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Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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19771
Re,


Citation de Hit :

3 clampins, amis du groupe, et dont le rôle était d'allumer (au briquet) des chinoiseries hautement improbables



Malheureusement avec les briquets et allumettes, les conneries on stage ne sont pas toujours risibles :


Je vais me permettre ici de remonter presque 50 ans en arrière et de casser pas mal l'ambiance dans ce gros pavé qui narre une histoire certainement ignorée de la plupart des membres du forum.



1er Novembre 1970

J'avais quasiment 11 ans, une tragédie dont je me souviendrais toujours, certainement comme tous les français en age de comprendre à cette date.

Ce Dimanche 1er Novembre, jour de Toussaint, suivi du férié jours des morts, la discothèque le 5/7 de Saint Laurent du Pont en Isère fait le plein grâce à la venue du réputé groupe parisien Storm, lors-qu’à 1h30 . . .

Je laisse le soin de vous éclairer aux différents témoignages parus dans ces reportages et enquêtes, déconseillés aux âmes sensibles :

Une série parue sur FR3 en 5 parties (manque la première mais cela n'affecte pas la compréhension)













Une enquete de Public Sénat qui traite aussi de l'évolution des normes de sécurité après cette date :







Un autre document de FR3 centré sur les témoignages avec dont certains repris de la série des 5 premiers, à noter à 8:22 deux photos montrant l'agencement et le funeste décorum du 5/7



La dernière terrible et mensongère phrase avant que le document soit coupé est prononcé avec un cynisme sans nul autre pareil par le maire de Saint Laurent du Pont, Pierre Perrin qui, cela n’étonnera que ceux qui sont peu au fait des mœurs politiques, sera récompensé 3 ans plus tard par un poste de sénateur





Un document du Dauphiné libéré avec en bas des liens vers des compléments :
https://www.ledauphine.com/isere-sud/2010/10/31/catastrophe-du-5-7




La fiche Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_du_5-7


En conclusion, tiré de ce site, http://www.83-629.fr/article-l-incendie-du-5-7-la-base-de-la-reglementation-incendie-erp-112164620.html l'evolution réglementaire et les "sanctions" judiciaires de ce drame :

"L'incendie du 5/7: La base de la réglementation incendie ERP
. . . Ce drame est à l'origine du Décret du 31 octobre 1973, puis, de l’arrêté du 25 Juin 1980 connus de tous les professionnels SSIAP/ERP/IGH (Même si il existait avant cela le règlement de sécurité du 23 mars 1965, mais il était beaucoup moins restrictif et sévère).
Il est toujours profitable de savoir d'où vient une règlementation stricte, pour encore mieux l'appliquer aujourd'hui. Bien connaitre son passé, pour que de funestes événements ne se reproduisent plus jamais ...."






"L'enquête ouverte dès le lendemain de la catastrophe a été rondement menée puisque le dossier était clos dès 1971 et que le procès en correctionnelle eut lieu en 1972 sous les chefs d'inculpation d'homicide et blessures involontaires.

En juillet 1973, la Cour d'appel de Lyon confirma quasiment la première décision. Tout de suite après le drame, le maire de Saint-Laurent-du-Pont et le secrétaire général de l'Isère avaient été suspendus de leurs fonctions. On leur reprochait des négligences dans la procédure qui avait abouti à l'obtention du permis de construire du "5-7" et, surtout, d'avoir toléré que ses exploitants aient ouvert le dancing alors qu'ils n'en avaient pas encore reçu l'autorisation.

Mais seul le maire fut jugé, et condamné à 10 mois de prison avec sursis.

Le gérant rescapé, qui avait admis avoir ouvert sans autorisation le 28 mars 1970, et avoir fermé les issues de secours à cause des resquilleurs, a été puni de 18 mois de prison, dont 12 avec sursis.

Les installateurs du chauffage, notoirement incompétents, avaient bricolé un système avec les trois gérants, qui mettaient un point d'honneur à accomplir eux-mêmes la plupart des travaux (lesquels étaient d'ailleurs loin d'être achevés). Les artisans, un père et sont fils, furent condamnés à 15 et 13 mois de prison avec sursis. Les experts avaient rapidement établi que le chauffage était, certes, à l'origine du drame puisqu'il avait enflammé des pièces de contreplaqué qui, contre toute raison, participaient au système conduisant la chaleur.

Mais ce drame avait été amplifié par la présence de polyuréthane rigide, massivement utilisé pour décorer la discothèque. Or, ce matériau avait joué un rôle énorme dans la propagation du sinistre, puis avait dégagé un gaz extrêmement toxique qui avait rapidement asphyxié la plupart des victimes. Ce n'est qu'ensuite que les corps furent carbonisés, lorsque le plastique, en fondant, tomba sur eux qui portaient majoritairement des vêtements synthétiques.

La Cour a reproché au fournisseur du polyuréthane d'avoir manqué à son devoir en n'informant pas les utilisateurs des dangers que pouvaient représenter l'utilisation du produit, et lui a infligé 4 mois de prison avec sursis."







Pour terminer sur une note moins tragique, c'est à ce drame que l'on doit la création de Charlie Hébdo :
8 jours après l'incendie, le Général De-Gaulle meurt. Paraphrasant les journaux titrant sur le 5/7 "bal tragique à Saint Laurent 146 morts" le journal satirique Hara-Kiri mit à sa une "bal tragique à Colombey - 1 mort"
Il se vit immédiatement censuré par le Ministre de l’intérieur et interdit à l'exposition et à la vente aux mineurs.
Pour contrer cette mesure qui portait atteinte a sa diffusion et donc à sa trésorerie, Wolinski, Cavanna et les autres responsables le transformèrent en Charlie-Hébdo (Charlie en référence à Charles de Gaulle)

19772
19773
x
Hors sujet :
Ayant bossé quelques mois dans les menuiseries extérieures, essentiellement à destination des établissements recevant du public, j'ai eu le loisir de me confronter aux normes concernant les ouvertures.

Je dois dire que ça me gonfle à chaque fois que des gens râlent sur ces normes (c'est heureusement de plus en plus rare) qui enchérissent les prix et compliquent parfois l'organisation ou l'architecture des lieux.
Ces normes, elles font que depuis le drame de Saint-Laurent du Pont, il n'y a à ma connaissance plus eu de cas de morts massives avec ces genre d'incidents (incendies, paniques, etc), alors que ça arrive encore parfois dans d'autres parties du monde.
Les quelques cas qu'il y a eu en France ont tous été, à ma connaissance, à cause de négligences ou d'abus des propriétaires ou d'organisateurs. Pas par la faute à pas de chance alors qu'il y a eu des dizaines, voire des centaines de morts dans des boîtes de nuits de lieux touristiques pour cause de normes insuffisantes.

Précision : en France, si un artisan ou un prestataire installe, même à la demande du client, un truc qui ne soit pas aux normes, il est pénalement responsable pendant un sacré bout de temps. Si le client veut faire de la merde, il faut qu'il la fasse lui-même.
19774
Re,





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Hors sujet :
Citation de Will :

Je dois dire que ça me gonfle à chaque fois que des gens râlent sur ces normes (c'est heureusement de plus en plus rare)




Heu . . .Will sauf le respect que je te dois, tu me semble bien naïf ou pour le moins mal informé :

Citation Inrock 2009 :
"En tant qu’entrepreneur, vous avez été souvent sévère à l’endroit de l’administration française. Vous critiquez l’empilement des mesures, des normes, des structures et vous avez raison", disait Nicolas Sarkozy de Jacques Servier, patron des laboratoires du même nom, en l'élevant au rang de Grand Croix de la Légion d'Honneur en 2009. Des "mesures", des "normes" qui auraient peut-être gagnées à être renforcées dans le cas du Mediator.



Citation La Tribune 2017
"Edouard Philippe se lance dans la chasse aux normes. Dans une circulaire, le Premier ministre a indiqué que toute nouvelle norme devra en supprimer deux existantes dès septembre. Ce principe du "deux pour un" figurait dans le programme de Nicolas Sarkozy en 2012. Le gouvernement dit vouloir simplifier la vie économique par ce procédé."


Citation BFM-immo 2018
"Ce que va vraiment changer l'allègement des normes handicapées dans le logement neuf. . . Celui-ci fait passer les quotas de biens accessibles aux personnes handicapées de 100% à 10% dans la construction de logements neufs.



Citation FR3 2018
"La loi littoral se situe au sommet de la hiérarchie des normes d’urbanisme, elle s’impose dès lors à tous les documents de planification et aux autorisations
d’urbanisme . . . L'amendement qui pose problème
Déposé en mai dernier, l’amendement qui autorise des constructions dans les «dents creuses», ces espaces vides entre deux bâtiments, pourrait ouvrir la voie aux promoteurs sur les zones côtières et aboutir au bétonnage de ces terrains, où la nature a encore ses droits. En clair, être contre productif en matière de protection du littoral et de ses richesses naturelles"


Ces trois dernières n'etant qu'un mince aperçu de ce que font nos actuels gouvernants pour dénormer, déréguler l'ensemble de la société pour la livrer en pâture au le "sacro-saint" marché

[ Dernière édition du message le 18/08/2019 à 22:53:06 ]

19775
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Hors sujet :
Bah l'a rien dit de mal, Will :noidea:


Foin des propos incendiaires, il m'est revenu dans une tentative de sieste la fois où, sur les bords du lac de (... euh... je ne sais plus : Annecy :?!: ) l'anecdote puérile où se donnait nuitamment un "Sons-et-lumières"...


Bon : on s'installe sur la rive alors que la nuit tombe.

Ici, des projecteurs s'éteignent progressivement (ça me fascine -j'ai 10 ans, et ça me fascine toujours et encore tout autant-), très progressivement ils s'éteignent en vue de pouvoir donner au spectacle toute son éclairante dimension.

Là, bientôt, viendront alors de "vrais" "bateaux" pris dans de multicolores faisceaux; ici se donneront en écho des bruits bien réels de faux canons... Mais ça, on ne le sait pas encore.
C'est juste pour restituer un minimum l'ambiance qu'on peut ressentir a 10 ans lorsqu'on voit les affiches dans des villes inconnues.

Je me dois ici, à regret, de préciser qu'en ce temps-là, "on" n'était pas si regardant au sujet de l'écologie. Et que balancer une cigarette dans un cours d'eau n'était pas répréhensible de peines innommables : c'était, en ce temps "dans la nature"...


Tout ceci posé, l'épouse de mon Papy fumait.
Et il se trouve que, "au moment où l'on s'installe sur la rive alors que la nuit tombe", un "noir-sec" des projos surprend la pupille de chaque spectateur.

C'est juste quelques secondes avant ça le moment qu'elle "choisit" pour envoyer au loin, vers l'eau, son mégot (dans une optique bienveillante de laisser ainsi profiter à chacun du visuel du spectacle qui s'ensuivrait)...

Ah bah vii...

Sauf qu'un vague autre gamin, en amont, avait dû façonner dans l'après-midi une cocotte en papier en forme de bateau, laquelle s'était comme échouée ici en sorte hasardeuse que le mégot de Denise, lancé au hasard mais coincé dedans, se mit carrément à lui faire prendre feu sur l'eau !

D'où l'on se trouvait sur la rive alors que la nuit est désormais noire, on ne voyait plus que lui qui s'embrasait infiniment du haut et restait solidement mouillé en sa base : lui qui s'enflammait, et toujours et encore, et qui n'en finira jamais plus de pouvoir un soir sombrer de ma défaillante mémoire...

Denise état hilare. Et Papy pas du tout.

Quant à moi, j'étais entre les deux.

Entre deux eaux, peut-être :bravo:...


_ _ _ _ _ _ _
ED : :smokeonthewater:

[ Dernière édition du message le 19/08/2019 à 01:59:34 ]

19776
Allumez..le feu...:bravo:

Christian

19777
Pendant mes vac' avec on est tombé en fin d'aprèm' sur une scène plutôt sympa au milieu de la ville (le concept apparemment c'est que cette scène change de terrasse tous les soirs d'été pour que tous les bars de la ville soient rempli régulièrement : plutôt cool de la ville). Du coup on s'est dit "bon on va manger et vers 21h on revient pour le concert". Le matos sur scène était déjà en place donc les balances surement déjà faites. Vers 21h nous revenons donc nous installer en terrasse, le public est réparti sur les 3 bars qui sont côte à côte ainsi que devant ceux-ci. De ce fait je ne voyais pas forcément toute la scène ni ce qui se passait en régie au début du live. On était loin de penser qu'on allait tomber sur une COS deluxe.

Le moment du concert approche à grand pas, la faible musique d'ambiance s’arrête, la bière coule à flot :boire:, la foule est impatiente :pong: et la HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII méga gros larsen de la mort qui tue et qui dure dure duuuuuuure. Je me suis dis "waaaa ca débute bien ca" le public est refroidi en deux secondes. Ensuite viens ce que je pensais être un monsieur de la ville qui présente le groupe. En fait non c'était le chanteur qui faisait un speetch pas très assuré mais bon ca m'a fait sourire en me disant que beaucoup de groupe sont passés par là. Il annonce en même temps qu'ils ont l'honneur de jouer avec une violoniste venant de Paris exprès pour le concert. Je me suis dis du rock avec du violon ca peut être cool comme soirée ! Bon par contre le niveau du micro était pas très fort c'était étrange mais admettons.

Les zikos montent sur scène jouent trois notes et HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII PAF CRAC BANG (larsen suivis de craquement énorme dans la sono puis plus de son). J'étais vraiment comme ca sur la table :facepalm: Ca annonçait du lourd, du très très lourd, de la COS de compèt. Les zikos avaient continué de jouer mais voilà, la sono était visiblement coupée car on n'entendait que les ampli et les cymbales. Le son revient après une dizaine de secondes dans un craquement terrible mais sans basse sans violon et sans guitares. Donc que la batterie et chant. C'était mieux que rien au moins on entendait le chant et la grosse caisse donc ca ressemblait déjà un peu plus à quelque chose. Les grattes reviennent un peu plus tard, nikel, la basse revient également RAS. Fin de la 1ere chanson. Débute la 2ieme et la j'entends le larsen qui arrive tout faiblement je préviens donc ma copine de se préparer à fermer les oreilles et je lui dis "je suis quasi sur et certain que le problème vient du violon !" et HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII PAF CRAC BANG :facepalm::facepalm::facepalm::facepalm: Denouveau plus rien dans la sono. Le son revient 2 secondes plus tard mais sans violon. La violoniste jouait mais elle n'était pas dans la façade. A la fin de la chanson la violoniste sort de scène avec les remerciements du chanteur annonçant qu'elle reviendra très vite durant le concert. Vous me voyez venir ?

Les trois chansons suivante, le son étaient bien, pas ouf, mais bien (un peu plus de guitares sur la reprise de Jimi Hendrix n'auraient pas été un mal mais bon passons). La violoniste revient et elle ne revient pas seule :-D HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Le public était déjà pas super chaud avec les 1ers soucis mais la ça devenait critique ... le barman de là où on était s'excusait auprès des clients (alors qu'il n'y étaient pour rien le pauvre).

On migre devant la scène tandis que le groupe essaye tant bien que mal de jouer et mettre l'ambiance en faisant deux titres avec un violon qui arrive dans la façade pour repartir aussi tôt dès qu'un gros larsen arrive. Je confirme donc à ma copine que le gros soucis vient du violon. Ou plus exactement du retour qui pointe droit sur le micro de la violoniste :rocket:. L'ingé son avait l'air totalement perdu derrière la console :?!: et j'ai eu une très très grosse envie d'aller tourner ce retour. Le chanteur s'excuse pour la qualité du son et annonce une pause de 5min pour régler le problème. On décide de se rapprocher de la scène pour que je puisse voir le matos des zikos (effets et instru) et là j'entends un techos demander à la violoniste "Est-ce que ca te dérange si je tourne ton retour moins vers toi ? Je crois que le problème vient de là." Avec mon léger (:lol:) taux d'alcool dans le sang j'ai ajouté "C'est sur que ça vient de là :bravo: , si tu le tournes pas ça sera comme ca tout le long, aller bonne soirée :volatil: " La pauvre violoniste m'a regardé toute gênée en répondant "oui je crois aussi que c'est ça..."

Après ça on est parti et sur le chemin j'essayais de comprendre comment un ingé son, un technicien et quand même un peu les zikos n'ont pas été foutu de tourner une connerie de retour dès la deuxième chanson et sans faire de pause vu comme c'était gros comme une maison. Un gros coup de pied dans le retour pour le faire pointé ailleurs et c'était réglé. Je me suis ensuite posé une question : durant la balance, elle était où la violoniste ?? Je n'aurais jamais la réponse à cette question mais soit elle n'a fait qu'un line check (voir pas du tout) soit elle a balancé ailleurs que devant le retour sinon le problème aurait déjà eu lieu en balance. J'étais quand même un peu triste pour ce groupe qui devait être heureux de se produire devant pas mal de monde et qui s'est retrouver avec un son totalement pourri.

Cette heure de concert risque de rester un moment dans ma tête.

«Joue chaque note comme si c’était la dernière que tu devais jouer»  Flea

[ Dernière édition du message le 19/08/2019 à 15:38:44 ]

19778
C'est "aussi" pour ça que beaucoup de violonistes utilisent des capteurs piezzo. Le son du piezzo est merdique ? Bah toujours moins qu'un énorme larsen. Mais peut-être que le groupe (et le sondier...) était trop débutant pour s'inquiéter de prise de son.
19779
Citation :
Cette heure de concert risque de rester un moment dans ma tête.


Et les HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII .. aussi !(© Fernandel) :-D

(ED/ cross-posts).

[ Dernière édition du message le 19/08/2019 à 16:04:43 ]

19780
Citation :
Et les HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII .. aussi !


:bave::bave::bravo: