Deux ans après une première vague de contamination, Access fait muter son Virus pour le rendre encore plus irrésistible. Les nouvelles versions B et KB sont encore plus puissantes, pour la plus grande joie des infectés de la synthèse. Atchoum !
Décidément, les synthétiseurs à modélisation analogique sont bien l’apanage des concepteurs européens, qui n’ont eu besoin que de cinq ans pour s’imposer au premier rang mondial. La dynamique du marché est telle que de nouveaux entrants apparaissent (Viscount–Oberheim OB-12) aux côtés de « pionniers » qui présentent déjà leur troisième évolution (Clavia NordLead III), leur deuxième (Novation Supernova 2 & Nova 2) ou une évolution majeure de leur OS (Novation Supernova V3, Waldorf Q V2) ou encore des déclinaisons en console ou en rack plus ou moins puissantes. Pour sa part, Access a fait un peu de chaque : le Virus est désormais en V2.52 et de nouvelles espèces mutantes de la souche mère sont apparues : Virus Indigo (clavier 37 touches sensibles à la vélocité et à la pression) et Virus Rack (un concentré en rack 19 pouces 1U). Par ailleurs, la sémillante firme germanique a présenté les Virus KB et B, respectivement un clavier 5 octaves et une console rackable 2U. Nous avons testé la version B. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, l’OS V3 a débarqué au cours du premier semestre (téléchargeable sur www.access-music.de), plaçant la barre encore plus haut et marquant du coup un écart de taille avec le Virus d’origine hélas incompatible avec la nouvelle version. De quoi en faire enrager plus d’un !
Anticorps de rêve
Comme son ancêtre, le Virus B se présente sous la forme d’une console métallique bordeaux ornée de flancs en bois acajou. Une fois posée à plat, le panneau de commandes prend un léger angle. En rack (ailettes de fixation en option), les câbles dépassent toujours du panneau arrière, la connectique n’étant pas en retrait, contrairement à un Q Rack. Sur le panneau arrière, un véritable trio Midi remplace le duo In – Out/Thru inélégant sur le Virus, étant données ses excellentes spécifications Midi et les possibilités d’émission / réception de control change. Merci. En revanche, le reste de la connectique est identique à la version d’origine : trois paires de sorties stéréo et une paire d’entrées stéréo au format jack 6.35mm, puis le commutateur secteur et l’entrée pour alimention externe 12V 1A du type bloc au milieu. Un regret n’arrivant jamais seul, Access a confié le rôle de prise casque à l’une des sorties audio. Mesquin !
Heureusement, le Virus B étend la magnifique surface de contrôle composée de 32 potentiomètres rotatifs et de 30 interrupteurs poussoir (à la place des 27 interrupteurs à basculement pourtant si sympathiques avec leur léger « clic » mécanique). Cet agréable tableau est complété par 53 diodes jaunes, permettant de contrôler d’un seul coup d’œil les fréquences et les assignations de deux des LFO, ou encore le type et le routage des deux filtres. Sympa ! Par rapport au Virus, on note de petites améliorations sur la face avant : ajout de touches dédiées pour naviguer au sein des différentes parties multitimbrales et pour l’accès direct au mode effets. Quelques modifications de poids apparaissent également sur la sérigraphie : des touches « Edit » façon Waldorf dans les sections LFO, oscillateurs et filtres, ainsi que les paramètres « Wave » et « Assign » dans les deux sections LFO, permettant un accès direct aux formes d’ondes supplémentaires et l’affectation des LFO à une destination libre. L’écran LCD 2 × 16 caractères est toujours là et permet toujours de visualiser simultanément la valeur stockée et la valeur en cours d’édition d’un paramètre. Dernière amélioration, l’appui sur les touches « Store » + « Edit » ou « Store » + « Control » fait office de mode « Compare ». Une excellente nouvelle que nous applaudissons du fond du cœur, ce qui n’est pas si simple !
Prolifération rapide
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Le Virus B marque ses distances avec son ancêtre sur le plan de la polyphonie : de 12 voix, on est passé à 16… jusqu’au récent OS V3 qui, entre autres améliorations, a boosté la polyphonie à 24 voix, de quoi commencer à chatouiller plus que sérieusement les copains de chez Novation et mettre le reste de la concurrence à distance réglementaire. La Multitimbralité affiche toujours aussi fièrement 16 canaux, ce qui est très confortable. La mémoire programme a elle aussi été revue à la hausse : 512 emplacements organisés en 4 banques de 128 programmes, parmi lesquels 256 presets. On y trouve des arpèges très techno, évolutives à souhait, des lignes résonantes nées pour être séquencées, de belles nappes analogiques et numériques, des grosses basses, des percussions analogiques et des réglages pour traitements de signaux externes variés. Tout cela de haut niveau, sans véritable point faible.
Mais le gros point fort du Virus B, c’est le punch de ses enveloppes. Bravo ! Depuis la V3, chaque voix est constituée de 3 oscillateurs couplés à un sub-oscillateur et à un générateur de bruit. Lorsque le troisième DCO est embrayé, il peut être soit le miroir du DCO2 (il en prend tous les paramètres sauf le désaccordage), soit partiellement indépendant (forme d’onde, volume et accordage, les autres paramètres étant communs). Cette limite n’est pas si restrictive qu’il n’y paraît. En revanche, il n’y a pas de FM, de synchro ou de modulateur en anneau sur le DCO3.
En termes de polyphonie, le Virus B descend alors à 18 voix. La section DCO s’est vue adjoindre des possibilités de FM poussées, en interne ou avec un signal audio externe. C’est le DCO2 qui est modulé (il vaut mieux lui allouer une forme d’onde assez pauvre en harmoniques, genre sinus ou triangle). Tout comme le DCO1, le générateur de bruit peut également faire office de modulateur, ce qui est fort utile pour obtenir des sons de percussions. D’autant que la couleur de celui-ci est maintenant variable entre deux extrêmes : rose (filtre passe-bas à gauche), blanc (non filtré au centre) et brillant (filtre passe-haut à droite), superbe ! Par ailleurs, la fonction « Twin » a fait place à un véritable unisson polyphonique, avec réglages du désaccord, du déphasage des LFO et de la séparation stéréophonique, pour un son énorme mais une polyphonie divisée de 2 à 8, suivant l’épaisseur souhaitée. La grande variété de sons obtenus avec le Virus B tient aussi dans le fait que comme son prédécesseur, ses trois oscillateurs principaux sont capables de générer 64 formes d’onde sur un cycle et une continuité d’ondes comprises entre une rampe et une impulsion à largeur variable et modulable. De quoi s’occuper pendant une longue convalescence !
Traitements de fond
Une fois mixés, les signaux sont envoyés dans deux filtres en série, en parallèle ou séparés. En parallèle, chaque filtre reçoit la somme des signaux sources alors qu’en mode séparé, les signaux du DCO1 et du sub-oscillateur sont envoyés sur le premier filtre et les signaux des DCO2 + DCO3 et du générateur de bruit sur le second filtre. Moins souple qu’un Q, mais tout de même très appréciable. Les filtres sont de type 2 pôles Multimode résonants totalement indépendants, avec les modes passe-bas, passe-haut, passe-bande et réjection de bande, à l’exception du mode Serial 6 où le premier filtre est un 4 pôles pour une coupure totale 6 pôles d’une efficacité redoutable. A noter que l’étage de saturation présent sur le premier filtre s’est un peu musclé, présentant dorénavant 14 types de réponse : légère, douce, moyenne, dure, numérique, shaper, rectification de signal, réduction de bit, réduction de la fréquence d’échantillonnage avec ou sans suivi, passe-bas 1 pôle avec ou sans suivi et passe-haut 1 pôle avec ou sans suivi. Les résultats sont très intéressants, le réducteur de fréquence apportant de l’aliasing et des distorsions métalliques assez caractéristiques. Une addition utile et originale !
Comme sur son aîné, le Virus B est équipé de trois LFO synchronisables via Midi et 2 générateurs d’enveloppes ADTSR ultra rapides. Là où la machine va plus loin, c’est dans ses capacités à mettre en relation des sources et des destinations soit de manière locale, soit via une matrice de modulation (depuis l’OS V2.52). Le mode local concerne les LFO qui peuvent moduler, en plus des 5 cordons figés, une destination au choix parmi 107 paramètres (tous les paramètres de synthèse, en fait), avec action bipolaire. Les LFO disposent maintenant du paramètre « Contour » sur la plupart des formes d’ondes. Rappelons que ce paramètre, permettant de modifier de façon drastique les formes d’ondes (triangle <= sinus => carré, ou encore la largeur d’impulsion de l’onde carrée), est d’autant plus utile que les LFO du Virus B peuvent génialement être transformés en courbes d’enveloppes « one shot ». La matrice de modulation permet d’assigner 3 sources à 6 destinations (S1 => D1, S2 => D2&D3, S3 => D4&D5&D6). Dans la liste des 27 sources, on trouve les enveloppes, les LFO, la vélocité, le suivi de clavier et les contrôleurs physiques. Nous n’énumérerons pas la centaine de destinations, exhaustive à souhait. Terminons cette section en signalant que le petit arpégiateur s’enrichit de deux modes de jeu concernant l’ordre des notes jouées : aléatoire et accord. Toujours ça de gagné !
Effets brûlants
Sur le premier Virus, la section effets se limitait à un chorus et un délai statiques. Le Virus B V3 a sérieusement remis les pendules à l’heure et peut maintenant soutenir la comparaison avec les amis d’outre-Manche.
Chaque programme dispose désormais de 5 effets conservés en mode multitimbral. Ceci signifie qu’en mode Multi, 80 effets indépendants peuvent fonctionner en même temps, pan ! Sans oublier un magnifique vocodeur et un délai global stéréo dont nous reparlerons plus tard. Les cinq effets, en série uniquement, proposent de façon séquentielle les algorithmes suivants : retro phaser + distorsion + analog boost + chorus/flanger + ring modulator. Le retro phaser est un phaser stéréo à 6 stades géré par un filtre en peigne à 24 pôles au total. Il est possible d’en régler la plage de fréquence d’action et le nombre de peignes, les paramètres de vitesse, profondeur et feedback étant communs au chorus.
La distorsion offre quatre modes distincts : légère, douce, moyenne, dure, numérique, shaper, rectifieur et réducteur de bits. Contrairement à la distorsion du filtre, l’action de l’effet est ici globale, c’est-à-dire avec intermodulations entre les notes d’un accord. L’effet analog boost permet de renforcer le niveau de certaines fréquences, afin d’obtenir par exemple des basses plus grosses et plus punchy. Les paramètres sont le niveau d’amplification et l’accordage des fréquences visées. On retrouve ensuite avec plaisir le chorus/flanger stéréo classique du Virus avec ses six paramètres, tels que balance du son sec / mouillé, vitesse du LFO, profondeur de modulation, délai d’apparition, feedback et forme d’onde du LFO. Enfin, le modulateur en anneau permet d’intermoduler le programme avec une source audio externe, par exemple une boucle de percussions.
La bonne nouvelle, c’est que les principaux paramètres d’effets font partie de la liste de destination de la matrice de modulation ou des LFO, ce qui ouvre des possibilités de modulations dynamiques très intéressantes. Merci ! La section délai globale dispose des réglages de balance, de temps, de feedback, ainsi que vitesse, profondeur et forme d’onde du LFO de délai. Ce LFO est conçu pour moduler les parties gauche et droite du signal en opposition de phase afin de générer de véritables effets stéréophoniques. Le temps de délai est synchronisable avec l’horloge globale. Nouveauté de la V3, un paramètre « couleur » permet de filtrer le signal répété par le processeur, en modes passe-haut et passe-bas. Voilà donc une section sérieusement étoffée qui va faire monter la fièvre dans les chaumières !
Voix orales
Le Virus possède deux entrées audio et permet pleinement de s’en servir. La manière la plus simple est d’envoyer un signal dans les filtres, dans le VCA puis dans les processeurs d’effets, le tout en stéréo. Ceci peut se faire en déclenchant les enveloppes manuellement, soit automatiquement. Une nouvelle fonction de suiveur d’enveloppe permet d’analyser le volume du signal entrant et d’appliquer les résultats à une destination au choix. En pilotant la fréquence de coupure d’un filtre avec une boucle rythmique, on obtient des effets wah-wah en tempo. Rappelons également l’existence de deux bus audio internes, sur lesquels on peut envoyer et récupérer n’importe quel programme. En mode Multi, un signal interne ou externe peut ainsi traverser successivement six filtres résonants à mode, coupures et pics indépendants.
Mais le clou du spectacle, depuis l’OS V2.52, c’est le magnifique vocodeur 32 bandes monté à bord. Comme celui-ci utilise la section filtres, il conviendra de passer en mode Multi et utiliser les bus internes si on veut utiliser un signal porteur interne faisant un usage intensif de sa section filtres. En revanche, si on se contente d’une rampe pure ou d’un bruit élémentaire, on peut rester en mode programme. Il est possible de régler le nombre de filtres (1 à 32), synonyme d’intelligibilité et de réduction de polyphonie (jusqu’à 4 voix, neutralisées 10 secondes de plus que leur temps d’utilisation, ce qui reste correct), la fréquence de coupure centrale, le suivi de clavier, la balance spectrale entre les fréquences basses et hautes, le décalage des formants, la résonance, l’enveloppe de suivi (attaque et déclin) et la balance entre les signaux. Mieux, les LFO peuvent faire partie de la fête, le LFO1 agissant sur la résonance et le LFO2 sur la fréquence des filtres d’analyse et de synthèse. Faute de sérigraphie spéciale pour le vocodeur sur le panneau avant, la machine s’avère difficile à manier. De plus, elle ne permet pas l’accès aux niveaux de chaque bande de fréquence. En revanche, l’intelligibilité est excellente. C’est d’ailleurs ce qui compte le plus.
Colonies infectées
Comme son prédécesseur, le Virus B est capable de grouper jusqu’à 16 programmes en mode multitimbral et de sauvegarder 128 Multi utilisateur. Chaque canal multitimbral peut être affecté à n’importe quel canal Midi, d’où des empilages monstrueux. Pour chaque canal, on choisit numéro de programme, accordage, volume, panoramique et sortie (externe ou bus interne). Viennent ensuite la mise en service Midi, le canal de réception, la tessiture (limites inférieures et supérieures), la réponse au volume Midi, la réponse à la pédale de sustain et la réponse au changement de programme. Manquent toujours à l’appel des possibilités de filtrages Midi plus étendues et surtout des fenêtres de réponse à la vélocité comme chez certains concurrents.
Côté effets, si le délai est commun, rappelons que les 5 effets sont désormais importés chacun avec leurs programmes respectifs, pour un maximum hallucinant de 80 effets simultanés ! Revers de la médaille, il est impossible de changer leurs valeurs et de les mémoriser au sein des Multi. Supplions Access de permettre rapidement cette faculté, à l’instar de Novation avec le Supernova, qui fonctionnait originellement comme le Virus B aujourd’hui. Car les réglages d’effets dépendent bien du contexte multitimbral dans lequel se trouve chaque son, très différent des sons isolés. Par contre, dès qu’il s’agit d’éditer un programme dans son contexte multitimbral, le Virus dispose du mode « Multi Single ». Pour l’activer, il suffit d’appuyer simultanément sur les touches « Multi » et « Single », trivial ! Dans ce cas, on fait défiler le canal contenant le programme à éditer puis on le modifie en temps réel ou à l’aide des touches « Control » ou « Edit », sans sortir du contexte multitimbral. Une pression sur « Store » sauvegarde alors le programme. Si l’on cherche à changer de Multi sans avoir sauvegardé, le Virus B indique alors ce qu’il faut sauvegarder, programme ou Multi, suivant les modifications faites. Mieux, on peut éditer un même paramètre en faisant défiler les 16 parties à l’aide des nouvelles touches de parties conçues à cet effet.
Forme endéMidique
Dans notre premier test, nous avions mis en avant quelques astuces du mode Midi du Virus. Le Virus B en tire bien évidemment parti, à commencer par la gestion des 128 messages d’aftertouch polyphonique en plus des 128 contrôleurs classiques, afin de rendre accessibles par un appareil Midi externe tous les paramètres internes imaginables. Chaque commande de la façade est capable d’émettre un contrôle Midi, on s’en serait douté. En revanche, le mode Multi et l’OS ne fonctionnent que sous forme de Sysex. Il faudra pour cela s’adresser à Access pour avoir le tableau des codes correspondants. Pour ce qui est des dumps Midi, le Virus B peut envoyer un programme, une banque de 128 programmes, un Multi ou les 128 Multi.
Une nouvelle fonction « Controller Dump » permet de dumper l’ensemble des paramètres sous forme de contrôleurs, aftertouch polyphonique ou Sysex de façon séquentielle, afin de les récupérer dans un éditeur basé sur les paramètres (un environnement Logic ou une Mixermap Cubase, par exemple). De même, une fonction « Arrangement dump » permet de dumper un Multi et tous les programmes le composant, une sorte de Total Recall du Virus B. Enfin, le Virus B est maintenant capable de dumper l’ensemble de sa mémoire en un seul coup. En réception, on peut toujours router les programmes dans l’une des banques ou les faire défiler – pour les écouter – un par un dans le buffer d’édition sans avoir à charger tout une banque.
Un mot maintenant sur la version KB, un Virus B avec un clavier 61 touches sensibles à la vélocité et à la pression, disposant de deux molettes et deux entrées pédales entièrement assignables. Très perfectionné, le clavier est capable d’émettre sur n’importe quel canal, vers le générateur externe ou via Midi Out, sur une tessiture déterminée, avec mode Local. Ce qui fait du Virus KB un clavier de commande tout à fait à l’aise au beau milieu d’une colonie d’expandeurs.
Encore plus contagieux !
Il y a deux ans, le court passage du Virus A dans notre studio nous avait laissé une excellente impression. Celui du Virus B sera de la même trempe : des sonorités variées, des enveloppes très rapides, une ergonomie remarquable, des performances encore améliorées et un OS très évolutif en mémoire Flash. La section LFO permet vraiment des miracles, tant par la souplesse de ses routages que par son mode enveloppe très original. La paire de filtres n’est pas en reste, avec sa saturation très intéressante. La section oscillateurs se voit adjoindre un nouveau comparse, ce qui porte à quatre oscillateurs simultanés par voix. Le gain énorme de 50% en polyphonie est aussi très spectaculaire. De plus, Access n’a pas oublié les canons du genre : modulateur en anneau, vocodeur et fonction « Compare » qu’apprécient tous ceux qui tournent les boutons de leur synthé. Enfin, la section effets a été considérablement renforcée, Access ayant eu le bon goût de ne pas surcharger les DSP avec une réverbe cracra, bravo !
Sur le plan négatif, on regrette toujours l’absence d’unité de sauvegarde autre que le Midi dump, de kits de percussions et l’impossibilité d’écraser les valeurs des 80 effets en mode multitimbral. Nous irions même jusqu’à souhaiter un mode morphing ou un mini-séquenceur de type analogique, mais ce serait la cerise sur le gâteau. Franchement, nous avons été impressionnés par ce Virus B toujours plus virulent. Vraiment, cela est encore plus difficile de ne pas succomber !