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Pédago
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Stratégie d'investissement pour l'enregistrement en home studio 5 - Le guide de l’enregistrement - 144e partie

Dans ce cinquième et dernier épisode consacré à la stratégie d'investissement pour l'enregistrement en Home Studio, nous allons brièvement voir quelles sont vos différentes options pour aller plus loin…

Stratégie d'investissement pour l'enregistrement en home studio 5 : Le guide de l’enregistrement - 144e partie
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Vers l’in­fini et au-delà !

Aujour­d’hui, nous parti­rons du postu­lat selon lequel les conseils précé­dem­ment prodi­gués ont été mis en pratique de façon sérieuse. Ainsi, vous devez possé­der un parc maté­riel au moins équi­valent à celui décrit lors de la deuxième partie de ce chapitre, vous avez égale­ment pris soin de gérer au mieux l’acous­tique de votre lieu de façon à mini­mi­ser l’im­pact du son de la pièce sur vos prises, votre système d’écoute s’avère maîtrisé et surtout, vous avez à votre actif un certain nombre d’heures de vol durant lesquelles vous avez appris à domes­tiquer tout ce beau monde à l’oc­ca­sion de la produc­tion de vos premiers chefs-d’oeuvre.

Fort de ce constat, sur quel genre de maté­riel devez-vous jeter votre dévolu afin de fran­chir un nouveau cap quali­ta­ti­ve­ment parlant ? Eh bien comme souvent, ça dépend… 

Voilà, sur ce, rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de nos aven­tures ! Non, je plai­sante. Il m’est toute­fois diffi­cile de répondre à cette ques­tion pour vous tant chaque cas est plus ou moins unique en son genre. De plus, avec l’ex­pé­rience que vous avez accu­mu­lée, vous devriez sans doute avoir d’ores et déjà une bonne idée de la marche à suivre eu égard aux diffi­cul­tés que vous avez certai­ne­ment dû rencon­trer. Je vais tout de même m’ef­for­cer de vous décrire les deux cas les plus fréquem­ment rencon­trés selon moi.

HomeStudioIl y a tout d’abord le cas du musi­cien « solo » qui n’en­re­gistre jamais plus de deux pistes simul­ta­né­ment ; typique­ment un guita­riste, un bassiste ou bien encore un chan­teur qui, hormis ses quelques instru­ments de prédi­lec­tion qu’il enre­gistre un à un, utilise essen­tiel­le­ment des instru­ments virtuels pour le reste de ses arran­ge­ments. Pour ces musi­ciens soli­taires, le but d’un nouvel achat me semble être non seule­ment un gain en termes de qualité, mais égale­ment un élar­gis­se­ment de la palette sonore dispo­nible. Du coup, le meilleur moyen d’ob­te­nir satis­fac­tion consiste selon moi par commen­cer à agran­dir le parc micro dispo­nible avec des modèles moyen, voire haut de gamme. Puis, dans un second temps, inves­tir dans un ou deux préam­plis externes permet­tra d’étendre plus avant la gamme de « couleurs sonores » acces­sible.

Le second cas que je souhaite abor­der concerne les musi­ciens travaillant en groupe ou pratiquant un instru­ment qui « néces­site » une capta­tion via de multiples micros, comme par exemple la batte­rie. Pour ces derniers, la prio­rité sera avant tout l’ac­qui­si­tion d’une inter­face audio dispo­sant de suffi­sam­ment d’en­trées / préam­plis micro afin de pouvoir enre­gis­trer autant de pistes que néces­saire. Bien entendu, il faudra égale­ment inves­tir dans plus de micros, mais il est inutile de claquer des cents et des mille sur ces derniers tant qu’il n’y a pas concrè­te­ment la possi­bi­lité d’en­re­gis­trer le nombre de pistes requises. Ainsi, des modèles d’en­trée de gamme suffi­ront dans un premier temps. Ensuite, le chemin sera le même que pour le cas précé­dent : monter en gamme des micros, puis acqui­si­tion éven­tuelle de préam­plis externes.

Vous remarque­rez que je ne conseille ni l’achat de conver­tis­seurs hors de prix, ni l’ac­qui­si­tion de trai­te­ments hard­wares externes tout aussi dispen­dieux. Ce n’est évidem­ment pas par hasard. En effet, j’es­time que le ratio coût / gain en rendu sonore final de ces joujoux est hors de propos en situa­tion Home Studio. Atten­tion, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ce type de maté­riel peut permettre d’amé­lio­rer la qualité des enre­gis­tre­ments lorsqu’il est bien utilisé. Cepen­dant, le gain n’est pas aussi flagrant que cela. Par consé­quent, hormis pour les profes­sion­nels ou les amateurs aver­tis fortu­nés, ce genre d’in­ves­tis­se­ment ne me semble abso­lu­ment pas indis­pen­sable. De plus, pour tirer le meilleur parti de ces achats, il convient d’avoir une acous­tique quasi­ment irré­pro­chable, sans parler du niveau d’ex­pé­rience requis. Enfin, si vous avez les moyens de vous payer ces belles bestioles, vous devriez égale­ment avoir les fonds suffi­sants pour faire appel à un profes­sion­nel afin de vous conseiller en la matière.

Voilà, c’est tout pour aujour­d’hui. Sur ce, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un retour à un sujet plus concret, à savoir l’en­re­gis­tre­ment du piano…

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