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iZotope Trash 2
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Trash laisse des traces
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iZotope présente Trash 2 comme un outil permettant de salir, encrasser, souiller, dégrader et même détruire les sons. Et c'est vrai mais réducteur ; ça inciterait même certains utilisateurs à passer leur chemin. Disons plutôt que Trash 2 est annonciateur du chaos sonore : tout commencera par un frémissement imperceptible, puis une oscillation insidieuse se changera en vibration sauvage, suivie d'une excitation incontrôlable qui mènera à la déstructuration définitive du son. Avec Trash 2, iZotope vous permet de stabiliser ce processus où bon vous semble avant l'emballement final. Et là, l'envie d'en être revient irrésistiblement...

On télé­charge les exécu­tables de 30,6 MB (plugin) et 2,6 MB (exten­sion). Pour le format du plugin sous Windows, vous avez le choix entre DirectX, Pro Tools, VST 32 bits et VST 64 bits, le tout pour 195 euros. Les diffé­rents plugins offrent une poly­va­lence appré­ciable qui permet de dispo­ser de Trash 2 dans diffé­rents envi­ron­ne­ments de travail. Vous pouvez utili­ser Trash 2 sans limi­ta­tion pendant 10 jours, après quoi sa sortie restera muette jusqu’à ce que vous l’ache­tiez, auquel cas vous pour­rez l’ac­ti­ver par auto­ri­sa­tion en ligne, chal­lenge/réponse ou iLok.

Préli­mi­naires

Au premier démar­rage, le gestion­naire de presets (Preset mana­ger) s’ouvre en surim­pres­sion du plugin. Il propose de clas­ser les presets dont la liste comporte plusieurs réper­toires nommés Aggres­sive, Expe­ri­men­tal, Heavy, Percus­sive, Subtle et Utility. A cela s’ajoutent les presets de l’ex­ten­sion clas­sés dans un réper­toire logique­ment baptisé Edge.

Izotope Trash 2

Le gestion­naire de presets offre de clas­siques boutons d’ajout, suppres­sion et créa­tion de réper­toire, ainsi que quelques fonc­tion­na­li­tés plus avan­cées pour copier vos réglages dans le preset sélec­tionné, pour écou­ter la diffé­rence entre le para­mé­trage origi­nel et les modi­fi­ca­tions que vous avez effec­tuées et pour modi­fier le chemin d’ac­cès au réper­toire des presets.

Avant d’en­trer dans le vif du sujet, rappe­lons que, comme les trai­te­ments de la dyna­mique (compres­seur, noise gate, etc.), la satu­ra­tion/distor­sion change de compor­te­ment en fonc­tion du niveau d’en­trée. Donc tout commence par l’ajus­te­ment correct des niveaux, un vieux réflexe hérité de l’époque du tout analo­gique qu’il convient de culti­ver. Et au cas où le signal dépas­se­rait occa­sion­nel­le­ment le maxi­mum numé­rique en sortie, Trash 2 est doté d’un limi­teur qui évitera l’écrê­tage audible.

Morceaux de choix

Izotope Trash 2

Trash 2 est composé d’une série de sections de trai­te­ments repré­sen­tées dans la fenêtre Graph. On trouve les sections FILTER 1 (égali­sa­tion), TRASH (distor­sion), FILTER 2 (encore égali­sa­tion), CONVOLVE (convo­lu­tion), DYNA­MICS (compres­sion/gating) et DELAY. Il s’agit ici de l’ordre des sections par défaut, illus­tré par l’ali­gne­ment des boutons en bas de la fenêtre du plugin. On peut modi­fier l’ordre des sections en cliquant sur Graph puis en déplaçant à la souris les diffé­rentes sections placées sur la ligne hori­zon­tale qui symbo­lise le trajet du signal. Tout est possible, y compris la mise en paral­lèle des deux sections FILTER !

Izotope Trash 2

Petit défaut d’er­go­no­mie, l’ordre des boutons de section alignés en bas de la fenêtre du plugin est fixe, autre­ment dit il ne change pas en fonc­tion du nouveau routing défini dans Graph. Instinc­ti­ve­ment, on aura tendance à se repré­sen­ter l’ordre des sections confor­mé­ment à ce que suggère l’ordre des boutons, et il faudra donc reve­nir régu­liè­re­ment à la fenêtre Graph pour bien s’im­pré­gner de l’ordre actuel des sections, surtout si le routing utilisé est origi­nal. À la décharge d’iZo­tope, il faut admettre qu’il n’est pas évident de symbo­li­ser le fait que les deux sections FILTER sont paral­lèles à l’aide d’une unique rangée de boutons…

Les jeunes filtres en flirt

Izotope Trash 2

Les sections FILTER 1 et 2 sont iden­tiques. Chacune est un égali­seur complet composé de six filtres dont on édite les para­mètres numé­rique­ment ou graphique­ment. On peut choi­sir la famille et le type de chaque filtre. L’édi­teur nous donne l’em­bar­ras du choix puisque le menu propose sept familles de filtres : Rez (réso­nance), Vowel (voyelle), Screa­ming (euh, gueu­lard ?) ainsi que Clean, Synth, Satu­ra­ted et Retro qu’il est inutile de traduire.

On l’aura compris, les familles ne classent pas les filtres par type mais par couleur sonore. A quelques excep­tions près, on retrou­vera donc chaque type de filtre dans diffé­rentes familles, ce qui permet de les décli­ner en diffé­rentes varia­tions. Chaque famille comporte deux à six filtres : filtres en cloche, en plateau, passe-haut, passe-bas, passe-bande, plus deux filtres spéciaux pour le trai­te­ment des voix. Chaque filtre offre deux ou trois para­mètres éditables : fréquence de 20 Hz à 20 kHz, ampli­fi­ca­tion/atté­nua­tion jusqu’à +/-10 dB, réso­nance/largeur de bande, bref du clas­sique.

En utili­sa­tion stan­dard, la section filtres s’avère très pratique et a le bon goût d’ap­par­te­nir à la famille des égali­seurs ni agres­sifs, ni gueu­lards. Quand on sait préci­sé­ment comment égali­ser le signal, par exemple parce qu’on veut juste corri­ger une bande de fréquences étroite de façon précise, on trou­vera faci­le­ment le filtre appro­prié en piochant dans la famille Clean qui permet les trai­te­ments les plus neutres. Inver­se­ment, si l’on souhaite égali­ser le signal pour l’em­bel­lir, on pourra par exemple dégrais­ser le bas du spectre avec le passe-haut neutre de la famille Clean, puis tester diffé­rentes varia­tions de ce même passe-haut en piochant dans les familles Retro, Rez, etc. Les valeurs des para­mètres éditables n’étant pas modi­fiées quand on passe d’une varia­tion à l’autre, la couleur change mais le trai­te­ment reste à peu près le même. Voilà qui est pratique, même s’il faudra réajus­ter les para­mètres parce que les diffé­rentes carac­té­ris­tiques de pente et de réso­nance des varia­tions ne sont pas neutres sur l’équi­libre fréquen­tiel.

Mais la section FILTER ne se limite pas à une égali­sa­tion clas­sique : chaque filtre est doté d’une partie modu­la­tion (désac­ti­vée par défaut) qui permet de réali­ser une égali­sa­tion dyna­mique, c’est-à-dire dépen­dante du niveau du signal, et même de créer des effets de type « enve­lope follo­wer ». Mais qu’est-ce qu’on entend par modu­ler un filtre ? C’est faire varier ses para­mètres (fréquence, pente/réso­nance, ampli­fi­ca­tion/atté­nua­tion) à partir d’une source de modu­la­tion qui, dans le cas de Trash 2, est soit l’en­ve­loppe du signal, autre­ment dit son niveau, soit un oscil­la­teur basse fréquence (LFO).

Izotope Trash 2

La modu­la­tion du filtre à partir de l’en­ve­loppe du signal offre des réglages de seuil, d’at­taque et de relâ­che­ment, c’est-à-dire tout ce qu’il faut pour contrô­ler le compor­te­ment du filtre à partir de la dyna­mique du signal. Une chaîne laté­rale (bouton Side­chain) est égale­ment dispo­nible pour contrô­ler la modu­la­tion du filtre à partir d’un signal externe, habi­tuel­le­ment un instru­ment ryth­mique comme la grosse caisse ou le char­ley. Notez que le Side­chain de la version VST2 du plugin ne fonc­tionne pas dans mon Cubase 6.5. Il faudra donc utili­ser la version VST3, à condi­tion de dispo­ser de Cubase 4.1 ou plus récent.

La modu­la­tion par LFO propose quant à elle un sélec­teur de forme d’onde (sinus, carrée, dent de scie, triangle, bruit, etc.) et un réglage de fréquence qui déter­mine la vitesse de la modu­la­tion. A cela s’ajoute un bouton de synchro qui applique le tempo du séquen­ceur au LFO, auquel cas le réglage de fréquence se trans­forme en sélec­teur de note (noire, croche, double-croche, etc., le tout en binaire, trio­let ou pointé).

Izotope Trash 2

L’écran graphique de la section FILTER repré­sente les filtres ainsi que leurs réglages, la courbe d’éga­li­sa­tion qui en résulte et le niveau du signal sur tout le spectre audible. Il permet de modi­fier tous les para­mètres des filtres, y compris le type de filtre par clic droit. L’er­go­no­mie est très bonne et on édite faci­le­ment tout l’éga­li­seur direc­te­ment dans le graphique. Dès qu’on décide de modu­ler un filtre, la repré­sen­ta­tion graphique devient presque incon­tour­nable car elle permet de régler faci­le­ment la cible, c’est-à-dire l’état du filtre quand la modu­la­tion est maxi­male, et de visua­li­ser l’évo­lu­tion de la modu­la­tion. Ainsi, le graphique affiche un second filtre qui corres­pond à la cible et permet de régler tous ses para­mètres (fréquence, pente/réso­nance, ampli­fi­ca­tion/atté­nua­tion) : en quelques coups de souris, on peut réali­ser un filtrage dyna­mique, par exemple pour atté­nuer progres­si­ve­ment une bande de fréquences donnée quand le niveau du signal dépasse un certain seuil et/ou pour créer des effets de type enve­lope follo­wer, auto-wah, etc.

Au final, la section FILTER en elle-même s’avère très poly­va­lente. Et quand on consi­dère que Trash 2 permet d’in­sé­rer libre­ment deux sections FILTER indé­pen­dantes dans le flux de signal, en série avec n’im­porte quelles autres sections ou en paral­lèle entre elles, on comprend qu’on a énor­mé­ment de possi­bi­li­tés. Pour­tant, à l’usage, il appa­raît que le but d’iZo­tope n’est certai­ne­ment pas de multi­plier les possi­bi­li­tés à l’in­fini, mais plutôt d’of­frir un contrôle accru de la distor­sion : on égalise le signal avant la section TRASH afin de mieux contrô­ler le compor­te­ment de la distor­sion en fonc­tion des fréquences, puis on utilise le second filtre après la section TRASH pour suppri­mer les pollu­tions et déter­mi­ner la couleur sonore de la distor­sion (ou du son global). C’est un régal à utili­ser.

L’in­tel­li­gence du Trash mental

Un rapide coup d’œil à la section TRASH confirme qu’elle consti­tue le cœur du plugin. C’est ici que l’on peut satu­rer le signal, le distordre, voire même le démo­lir. Pour cela, on dispose de deux étages de distor­sion dont on devine qu’ils ne sont pas unique­ment desti­nés à tordre le signal jusqu’à ce que mort s’en­suive, mais plutôt à simu­ler une confi­gu­ra­tion réelle, par exemple celle d’un guita­riste utili­sant une pédale de boost/over­drive devant le canal Lead de son ampli.

iZotope Thrash 2

Les deux étages de distor­sion sont iden­tiques. Il sont compo­sés d’une liste d’al­go­rithmes de distor­sion, d’un bloc de mani­pu­la­tion de la forme d’onde (Shape), d’une partie filtre (Filter) et d’un bloc d’édi­tion des para­mètres prin­ci­paux de la distor­sion. Les musi­ciens pres­sés pour­ront procé­der de la façon suivante : on choi­sit d’abord un algo­rithme en sélec­tion­nant une caté­go­rie (Distort, Drive, Faulty, Fuzz, Heavy, Retro ou Satu­rate) puis une distor­sion dans une liste compre­nant 5 à 19 algo­rithmes selon les caté­go­ries. Ensuite, on règle les para­mètres prin­ci­paux de la distor­sion, c’est-à-dire Pre pour le niveau d’en­trée, Drive pour l’in­ten­sité de la distor­sion, Gain pour le niveau de sortie du signal saturé et Mix pour la balance entre le signal source et le signal distordu. Certains algo­rithmes offrent un para­mètre supplé­men­taire baptisé Style qui permet de tordre encore le son. Pour contrô­ler la distor­sion, on pourra jouer sur le niveau d’en­trée (Pre), sur le Gain et, le cas échéant, sur le Style, sachant que ce dernier para­mètre a tendance à écra­ser et à voiler légè­re­ment le son, tandis que le réglage de Gain reste très respec­tueux de la dyna­mique et de la brillance du signal, ce qui n’est pas pour déplaire !

Quand on utilise Trash 2 comme un ampli pour jouer de la guitare ou de la basse direc­te­ment dans son séquen­ceur, le nombre, la variété et la qualité des algo­rithmes permettent de trou­ver rapi­de­ment le ou les sons souhai­tés et de s’amu­ser avec l’ins­tru­ment sans se lasser. Tout est possible, de la satu­ra­tion type boos­ter à la grosse distor­sion type high-gain, de l’over­drive rond au crunch bien sec, de la satu­ra­tion serrée à la destruc­tion totale du signal – comme qui dirait, y a de l’algo dans l’air !

iZotope Thrash 2

Ceux qui souhaitent aller plus loin dans le contrôle de la distor­sion, notam­ment parce qu’ils comptent utili­ser Trash 2 sur des instru­ments variés, par exemple des batte­ries, percus­sions, pianos élec­triques, synthés, etc., voudront explo­rer plus avant les entrailles du plugin. Et c’est là que les blocs Shape et Filter de chaque étage de distor­sion entrent en jeu : quand on charge un algo­rithme, le graphique carré sous l’on­glet Shape affiche la courbe de base de l’al­go­rithme sélec­tionné (en rouge), la courbe résul­tant des modi­fi­ca­tions appor­tées à la courbe de base (en orange/gris) et la courbe résul­tant de l’ap­pli­ca­tion des deux (en bleu). Remarquez que vous pouvez affi­cher/masquer chaque courbe à volonté.

C’est beau les courbes, surtout celles qu’on devine sous les étoffes légères des tenues esti­vales qui habillent les filles dès les premiers rayons de soleil prin­ta­nier – vous êtes libre d’échan­ger les « filles » contre des « garçons » ! Mais quand il s’agit d’au­dio, on appré­cie que le repère dans lequel sont tracées ces courbes affrio­lantes soit légendé. Un coup d’œil dans l’aide (en anglais) du plugin s’im­pose. On apprend que la moitié supé­rieure du graphique repré­sente le trai­te­ment appliqué à la portion posi­tive de la forme d’onde, la moitié infé­rieure celui appliqué à la portion néga­tive. On imagine donc avoir quelque chose comme l’am­pli­tude sur l’axe verti­cal et le temps sur l’axe hori­zon­tal, mais ça reste joli­ment mysté­rieux, un peu comme les courbes à peine révé­lées évoquées plus haut.

On dispose de diffé­rents outils pour éditer la courbe de base qui, par défaut, se compose de deux segments symé­triques, l’un posi­tif et l’autre néga­tif. Dans le graphique, on peut ajou­ter un ou plusieurs points de sépa­ra­tion pour décom­po­ser la courbe en segments plus nombreux. Dans chaque segment, un point d’in­flexion, appelé point de tension, permet de régler la cour­bure du segment. Enfin, le graphique four­nit deux petits curseurs, l’un verti­cal, l’autre hori­zon­tal, qui agissent sur tous les points de tension. Le premier modi­fie la profon­deur de la cour­bure des segments, le second l’angle au point de tension, un peu comme le para­mètre soft/hard knee d’un compres­seur. A droite du graphique, un menu dérou­lant permet de choi­sir le type de courbe (Linear, Tension, Square, Triangle, Sine ou Stairs) pour chaque segment. Inutile de s’ap­pe­san­tir sur le fait que ce dernier para­mètre modi­fie radi­ca­le­ment les carac­té­ris­tiques de la distor­sion.

iZotope Thrash 2

Trash 2 offre deux fonc­tions supplé­men­taires qui s’ap­pliquent à l’en­semble des segments : le bouton Log Mode trans­pose la forme d’onde de l’échelle linéaire dans l’échelle loga­rith­mique, ce que le graphique confirme visuel­le­ment ; le bouton Bipo­lar permet quant à lui d’édi­ter la moitié néga­tive de la forme d’onde indé­pen­dam­ment de la moitié posi­tive. Le mode loga­rith­mique donne géné­ra­le­ment des résul­tats inté­res­sants quand on souhaite affi­ner une distor­sion qui « gratte » un peu trop en mode linéaire. Pour sa part, le mode bipo­laire permet de travailler la courbe à l’en­vie, quitte a risquer l’in­di­ges­tion de bidouillage. Enfin, le bouton DC Offset permet de suppri­mer toute tension d’off­set suscep­tible d’ap­pa­raître avec les courbes bipo­laires.

A chaque onglet Shape est asso­cié un égali­seur deux bandes nommé Filter. Il propose deux filtres en plateau pour travailler le bas et le haut du spectre. On édite ces filtres direc­te­ment dans la repré­sen­ta­tion graphique carrée, de la même façon que dans les deux sections FILTER. Pour chaque filtre, on peut régler la fréquence de 20 Hz à 20 kHz, l’am­pli­fi­ca­tion/atté­nua­tion de +27 à –30 dB et la pente de 1 à 0,1.

Bref, il y a de quoi faire, d’au­tant que tout est dispo­nible en double puisque le second étage de distor­sion avec choix de l’al­go­rithme, modules Shape/Filter et para­mètres globaux est iden­tique au premier, à ceci près qu’il n’est pas alimenté par l’en­trée du plugin mais par la sortie du premier étage de distor­sion. A ce stade du banc d’es­sai, la section TRASH me semble déjà excep­tion­nel­le­ment complète et poly­va­lente. La preuve, j’en suis déjà à 5 pages de texte et je pleure en pensant que nous n’avons toujours pas abordé la convo­lu­tion, la compres­sion ni le delay ! Mais en remarquant le bouton Multi­band, je comprends que je n’en ai pas fini de la section TRASH.

iZotope Thrash 2

La repré­sen­ta­tion graphique en haut du plugin prend tout son sens avec le module multi­bande qui offre jusqu’à quatre bandes de trai­te­ment indé­pen­dantes. Ce grand écran affiche soit la forme d’onde à la façon d’un séquen­ceur, ce qui permet de visua­li­ser les varia­tions d’am­pli­tude du signal quand on édite le module Shape, soit la courbe de réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz, qui pourra être utile pour régler l’éga­li­seur deux bandes. En fait, tant qu’on travaille en large bande, on se passe volon­tiers de l’af­fi­cheur graphique et on décolle les yeux de l’écran pour se détendre et s’en remettre plei­ne­ment à ses oreilles. En multi­bande, l’af­fi­chage de la réponse en fréquence devient indis­pen­sable car il permet de voir et de modi­fier les bandes et les fréquences de coupure. Toute l’édi­tion s’ef­fec­tue direc­te­ment dans le graphique qui donne égale­ment la possi­bi­lité d’écou­ter chaque bande en solo. En repas­sant à l’af­fi­chage de la forme d’onde, on pourra aussi visua­li­ser l’am­pli­tude de la portion de signal conte­nue dans chaque bande, bien que ce soit géné­ra­le­ment super­flu. Une fois les bandes de fréquences défi­nies à l’aide du grand affi­cheur, on peut leur appliquer diffé­rentes distor­sions. Autre­ment dit, chaque bande dispose d’une section TRASH complète avec toute sa collec­tion d’al­go­rithmes, ses deux étages de distor­sion, ses filtres et ses deux jeux de para­mètres globaux, rien que ça !

Avec tout ça, on peut faire plein de choses marrantes, mais aussi et surtout, plein de choses utiles, notam­ment sur des sources qu’on n’as­so­cie pas néces­sai­re­ment à l’ef­fet distor­sion… On peut par exemple satu­rer (voire distordre) la réso­nance d’une grosse caisse sans perdre de préci­sion sur l’at­taque. Inver­se­ment, on peut distordre le médium et satu­rer l’aigu d’une basse, notam­ment d’une basse synthé­tique, tout en conser­vant un grave propre. La satu­ra­tion/distor­sion multi­bande est aussi très précieuse pour trai­ter les instru­ments à percus­sion et les pianos élec­triques, épais­sir et enri­chir leur son en conser­vant les détails du jeu du musi­cien. Et bien entendu, la distor­sion multi­bande fait des merveilles avec les parte­naires natu­rels de Trash 2 , c’est-à-dire une guitare ou une basse élec­triques, qu’elles soient enre­gis­trées direc­te­ment dans l’or­di­na­teur à des fins de re-amping ou qu’elles aient été enre­gis­trées en sortie d’am­pli.

Trash Convolve en justes noces

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Comme son nom l’in­dique, la section CONVOLVE est dédiée à la convo­lu­tion, autre­ment dit elle applique une réponse impul­sion­nelle au signal source. Le plugin contient de nombreuses réponses impul­sion­nelles clas­sées en caté­go­ries. La liste des caté­go­ries (Amps, Body, Devices, FX, MechA­ni­mal, Tail, Tone et Vowels) illustre bien la diver­sité des samples four­nis qui vont du baffle guitare à un objet ou un espace quel­conque. Malgré leur nombre respec­table, les baffles et haut-parleurs sont loin d’être majo­ri­taires dans cette liste, ce qui rappelle de nouveau à l’uti­li­sa­teur qu’il ne doit pas consi­dé­rer Trash 2 comme une simu­la­tion d’am­pli instru­ment. Et ce n’est pas tout : chaque réponse impul­sion­nelle four­nie avec le plugin corres­pond à trois samples d’une même source enre­gis­trés avec trois types de micro diffé­rents : dyna­mique, à conden­sa­teur ou à ruban. Pour passer d’une variante à l’autre, il suffit de cliquer sur les boutons corres­pon­dants. Et pour ceux qui en veulent toujours plus, iZotope propose d’ajou­ter vos propres samples au format Wav ou Aiff à la liste des réponses impul­sion­nelles.

Après avoir choisi une réponse impul­sion­nelle, vous pouvez élar­gir la base stéréo du signal à l’aide de deux curseurs : Sepa­rate ajoute un léger déca­lage entre les deux canaux (atten­tion à la phase !) tandis que Width permet de faire passer progres­si­ve­ment la sortie de la section de convo­lu­tion de mono à stéréo puis à stéréo x2. Et comme la section TRASH, CONVOLVE dispose de réglages Gain et Mix pour contrô­ler la part de la convo­lu­tion dans l’en­chaî­ne­ment des diffé­rents trai­te­ments appliqués au signal.

A l’usage, la section CONVOLVE colore bien plus le son que je ne l’avais imaginé. Bien entendu, cela s’ex­plique par les nombreuses réponses impul­sion­nelles four­nies, les amplis, baffles, ambiances, objets, voyelles, cris d’ani­maux, sons et réso­nances en tous genres, tous affu­blés de noms très imagés mais plutôt expli­cites. Beau­coup modi­fient forte­ment la réponse en fréquence, les timbres, la dyna­mique et les tran­si­toires. Bref un peu tout, et c’est bien normal eu égard à la diver­sité des réponses impul­sion­nelles four­nies. Mais il y a autre chose : même quand elle est mixée très en retrait, la convo­lu­tion a des réper­cu­tions sur la préci­sion sonore. Il se passe quelque chose dans le signal, c’est suspect et indé­fi­nis­sable. L’équi­libre semble modi­fié et on pense immé­dia­te­ment à la phase… Bref, aux guita­ristes et bassistes qui souhaitent utili­ser Trash 2 en re-amping, je conseille de sélec­tion­ner la convo­lu­tion dési­rée assez tôt pendant l’édi­tion du plugin, tout du moins avant de passer du temps à para­mé­trer les sections FILTER et TRASH, sous peine de devoir retou­cher à tous vos réglages une fois la section CONVOLVE acti­vée. Pour les autres, ceux qui font de la R&D sonore, lâchez-vous : les possi­bi­li­tés sont immenses et les expé­ri­men­ta­tions abou­tissent souvent à des résul­tats surpre­nants qui présentent l’avan­tage d’être encore utili­sables dans un cadre musi­cal.

Dyna­mics, c’est de la dyna­mite !

iZotope Thrash 2

La section DYNA­MICS nous ramène en terrain connu : il s’agit d’un étage de trai­te­ment de la dyna­mique clas­sique composé d’un compres­seur et d’un gate dispo­sant chacun de réglages de seuil, de ratio, d’at­taque et de relâ­che­ment. Un module de sélec­tion soft/hard knee défi­nit la carac­té­ris­tique de la courbe de compres­sion/expan­sion aux niveaux seuils tandis qu’un sélec­teur sous l’af­fi­cheur de niveaux déter­mine le mode de détec­tion (crête/RMS). Les ratios du compres­seur et du gate peuvent prendre des valeurs « posi­tives » jusqu’à 30:1, mais aussi des valeurs « néga­tives » jusqu’à 1:10 qui permettent de faire de la compres­sion vers le haut (upward compres­sion), c’est-à-dire augmen­ter le niveau du signal quand il est infé­rieur au seuil. Pour finir, le clas­sique module global four­nit les réglages de Gain et Mix, ainsi qu’un bouton Auto Gain qui aligne le niveau du signal traité sur celui du signal source. C’est complet, ergo­no­mique, simple, effi­cace et ça sonne ! Le compres­seur a tendance à manger un peu l’aigu, ce qui est normal et prouve même qu’il traite vrai­ment tout le spectre audible.

iZotope Thrash 2

Mais iZotope ne s’est pas arrêté en si bon chemin et a ajouté un module multi­bande iden­tique à celui de la section TRASH. On peut donc décou­per le signal en deux, trois ou quatre bandes de fréquences distinctes que l’on édite direc­te­ment dans le grand écran graphique. A partir de là, vous dispo­sez d’une section DYNA­MICS complète pour chaque bande, et même plus puisque des boutons Side­chain s’ajoutent au compres­seur et au gate afin de les déclen­cher à l’aide d’un signal de commande externe. Ici encore, la chaîne laté­rale de la version VST2 du plugin ne fonc­tionne pas dans Cubase et il faudra passer par la version VST3 avec Cubase 4.1 ou plus récent ! Comme ça fait vrai­ment beau­coup de fonc­tion­na­li­tés, iZotope a eu la bonne idée d’ajou­ter un mode d’af­fi­chage compact (bouton All) qui regroupe tous les para­mètres et niveaux de chaque bande sur une seule page. Bravo ! Et souli­gnons que, une fois encore, on sent vrai­ment que les personnes qui ont conçu le plugin se sont mises à la place de l’uti­li­sa­teur et ont privi­lé­gié l’er­go­no­mie malgré la flopée de réglages, para­mètres, affi­cheurs et infor­ma­tions. Re-bravo !

iZotope Thrash 2

Et puisqu’on parle d’in­tel­li­gence de concep­tion au service de l’uti­li­sa­teur, signa­lons que, lors des chan­ge­ments de filtre (section FILTER), d’al­go­rithme (section TRASH) et de réponse impul­sion­nelle (section CONVOLVE), les para­mètres ne sont ni modi­fiés, ni réini­tia­li­sés. On peut ainsi compa­rer au mieux les diffé­rents résul­tats et éviter de repar­tir de zéro dans l’édi­tion. Dans le même ordre d’idées, le module multi­bande de la section DYNA­MICS offre un bouton Link qui permet de lier les para­mètres entre bandes. Ainsi, après avoir para­mé­tré les bandes indi­vi­duel­le­ment, on les lie entre elles pour travailler avec un seul jeu de para­mètres comme sur un compres­seur large bande clas­sique.

iZotope Thrash 2

Dans DYNA­MICS, le grand affi­cheur en haut du plugin est encore plus précieux que dans la section de distor­sion. Il propose trois modes d’af­fi­chage : soit forme d’onde + niveau de gain (en rouge), soit réponse en fréquence + bandes et coupures (comme dans la section TRASH), soit réponse en fréquence + filtre de l’étage de détec­tion. L’éga­li­seur en ques­tion, que l’on règle direc­te­ment dans le graphique, est un deux bandes en plateau, chaque filtre étant réglable en fréquence (de 20 Hz à 20 kHz) et en qualité (de 0,2 à 5). Une préci­sion pour les profanes de la compres­sion : cet égali­seur n’est pas direc­te­ment audible car il traite unique­ment le signal de commande dont le niveau déter­mine la réac­tion du compres­seur et du gate. Si l’idée n’est pas neuve – elle est même vieille comme mes robes, elle reste toujours aussi précieuse. Et pourquoi ça ? Parce que le compres­seur et le gate réagissent plus au grave qu’à l’aigu. Et re-me-le-me-le pourquoi ? Parce que la plupart de l’éner­gie du signal est concen­trée dans le grave. Quand on traite des sous-groupes ou un mix complet, c’est même la raison prin­ci­pale de l’ef­fet de pompage et de la perte d’aigu géné­rés par les compres­seurs large bande, effets que l’on peut contre­car­rer dans Trash 2 grâce audit filtre de l’étage de détec­tion… ou à la compres­sion multi­bande. Une remarque à ce sujet : j’ai très peu utilisé la compres­sion multi­bande parce que c’est bien gentil d’avoir tous ces para­mètres et le souci du détail, mais on aime surtout aller droit au but et avan­cer dans son mix. En fait, la compres­sion large bande est suffi­sante, et même très effi­cace, avec la plupart des signaux hormis un groupe tel qu’une batte­rie complète. Mais dans ce cas, on choi­sira souvent un compres­seur multi­bande spécia­lisé auquel on est habi­tué. A mon goût, le multi­bande de la section DYNA­MICS relève presque du gadget, contrai­re­ment au multi­bande de la section TRASH.

Le delay qu’est pas laid

iZotope Thrash 2

Pour finir, Trash 2 propose une section DELAY qui me plaît beau­coup pour ses sono­ri­tés et sa simpli­cité. On dispose de six delays diffé­rents (Tape, Tape/Tube, Analog, Lo-fi Digi­tal, Broken Bit et Digi­tal). Le grain, la couleur et la réponse tran­si­toire changent à chaque algo­rithme et la palette sonore est très large. On peut régler le temps de delay en unité de temps (de 0,1 ms à 2 s) ou de note quand le plugin est synchro­nisé au tempo du séquen­ceur (noire, croche, double-croche, etc., le tout en binaire, trio­let ou pointé). Feed­back déter­mine l’évo­lu­tion du volume des répé­ti­tions, et donc aussi leur nombre. En fait le nombre de répé­ti­tions est infini et seule la réduc­tion progres­sive du niveau permet de les inter­rompre. Et comme Feed­back peut aussi ampli­fier le niveau des répé­ti­tions par rapport à celui du signal origi­nal, on peut faire sonner le delay indé­fi­ni­ment. Bruits bizarres garan­tis, même quand aucune source n’ali­mente le plugin !

iZotope Thrash 2

Width permet d’élar­gir progres­si­ve­ment le champ stéréo de mono à stéréo puis à stéréo x2 tandis que Trash déter­mine la dégra­da­tion du delay à chaque répé­ti­tion, sachant que cette dégra­da­tion varie en fonc­tion du type de delay choisi. On aura donc de la satu­ra­tion, de la distor­sion ou de la tron­ca­tion de bits pour notre plus grand plai­sir. Pour en finir avec les commandes, des curseurs Dry et Wet permettent de régler le niveau du signal source et celui du delay. Et pour­tant, ce n’est pas tout : une fois de plus, le grand écran graphique en haut du plugin apporte son lot de fonc­tions. Outre la repré­sen­ta­tion du niveau du signal origi­nal et des répé­tions, il propose un mode d’af­fi­chage de la réponse en fréquence qui four­nit égale­ment un égali­seur deux bandes en plateau à éditer direc­te­ment dans le graphique. Cet égali­seur est iden­tique à celui de l’étage de détec­tion du module DYNA­MICS et traite unique­ment le signal d’ef­fet.

Trash 2 Piano
00:0001:27
  • Trash 2 Piano 01:27
  • Trash2 Snare 01:10
  • Trash2 Bass 01:27
  • Trash2 Guitar­Ream­ping 01 01:54
  • Trash2 Guitar­Ream­ping 02 02:20
  • Trash2 Guitar­Ream­ping 03 01:14
 

N’en jetez plus, j’en rede­mande !

Comme beau­coup, je connais­sais iZotope surtout grâce à Ozone, un plugin d’op­ti­mi­sa­tion audio aux allures de système de maste­ring complet. Et sur ce plan, Trash 2 présente une géné­tique semblable : il propose une suite de modules complé­men­taires et géné­ra­le­ment très complets qu’on orga­nise libre­ment au sein du plugin. Trash 2 concourt dans la caté­go­rie des distor­sions, mais il est beau­coup plus, à commen­cer par une distor­sion multi­bande, mais aussi un compres­seur/gate multi­bande, un double égali­seur para­mé­trique 6 bandes, un delay simple mais qui fait du son et du bon, et même un simu­la­teur d’am­plis, d’es­paces, d’objets et de tout ce qu’on veut…

Trash 2 fait très bien son boulot en re-amping sur des guitares et des basses, mais aussi pour trai­ter des instru­ments déjà ampli­fiés et même toute une kyrielle de sources comme des percus­sions, des claviers et pianos, des voix, etc. Les possi­bi­li­tés sont immenses et il est tentant d’exa­gé­rer les trai­te­ments au détri­ment du contexte musi­cal. En fait, c’est le risque avec nombre de plugins actuels auxquels les éditeurs ajoutent des fonc­tions à chaque mise à jour et qui finissent par ressem­bler à une DAW dans une DAW. Et pour­tant, il restera toujours des esprits chagrins pour objec­ter que certaines fonc­tion­na­li­tés manquent encore à Trash 2 : par exemple le delay ne permet pas de créer de figures ryth­miques élabo­rées, le compres­seur fait de la compres­sion vers le haut mais pas de décom­pres­sion, le double égali­seur pour­rait propo­ser d’autres types de filtres, la chaîne laté­rale de l’éga­li­seur, du gate et du compres­seur devrait permettre d’uti­li­ser des signaux externes en VST2, etc. A défaut de ces fonc­tion­na­li­tés, et à condi­tion d’ai­mer la convo­lu­tion et le sound design, les esprits chagrins pour­ront toujours enri­chir Trash 2 de 70 presets et 30 nouvelles réponses impul­sion­nelles grâce au pack d’ex­ten­sion Edge Expan­sion. Tous les autres pour­ront s’en passer.

Person­nel­le­ment, je trouve le plugin très bien tel qu’il est, peut-être même déjà « trop complet » sachant que je n’ai quasi­ment pas utilisé la compres­sion multi­bande. Quand on a une idée précise des trai­te­ments à effec­tuer sur une piste, Trash 2 permet d’ar­ri­ver rapi­de­ment à ses fins : la qualité audio est bonne, la préci­sion sonore permet de travailler les détails et l’uti­li­sa­tion du plugin est simple et agréable. Inver­se­ment, quand on tâtonne sur une piste sans savoir dans quelle direc­tion aller, Trash 2 permet d’es­sayer effi­ca­ce­ment diffé­rentes options adap­tées à l’en­vi­ron­ne­ment musi­cal. C’est certai­ne­ment ce qui me plaît le plus dans Trash 2 : ce plugin fait du son, un son vivant et chaleu­reux qui fonc­tionne très bien avec les sources acous­tiques et élec­triques. Il faut dire que mes goûts musi­caux m’ont incité à utili­ser Trash 2 sur des instru­ments enre­gis­trés plutôt que sur des séquences de synthé.

Qu’il s’agisse de la satu­ra­tion/distor­sion, du delay, des égali­seurs ou du compres­seur/gate, j’ai toujours réussi à conser­ver un son orga­nique, certains résul­tats dépas­sant même mes espé­rances. Seule la section à convo­lu­tion me laisse un peu perplexe. En fait, la bonne qualité audio des diffé­rents trai­te­ments permet d’uti­li­ser Trash 2 comme un plugin de compres­sion, d’éga­li­sa­tion ou de delay, les autres sections restant désac­ti­vées. Et l’air de rien, au fur et à mesure de l’uti­li­sa­tion, Trash 2 s’im­pose peu à peu. Plus on y goûte, plus on y prend goût et on finit par se dire qu’il est temps de dégrais­ser quelque peu son réper­toire de plugins.

Sautez sur les FLACs et atten­tions aux écla­bous­sures :

Guitare ryth­mique 1, re-amping
Passage 1 = source
Passage 2 = Trash + Filter
Passage 3 = Filter + Trash + Convolve + Filter
Passage 4 = Filter + Trash (2 bandes) + Filter
Passage 5 = Trash + Delay

Guitare ryth­mique 2, re-amping
Passage 1 = source
Passage 2 = Trash + Filter
Passage 3 = Trash + Delay
Passage 4 = Trash (3 bandes) + Filter + Dyna­mics
Passage 5 = Trash + Filter

Guitare solo, re-amping
Passage 1 = source
Passage 2 = Filter + Trash + Delay
Passage 3 = Trash + Filter + Convolve + Dyna­mics
Passage 4 = Trash + Filter + Convolve
Passage 5 = Trash + Filter + Delay

Basse
Passage 1 = source
Passage 2 = Trash + Filter
Passage 3 = Trash (3 bandes)
Passage 4 = Filter + Trash
Passage 5 = Filter + Trash + Filter + Dyna­mics

Caisse claire
Passage 1 = source
Passage 2 = Trash + Dyna­mics + Filter
Passage 3 = Dyna­mics + Trash + Filter
Passage 4 = Filter + Trash + Convolve + Dyna­mics + Filter

Piano élec­trique
Passage 1 = source
Passage 2 = Filter + Trash + Convolve + Filter
Passage 3 = Filter + Trash + Delay
Passage 4 = Filter + Trash + Convolve + Filter
Passage 5 = Trash + Filter + Convolve

8/10
Points forts
  • Sonorité générale
  • Complet et polyvalent
  • Ergonomique et logique
  • Bon compromis possibilités/simplicité (messieurs d'Izotope, surtout ne rajoutez rien, au contraire)
  • Les deux sections Filter
  • Grain et personnalité des sections Trash et Delay
  • Multibande dans la section Trash
Points faibles
  • La section Convolve
  • Extension largement dispensable
  • Multibande dans la section Dynamics pas vraiment utile
  • Sidechain du plugin VST2 ne fonctionne pas dans Cubase

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