Kuassa nous a gratifié d'une nouvelle simulation de l'iconique Vox AC30 au format plug-in, est-elle suffisamment armée pour satisfaire les oreilles et les sensations des guitaristes et compositeurs exigeants ?
L’entreprise Kuassa est plutôt méconnue dans nos contrées, la faute à une petite taille et puissance marketing mais certainement pas à la qualité de ses productions, orientées très fortement 6 cordes et 4 cordes. Fondée en Indonésie en 2010 par Arie Ardiansyah (qui proposait déjà depuis 2008 des freewares de limiteurs et de simulateurs d’amplificateurs sous le nom « Aradaz ») et Grahadea Kusuf, ils n’ont cessé depuis de sortir régulièrement de nouveaux plug-ins, en commençant par leur Amplifikation One, différentes itérations de leur limiteur Kratos Maximizer, des modélisations de pédales et effets avec la gamme Efektor, une émulation des Pultec MEQ-5 et EQP-1A intitulée EVE-MP5 etc. Et surtout, ils ont proposé régulièrement divers simulateurs d’amplificateurs au cours du temps, dont j’avais apprécié lors de mes premiers tests la réactivité et la dynamique de jeu : orienté gros sons (Creme en 2010), sonorités vintage (Vermillon en 2012), basse (Cerberus en 2015), amplis Marshall (Caliburn en 2018), sons clairs Fender (Matchlock en 2019), Orange (Clarent en 2020). On note une passion pour les guns et les épées légendaires (Caliburn pour Excalibur, Clarent qui est l’épée volée par Modred dans la mythologie Arthurienne, le Matchlock étant la platine à mèche utilisée dans les armes à feu à partir des années 1400), et aussi la sortie du Amplifikation 360 en 2020 qui permet de regrouper dans le même plug-in l’ensemble du contenu de tous les simulateurs d’amplis achetés sous forme de modules séparés (on va en parler également d’ailleurs). Mais dans le test d’aujourd’hui, on va s’intéresser de plus près surtout à la dernière fournée, le Amplifikation Lancaster, comme les carabines et les flingues, et qui ne sonne « british » probablement pas par hasard, puisqu’il simule des variantes du fameux Vox AC30, l’amplificateur combo légendaire associé aux groupes et musiciens des « British Invasions », des Beatles à U2 en passant par Status Quo, Queen, Radiohead, Ritchie Blackmore, Mark Knopfler, Rory Gallagher, Oasis, Muse etc.
Le Vox AC30 est un amplificateur combo à tubes entouré d’une certaine dose de mystère et de confusion (oui oui il est bien de classe AB). Il n’existe pas un seul « Vox AC30 » mais des dizaines de modèles sortis au fil des années et des acquisitions de la marque, qui partagent certes des caractéristiques et un esprit commun, mais pas du tout les mêmes composants ou les mêmes contrôles en façade, certains étant tout à transistors, d’autres n’ayant pas de canal « Brillance » ou de trémolo. L’original, que l’on appelait spécifiquement le Vox AC30/1, a été conçu par Dick Denney de JMI (Jennings Musical Industries) en 1959/1960, évolution du Vox AC15/1 conçu un an plus tôt (utilisé par les Shadows sur Apache par exemple et un certain Vic Flick pour enregistrer le thème musical d’un petit film sur un agent secret britannique avec un nom de code à trois chiffres), à la demande de Hank Marvin (guitariste pour Cliff Richards) qui voulait pouvoir faire deux fois plus de bruit sur scène. Dès les années 60, de multiples modèles voient le jour, dont on retiendra surtout le combo à deux haut parleurs (Goodmans Audiom 60 puis Celestion G12 Alnico Blue) Vox AC30/4 avec deux canaux (Normal et Vibrato/Tremolo), et les variantes du Vox AC30/6 notamment les versions Twin et Super Twin avec le canal Brillance supplémentaire utilisant le circuit dit « Top Boost », parfois une réverb à ressort. La marque fut ensuite rachetée par Dallas Arbiter, qui continua à appliquer des changements à la gamme notamment pour des raisons de fiabilité et surtout de coût, avec des versions assez proches des Vox AC30/6, avec ou sans réverb, avec ou sans le circuit Vibrato/Tremolo, et surtout avec des versions transistorisées, que ce soit au niveau de l’alimentation ou du reste (sacrilège !). Puis les droits furent acquis par Rose Morris (années 80), Korg et Marshall (années 90), avec de nouveaux modèles plus ou moins dans l’esprit des originaux, une production en interne ou en Chine, un modèle limité dans les années 90, les modèles Custom Series et Custom Classic dans les années 2000 etc.
Ce qu’on retiendra des différentes variantes de cet amplificateur combo 2×12, c’est d’abord son circuit optionnel vibrato / tremolo avec vitesse variable à lampes, le fameux « Vibravox » qui lui aussi passa par plusieurs étapes, dont le vibrato s’obtient par alternance entre des versions déphasées du signal. Ensuite, dans ses contrôles en façade, on retrouve soit 2 ou 3 canaux (Normal et Vibrato/Tremolo + Brillance si le circuit Top Boost est présent), avec un volume pour chaque et deux entrées Low et High, que de petits malins se sont amusés parfois à connecter ensemble (« jumping ») pour avoir en même temps le son de plusieurs canaux. Il y a aussi le correcteur de tonalité à deux contrôles (Bass et Treble) et surtout le Tone Cut qui coupe une partie des hautes fréquences dans la section puissance du Vox AC30. Car l’amplificateur a des sonorités entre le clean et le crunch plutôt agressives en comparaison d’un amplificateur typé Fender, ce qui choque souvent les guitaristes qui le découvrent pour la première fois, mais qui participe à sa signature sonore et lui ont permis de se faire entendre et de se marier avec succès à d’autres instruments dans le contexte du groupe. C’est enfin un amplificateur dont les sons légendaires associés se sont obtenus principalement avec l’usage de pédales, notamment les Treble Boosters de l’époque comme la Dallas Rangemaster, le Vox AC30 étant connu pour aller très bien avec des pédales de distorsion.
Tour d’horizon
Amplifikation Lancaster est disponible actuellement au tarif de 49$, aux formats Standalone, VST2, VST3, AudioUnit et AAX, pour Windows et mac OS. Il n’existe pas encore à ce jour de version M1 native. Petite originalité toutefois, il est également téléchargeable sous forme de Rack Extension pour les utilisateurs de Propellerhead Reason, par achat séparé toutefois avec des offres spéciales pour avoir tous les formats ensemble. Le schéma de protection consiste à charger un fichier pour enregistrer une licence, ce qui se fait assez rapidement et facilement. On parlera exclusivement ici des formats classiques, dont les fonctionnalités sont identiques au format Rack Extension.
Le plug-in propose à l’utilisation les aspects simulation d’amplificateur et enceinte évidemment, ainsi que la possibilité de choisir le canal d’entrée ou de fonctionner en stéréo d’un clic (encore coucou IK Multimedia), deux réglages de volumes d’entrée et de sortie, un noise-gate paramétrique un peu brutal mais qui fait le travail, un réglage d’oversampling de x1 à x8, un sélecteur A/B de réglages, un lecteur de réponses impulsionnelles un peu minimaliste qui peut être utilisé à la place du simulateur d’enceintes (mais pas pour autre chose comme des réverbs malheureusement sans réglage de mix), un limiteur optionnel, et un filtre passe-bas et passe-haut pour affiner le rendu fréquentiel du simulateur.
L’interface est plutôt jolie et très pratique d’utilisation même si malheureusement elle n’est pas redimensionnable. Sur la partie amplificateur, une poignée de contrôles permettent de choisir parmi 3 modèles différents de Vox AC30, de régler les volumes du canal Normal et Brillance / Top Boost, de régler la réponse en fréquence avec les traditionnels réglages Low/High en préampli et Tone Cut en amplificateur de puissance. On trouve aussi un Master Volume, et deux réglages annexes qu’on trouve dans d’autres simulations de Kuassa, qui permettent de faire varier la polarisation des tubes de puissance, et la quantité de « sag », le fameux effet de compression généré dans la partie puissance par les alimentations à tubes sur les signaux importants et les transitoires.
On remarque également la présence d’une modélisation de pédale Treble Booster avec deux réglages de niveau et de fréquence, qui permet d’apporter un des compléments idéaux à notre simulation de Vox AC30, et évidemment une section enceinte qui permet de mixer la sortie de deux micros. Pour chacun, on a le choix entre 5 enceintes, 2 avec un seul haut parleur de 8 et de 12 pouces, et les 3 autres avec les traditionnels 12 pouces. Le micro peut être choisi parmi 7 types, du plus traditionnel (Shure SM57, Sennheiser MD421 et MD441, Royer 121, AKG C414) au plus atypique (Neumann TLM 103, Shure KSM 353 anciennement appelé C&T Naked Eye). On peut déplacer chaque micro dans un espace 2d, utiliser deux switches pour inverser la phase ou modifier l’angle du micro (zéro ou 45 degrés), et jouer avec les volumes et les panoramiques.
Amplifikation 360
Parlons à présent d’un autre plug-in proposé actuellement par Kuassa, qui s’appelle Amplifikation 360. Celui-ci est gratuit, disponible aux mêmes formats que Amplifikation Lancaster, et permet d’utiliser tous les éléments des autres plug-ins Kuassa achetés (simulateurs d’amplificateurs et gamme Efektor) au sein d’une même interface unique, par exemple pour mélanger le Treble Booster de Lancaster, le canal A de Clarent, et la simulation d’enceintes de Vermilion, avec une des réverbs Efektor. L’idée est pertinente, d’autant plus que le plug-in propose d’essayer les démos du matériel présent dans tous les plug-ins que vous ne possédez pas non plus (effets, amplis et modèles d’enceintes), de manière assez peu intrusive et pratique d’utilisation (re coucou IK Multimedia), avec simplement des bruits de souffle réguliers en sortie de plug-in si vous utilisez actuellement au moins un module en version démo. Les modules classés par catégories, accessibles via un menu avec le clic droit, ou dans des listes avec du glisser déposer que l’on peut déplacer à différents endroits de l’interface, avec des descriptions textuelles bienvenues dans le cas où la liste est sur un des côté gauche ou droite.
De plus, Amplifikation 360 ajoute un certain nombre de fonctionnalités sur la table, comme le fait de pouvoir utiliser chaque élément de Lancaster et des autres simulateurs séparément (ce qui n’est pas possible avec le plug-in dédié), un accordeur, une interface redimensionnable, des possibilités de routage série, parallèle et crossover avec une séparation en bandes de fréquences, la possibilité de sauvegarder des présets du tout ou seulement ce que l’on met dans un « container » pour le réutiliser ailleurs… La section du bas dans Amplifikation 360 permet de contrôler l’activation ou la désactivation de certains modules à l’aide d’un contrôleur hardware, à la manière des réglages de « pedal boards » sophistiqués, et d’assigner des pédales d’expression hardware à des modules (par exemple volume ou wah).
On appréciera aussi la présence de modules gratuits inclus, comme l’amplificateur 3 canaux issu du freeware Amplifikation Lite avec son enceinte 4X12 à base de haut parleurs de V30 de très bonne facture, le noise gate, les égaliseurs multi-bandes, le filtre passe-bas et passe haut à pentes réglables, un lecteur / enregistreur de fichiers audio, un module de convolution avec 4 réponses impulsionnelles qui peuvent être mixées et des réglages dry/wet etc. Cela fait donc de Amplifikation 360 aussi une proposition de simulateur d’amplificateur freeware plutôt intéressante !
La voix de la British Invasion
Mais ne changeons pas notre fusil d’épaule trop vite, et revenons au contenu de ce Amplifikation Lancaster. A l’usage, plusieurs points soulèvent des questionnements. Pour commencer, la proposition de Kuassa a fait l’impasse sur la réverb à ressorts que l’on retrouve parfois sur certains modèles de Vox AC30s, mais surtout sur le circuit Vibravox et sur le canal Tremolo Vibrato ! C’est d’autant plus dommage que le plug-in Amplifikation Vermilion qui s’aventurait sur des terrains relativement proches propose réverb et trémolo, et que le Vibravox est associé à certains sons archétypiques du Vox AC30, avec le vibrato spécifiquement qui est quelque chose d’unique et qui ne peut être reproduit par aucun des modules Efektor proposés actuellement par Kuassa…
Ensuite, sur les modèles simulés par Kuassa via le switch 3 canaux, on ne trouve pas de modèle des années 60, mais seulement une version modifiée d’un modèle de l’époque de Dallas dans les années 70, ainsi que l’édition anniversaire limitée de Rose Morris de 1990, et probablement un des Custom Classic de la fin des années 2000. On peut dire au revoir donc à une version avec EF86 par exemple aussi. Les trois modèles sonnent d’ailleurs assez différemment, notamment avec de l’overdrive, et la présence du contrôle de master volume, présent seulement sur les derniers modèles physiques du Vox AC30, suggère que les équipes de Kuassa ont modélisé un seul Vox AC30 auquel des « mods » sont appliqués en fonction du réglage du switch, plutôt que modélisé fidèlement chaque version.
Autre remarque, il n’y a pas non plus le choix entre des entrées low et high comme sur l’original, et les canaux sont toujours branchés en configuration « jumping », c’est-à-dire que si on veut utiliser seulement le canal normal il faut mettre le volume du Top Boost à zéro et inversement. En ayant un peu de volume sur chaque, on se retrouve avec le son de chaque canal en parallèle.
Toutefois, le plug-in réagit bien sous les doigts, il sonne très bien avec les Efektor ou d’autres plug-ins gratuits en renfort pour la réverb et le trémolo, et l’ajout de la modélisation de Treble Booster est le bienvenu pour couvrir un certain nombre de terrains typiques du Vox AC30. Il a une consommation CPU assez légère par rapport à d’autres simulateurs d’amplificateurs, même avec beaucoup d’oversampling, mais il semblerait que le report de la latence ajoutée par les traitements n’est pas effectué ou s’active par intermittence. La section enceinte fait son taf et donne suffisamment de moyens de trouver rapidement un son intéressant, même si j’aurais aimé plus d’enceintes typées AC30, des choses qui sonnent un peu plus moderne, et un peu plus de « room » avec le micro qui s’éloigne des HPs (probablement lié à une petite taille des IRs en interne). Mais on peut obtenir ces résultats avec des IRs externes évidemment (qu’on peut charger facilement dans Lancaster ou dans 360).
En tout cas, pour moi le Vox AC30 est un amplificateur intéressant pour plusieurs types de sons que j’ai tenté d’approcher au maximum dans les démos suivantes. D’abord, pour ses sons clairs, plus agressifs que sur du typé Fender, mais on peut obtenir des choses intéressantes quand même avec le canal normal, notamment avec le canal C du plug-in qui permet d’avoir un peu plus de « headroom ».
Ensuite, j’ai cherché à jouer avec le canal Top Boost / Brillance, et le canal A, pour faire ressortir un son distordu typique de l’ampli, qui rend plutôt pas mal avec du tremolo (dans un autre plug-in du coup), et sur lequel on peut jouer en faisant varier le potard de volume de la guitare.
Enfin, d’autres sons typiques du Vox AC30 peuvent être obtenus avec des pédales en plus, la Treble Booster du Lancaster dans un premier temps, et aussi avec la Big Muff du Efektor FZ3603 sur la dernière démo, qui permettent d’aller sur le territoire du hard rock voire du « will it chug ? ». Le rendu dépend beaucoup de la guitare utilisée, et demande un peu d’égalisation supplémentaire.
- Kevin April00:53
- Astra Lancaster00:41
Au passage, ce n’est pas vraiment une critique du plug-in qui simule un Vox AC30 typique, mais la section tonalité proposée m’a semblé pendant les enregistrements vraiment très insuffisante pour sculpter proprement un son. J’ai donc fait beaucoup usage au sein de Amplifikation 360 de la pédale d’EQ 7 bandes pour arriver aux résultats attendus…
Dernière chose, je trouve que les réglages de « bias » et de « sag » apportent un petit quelque chose en plus d’intéressant, à condition de ne pas utiliser de réglages trop extrêmes. Le premier permet de faire varier la sonorité de la distorsion de l’amplificateur de puissance, pour aller au choix vers quelque chose de plus doux ou de beaucoup plus saturé (et de pas forcément très joli à ce stade d’ailleurs). Le deuxième donne comme son nom l’indique un peu de compression supplémentaire.
Réalisme
Avant de conclure ce test, je voudrais glisser un mot sur le réalisme de la simulation. Bien qu’il soit difficile de comparer le rendu de ce plug-in avec ce qui sortirait d’un modèle de Vox AC30 particulier, étant donné qu’on ne connait pas le modèle de référence exact et qu’il existe beaucoup trop de Vox AC30 différents sur le marchés, on peut toutefois chercher à apprécier à quel point le plug-in a su capturer les caractéristiques de l’amplificateur qui peuvent être recherchées par les utilisateurs, et comparer le rendu de ce plug-in à d’autres qui cherchent à simuler « des Vox AC30 » également. Il se trouve que j’avais fait un enregistrement il y a très longtemps sur un Vox AC30 CC des années 2000 avec différentes combinaisons de réglages, avec toujours le même enregistrement réampé de guitare, et en enregistrant la sortie de puissance via un Torpedo Live et sa charge réactive. J’ai donc cherché avec le plug-in, le signal original dry, et les réglages que j’avais enregistrés d’obtenir un son le plus similaire possible, avec une simulation d’enceintes séparée et identique partout évidemment.
Comme la qualité de l’enregistrement original n’était pas extraordinaire, je mettrai les échantillons sonores dans les commentaires du test. Ce que je peux en dire toutefois c’est que j’arrive à des résultats assez proches de l’original en utilisant le Lancaster, avec les mêmes réglages, même si il y a un truc au niveau du caractère de l’overdrive que je trouve un peu différent. J’ai eu des résultats moins bons avec la simulation de Vox de Nembrini je trouve, voire catastrophiques avec le modèle Copper de IK Multimedia Amplitube 4. Bizarrement, le résultat le plus proche que j’ai obtenu était dans la version 5 de Amplitube. Je vous laisserai voir ce que vous pensez des autres par vous mêmes…
Conclusion
Pour terminer ce test, je dirais que j’ai été plutôt emballé par ce nouveau produit de Kuassa, je connaissais déjà la marque et j’y ai retrouvé ce que j’y aimais bien à l’époque où j’avais testé leurs premières simulations (la dynamique de jeu, les interfaces claires et efficaces). Ensuite parce que ça sonne bien, et que certains présets donnent automatiquement « le son » que j’ai en tête dans ce registre, qui change également ici des énièmes modélisations d’amplificateurs dédiées au métal. J’aime beaucoup la simplicité du plug-in, et de pouvoir aller plus loin dans la personnalisation avec le hub Amplifikation 360, qui permet beaucoup d’expérimentations supplémentaires avec des pédales de distorsion / overdrive / fuzz, ou avec l’égalisation.
J’ai été déçu toutefois de l’absence du Vibravox, et du caractère un peu caricatural des variations des 3 modèles d’amplificateurs. Mais pas suffisamment pour ne pas avoir envie de continuer à jouer avec ce Lancaster pendant encore un moment, et avec l’apport plus que pertinent de la Treble Booster le plug-in n’était pas loin de couvrir tous les registres du Vox AC30 d’une bien bonne manière.