Les conneries on stage
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Mais moi je ballance les caisses à ta place!
non mais c'est carément honteux!
Quand il dit DJ, je pense qu'il parle des passes-disques, qui à part brailler dans un micro, et passer de la merde, ne font rien d'autre. (il y a des bons passe disque, attention. Mais en général...
)
Ça me rappelle un concert l'été dernier dans une (grosse) fête de village, sous un gros chapiteau.
Public littéralement partagé en deux ! Une moitié à fond dans le concert, participant, en redemandant, etc.
L'autre moitié limite hostile, allant régulièrement demander à l'orga quand est-ce que cette merde allait finir. Des vieux, surtout.
Etrange impression. Et dur à gérer. Tu sais pas si tu dois te concentrer sur le public acquis pour leur offrir une belle prestation ou sur la partie glaciale pour les emmener dans ton univers.
A la fin du concert, on a compris pourquoi une partie du public était hostile : ils attendaient la soirée "disco" avec la super "Jacky disco 2000" (je vous jure, authentique).
Et là, nous
Parce que bon, que les gens n'aiment pas ce qu'on fait, ok. Que les gens apprécient peu qu'un concert rajouté un peu au dernier moment par l'organisateur (qui nous avait vu peu auparavant et avait absolument voulu nous faire venir) vienne retarder leur soirée danse habituelle (même "DJ" depuis 20 ans), à la rigueur.
Mais quand on a vu la disco à Jacky.
D'abord du matos hyper rincé avec tout le mobilier cracra à la moquette qui fut noire et qui bouloche comme un vieux pull de chez Carrouf. (remarquer, la moquette qui bouloche pour du baloche...)
Pour les lights, 1/2 douzaines de malheureux PAR, 1 boule à facettes et un ou deux flowers anémiques.
Pour la zique, Compagnie Créole et Claude François...
Piste pleine ! Bondée même.
Après avoir ramassé notre matos, on s'est retrouvé dans un coin derrière le chapiteau à boire un coup avec l'organisateur et quelques unes des personnes qui avaient bien kiffé notre concert et certaines avec qui on a fait un petit boeuf, tous assez désabusés.
Je n'ai pas de mépris pour les gens qui aiment la musique commerciale. Et plein de gens qui sont pas forcément branchés merdasse radiophonique se foutent de la musique à partir du moment où ils dansent.
Mais voir un tel enthousiasme pour une telle caricature de ringardisme, là, ça m'a fait drôle !
Mais le plus curieux, c'est que les quelques personnes qui étaient allées casser les couilles à l'organisateur pour nous faire arrêter notre concert étaient des vieux. Et qu'une fois la super soirée disco démarrée, ben ils sont pas allés danser. Ils sont restés assis au bord de la piste à faire tapisserie.
Peut-être après tout attendaient-ils la disco pour mater les plus jeunes en train de danser ? Allez savoir !
Ah oui, comme Murphy n'est jamais loin, c'est en rentrant de ce concert à plus de 100 bornes de chez moi que le moteur de mon fourgon a cassé.
6000 €
...steffguibo
1025
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Ou moufle 
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 20 ans
D@d@m
1451
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
C'est que j'écrit debout et mon bureau est plein de merde ! 
D@D@M for Ever !
lets rock
550
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
Il tapait sur son clavier debout, c'est peut-être un détail pour vous...
Sorry...
Sorry...
http://notaperfectgirl.com/
Will Zégal
77834
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 20 ans
Anonyme
964
Dj tof 68
959
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
Citation : sans parler du gars qui en profite pour te gueuler à l'oreille que tu fais de la merde
Mais moi je ballance les caisses à ta place!
non mais c'est carément honteux![[[ Light Bulb ]]] Mon site: http://tof6825.skyrock.com/ ||| http://tweeter-piezo.skyrock.com/
mr. harold
339
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
'tain abusé ton histoire Romain !!! 
Dj tof 68
959
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
Philou13bis
2198
AFicionado·a
Membre depuis 23 ans
cyar
12259
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Lapin compris la? 
Si il y avait plus personne comment avez vous pu avoir un petit succès?
Si il y avait plus personne comment avez vous pu avoir un petit succès?
Anonyme
964
Dj tof 68
959
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
Anonyme
964
Will Zégal
77834
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
Ah, les bides...
Avec mon duo avec lequel j'ai beaucoup tournée jusqu'à il y a peu, on s'en était pris un beau, à nos débuts. Il nous a été passablement salutaire.
Après 9 mois de répétitions intensives (il fallait bien ça), on démarre nos premiers concerts. On se retrouve immédiatement à jouer toutes les semaines dans un pub. Grosse ambiance à chaque fois : le public porté par notre déconne termine souvent debout sur les sièges (trop bas de plafond pour monter sur les tables).
Ça dure comme ça depuis 2-3 mois quand on estime qu'il est temps d'aller se frotter à d'autres publics et surtout de faire plus de dates.
Arrive le Festival Interceltique de Lorient On décroche deux dates. La première se passe correctement. Malgré le peu de compatibilité de notre forme de spectacle (plus cabaret que concert à l'époque) et la pratique des badauds du off de déambuler et passer d'un groupe à l'autre (pas facile de construire une ambiance avec ça), on s'en sort plus que correctement.
Là, on jouait semi-intérieur / extérieur (dans le bar dont la façade était complètement ouverte et nous tournés vers la terrasse).
Second concert quelques jours plus tard en terrasse cette fois-ci. Un bar situé différemment où le public reste plus installé.
Un bar un peu beaucoup branchouille, surtout à l'époque. Déjà, on appréhendait un peu vu que notre répertoire était carrément grand public.
On attaque. Notre son est vraiment pas terrible (matos de merde et premier concert en extérieur avec le vent qui emporte le son... ) Le patron du bar (au demeurant très sympa), fatigué par déjà 8 jours de festival a du mal à supporter les aigus de la gratte électrique de mon duettiste. Il nous fait dire plusieurs fois de baisser le son alors qu'on ressent justement le besoin de le monter.
A la fois pour être plus dedans, à la fois parce que tous ces gens qui discutent tranquillement devant nous sans sembler nous écouter, qui n'applaudissent même pas poliment entre les morceaux, ben on a pas l'habitude, nous.
Les messages répétés véhiculés par les serveurs d'un côté, le public glacial de l'autre... nous voilà à moitié paralysés. Au lieu de foncer bille en tête comme d'hab, on devient tout raides, timides, ne sachant plus par quel bout prendre le truc. Seule une table assez conséquente juste à côté de nous nous sauvait de la noyade totale en nous soutenant bruyamment.
Sauf que après le second set, un barman est venu nous transmettre le message du patron : pas la peine de continuer. Vous repliez.
Au passage, le mec a été hyper réglo. Il nous a quand même fait notre chèque complet immédiatement rubis sur l'ongle.
Il va sans dire qu'on était bien dégoutés dans la voiture en rentrant. On se dit que si c'est comme ça, à quoi bon continuer ?
Deux jours plus tard, on faisait un concert pour la première fois dans un rade du centre d'un petit bled pas loin. On était pas fiers.
Le patron avait fait bloquer la rue, livrer grandes tables et bancs de kermesse par la mairie...
Nous voilà donc partis à jouer devant des tables pleine d'une population plutôt jeune, sympa... et totalement inattentive. Ça a dure une bonne heure comme ça.
Ça s'est terminé après l'heure légale de fermeture du bar, avec tout le monde dansant debout sur les tables et envoyant un émissaire au patron du bar après chaque "dernier morceau" pour le supplier de "s'il te plaît, un dernier"...
Le type (qui est devenu un pote par la suite) nous a raconté plus tard que des voisins, des petits vieux, avaient ouvert leur fenêtre et déplacé leur canapé devant pour profiter du spectacle jusqu'à 2h00 du mat.
Moralité : dans les années qui ont suivi, on a joué au moins 2-3 fois par an dans ce rade (avec le même scénario à chaque fois d'ailleurs : démarrage laborieux, fin de folie).
Pourquoi c'était passé, ce coup là ?
Après le premier concert, on aurait pu se dire que de toutes façons, ces gens étaient des snobinards, que évidemment, ce qu'on faisait, c'était pas assez branchouille pour eux et qu'ils aillent se faire foutre.
Mais on a préféré se demander ce qui avait pas été chez nous. Et on a trouvé plein de trucs sur lesquels on avait tout simplement pas été bons. Et notamment le fait que, sachant qu'on était pas à l'époque vraiment terribles musicalement, notre truc tenait sur l'énergie et la déconnade. Une fois ça enlevé, restait pas grand chose.
Ce qui fait qu'au concert suivant, au lieu de se dire "ouais, c'est des ploucs, ils comprennent rien à la bonne zique", on a lâché l'affaire et on a foncé, on les a chauffés à mort jusqu'à ce que ça parte.
Et par la suite, on a toujours fait comme ça, quelle que soit la froideur du public... et qu'on n'a plus jamais pris de bide (je passe sur un certain concert par tempête avec public frigorifié et moi évitant de justesse une barre chargée de spots me tombant sur la tronche de 3 m de haut
Voir plus haut dans le forum)
Bref, les bides, ça fait mal, mais ça peut être sacrément formateur.
Avec mon duo avec lequel j'ai beaucoup tournée jusqu'à il y a peu, on s'en était pris un beau, à nos débuts. Il nous a été passablement salutaire.
Après 9 mois de répétitions intensives (il fallait bien ça), on démarre nos premiers concerts. On se retrouve immédiatement à jouer toutes les semaines dans un pub. Grosse ambiance à chaque fois : le public porté par notre déconne termine souvent debout sur les sièges (trop bas de plafond pour monter sur les tables).
Ça dure comme ça depuis 2-3 mois quand on estime qu'il est temps d'aller se frotter à d'autres publics et surtout de faire plus de dates.
Arrive le Festival Interceltique de Lorient On décroche deux dates. La première se passe correctement. Malgré le peu de compatibilité de notre forme de spectacle (plus cabaret que concert à l'époque) et la pratique des badauds du off de déambuler et passer d'un groupe à l'autre (pas facile de construire une ambiance avec ça), on s'en sort plus que correctement.
Là, on jouait semi-intérieur / extérieur (dans le bar dont la façade était complètement ouverte et nous tournés vers la terrasse).
Second concert quelques jours plus tard en terrasse cette fois-ci. Un bar situé différemment où le public reste plus installé.
Un bar un peu beaucoup branchouille, surtout à l'époque. Déjà, on appréhendait un peu vu que notre répertoire était carrément grand public.
On attaque. Notre son est vraiment pas terrible (matos de merde et premier concert en extérieur avec le vent qui emporte le son... ) Le patron du bar (au demeurant très sympa), fatigué par déjà 8 jours de festival a du mal à supporter les aigus de la gratte électrique de mon duettiste. Il nous fait dire plusieurs fois de baisser le son alors qu'on ressent justement le besoin de le monter.
A la fois pour être plus dedans, à la fois parce que tous ces gens qui discutent tranquillement devant nous sans sembler nous écouter, qui n'applaudissent même pas poliment entre les morceaux, ben on a pas l'habitude, nous.
Les messages répétés véhiculés par les serveurs d'un côté, le public glacial de l'autre... nous voilà à moitié paralysés. Au lieu de foncer bille en tête comme d'hab, on devient tout raides, timides, ne sachant plus par quel bout prendre le truc. Seule une table assez conséquente juste à côté de nous nous sauvait de la noyade totale en nous soutenant bruyamment.
Sauf que après le second set, un barman est venu nous transmettre le message du patron : pas la peine de continuer. Vous repliez.
Au passage, le mec a été hyper réglo. Il nous a quand même fait notre chèque complet immédiatement rubis sur l'ongle.
Il va sans dire qu'on était bien dégoutés dans la voiture en rentrant. On se dit que si c'est comme ça, à quoi bon continuer ?
Deux jours plus tard, on faisait un concert pour la première fois dans un rade du centre d'un petit bled pas loin. On était pas fiers.
Le patron avait fait bloquer la rue, livrer grandes tables et bancs de kermesse par la mairie...
Nous voilà donc partis à jouer devant des tables pleine d'une population plutôt jeune, sympa... et totalement inattentive. Ça a dure une bonne heure comme ça.
Ça s'est terminé après l'heure légale de fermeture du bar, avec tout le monde dansant debout sur les tables et envoyant un émissaire au patron du bar après chaque "dernier morceau" pour le supplier de "s'il te plaît, un dernier"...
Le type (qui est devenu un pote par la suite) nous a raconté plus tard que des voisins, des petits vieux, avaient ouvert leur fenêtre et déplacé leur canapé devant pour profiter du spectacle jusqu'à 2h00 du mat.
Moralité : dans les années qui ont suivi, on a joué au moins 2-3 fois par an dans ce rade (avec le même scénario à chaque fois d'ailleurs : démarrage laborieux, fin de folie).
Pourquoi c'était passé, ce coup là ?
Après le premier concert, on aurait pu se dire que de toutes façons, ces gens étaient des snobinards, que évidemment, ce qu'on faisait, c'était pas assez branchouille pour eux et qu'ils aillent se faire foutre.
Mais on a préféré se demander ce qui avait pas été chez nous. Et on a trouvé plein de trucs sur lesquels on avait tout simplement pas été bons. Et notamment le fait que, sachant qu'on était pas à l'époque vraiment terribles musicalement, notre truc tenait sur l'énergie et la déconnade. Une fois ça enlevé, restait pas grand chose.
Ce qui fait qu'au concert suivant, au lieu de se dire "ouais, c'est des ploucs, ils comprennent rien à la bonne zique", on a lâché l'affaire et on a foncé, on les a chauffés à mort jusqu'à ce que ça parte.
Et par la suite, on a toujours fait comme ça, quelle que soit la froideur du public... et qu'on n'a plus jamais pris de bide (je passe sur un certain concert par tempête avec public frigorifié et moi évitant de justesse une barre chargée de spots me tombant sur la tronche de 3 m de haut
Voir plus haut dans le forum)
Bref, les bides, ça fait mal, mais ça peut être sacrément formateur.
Dj tof 68
959
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
Anonyme
964
Will Zégal
77834
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
Anonyme
521397
Citation : Hum un peu de respect pour les Deejays s'il te plait hein moi j'ai du respect pour les musicos
Quand il dit DJ, je pense qu'il parle des passes-disques, qui à part brailler dans un micro, et passer de la merde, ne font rien d'autre. (il y a des bons passe disque, attention. Mais en général...
)D@d@m
1451
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
pulvonium
6791
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Je me souviens...
Mon premier vrai groupe (je veux dire celui où tu sens que tu vas faire de la scène, pas rester dans un garage tout le temps...)
Des mois de répétitions...
Ca commence à sonner sévère...
Et la première scène arrive. En plus, elle est assez grande, un podium spacieux dans un chapiteau conséquent.
Ca se présente bien.
Notre matos son est pas vraiment à la hauteur du lieu, mais bon, on fera avec...
Le concert démarre, public foid...
Au bout de deux-trois titres, une dame d'un certain âge monte sur scène de mon côté et me hurle :
Jeune homme, votre musique est inaudible !!!
J'ai même pas pu répondre un mot
Moi qui pour ma première date m'attendais à une foule en délire et un concert de folie (soyons fous...), la chute a été dure... On a fait nos deux heures devant un public qui n'en avait royalement rien à foutre.
Heureusement, à la fin du calvaire, y a deux-trois mordus de rock qui sont restés. La nuit, on a longuement discuté en groupe, et on a décortiqué notre prestation. On a compris qu'on était pas mauvais, mais plutôt qu'on était pas du tout au bon endroit.
Heureusement qu'il y a eu cette discussion. J'étais tellement déprimé sur le coup que je pense que j'aurais tout stoppé le soir même
Mon premier vrai groupe (je veux dire celui où tu sens que tu vas faire de la scène, pas rester dans un garage tout le temps...)
Des mois de répétitions...
Ca commence à sonner sévère...
Et la première scène arrive. En plus, elle est assez grande, un podium spacieux dans un chapiteau conséquent.
Ca se présente bien.
Notre matos son est pas vraiment à la hauteur du lieu, mais bon, on fera avec...
Le concert démarre, public foid...
Au bout de deux-trois titres, une dame d'un certain âge monte sur scène de mon côté et me hurle :
Jeune homme, votre musique est inaudible !!!
J'ai même pas pu répondre un mot
Moi qui pour ma première date m'attendais à une foule en délire et un concert de folie (soyons fous...), la chute a été dure... On a fait nos deux heures devant un public qui n'en avait royalement rien à foutre.
Heureusement, à la fin du calvaire, y a deux-trois mordus de rock qui sont restés. La nuit, on a longuement discuté en groupe, et on a décortiqué notre prestation. On a compris qu'on était pas mauvais, mais plutôt qu'on était pas du tout au bon endroit.
Heureusement qu'il y a eu cette discussion. J'étais tellement déprimé sur le coup que je pense que j'aurais tout stoppé le soir même
Will Zégal
77834
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
Citation : On a compris qu'on était pas mauvais, mais plutôt qu'on était pas du tout au bon endroit.
Ça me rappelle un concert l'été dernier dans une (grosse) fête de village, sous un gros chapiteau.
Public littéralement partagé en deux ! Une moitié à fond dans le concert, participant, en redemandant, etc.
L'autre moitié limite hostile, allant régulièrement demander à l'orga quand est-ce que cette merde allait finir. Des vieux, surtout.
Etrange impression. Et dur à gérer. Tu sais pas si tu dois te concentrer sur le public acquis pour leur offrir une belle prestation ou sur la partie glaciale pour les emmener dans ton univers.
A la fin du concert, on a compris pourquoi une partie du public était hostile : ils attendaient la soirée "disco" avec la super "Jacky disco 2000" (je vous jure, authentique).
Et là, nous
Parce que bon, que les gens n'aiment pas ce qu'on fait, ok. Que les gens apprécient peu qu'un concert rajouté un peu au dernier moment par l'organisateur (qui nous avait vu peu auparavant et avait absolument voulu nous faire venir) vienne retarder leur soirée danse habituelle (même "DJ" depuis 20 ans), à la rigueur.
Mais quand on a vu la disco à Jacky.
D'abord du matos hyper rincé avec tout le mobilier cracra à la moquette qui fut noire et qui bouloche comme un vieux pull de chez Carrouf. (remarquer, la moquette qui bouloche pour du baloche...)
Pour les lights, 1/2 douzaines de malheureux PAR, 1 boule à facettes et un ou deux flowers anémiques.
Pour la zique, Compagnie Créole et Claude François...
Piste pleine ! Bondée même.
Après avoir ramassé notre matos, on s'est retrouvé dans un coin derrière le chapiteau à boire un coup avec l'organisateur et quelques unes des personnes qui avaient bien kiffé notre concert et certaines avec qui on a fait un petit boeuf, tous assez désabusés.
Je n'ai pas de mépris pour les gens qui aiment la musique commerciale. Et plein de gens qui sont pas forcément branchés merdasse radiophonique se foutent de la musique à partir du moment où ils dansent.
Mais voir un tel enthousiasme pour une telle caricature de ringardisme, là, ça m'a fait drôle !
Mais le plus curieux, c'est que les quelques personnes qui étaient allées casser les couilles à l'organisateur pour nous faire arrêter notre concert étaient des vieux. Et qu'une fois la super soirée disco démarrée, ben ils sont pas allés danser. Ils sont restés assis au bord de la piste à faire tapisserie.
Peut-être après tout attendaient-ils la disco pour mater les plus jeunes en train de danser ? Allez savoir !
Ah oui, comme Murphy n'est jamais loin, c'est en rentrant de ce concert à plus de 100 bornes de chez moi que le moteur de mon fourgon a cassé.
6000 €
Guilll
154
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
D@d@m
1451
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
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