Alors il me reste quoi, quand les organismes départementaux sensés te rencontrer, au moins t"entendre une fois (faire une sorte de "casting") pour te faire jouer en tant qu'amateur pour commencer ne s'en occupent pas? Eh bien tu ne fais rien. Si du jour au lendemain, la situation change, je retirerai aussi sec mes propos.

ce que tu dis je l'ai déjà fait, j'ai laissé des mails, appelé encore et encore, de toutes façons ils me rient au nez. Je dois faire quoi de plus? Et sans vouloir me gonfler les chevilles, je pense maintenant que ce que j'écris est correct (je n'ai pas dit "transcendant").

Dans ma petite ville voisine on veut bien m'aider, je ne vais pas m'en plaindre, c'est une première depuis 2 ans que je me démène pour trouver des contacts. Peut aurais un contact dans dix, à mon 3ème album.......

[ Dernière édition du message le 19/10/2015 à 19:16:48 ]

14912
Bon, je ne sais pas dans quelle région tu es, donc c'est difficile de juger (certaines sont apparemment sinistrées niveau concerts). Mais franchement, je me demande ce que c'est que cette tendance chez certains de vouloir être reconnus avant d'avoir fait quoi que ce soit.

Le mythe de l'artiste qui fait sa musique dans son coin et qui est un jour découvert par un producteur ou un tourneur enthousiaste qui va prendre sa carrière en mains... ben moi, je n'ai jamais, mais jamais rencontré aucun musicien à qui se soit arrivé.

Grâce notamment à de nombreuses émissions de télé, la chanson française ou francophone se porte bien auprès du public. Tu as une carte à jouer. Mais pour ça, il faut sans doute faire le parcours "normal" du musicien.

Ce parcours, c'est de jouer, de se produire. Comme il est difficile de vendre un répertoire inconnu, commence par des reprises. Fais le tour des bars, des pubs, des campings s'il y en a autour de chez toi et vend leur un répertoire de reprises. Et quand je dis "vends-leur", je n'emploie pas le terme à la légère, parce que ce n'est pas en jouant gratuitement qu'on est pris au sérieux. Ni qu'on travaille sérieusement.

Tu as la chance d'avoir visiblement un répertoire et un savoir faire (voix + piano) qui te permet d'être autonome, de jouer en solo sans dépendre d'autres musiciens, de leurs caprices, de leurs humeurs ou de leur disponibilité.

Ensuite, une fois que tu seras dans la place, tu pourras toujours placer quelques unes de tes chansons et voir comment ça accroche. Mais déjà, en jouant régulièrement des reprises, tu vas sacrément te former, et à tout ce qu'un musicien a besoin de savoir : à gérer des contrats, à gérer une com, à être ponctuel, à la scène, au contact avec le public, à emmener celui-ci dans ton univers, à accrocher un public froid, à avoir ton chèque à la fin de ta presta... Et puis, évidemment, tu vas aussi t'améliorer musicalement, parce que quand on joue beaucoup en conditions réelles, il n'y a pas de mystère, on progresse.

Et puis tu vas gagner des sous qui te permettront notamment de remplacer tes lourdes "The Box" par des petites enceintes de meilleure qualité, plus puissantes et plus légères.

Mais j'hallucine un peu quand je lis "j'en ai marre de trimbaler mes lourdes The Box". J'ai tourné pendant des années avec des Peavey KB300 (37 kg pièce) comme façade parce qu'on n'avait pas les moyens d'acheter autre chose et que, finalement, ça faisait bien la blague. On était un duo et on avait sur scène 4 guitares (acoustiques et électriques), une basse, une groovebox, des claviers, des percus. Il fallait tout charger / décharger, installer et faire les balances à deux. 2 heures d'installation et de balances à chaque fois pour jouer dans un bar. Et il fallait jouer à Tétris pour tout rentrer dans la voiture. Mais ça m'a permis d'acquérir une sacré expérience, de me faire un réseau, de me faire connaître et reconnaître comme musicien sérieux et de gagner à peu près ma vie.

J'ai plein de potes qui sont pro et gagnent assez correctement leur vie avec la musique, mais c'est du boulot, vraiment. Ils partent beaucoup en tournée, souvent entassés avec le matos dans un fourgon ou un monospace et n'ont pas de roadies pour leur décharger et monter le matos chaque soir, ni de chauffeur pour les ramener après le concert alors qu'ils fait deux heures de route, une ou deux heures d'installation et balances, deux heures de concert, une heure de ramassage et qu'il faut encore deux heures pour rentrer au point dodo. Et recommencer le lendemain, et le jour d'après, et les semaines d'après pendant plusieurs mois loin de chez soi, de sa famille, de ses amis...

La musique, c'est souvent un boulot de tâcheron. Il faut retrousser ses manches et creuser son sillon. Personne ne viendra te chercher. Personne ne viendra t'aider si tu ne te sors pas les doigts pour montrer et même prouver ce dont tu es capable.

Tu peux toujours dire "trouver des dates, faire ma com, les contrats, etc... c'est pas mon boulot". C'est vrai qu'en théorie, ça ne devrait pas être le boulot d'un musicien, tout comme s'occuper du contact avec les clients, faire des devis, des factures et de la compta ne devrait pas être le boulot d'un artisan et que gérer son resto et son personnel ne devraient pas être celui d'un cuisinier.
Faire de la musique, même très bonne, ça ne suffit pas pour être musicien pro.

Après, si tu veux pas t'emmerder avec le côté pro, prends un boulot alimentaire et éclate-toi en amateur. Beaucoup préfèrent d'ailleurs cette solution parce que le côté pro les gonfle ou qu'ils le trouvent trop dur. C'est tout à fait respectable.

[ Dernière édition du message le 19/10/2015 à 21:26:40 ]

14913
Citation de Will :
Bon, je ne sais pas dans quelle région tu es, donc c'est difficile de juger (certaines sont apparemment sinistrées niveau concerts). Mais franchement, je me demande ce que c'est que cette tendance chez certains de vouloir être reconnus avant d'avoir fait quoi que ce soit.

Le mythe de l'artiste qui fait sa musique dans son coin et qui est un jour découvert par un producteur ou un tourneur enthousiaste qui va prendre sa carrière en mains... ben moi, je n'ai jamais, mais jamais rencontré aucun musicien à qui se soit arrivé.

Grâce notamment à de nombreuses émissions de télé, la chanson française ou francophone se porte bien auprès du public. Tu as une carte à jouer. Mais pour ça, il faut sans doute faire le parcours "normal" du musicien.

Ce parcours, c'est de jouer, de se produire. Comme il est difficile de vendre un répertoire inconnu, commence par des reprises. Fais le tour des bars, des pubs, des campings s'il y en a autour de chez toi et vend leur un répertoire de reprises. Et quand je dis "vends-leur", je n'emploie pas le terme à la légère, parce que ce n'est pas en jouant gratuitement qu'on est pris au sérieux. Ni qu'on travaille sérieusement.

Tu as la chance d'avoir visiblement un répertoire et un savoir faire (voix + piano) qui te permet d'être autonome, de jouer en solo sans dépendre d'autres musiciens, de leurs caprices, de leurs humeurs ou de leur disponibilité.

Ensuite, une fois que tu seras dans la place, tu pourras toujours placer quelques unes de tes chansons et voir comment ça accroche. Mais déjà, en jouant régulièrement des reprises, tu vas sacrément te former, et à tout ce qu'un musicien a besoin de savoir : à gérer des contrats, à gérer une com, à être ponctuel, à la scène, au contact avec le public, à emmener celui-ci dans ton univers, à accrocher un public froid, à avoir ton chèque à la fin de ta presta... Et puis, évidemment, tu vas aussi t'améliorer musicalement, parce que quand on joue beaucoup en conditions réelles, il n'y a pas de mystère, on progresse.

Et puis tu vas gagner des sous qui te permettront notamment de remplacer tes lourdes "The Box" par des petites enceintes de meilleure qualité, plus puissantes et plus légères.

Mais j'hallucine un peu quand je lis "j'en ai marre de trimbaler mes lourdes The Box". J'ai tourné pendant des années avec des Peavey KB300 (37 kg pièce) comme façade parce qu'on n'avait pas les moyens d'acheter autre chose et que, finalement, ça faisait bien la blague. On était un duo et on avait sur scène 4 guitares (acoustiques et électriques), une basse, une groovebox, des claviers, des percus. Il fallait tout charger / décharger, installer et faire les balances à deux. 2 heures d'installation et de balances à chaque fois pour jouer dans un bar. Et il fallait jouer à Tétris pour tout rentrer dans la voiture. Mais ça m'a permis d'acquérir une sacré expérience, de me faire un réseau, de me faire connaître et reconnaître comme musicien sérieux et de gagner à peu près ma vie.

J'ai plein de potes qui sont pro et gagnent assez correctement leur vie avec la musique, mais c'est du boulot, vraiment. Ils partent beaucoup en tournée, souvent entassés avec le matos dans un fourgon ou un monospace et n'ont pas de roadies pour leur décharger et monter le matos chaque soir, ni de chauffeur pour les ramener après le concert alors qu'ils fait deux heures de route, une ou deux heures d'installation et balances, deux heures de concert, une heure de ramassage et qu'il faut encore deux heures pour rentrer au point dodo. Et recommencer le lendemain, et le jour d'après, et les semaines d'après pendant plusieurs mois loin de chez soi, de sa famille, de ses amis...

La musique, c'est souvent un boulot de tâcheron. Il faut retrousser ses manches et creuser son sillon. Personne ne viendra te chercher. Personne ne viendra t'aider si tu ne te sors pas les doigts pour montrer et même prouver ce dont tu es capable.

Tu peux toujours dire "trouver des dates, faire ma com, les contrats, etc... c'est pas mon boulot". C'est vrai qu'en théorie, ça ne devrait pas être le boulot d'un musicien, tout comme s'occuper du contact avec les clients, faire des devis, des factures et de la compta ne devrait pas être le boulot d'un artisan et que gérer son resto et son personnel ne devraient pas être celui d'un cuisinier.
Faire de la musique, même très bonne, ça ne suffit pas pour être musicien pro.

Après, si tu veux pas t'emmerder avec le côté pro, prends un boulot alimentaire et éclate-toi en amateur. Beaucoup préfèrent d'ailleurs cette solution parce que le côté pro les gonfle ou qu'ils le trouvent trop dur. C'est tout à fait respectable.


un énorme +1

Musicien pro (comprendre musicien qui vie pas trop mal de sa musique, mais sans faire le top des charts/tournée des zenith, etc...) C'est 70h de boulots par semaine, Déclarées/payées 24 quand t'as de la chance.
14914
Citation :
Musicien pro (comprendre musicien qui vie pas trop mal de sa musique, mais sans faire le top des charts/tournée des zenith, etc...) C'est 70h de boulots par semaine, Déclarées/payées 24 quand t'as de la chance.


c'est déjà hyper courageux de leur part, je leur tire mon chapeau, aurais je cette force (ou saurais je me donner cette possibilité)? j'aimerais bien!


Citation :
Mais franchement, je me demande ce que c'est que cette tendance chez certains de vouloir être reconnus avant d'avoir fait quoi que ce soit.


En fait je ne sais pas comment ça marche dans le milieu de la musique, et je pensais qu'on pouvait tenter sa chance sur des scène pour qu'on nous reconnaisse, c'est donc l'inverse si je comprends bien, j'ai tout fait à l'envers :facepalm:

Citation :
Après, si tu veux pas t'emmerder avec le côté pro, prends un boulot alimentaire et éclate-toi en amateur. Beaucoup préfèrent d'ailleurs cette solution parce que le côté pro les gonfle ou qu'ils le trouvent trop dur. C'est tout à fait respectable.


Le contact de la scène, l'idée d'y monter me rend euphorique. Aucune sensation ne peut égaler ces moments, à contrario quand je je n joue plus, je déprime. J'ai l'impression que la scène, j'en suis un peu "addictif".

Citation :
Ce parcours, c'est de jouer, de se produire. Comme il est difficile de vendre un répertoire inconnu, commence par des reprises. Fais le tour des bars, des pubs, des campings s'il y en a autour de chez toi et vend leur un répertoire de reprises. Et quand je dis "vends-leur", je n'emploie pas le terme à la légère, parce que ce n'est pas en jouant gratuitement qu'on est pris au sérieux. Ni qu'on travaille sérieusement.

Tu as la chance d'avoir visiblement un répertoire et un savoir faire (voix + piano) qui te permet d'être autonome, de jouer en solo sans dépendre d'autres musiciens, de leurs caprices, de leurs humeurs ou de leur disponibilité.


d'abord, merci pour la réponse, après je ne pollue plus ce sujet, j'ai encore débordé inutilement, désolé.

Je suis d'accord pour le terme "leur vendre". En ce qui concerne le répertoire de reprise, c'est déjà acquis, j'en ai assez. Je suis en train d'enregistrer une par mois sous soundcloud pour, quand je donne ma carte, il y ait des billes. Je vais prendre mon courage à 2 mains et aller sur Angers. on verra bien.

Merci aussi de me préciser que j'ai un savoir faire, ça rassure toujours quand on se lance. Savoir qu'il y a le terrain "du possible", ça me redonne des forces (seul c'est le yoyo). Je vais faire bientôt une scène ouverte, tu me conseilles quoi: jouer mes chansons ou faire des reprises?

[ Dernière édition du message le 19/10/2015 à 22:01:24 ]

14915
Sur une scène ouverte, joue ton répertoire. Mais c'est pas idiot d'y placer aussi une reprise si tu en as une :
- qui soit une version personnelle, qui sonne comme si c'était une de tes chansons
- qui soit chiadée, qui tient la route face à la version originale
- qui montre bien ta spécificité, ton style
14916
Je ferais part de mon expérience : je suis un amateur (boulot alimentaire et musique loisir), et même dans ce cas, faut un minimum réfléchir à sa stratégie.
J'ai eu un groupe de Chanson Française (uniquement compos!) et on à jouer à peu près partout où l'on voulait de nous (rades pourris, camping, fermes...). En 4 ans, plus de 80 dates.
Les deux premières années, nous nous sommes bien éclatés, la 3ème ressemblait à de la routine et la 4ème nous à bien gonflée, d'où l'arrêt du projet.
Nous en avons eu marre de jouer sur des sonos pourries, des palettes, des remorques, tout à l'arrache... et nous avons regretter de faire si peu de "vraies belles scènes" (salle, sono, éclairage).
Pourtant on avaient donné de notre personne pour avoir mieux...

Le paradoxe c'est que le public et les acteurs locaux nous voyait comme ça : le petit groupe qui jouent à la fête de la Patate sur une remorque.
Pourquoi payés pour les voir? Pourquoi les programmer sur une 1ère partie un peu connue?

Nous avons des amis, avec leur groupe, ils font 5 dates par an, mais toujours des vraies scènes. Ce n'est pas une question de niveau, ils ne sont pas meilleurs que nous.
(Sur la région, il existe des groupes bien meilleurs que nous, on est même carrément pas dans la même catégorie. je sais le connaître et le reconnaître. Mais, là c'est juste une question d'image.)

C'est devenu la stratégie de mon nouveau projet : sur 2015 nous allons faire 3 dates, mais 3 belles dates, lieu, son éclairage, tout est fait pour que nous soyons à notre avantage.
On verra pour la suite mais la stratégie est vraiment pas la même.

Bref, mon expérience, c'est qu'avant d'accepter des plans, il faut poser beaucoup de question et réfléchir à l'image que tu veux donner.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

14917
The Bubble, je suis également angevin et je connais assez bien la scène angevine. Je ne suis pas trop d'accord avec ton analyse. Pour la SMAC dont tu parles, je suppose qu'il s'agit du Chabada, ils sont loin de ne passer que du rock, même si ils en programment assez souvent. Le directeur du Chabada est d'ailleurs un grand fan de chanson française. Par contre si tu veux être pris au sérieux par eux, il faut te montrer et t'imposer. Vas les voir, faire leur écouter ta démo, demande leur des conseils, en résumé, montre que tu es là, que tu bosse sérieusement et ils te proposeront peut être des choses.
Sinon, piano voix, ça peut intéresser beaucoup de lieux sur Angers ou autour. Le premier truc, c'est d'avoir un Cd correct pour démarcher et fait le tour des bars /piano bars et n'hésite pas à aller voir des endroits qui ne font pas particulièrement e concert, faut de place mais qu'un artiste solo pourrait intéressé.

Il existe une scène angevine de chanson française, ou assimilé, tu dois connaitre Lo'JO (considéré comme le meilleur groupe du monde par Jimmy Page! ). Il y a également Christophe belloeil qui fait de la chanson et qui donne des cours d'écriture. Tu peux peut être essayer de les contacter et avec un peu de persuasion, ils pourront t'aider ou te donner quelques conseils.

Bon courage.

 

 

[ Dernière édition du message le 20/10/2015 à 11:59:26 ]

14918
Je suis d'accord. Il ne faut pas jouer n'importe où ni dans n'importe conditions. Il ne faut pas non plus tomber dans le piège de croire qu'il suffit de jouer beaucoup pour "monter". Il faut aussi soigner son image et sa com. Ainsi, il ne faut pas hésiter à solliciter les radios locales. Je me rappelle qu'une première invitation sur une radio très locale qui nous avait valu une belle scène par la suite.

Surtout, au bout d'un moment, quand on accumule les dates, il faut montrer que le groupe évolue : monter un nouveau spectacle / répertoire, avoir son ingé son et éventuellement éclairagiste, ajouter de la déco... Pour un artiste solo, ça peut être ajouter des musiciens. Et on monte les prix en conséquence (c'est très con, mais ça joue sur l'image.) Bref, montrer aux gens que le groupe évolue et qu'il ne peut plus "jouer sur une remarque".

Surtout, il faut éviter de saturer un lieu. Effectivement, si tu fais même 20 dates par an dans un coin, les organisateurs de beaux concerts n'auront pas de raison de te programmer. Il faut donc bouger pour jouer beaucoup tout en se faisant assez rare.
14919
Puis pour le coup Lo'Jo ont une expérience musicalo-scénique très balèze, ils se ferment aucune porte, je les ai vus programmés autant sur des festivals, que des bars, ou encore de petites salles.
14920
+1
J'ai vu Lo'Jo dans un bar du coin alors qu'ils avaient déjà largement émergé (radios nationales, toussa).

Il y a aussi des bars qui sont assez prestigieux. Certains ont hélas cessé, mais dans mon coin, il y avait des rades célèbres pour leur programmation, qui ont vu passer pas mal de groupe assez connus (genre une bonne partie du catalogue de Boucherie Prod et une partie de Tot ou Tard) et où jouer était au moins aussi prestigieux que de faire une grosse scène devant plusieurs milliers de personnes à la Fête des Pommiers de Fouesnant.

C'est pas toujours la taille qui compte, non plus. Je me rappelle ma surprise quand je suis allé voir des potes jouer au bien connu Divan du Monde à Paris : c'est bien plus petit que bien des lieux où j'ai joué en Bretagne avec mon ancien groupe qui faisait surtout dans le "petit". Et je ne parle pas du Limonaire !

[ Dernière édition du message le 20/10/2015 à 12:26:33 ]