Les conneries on stage
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Je joue moi même dans un groupe qui détourne des instruments acoustiques pour jouer du rock ou du moins qui joue souvent à fort volume:
-Le mandoliniste a fait installé un micro de guitare électrique et joue sur ampli de gratte ( je lui fait d’ailleurs bénéficier gracieusement d’une formation continue depuis 6 ans pour lui apprendre à régler ses effets)
-L’accordeonniste a des super micros, un son énorme et très peu de larsen ( assez rares pour qu’elle ne s’appercoive Jamais que c’est elle ).Mais cela dit elle m’arrache les tympans en général avant même d’etre raccordée à la sono.
-[ pas sponsorisé] J’utilise un micro prévu initialement pour violon (akg c411) sur ma contrebasse et je fais une 60aine de concerts par ans avec... c’est pas un piézo mais un cardioide qui se colle à la table, faisant environ 2,5cm de long.il sonne naturel j’ai jamais de larsen avec, ou si peu et pourtant il m’arrive de jouer sans balancer ou via un rapide Line Check.
Après il y a les impondérables: j’ai longtemps joué avec un retour faible et dans un angle précis,
On a la chance d’avoir un sonorisateur qui connait nos problématiques car oui ça exige d’etre soit accompagné pour faire du rock avec des instrus acoustiques , soit d’etre suffisamment calé en son. Nous ça nous sauve cette oreille extérieure qui nous suis tout le temps.
Je me suis longtemps demandé si c’etait pas absurde
tu joue sur une contrebassse, un instrument qui bénéficie de quelques centaines d’annees d’ingenierie , de lutherie, d’ameliorations pour sortir le maximum de volume sonore d’un truc en bois à la tessiture grave, qui pour ce faire doit être très volumineux, et donc transporté dans des conditions aussi contraignantes que paranoïaques, a l’heur du Ukulele Bass ou du Irig, et tu te retrouve sur scène avec des câbles partout, qui sortent de son corps via des capteurs qui envoient le signal dans une tête d’ampi Puis une enceinte, Un DI, puis une console qui envoi ça dans un ampli ( je saute la chaîne des racks d’EQ limiter etc
) qui envoi ça dans des haut parleurs qui enfin auront , si tout c’est bien passé , la tache de vous faire entendre le résultat.
Dans le groupe il y a que moi que ça choque.
????
ça serait tellement classe !
...Chap's
874
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 13 ans
Will Zégal
75788
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
+ chacal549
L'incompétence ou l'inexpérience des musiciens peut d'ailleurs compter beaucoup. (je dis "incompétence" sans mépris : ça s’acquiert et tout le monde ne l'a pas encore acquis). Aux début de mon groupe, une partie des musiciens, qui avaient une grosse expérience de scène (tournées dans le monde entier, Stade de France, Bercy, etc), l'avaient dans un cadre totalement différent d'une petite formation comme la notre. Ils avaient l'habitude de se caler sur leur pupitre et leur chef lequel se calait sur le chef d'orchestre et les retours avaient un rôle secondaire.
Dans mon groupe, les retours sont essentiels. Eh bien sur les premières dates, les mecs étaient juste incapables d'exprimer au sondier ce dont ils avaient besoin, eux-même ayant du mal à le savoir.
Au fil des dates, ça s'est arrangé. Le temps de balances est passé d'une heure à une vingtaine de minutes, voire souvent une grosse dizaine de minutes quand les conditions étaient bonnes (bons retour, bonne acoustique).
Un des principaux problème qu'on rencontre quand c'est pas notre ingé son qui fait les retours est que les mecs mettent le volume trop bas, n'osent pas le monter. L'inverse d'une tendance qui existait dans le passé et c'est tant mieux.
Sauf que comme l'a rappelé DaRinze, il y a des instruments puissants et que si les retours n'ont pas d'entrée un volume assez conséquent, ça ne marche pas.
Petite anecdote : en écoutant les enregistrements de notre dernière résidence, le biniouer a dit "putain les gars, le passe-pied, il défonce maintenant *
- il était temps que tu t'en aperçoive !
- ah mais j'entends jamais tout ça, moi. Même quand on bosse au casque."
* c'est un morceau qu'on a créé en tournée, avec juste une petite enceinte bluetooth, une sorte de défi pour faire plaisir à un danseur qui nous accompagnait. Au début, il était bien, sans doute grâce à la légèreté avec laquelle on l'abordait dans le contexte de la tournée en mode "c'est pas vraiment fini, mais OSEF, on s'amuse". Puis on a perdu le truc et c'était un morceau cool, mais toujours un peu cahin-caha, un peu faiblard, pas forcément assumé. En rebossant beaucoup dessus, on a finalement réussi à l'aboutir. C'est peut-être le prochain enregistrement (voire clip) qu'on sortira.
L'incompétence ou l'inexpérience des musiciens peut d'ailleurs compter beaucoup. (je dis "incompétence" sans mépris : ça s’acquiert et tout le monde ne l'a pas encore acquis). Aux début de mon groupe, une partie des musiciens, qui avaient une grosse expérience de scène (tournées dans le monde entier, Stade de France, Bercy, etc), l'avaient dans un cadre totalement différent d'une petite formation comme la notre. Ils avaient l'habitude de se caler sur leur pupitre et leur chef lequel se calait sur le chef d'orchestre et les retours avaient un rôle secondaire.
Dans mon groupe, les retours sont essentiels. Eh bien sur les premières dates, les mecs étaient juste incapables d'exprimer au sondier ce dont ils avaient besoin, eux-même ayant du mal à le savoir.
Au fil des dates, ça s'est arrangé. Le temps de balances est passé d'une heure à une vingtaine de minutes, voire souvent une grosse dizaine de minutes quand les conditions étaient bonnes (bons retour, bonne acoustique).
Un des principaux problème qu'on rencontre quand c'est pas notre ingé son qui fait les retours est que les mecs mettent le volume trop bas, n'osent pas le monter. L'inverse d'une tendance qui existait dans le passé et c'est tant mieux.
Sauf que comme l'a rappelé DaRinze, il y a des instruments puissants et que si les retours n'ont pas d'entrée un volume assez conséquent, ça ne marche pas.
Petite anecdote : en écoutant les enregistrements de notre dernière résidence, le biniouer a dit "putain les gars, le passe-pied, il défonce maintenant *
- il était temps que tu t'en aperçoive !
- ah mais j'entends jamais tout ça, moi. Même quand on bosse au casque."
* c'est un morceau qu'on a créé en tournée, avec juste une petite enceinte bluetooth, une sorte de défi pour faire plaisir à un danseur qui nous accompagnait. Au début, il était bien, sans doute grâce à la légèreté avec laquelle on l'abordait dans le contexte de la tournée en mode "c'est pas vraiment fini, mais OSEF, on s'amuse". Puis on a perdu le truc et c'était un morceau cool, mais toujours un peu cahin-caha, un peu faiblard, pas forcément assumé. En rebossant beaucoup dessus, on a finalement réussi à l'aboutir. C'est peut-être le prochain enregistrement (voire clip) qu'on sortira.
Fossoyeur Jhonson
680
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 14 ans
Citation de Nick :
C'est "aussi" pour ça que beaucoup de violonistes utilisent des capteurs piezzo. Le son du piezzo est merdique ? Bah toujours moins qu'un énorme larsen. Mais peut-être que le groupe (et le sondier...) était trop débutant pour s'inquiéter de prise de son.
Je joue moi même dans un groupe qui détourne des instruments acoustiques pour jouer du rock ou du moins qui joue souvent à fort volume:
-Le mandoliniste a fait installé un micro de guitare électrique et joue sur ampli de gratte ( je lui fait d’ailleurs bénéficier gracieusement d’une formation continue depuis 6 ans pour lui apprendre à régler ses effets)
-L’accordeonniste a des super micros, un son énorme et très peu de larsen ( assez rares pour qu’elle ne s’appercoive Jamais que c’est elle ).Mais cela dit elle m’arrache les tympans en général avant même d’etre raccordée à la sono.
-[ pas sponsorisé] J’utilise un micro prévu initialement pour violon (akg c411) sur ma contrebasse et je fais une 60aine de concerts par ans avec... c’est pas un piézo mais un cardioide qui se colle à la table, faisant environ 2,5cm de long.il sonne naturel j’ai jamais de larsen avec, ou si peu et pourtant il m’arrive de jouer sans balancer ou via un rapide Line Check.
Après il y a les impondérables: j’ai longtemps joué avec un retour faible et dans un angle précis,
:On a la chance d’avoir un sonorisateur qui connait nos problématiques car oui ça exige d’etre soit accompagné pour faire du rock avec des instrus acoustiques , soit d’etre suffisamment calé en son. Nous ça nous sauve cette oreille extérieure qui nous suis tout le temps.
Je me suis longtemps demandé si c’etait pas absurde
tu joue sur une contrebassse, un instrument qui bénéficie de quelques centaines d’annees d’ingenierie , de lutherie, d’ameliorations pour sortir le maximum de volume sonore d’un truc en bois à la tessiture grave, qui pour ce faire doit être très volumineux, et donc transporté dans des conditions aussi contraignantes que paranoïaques, a l’heur du Ukulele Bass ou du Irig, et tu te retrouve sur scène avec des câbles partout, qui sortent de son corps via des capteurs qui envoient le signal dans une tête d’ampi Puis une enceinte, Un DI, puis une console qui envoi ça dans un ampli ( je saute la chaîne des racks d’EQ limiter etc
) qui envoi ça dans des haut parleurs qui enfin auront , si tout c’est bien passé , la tache de vous faire entendre le résultat.Dans le groupe il y a que moi que ça choque.
"When someone says, “We’re going to play funky,” about 99% of the time it isn’t funky. I call it the “f word” now."
Bobby Vega
[ Dernière édition du message le 20/08/2019 à 15:48:26 ]
Djardin
19834
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Will Zégal
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Will Zégal
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Djardin
19834
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Membre depuis 19 ans
Anonyme
27133
Y a pas moyen d'attacher un stéthoscope à la caisse, dans ce cas ? ça serait classe d'avoir une oreillette analogique 
Anonyme
Citation :
ça serait classe d'avoir une oreillette analogique
????Will Zégal
75788
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
ça serait tellement classe !
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
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