Les conneries on stage
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Une 'tite tournée pépère quoi...
Allez, un freinage de COS semaine dernière:
Représentation de théâtre scolaire dans une salle que j'avais découvert 15 jours avant heureusement (découverte genre on arrive à 8h, je passe le matos en revue avant d'installer en 1h30 pour un spectacle que je ne connaissais pas encore, 10 min de raccord et entrée DH troupeau de collégiens, régie en live avec le metteur en scène qui me donne les tops à mesure...
)
Bref cette fois je me dis que ça devrait être plus simple je sais (pensais-je
) à quoi m'attendre...
Pour faire simple, c'est une salle municipale sans gestion, en prêt aux assos, aïe le matos...
Donc il y a un rack en coulisse avec la console son (01V96i avec sa poussière offerte
), le processeur pour les 4 paires d'enceintes de la salle (gabarit et acoustique gymnase...), deux amplis en dessous, et à côté un autre rack avec les gradateurs (presque plus utilisés) et un vague contrôleur DMX, bon...
L'histoire c'est que la salle a été plus ou moins bien rééquipée en LEDs, donc les anciens multipaires qui servaient aux lignes graduées sont repiqués sur des multiprises pour alimenter les LEDs en direct. Facile, sauf que presque tout est débranché quand on arrive, et non étoqueté bien sûr
... Donc perte de temps dès le départ, impossible de d'arriver à alimenter la lumière, ça m'énerve je n'ai pas le temps, on appelle la mairie pour qu'ils m'envoient quelqu'un (j'ai un peu peur que les forains sur le parking à côté aient fait sauter une armoire en branchant les auto-tamponneuses), et j'enchaîne pour mettre en route le son tout en regardant l'heure qui tourne...
Ça aurait pu marcher tout de suite? Et ben non, trop facile! J'ai tantôt deux enceintes qui marchent (en diagonale de la salle bien sûr), tantôt que du grave à gauche et de l'aigu à droite, j'ai beau rappeler une config préenregistrée du processeur (que j'avais noté la fois précédente), rien à faire. Ça me gave sérieusement, je bypasse le proc et je branche la sortie de console au cul du premier ampli (qui alimente théoriquement les deux premières paires d'enceintes devant le nez de scène). C'est mieux, même si j'ai encore un son bizarrement décalé à gauche, tant pis vraiment plus le temps (on joue le lendemain matin certes mais là les comédiens doivent partir tout de suite après le filage), un coup de pan sur ma tranche de console et on commence le filage (sans lumières, personne n'est arrivé, merci la mairie...).
Après le filage, en attendant la plus en plus hypothétique arrivée d'un tech municipal, l'adrénaline redescend un peu, et je remets le nez dans les câbles pour essayer de récupérer la lumière: je finis par retrouver la bonne alim, je rebranche sur un direct, la prise arque un peu, pas top mais courant... toujours rien qui s'allume, je change de prise... rien! En fait je finis par trouver qu'à chaque fois que je branche cette alim ça fait disjoncter le circuit à l'armoire à cause sans doute d'un problème de terre (petit arc dans la prise, différentiel sensible...). Je réarme, ça fonctionne. Pour le son sur le moment je ne cherche pas plus loin tellement je suis explosé de fatigue des semaines précédentes, en plus je suis lighteux moi, hein... J'ai quand-même utilisé les deux boîboîtes actives de la compagnie comme retours de scène pour que les comédiens aient un niveau sensiblement identique à la salle, vu l'acoustique ce n'est pas du luxe.
Le lendemain donc, deux représentations qui se passent très correctement, puis démontage. Et là par curiosité, et par acquis de conscience parce sinon personne ne le fera, je décide de prendre le temps de fureter dans le câblage des amplis pour essayer de comprendre le schmilibiliblick (Salut Ô Papy Mougeot
), et en déroulant les scotchs des câbles je finis par trouver un marquage (A haut, A bas, B haut, B bas...
) c'est branché de façon totalement aléatoire dirons-nous, tiens tiens...
Les amplis ne sont pas étiquetés par contre, bon j'essaie un truc, si on est logique le A serait celui du haut (deux premières paires d'enceintes) et le B celui du dessous (milieu et fond de salle)...? Je rebranche tout ça dans l'ordre, et bien sûr ça marche beaucoup mieux...!
Ces salles sans gestion c'est franchement une misère!!! 
il n'y a pas eu de fumée, c'est déjà pas mal...
( que veut dire filage ? )
...PhiBee
1664
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
On cherchait un batteur pour remplacer le notre qui laissait tomber la musique (pas les mêmes visées professionnelles, on avait 24/25 ans). On pose des annonces « papiers » dans qques magasins de musique - à l’ancienne quoi, y avait pas encore l’internet et les réseaux - et le jour des auditions, on voit débarquer un jeune loulou (20 berges à tout casser) avec un poulailler à sa suite, genre 3 ou 4 petites nanas, super sûr de lui, avé la chemise ouverte sur trois poils max, qques colliers et surtout les lunettes noires qui vont bien. Bref, on allait s’amuser !
Dans notre local de repet’, une batterie en place, on s’attendait à ce qu’il vienne au moins avec sa caisse claire ! Même pas. Juste UNE paire de baguettes dans la poche arrière du jean (il a dû traverser la ville comme ça, avec sa « cour » à la suite. Le stéréotype !).
A l’époque on jouait de la fusion/jazz-rock. On parle un peu, quand on arrivait à en placer une avec sa troupe en fond qui en rajoutait. Lui: « oui alors moi je joue depuis des années, j’étais en avance, jamais pris de cours, tout à l’oreille et j’assure » Ok, on prend nos instruments, un petit morceau - on est dans les années 86-88, on ose un Jean-Pierre de Miles, même pas honte, tempo tout doux, très ouvert, propice à l’impro.
Il s’assoit et pour se chauffer, nous dévale sur les tom qques aller-retour, certainement pour nous montrer sa « dextéritude », le plus fort possible au cas où on ne l’entendrait pas (et moi à me dire que le batteur qui nous avait laissé son set allait être bon pour changer ses peaux ! Le bourrin) et les poules en transe devant sa coolitude !!
Ok.
Et … 3…4 !
Et un rimshot !
Et une baguette !
Heureusement y en avait en spare sur place.
…3…4 !
Nous tempo 85, lui 130 au moins, avec un shuffle ?? !!! Hein !!!???? Mais où il a vu ça ?
« J’connais pas ce morceau! »
On entendait que ça partout dans le milieu !
Ok. Et le jazz, un standard qu’on va un peu fusionner ?
Take five ? Un 5/4. C’est marrant.
« Heu… c’est nul ce rythme ! »
Bien…
Bon, tu proposes quoi ?
Et le voilà parti dans un rythme bien carré, bien sec, plein de descentes et montées, bref, bien chiant, bien bateau …
On suit, pour voir, impro totale (basse, guit, keys, sax). Lui à fond, aucune nuance, aucune écoute, aucune tentative de suivre les solistes, en résumé, un bourrin.
Au bout de 10 minutes, on arrive enfin à finir le bordel, lui bien entendu voulait avoir le dernier mot avec son « grand finale » que les cymbales on va les retrouver plantées dans le mur en face !!
Nous sourds, lui fier et sa suite en pâmoison.
«Ouais bon, c’était sympa, mais c’est pas mon truc ! » Il repart avec son harem, et nous on reste cons ! « Ça existe donc les Jacky de la musique ? »
Bah ouais
Dans notre local de repet’, une batterie en place, on s’attendait à ce qu’il vienne au moins avec sa caisse claire ! Même pas. Juste UNE paire de baguettes dans la poche arrière du jean (il a dû traverser la ville comme ça, avec sa « cour » à la suite. Le stéréotype !).
A l’époque on jouait de la fusion/jazz-rock. On parle un peu, quand on arrivait à en placer une avec sa troupe en fond qui en rajoutait. Lui: « oui alors moi je joue depuis des années, j’étais en avance, jamais pris de cours, tout à l’oreille et j’assure » Ok, on prend nos instruments, un petit morceau - on est dans les années 86-88, on ose un Jean-Pierre de Miles, même pas honte, tempo tout doux, très ouvert, propice à l’impro.
Il s’assoit et pour se chauffer, nous dévale sur les tom qques aller-retour, certainement pour nous montrer sa « dextéritude », le plus fort possible au cas où on ne l’entendrait pas (et moi à me dire que le batteur qui nous avait laissé son set allait être bon pour changer ses peaux ! Le bourrin) et les poules en transe devant sa coolitude !!
Ok.
Et … 3…4 !
Et un rimshot !
Et une baguette !
Heureusement y en avait en spare sur place.
…3…4 !
Nous tempo 85, lui 130 au moins, avec un shuffle ?? !!! Hein !!!???? Mais où il a vu ça ?
« J’connais pas ce morceau! »
On entendait que ça partout dans le milieu !
Ok. Et le jazz, un standard qu’on va un peu fusionner ?
Take five ? Un 5/4. C’est marrant.
« Heu… c’est nul ce rythme ! »
Bien…
Bon, tu proposes quoi ?
Et le voilà parti dans un rythme bien carré, bien sec, plein de descentes et montées, bref, bien chiant, bien bateau …
On suit, pour voir, impro totale (basse, guit, keys, sax). Lui à fond, aucune nuance, aucune écoute, aucune tentative de suivre les solistes, en résumé, un bourrin.
Au bout de 10 minutes, on arrive enfin à finir le bordel, lui bien entendu voulait avoir le dernier mot avec son « grand finale » que les cymbales on va les retrouver plantées dans le mur en face !!
Nous sourds, lui fier et sa suite en pâmoison.
«Ouais bon, c’était sympa, mais c’est pas mon truc ! » Il repart avec son harem, et nous on reste cons ! « Ça existe donc les Jacky de la musique ? »
Bah ouais
Push-Pull
20343
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Génial !
Et ça mériterait presque un sujet dédié, genre "vos pires auditions vécues" ou un truc dans le genre. En tout cas avec cette anecdote tu ouvrirais sacrément bien le bal !
Et ça mériterait presque un sujet dédié, genre "vos pires auditions vécues" ou un truc dans le genre. En tout cas avec cette anecdote tu ouvrirais sacrément bien le bal !
melski44
571
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 13 ans
@PhiBee sacré personnage ce batteur !
Je reviens de deux jours de concerts et j'ai un bel arrivage de COS toutes fraîches ! Contexte : je joue pour une boîte de presta dont le concept est de rassembler des musiciens qui ne se connaissent pas et n'ont jamais répété, ont simplement eu la setlist à l'avance, et le jour J on joue les morceaux, en mode "ça passe ou ça casse". Et on joue pour des mariages, des gros évènements d'entreprise, etc. J'en avait déjà fait l'année dernière et c'était funky, mais là le potentiel de COS était encore plus démultiplié
1er concert en Normandie pour une très grosse boîte, lever aux aurores pour prendre un train (avec mon ampli basse que je traîne tant bien que mal avec un diable à roulette qui fait un boucan d'enfer sur la route...). Une fois débarqué.e du train, je marche trois quarts d'heure pour faire un kilomètre avec tout le matos, et je retrouve les autres zikos avec qui on fait les deux heures et demi de route jusqu'au gig. Sur place, gros évènement, on est reçu.e.s aux petits oignons, catering au top, ingés son très cools, mais le lieu est un immense hall avec une réverb d'au moins 4 ou 5 secondes. Du coup, on entend la réverbération de la grosse caisse rebondir devant, puis derrière la scène à chaque coup de kick. Et la basse se transforme en bouillie sonore infâme en façade. Ça a été chaud d'entendre tout le monde (batterie, basse, guitare, clavier, trois chants + section cuivres) ! Avant de monter sur scène, j'ai eu un flip pour les tonalités, parce que le guitariste et moi n'avons pas la même façon de les noter (je mets le premier accord et lui mettait la tona majeure, C pour Am). Heureusement, à part quelques départs incertains et quelques accords pas toujours les mêmes entre les instruments harmoniques, la majorité du set s'est bien passée. On remballe et je réussis à faire tomber ma basse par terre (avoir une housse qui protège, c'est bien, mettre la basse dedans avant de ranger tous les câbles c'est mieux ^^).
Minuit, on a fini de ranger et on revient à la ville de départ (rebelote deux heures et demi de route !), nuit à l'hôtel pour la claviériste et moi, qui allons jouer le lendemain à 200km plus au sud, pour un mariage cette fois-ci. Arrivée à 13h30 pour laisser la claviériste faire la cérémonie puis le cocktail, tandis que le groupe au complet joue à 23h seulement... La personne qui gère ce gig a prévu deux fois trop de morceaux par rapport à la durée du set, et cette fois-ci on est en format réduit, sonorisation par nous-mêmes, les conditions d'écoute sur le plateau étaient pas hyper confortables (j'ai surtout vu le guitariste jouer plus que je ne l'ai entendu ^^). Dans la voiture, on avait eu le temps de réviser les morceaux et corriger les pains de la veille, mais cela n'a pas empêché plusieurs conflits de tonalité à corriger sur le moment ! Comment ça, tu joues Billie Jean en Sol et pas en Fa#? Mais le mieux reste le batteur, qui gère aussi la table de mix avec son téléphone, et n'a pas la setlist sous les yeux... J'ai dû lui annoncer (ou plutôt lui gueuler) chaque titre, en essayant d'attendre les moments plus calmes (va essayer de causer à un batteur qui fait son break de fin sur ses cymbales !). Le public est chaud, tellement chaud que le pupitre du gratteux finit immanquablement par être renversé ^^ Après avoir joyeusement massacré pas mal de tubes, on entame la partie chanson française du set. Et là, le batteur/manager décide que c'est la fin du concert, "allez hop on enchaîne avec celui-là et c'est fini !". On remballe alors que le DJ set balance à fond (rip les oreilles, même avec des bouchons), on troque le costard pour le jean et je repars enfin chez moi avec le guitariste.
Allez, ça va être rapide, bientôt dodo à la maison... que nenni ! Au bout de quelques kilomètres, on trouve une bagnole arrêtée au milieu de la route, phares et moteurs allumés... on s'arrête et on trouve à l'intérieur un type complètement pompet qui s'est endormi au volant. Arrivent une bande d'ados qui faisaient une soirée à côté, qui commencent à paniquer... Heureusement mon compère guitariste a la tête sur les épaules, retire la clé du contact et appelle les pompiers, qui finissent par arriver au bout d'un quart d'heure et dispersent la bande de joyeux drilles. On devait être les deux seuls adultes responsables sur cette route de campagne paumée avant que les secours prennent le relai, et nous permettent enfin de revenir à la maison
Finalement c'est pas si mal les café concerts ...
Je reviens de deux jours de concerts et j'ai un bel arrivage de COS toutes fraîches ! Contexte : je joue pour une boîte de presta dont le concept est de rassembler des musiciens qui ne se connaissent pas et n'ont jamais répété, ont simplement eu la setlist à l'avance, et le jour J on joue les morceaux, en mode "ça passe ou ça casse". Et on joue pour des mariages, des gros évènements d'entreprise, etc. J'en avait déjà fait l'année dernière et c'était funky, mais là le potentiel de COS était encore plus démultiplié
1er concert en Normandie pour une très grosse boîte, lever aux aurores pour prendre un train (avec mon ampli basse que je traîne tant bien que mal avec un diable à roulette qui fait un boucan d'enfer sur la route...). Une fois débarqué.e du train, je marche trois quarts d'heure pour faire un kilomètre avec tout le matos, et je retrouve les autres zikos avec qui on fait les deux heures et demi de route jusqu'au gig. Sur place, gros évènement, on est reçu.e.s aux petits oignons, catering au top, ingés son très cools, mais le lieu est un immense hall avec une réverb d'au moins 4 ou 5 secondes. Du coup, on entend la réverbération de la grosse caisse rebondir devant, puis derrière la scène à chaque coup de kick. Et la basse se transforme en bouillie sonore infâme en façade. Ça a été chaud d'entendre tout le monde (batterie, basse, guitare, clavier, trois chants + section cuivres) ! Avant de monter sur scène, j'ai eu un flip pour les tonalités, parce que le guitariste et moi n'avons pas la même façon de les noter (je mets le premier accord et lui mettait la tona majeure, C pour Am). Heureusement, à part quelques départs incertains et quelques accords pas toujours les mêmes entre les instruments harmoniques, la majorité du set s'est bien passée. On remballe et je réussis à faire tomber ma basse par terre (avoir une housse qui protège, c'est bien, mettre la basse dedans avant de ranger tous les câbles c'est mieux ^^).
Minuit, on a fini de ranger et on revient à la ville de départ (rebelote deux heures et demi de route !), nuit à l'hôtel pour la claviériste et moi, qui allons jouer le lendemain à 200km plus au sud, pour un mariage cette fois-ci. Arrivée à 13h30 pour laisser la claviériste faire la cérémonie puis le cocktail, tandis que le groupe au complet joue à 23h seulement... La personne qui gère ce gig a prévu deux fois trop de morceaux par rapport à la durée du set, et cette fois-ci on est en format réduit, sonorisation par nous-mêmes, les conditions d'écoute sur le plateau étaient pas hyper confortables (j'ai surtout vu le guitariste jouer plus que je ne l'ai entendu ^^). Dans la voiture, on avait eu le temps de réviser les morceaux et corriger les pains de la veille, mais cela n'a pas empêché plusieurs conflits de tonalité à corriger sur le moment ! Comment ça, tu joues Billie Jean en Sol et pas en Fa#?
Mais le mieux reste le batteur, qui gère aussi la table de mix avec son téléphone, et n'a pas la setlist sous les yeux... J'ai dû lui annoncer (ou plutôt lui gueuler) chaque titre, en essayant d'attendre les moments plus calmes (va essayer de causer à un batteur qui fait son break de fin sur ses cymbales !). Le public est chaud, tellement chaud que le pupitre du gratteux finit immanquablement par être renversé ^^ Après avoir joyeusement massacré pas mal de tubes, on entame la partie chanson française du set. Et là, le batteur/manager décide que c'est la fin du concert, "allez hop on enchaîne avec celui-là et c'est fini !". On remballe alors que le DJ set balance à fond (rip les oreilles, même avec des bouchons), on troque le costard pour le jean et je repars enfin chez moi avec le guitariste. Allez, ça va être rapide, bientôt dodo à la maison... que nenni ! Au bout de quelques kilomètres, on trouve une bagnole arrêtée au milieu de la route, phares et moteurs allumés... on s'arrête et on trouve à l'intérieur un type complètement pompet qui s'est endormi au volant. Arrivent une bande d'ados qui faisaient une soirée à côté, qui commencent à paniquer... Heureusement mon compère guitariste a la tête sur les épaules, retire la clé du contact et appelle les pompiers, qui finissent par arriver au bout d'un quart d'heure et dispersent la bande de joyeux drilles. On devait être les deux seuls adultes responsables sur cette route de campagne paumée avant que les secours prennent le relai, et nous permettent enfin de revenir à la maison
Finalement c'est pas si mal les café concerts ...
Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !)
Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube
Mon groupe Montoya
FrTh
1037
AFicionado·a
Membre depuis 10 ans
Light'UP!
1637
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
Une 'tite tournée pépère quoi...Allez, un freinage de COS semaine dernière:
Représentation de théâtre scolaire dans une salle que j'avais découvert 15 jours avant heureusement (découverte genre on arrive à 8h, je passe le matos en revue avant d'installer en 1h30 pour un spectacle que je ne connaissais pas encore, 10 min de raccord et entrée DH troupeau de collégiens, régie en live avec le metteur en scène qui me donne les tops à mesure...
)Bref cette fois je me dis que ça devrait être plus simple je sais (pensais-je
) à quoi m'attendre...Pour faire simple, c'est une salle municipale sans gestion, en prêt aux assos, aïe le matos...
Donc il y a un rack en coulisse avec la console son (01V96i avec sa poussière offerte), le processeur pour les 4 paires d'enceintes de la salle (gabarit et acoustique gymnase...), deux amplis en dessous, et à côté un autre rack avec les gradateurs (presque plus utilisés) et un vague contrôleur DMX, bon...L'histoire c'est que la salle a été plus ou moins bien rééquipée en LEDs, donc les anciens multipaires qui servaient aux lignes graduées sont repiqués sur des multiprises pour alimenter les LEDs en direct. Facile, sauf que presque tout est débranché quand on arrive, et non étoqueté bien sûr
... Donc perte de temps dès le départ, impossible de d'arriver à alimenter la lumière, ça m'énerve je n'ai pas le temps, on appelle la mairie pour qu'ils m'envoient quelqu'un (j'ai un peu peur que les forains sur le parking à côté aient fait sauter une armoire en branchant les auto-tamponneuses), et j'enchaîne pour mettre en route le son tout en regardant l'heure qui tourne...Ça aurait pu marcher tout de suite? Et ben non, trop facile!
J'ai tantôt deux enceintes qui marchent (en diagonale de la salle bien sûr), tantôt que du grave à gauche et de l'aigu à droite, j'ai beau rappeler une config préenregistrée du processeur (que j'avais noté la fois précédente), rien à faire. Ça me gave sérieusement, je bypasse le proc et je branche la sortie de console au cul du premier ampli (qui alimente théoriquement les deux premières paires d'enceintes devant le nez de scène). C'est mieux, même si j'ai encore un son bizarrement décalé à gauche, tant pis vraiment plus le temps (on joue le lendemain matin certes mais là les comédiens doivent partir tout de suite après le filage), un coup de pan sur ma tranche de console et on commence le filage (sans lumières, personne n'est arrivé, merci la mairie...).Après le filage, en attendant la plus en plus hypothétique arrivée d'un tech municipal, l'adrénaline redescend un peu, et je remets le nez dans les câbles pour essayer de récupérer la lumière: je finis par retrouver la bonne alim, je rebranche sur un direct, la prise arque un peu, pas top mais courant... toujours rien qui s'allume, je change de prise... rien! En fait je finis par trouver qu'à chaque fois que je branche cette alim ça fait disjoncter le circuit à l'armoire à cause sans doute d'un problème de terre (petit arc dans la prise, différentiel sensible...). Je réarme, ça fonctionne. Pour le son sur le moment je ne cherche pas plus loin tellement je suis explosé de fatigue des semaines précédentes, en plus je suis lighteux moi, hein...
J'ai quand-même utilisé les deux boîboîtes actives de la compagnie comme retours de scène pour que les comédiens aient un niveau sensiblement identique à la salle, vu l'acoustique ce n'est pas du luxe.Le lendemain donc, deux représentations qui se passent très correctement, puis démontage. Et là par curiosité, et par acquis de conscience parce sinon personne ne le fera, je décide de prendre le temps de fureter dans le câblage des amplis pour essayer de comprendre le schmilibiliblick (Salut Ô Papy Mougeot
), et en déroulant les scotchs des câbles je finis par trouver un marquage (A haut, A bas, B haut, B bas...) c'est branché de façon totalement aléatoire dirons-nous, tiens tiens...Les amplis ne sont pas étiquetés par contre, bon j'essaie un truc, si on est logique le A serait celui du haut (deux premières paires d'enceintes) et le B celui du dessous (milieu et fond de salle)...? Je rebranche tout ça dans l'ordre, et bien sûr ça marche beaucoup mieux...!
Ces salles sans gestion c'est franchement une misère!!! [ Dernière édition du message le 02/06/2024 à 16:57:11 ]
FrTh
1037
AFicionado·a
Membre depuis 10 ans
Light'UP!
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AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
BBmiX
7772
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
il n'y a pas eu de fumée, c'est déjà pas mal...( que veut dire filage ? )
(-; Be Funky ;-)
Light'UP!
1637
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
Ah non pas de fumée, pas prévu dans le spectacle... Un filage en théâtre c'est une forme de répétition:
Un filage en théâtre c'est une forme de répétition:- Filage = répétition complète du spectacle, mais souvent rapide, sans jouer à fond,
- Allemande = Répétition rapide du texte + déplacements actions et tops techniques, sans jouer (on fait ça souvent par exemple l'après-midi quand on joue le soir et qu'on a juste des tops à vérifier, pour ne pas que les comédiens mettent toute l'énergie dans la répèt aux détriments du spectacle)
- Italienne = Récitation rapide du texte entre les comédiens, pour la mémoire
BBmiX
7772
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
(-; Be Funky ;-)
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