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Sujet Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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22081
D'autres artistes tout aussi renommés et avec des tournées toutes aussi fatigantes se contentent de Cristaline (STALIIIIIIINE)(*). Ce genre de caprice nécessite un travail de dingue coté orga, et ça les fait tourner en bourrique. "Je demande des trucs incongrus parce que je suis bankable, c'est moi qui ait le pouvoir". Les actrices couchent, parce que c'est le producteur qui a le pouvoir. Les journalistes écrivent de la merde, parce que c'est le Bolloré qui a le pouvoir. Le libéralisme quoi.
La tendance ces dernières années, c'est que l'explosion des cachets des têtes d'affiches pousse les orgas à devenir radines avec les artistes moins renommés. La concentration du public sur les plus gros événements place ceux de moindre ampleur dans une situation précaire. Or c'est bien dans ces petits événements que jouent la plupart des artistes pros. Ce n'est donc pas un combat "artistes vs orga", mais une question de répartition des revenus et des créneaux de jeu de moins en moins homogène. Le libéralisme quoi.
Ca ne sert pas à grand chose de deviser sur les quelques artistes qui se déplacent en jet privé et demandent de l'eau de Norvège. Pour l'écrasante majorité des artistes (y compris pros), le rapport de force est en leur défaveur: il y a plus d'artistes que de scènes pour les accueillir. Heureusement pour eux, toutes les orgas ne réfléchissent pas qu'en terme de pouvoir.

(*) Lors d'une conférence sur les concerts et l'écologie, le boss du Trabendo (une salle de concert parisienne de 700 places avec une prog' internationale) exprimait combien il était difficile de faire accepter le remplacement des bouteilles de Cristaline par des gourdes remplies à l'eau du robinet. Qu'un détail aussi insignifiant nécessite de longues négociations montre à quel point il y a encore du boulot.

[ Dernière édition du message le 14/08/2023 à 14:26:51 ]

22082
x
Hors sujet :
j'ai jamais vu ou entendu dire quelqu'un refuser de monter sur scène parce que les orchidées dans les loges étaient pas mauves mais violettes.


Et par ex. JL Aubert qui refuse de monter sur scène tant qu'il n'aura pas la bonne marque de whisky ... Mobilisant 1 moto pour faire les bars aux alentours .
22083
On trouvera toujours des anecdotes de ce genre. Mais d'après mon expérience, elles ne sont pas représentatives du milieu pro. Mes différents messages plus haut n'avaient finalement pas d'autre but que de dire : les caprices de stars sont mis ici sur un piédestal. Il me semble qu'il y a dans cette fascination:
- un bon vieux cliché du combat "artistes contre organisateurs", emblématique des amateurs. Oui, je ne dis pas ça péjorativement, mais la plupart d'entre vous ici ne sont pas musiciens professionnels.
- un suivi naïf d'un modèle de réussite du genre "quand tu es arrivé au sommet, tu peux te permettre d'être odieux".

Ca vous fait vraiment rêver ?
Moi perso, je préfère boire des rhums arrangés faits maisons à 2h du mat' avec les artistes, les équipes techniques accueillies et les bénévoles.
22084
Beaucoup ici côtoient ou ont côtoyé des pro, et ont une vision aussi juste que la tienne sans fascination .

Il y a des artistes qui abusent , ils sont minoritaires et bien souvent ce ne sont pas les "stars" mais plutôt des artistes qui se pensent en voie de l'être .

Il y a aussi des organisateurs qui abusent .

Un bon contrat peut aider à se prémunir de ces abus .

Citation :
Ca vous fait vraiment rêver ?
Moi perso, je préfère boire des rhums arrangés faits maisons à 2h du mat' avec les artistes, les équipes techniques accueillies et les bénévoles.


Rêver ? Ben non . Comme toi on préfère boire un coup avec tout le monde . :clin:

[ Dernière édition du message le 14/08/2023 à 13:06:09 ]

22085
De toutes façons, tous les aspects du contrat, de la fiche technique comme du rider, doivent faire l'objet d'une entente en amont. Si l'organisateur ne peut pas fournir tel ou tel point du rider, il doit en faire état à l'avance lors de ses contacts avec le groupe ou ses représentants. Je ne sais pas ce qu'il en est d'Aubert, mais d'une manière générale les artistes qui annuleraient délibérément un concert parce qu'ils n'ont pas leur marque de whisky préférée doivent être plutôt rare.. Du moins je l'espère.
22086
Je ne comprends pas ton discours, Nick. Rien à dire sur le fond, mais tu sembles te comporter comme si quelqu'un ici avait promu le fait de se comporter comme une star.
Tout en niant les raisons que peuvent avoir des stars d'avoir des exigences qui seront par certains considérés comme des caprices sous prétexte que quelques connards font de réels caprices.

Je n'ai vu personne promouvoir ici le fait de faire chier les orgas.

Pour ma part, pour avoir les deux casquettes d'orga et d'artiste, j'ai toujours estimé qu'il était normal de soigner l'accueil artiste et je pense que tous les artistes qui ont joué à un évènement que j'organisais on salué la qualité de l'accueil.
En tant qu'artiste, j'ai toujours trouvé anormal qu'il faille en finir par mettre dans le rider qu'on veut avoir au moins un endroit à peu près au calme où s'allonger quand on doit poireauter 6 à 8 heures entre des balances et son set.

Et quand tu te pointes sur une date où on t'annonce tout fier qu'on a fait un rougaï-saucisse pour le cathering et qu'on te sert un pauvre riz avec quelques bouts de merguez sèches cuites dans de la sauce tomate alors que tu reviens d'une tournée à La Réunion, ben tu rigoles, tu manges ton plat dégueulasse et tu dis merci avec un grand sourire aux bénévoles qui l'ont fait et te le servent parce que tu vois bien qu'ils ont essayé de bien faire et même de te faire plaisir.
Quand tu vas passer 12 heures sur place et qu'on te file 2 tickets boisson et 2 tickets crêpes, qu'il n'y a pas de loge ou alors un cagibi avec deux chaises en plastique et évidemment rien dedans pour tenir la distance, ben t'as juste envie d'aller demander à l'organisateur s'il te prend pour un jambon ou s'il est convaincu qu'il te met en conditions de faire la meilleure prestation possible pour finir la soirée.

Les deux cas se rencontrent, comme se rencontrent le plus souvent des choses bien avec des orgas qui font au mieux et des artistes qui s'adaptent. Mais la plupart d'entre nous qui arrivons à tourner pas trop mal ont majoritairement à faire à des amateurs en terme d'organisation. Des gens qui se décarcassent pour organiser UNE date dans leur année. Moi je les respecte et les remercie parce que c'est eux qui me font majoritairement bosser. Mais pour eux, c'est UNE date alors que toi, tu en enchaînes des dizaines et qu'il faut assurer à chacune.

Il y a pas mal d'années, Jacques Simon, alors régisseur général des Vieilles Charrues et ingé son retours de Matmatah avait embarqué Jean-Jacques Toux, le programmateur, en tournée avec les Mat pour qu'il voie lui aussi comment ça se passe. Le gars avait halluciné de l'accueil qu'il y avait parfois... et même trop souvent. Genre un pauvre sandwich pour le dîner. Pour des gars qui ont fait des heures de car et vont devoir dépenser dans quelques heures l'équivalent en énergie d'une journée de travail d'un bûcheron (étude scientifique faite il y a quelques années sur l'énergie dépensée par les musiciens sur scène. Cette équivalence étant pour les batteurs).

Effectivement, si je partais en tournée pour 10 mois à l'étranger dans des pays dont je ne parle pas la langue, entassé dans un tourbus avec des gens qui ne sont que des collègues et pas ma famille ou mes ami.e.s, ben je pense que je serais beaucoup plus pointilleux sur le rider.
22087
Ben je me trompe peut-être, mais dans l'anecdote sur les m&m's bleus tout autant que celle du Coca-Cola, je ressens une forme de fascination pour le statut de star qui peut se permettre de faire chier les orgas (et probablement aussi plein de gens de leur propres équipes). Les deux exemples que j'ai cité - Têtes Raides et Zebda - ont pour but de montrer "ce qui est parfaitement acceptable et même compréhensible, sans verser dans un délire d'égo".

[ Dernière édition du message le 15/08/2023 à 08:58:39 ]

22088
22089
Citation de Nick Zefish :
Ben je me trompe peut-être, mais dans l'anecdote sur les m&m's bleus tout autant que celle du Coca-Cola, je ressens une forme de fascination pour le statut de star qui peut se permettre de faire chier les orgas (et probablement aussi plein de gens de leur propres équipes). Les deux exemples que j'ai cité - Têtes Raides et Zebda - ont pour but de montrer "ce qui est parfaitement acceptable et même compréhensible, sans verser dans un délire d'égo".


pas de fascination de ma part, juste des retours d'expérience qui me font rejoindre un peu Will, et me dire que beaucoup d'incompréhensions et de jugements sont fait par un manque d'écoute, d'empathie envers un interlocuteur qui n'a pas du tout le même contexte de travail.

Et finalement c'est ça qui rend le "métier" compliqué, trouver ce juste équilibre, que tu sois orga ou artiste, entre être réglo, conciliant, respecter l'autre, te respecter toi-même, trouver la juste limite de l'acceptable, penser au public, prendre en compte sa propre fatigue/humeur/stress et celle des autres, etc, etc ....

Jamais simple. On doit être un peu masos quand même :mrg:

Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.

22090
Citation de sonicsnap :
Ça tourne un peu en rond cette discussion sur les riders, non?


c'est ce qui arrive aux riders qui ont le guidon voilé :oops2::mrg:

Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.