Magix ressort de son chapeau pour la neuvième fois son séquenceur vedette, Samplitude. Le tour de magie est désormais bien huilé et apporte même des nouveautés que nous allons découvrir ensemble...
Magix ressort de son chapeau pour la neuvième fois son séquenceur vedette, Samplitude. Le tour de magie est désormais bien huilé et apporte même des nouveautés que nous allons découvrir ensemble…
Pour qui se sera déjà promené dans les rayons informatiques destinés au grand public, le nom de Magix ne doit pas être une découverte, tant les étals sont depuis des années envahies de ses applications audio et vidéos bon marché, je pense notamment au fameux Music Maker. Il ne faudrait cependant pas non plus oublier qu’en matière de softwares professionnels, l’éditeur allemand dispose également d’une offre logicielle dont le vaisseau amiral n’est autre que Samplitude Pro.
D’ailleurs, et à l’instar d’un Steinberg avec ses différentes versions de Cubase, Samplitude est lui aussi décliné en plusieurs versions, allant d’un Samplitude SE (le benjamin aux fonctionnalités limitées) au ‘haut de gamme’ Samplitude Pro, en passant par une version Master (destinée au simple mastering), une ‘Classic’, et enfin Séquoia, qui est à Samplitude ce que Nuendo est à Cubase et qui intègre un moteur vidéo.
Magix nous propose donc aujourd’hui Samplitude sous sa neuvième mouture, autant dire que ce soft n’est pas tombé de la dernière pluie. Il faut en effet remonter au début des années 90 pour retrouver la trace de la première version, laquelle tournait alors sous Amiga (grand concurrent de l’Atari ST, lequel était très prisé pour ses applications Midi…). Édité alors par la société Sek’d (laquelle fut ensuite intégrée à Magix), il fut l’un des tout premiers séquenceurs audio (vendu à l’époque avec la solution hardware appropriée), capable de transformer un ordinateur en magnétophone numérique. Un peu plus tard, le logiciel sauta de plateforme, permettant à l’époque à nos vieux Pentiums poussifs de devenir de redoutables DTD multipistes, introduisant des concepts largement innovants pour l’époque et totalement originaux, tels que l’édition non destructive, une réverbération à convolution, le calcul interne en 32 bits flottantes ou les objets audio…
Par la suite, au fur et à mesure des versions, Samplitude prit le temps de mûrir : parti du simple logiciel de 'magnétophone numérique’, il est devenu bien vite une sorte de logiciel 'tout-en-un’, véritable station de production musicale capable d’accompagner l’utilisateur dans toutes les étapes de la gestation d’un album.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, Samplitude cumule des fonctions d’enregistrement, de mixage, de mastering, d’édition et de gravure à la norme red book. Absent au départ, le Midi a évidemment lui aussi fait son apparition, l’une des nouveautés de cette version 9 étant l’apparition d’un éditeur de partitions (Midi) au sein même du logiciel.
Voilà, cette petite leçon d’histoire terminée, il est grand temps de troquer les habits d’Alain Decaux de l’audio pour maintenant disséquer notre sujet, lequel se présente emballé dans une aguicheuse boîte blanche, noire et argentée…
Déballage & Installation
Une fois le package déballé, on obtient un CD-Rom d’installation de Samplitude (lequel comporte également SampleTank LE), un dongle de sécurité anticopie USB et un manuel papier à reliure spiralée au format A5 de 278 pages et écrit intégralement en anglais.
Force est de constater que même s’il se lit facilement et comporte de nombreuses illustrations, il s’agit ici surtout d’introduire les habitués de Samplitude aux nouveautés de la version 9 et d’expliquer les grandes lignes du soft aux débutants. De références exhaustives, il n’est point ici question, le manuel (ou sa copie PDF) renvoyant laconiquement aux entrées des menus dès que l’on recherche un sujet un peu trop précis… Heureusement, le PDF référençant les menus et leurs entrées vient un combler ce manque de manière généralement satisfaisante, mais on aurait quand même souhaité que Magix se fende d’une documentation papier plus complète…
Enfin, le déballage n’est pas fini, puisque sur un CD-Rom séparé, Magix a inclus un soft de montage vidéo Movie Edit Pro 11 en version complète ainsi que son manuel, en guise de cadeau Bonux.
D’ailleurs, puisque l’on est au chapitre des surprises, une autre, moins agréable, attend les fanatiques de Bernard Pivot: en effet, si Samplitude saura vous causer dans la langue de Shakespeare ou de Goethe, il ne connait point un mot de celle de Molière. Peut-être est-ce pour pleinement justifier sa vocation de produit professionnel ? En tout cas, si cela ne dérange guère votre serviteur, on conçoit que cela puisse en agacer certains, d’autant que les petits cousins nommés Music Studio ou encore Music Maker bénéficient, eux, d’une traduction française…
Heureusement, le reste de l’installation ne pose pas de problème particulier. Il suffit de suivre les instructions, et Samplitude s’offrira un nid douillet d’environ 1,10 Go sur votre disque dur pour subvenir à ses besoins, et encore, seulement si l’on décide d’installer les impulsions destinées à la réverbération à convolution intégrée au soft. Sinon, vous pourrez gagner jusqu’à 450 Mo sur le chiffre précédemment énoncé.
Le dongle de sécurité, fourni par Codemeter a lui aussi été installé sans souci particulier, qu’il se trouve en direct sur un port USB ou sur un Hub. Curieusement, il est reconnu comme un disque dur de 2Mo, mais évidemment ne pourra vous servir de clé USB supplémentaire. Dernier point, le logiciel accompagnant le dongle peut être soit utilisé comme un exécutable classique, soit comme service automatiquement démarrable au boot de l’ordinateur. Assez curieusement, le firewall du PC devra laisser passer l’accès du programme de sécurité vers le localhost pour que Samplitude daigne fonctionner correctement. Attention donc à ne pas se faire avoir par les avertissements de son firewall !
Enfin, un bon point pour finir: l’activation du logiciel permet d’accéder au forum de Samplitude, qui bien évidemment vous mettra en relation avec une communauté d’utilisateurs, mais aussi des développeurs du logiciel qui réagissent en direct à la remontée éventuelle des bugs et annoncent les corrections en cours de développement ou au besoin, expliquent certains détails sur les fonctionnalités du logiciel. C’est l’esprit tranquille que l’on laisse le logiciel de Magix se charger, assurés de trouver du soutien en cas de problèmes…
Bon, encore faudrait-il que l’on en ait, des problèmes… Car pas contraignant pour deux sous, Samplitude joue la carte de la tranquillité, se passant de la phase d’initialisation fastidieuse de tests et de réglages que la plupart de ses confrères nous infligent… Cliquez, installez, et c’est paré, un assistant apparaissant à chaque démarrage vous demandant poliment si vous souhaitez travailler sur un projet existant, en créer un nouveau, ou vous entraîner avec les tutoriaux et l’aide disponible.
Et puisque c’est demandé si gentiment, partons donc nous amuser un peu !
My interface is rich !
Le plaisir n’est certes pas gâché à l’ouverture du premier projet audio. Pour qui aura déjà utilisé un séquenceur audio ou midi, on se retrouve immédiatement en terrain connu, avec pour commencer une fenêtre de transport audio/midi tout ce qu’il y a de plus classique (affichage du temps, boutons de lecture, d’enregistrement, gestion du tempo, du click et des marqueurs, etc.).
Les pistes s’affichent également dans une fenêtre tout ce qu’il y a de plus classique, empilées les unes sur les autres, avec possibilité de faire apparaître à leur gauche la fenêtre d’édition des paramètres de la piste. À droite, la classique fenêtre de visualisation des pistes est surmontée de la barre de repère temporelle, laquelle sert également à afficher les emplacement et nom des divers marqueurs que l’on voudra bien y placer.
Ce qui tranche par contre avec la concurrence, c’est l’abondance de barres d’outils affichées simultanément par défaut à la création d’un projet. Nous n’en avons compté pas moins de sept ! En fait, ceci s’explique largement par le grand nombre d’opérations accessibles avec la souris, laquelle peut adopter, selon les désirs de l’utilisateur, plusieurs formes de ‘comportements’ afin de sélectionner, déplacer, dessiner des courbes d’automation, regrouper des objets, les séparer, bref, agir de manière conséquente sur le projet sans avoir à sélectionner un quelconque menu. Mine de rien, si ce système peut paraître un peu déroutant au début, il devient très vite largement addictif !
Cela dit, une telle débauche de barres d’outils rend facilement l’espace de travail brouillon, mais les ingénieurs de chez Magix ont paré à tout en proposant, toujours d’un clic, de pouvoir reconfigurer à loisir l’espace de travail, en ne laissant affiché que les barres d’outils utiles à la réalisation de l’étape de travail sur laquelle on se trouve concentré (enregistrement, mixage, mastering…)
Pour les mêmes raisons, il a été également prévu de pouvoir afficher et de cacher les fenêtres dans le séquenceur par grands ‘thèmes’ d’utilisation. Un clic suffit par exemple pour faire apparaître toutes les fenêtres liées au monitoring visuel (peak-mètres, oscillos, spectrogrammes…), ou les faire disparaître dans le même mouvement !
Enfin, pour clore le sujet de la customisation de l’interface, sachez que celle-ci est, à l’exception des barres d’outils, entièrement skinnable, plusieurs approches visuelles étant fournies d’origine par Magix afin que chacun puisse travailler avec celle qui lui convient le mieux. En fait, cet esprit de convivialité et de flexibilité est omniprésent dans le logiciel.
L’audio…
L’audio n’y fait en effet pas exception, à y réfléchir d’ailleurs, on se demande qui, à l’instar de l’œuf ou de la poule, a érigé flexibilité et convivialité en principe majeur du logiciel… l’audio ou l’interface ?
Car c’est en effet quand on aborde la question de l’audio que Samplitude dévoile sa toute-puissance, affinée par des années de métier, autour de deux grands principes intimement liés : l’un étant l’édition non destructive, l’autre le concept d’objet audio.
L’édition non destructive, fonctionnalité reprise par la majorité des séquenceurs audio contemporains, fonctionne sur le principe qu’une prise audio, une fois en boîte, doit être modifiée le moins possible.
Ainsi, aucune modification n’est irrévocable, mais en plus, une même prise peut servir une multitude de fois de façons différentes, au travers d’un même projet ou de projets différents. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans Samplitude, on parle de projets ‘virtuels’ (ou VIP – Virtual Projects).
Revers de la médaille cependant, c’est que contrairement à l’édition dite destructrice, cette manière de faire est bien évidemment plus exigeante en puissance processeur que la classique édition « destructrice », puisque tous les effets, les fadings, pannings, etc. doivent être calculés en temps réel. D’ailleurs, pour ne rien arranger, le routing audio permet de placer indépendamment ces effets à tous les étages du moteur audio : que cela soit sur les objets, les pistes, les sous-groupes ou même la section master de la table de mixage ! Fort heureusement, il est possible de libérer de la puissance à certains niveaux en décidant soit d’employer l’édition destructive, soit en « freezant » l’objet ou la piste en question, fonction exactement similaire à celle existant déjà pour la gestion d’instruments VST.
Et l’objet
Quant au concept d’objet audio, s’il est lui bien moins répandu dans le monde des séquenceurs audio, il découle pourtant fort logiquement de la notion d’édition non destructrice. En effet, considérant qu’une piste audio est bien souvent la réunion d’éléments provenant en partie ou en totalité d’une ou plusieurs prises et que l’édition non destructive préserve le fichier originel, il n’est plus nécessaire de représenter dans le séquenceur le fichier en lui-même, un objet graphique, sur lequel on peut agir à loisir, étant suffisant.
Au fur et à mesure des versions, Magix a fait monter ce concept en puissance, au point que chaque objet dispose aujourd’hui de son éditeur, lequel permet de littéralement sculpter sa matière sonore, que cela soit par l’application d’effets, la gestion poussée des fades, un moteur extrêmement performant de pitch shifting / time stretching ou la possibilité de fabriquer des boucles. Un must pour appliquer très sporadiquement des effets sur une prise ou encore pour assembler des bouts de prises de manière complètement inaudible !
On s’en doute, permettre autant de flexibilité avec le son a un prix. Pour pouvoir gérer efficacement les besoins du moteur audio sans pour autant bloquer l’ordinateur, Samplitude utilisait jusqu’alors un système de tampons multiples dont on pouvait ajuster la taille suivant la puissance de son ordinateur afin d’éviter les décrochages dus à une saturation du processeur. Un système qui a pendant des années tenu ses promesses, mais qui avait pour inconvénient de sacrifier la capacité du logiciel à réagir en temps réel. Cela rendait notamment difficile toute opération d’automation, et les temps de chargement des buffers pouvaient avoir quelque chose d’assez exaspérant lors de l’enregistrement, où toute erreur lors d’une prise se payait par quelques longues secondes d’attente.
Or, il se trouve justement qu’une autre technologie audio, l’ASIO, permet d’obtenir des temps de latence très bas. D’où l’idée d’intégrer cette spécificité en la combinant au moteur existant : c’est le principe de la grande nouveauté de cette version 9, le Hybrid Engine.
A voile et à vapeur ?
Il s’agit bien d’une petite révolution à l’intérieur de son logiciel que Magix nous propose là. En effet, le principe du nouvel engin audio est de permettre à l’utilisateur de choisir comment Samplitude va gérer l’audio en fonction de ses besoins. Comment ? En affectant les différents buffers disponibles (cf capt.) soit au moteur ‘VIP’ traditionnel de Samplitude, soit au moteur ASIO. Pour se faire, il suffit d’ajuster dans la fenêtre des préférences audio un ridicule petit curseur, et le moteur audio se reconfigurera en temps réel. Simple comme bonjour, n’est-ce pas ?
Mais l’Hybrid Engine ne s’arrête pas en si bon chemin : il est en effet possible de décider quelles seront les pistes à affecter ou non au moteur ASIO suivant l’importance d’avoir une faible latence ou non. Quand la faible latence n’est plus nécessaire, il suffit de signaler la piste comme ‘Economy Track’ et le tour est joué…
Car loin d’être de l’esbroufe, ce système marche vraiment et les gains de performance au fur et à mesure de l’affectation des tampons vers le système VIP sont immédiatement visibles. En fait, cette simple innovation pourrait pleinement justifier à mes yeux l’achat de cette nouvelle version !
Midi moi tout
L’autre grande avancée de Samplitude 9 concerne la gestion du MIDI. Il aura du temps à Magix pour intégrer ce satané Midi à son séquenceur, au risque de louper totalement le coche de nos amis compositeurs ne jurant que par leurs synthés… Mais depuis la version précédente, on note que de très notables efforts ont été faits pour permettre à Samplitude d’essayer de se remettre au niveau de la concurrence.
Il est donc aujourd’hui possible, contrairement à ce qu’il se faisait dans le passé, d’éditer totalement une piste Midi de A à Z dans Samplitude. Un gros effort a été fait pour intégrer un éditeur Midi complet, gérant à la fois le piano roll, la notation classique, les drum maps (customisables), et permettant même – suprême raffinement – l’édition de scores. Bon, certes, il ne s’agit pas de Finale, mais tout de même, le résultat est suffisamment convaincant pour éviter d’avoir recours à ce genre de logiciel pour sortir ses propres partitions.
L’éditeur midi permet même de cumuler simultanément différentes représentations, ce qui s’avère bien pratique à l’édition puisqu’on peut par exemple composer sur un piano-roll et apprécier le résultat sur une vraie portée.
Comme de bien entendu, les objets Midi générés disposent, à l’instar des objets audio, de leur propre éditeur d’objet. On peut donc éditer de la même façon les fades de l’objet, sa vélocité, décider d’en faire une boucle ou non… La section d’effet, elle, est par contre purement Midi.
Les instruments VSTi sont eux aussi bien implantés, il est possible d’effectuer avec eux toutes les manipulations classiques que l’on s’attend à faire dans un séquenceur Midi. Vous pouvez enfin faire jouer votre BFD favori dans votre samplitude sans aucun souci !
VST toujours…
En parlant de VST, ce format est également celui utilisé pour la gestion des effets au sein de Samplitude. S’étoffant de version en version, l’offre est devenue aujourd’hui pléthorique : on trouve de tout, du compresseur à la réverbération (déclinable soit sous sa forme à convolution, soit sous forme algorithmique) et du chorus au simulateur (sommaire) d’ampli. Une suite de plug-ins est toute nouvelle dans cette version et elle destinée à réchauffer le son en émulant toute une série d’engins à lampes divers et variés. Chose très appréciable, les concepteurs de Magix ont fourni chacun de ces effets avec un grand nombre de presets qu’il suffira d’ajuster en fonction de ses besoins. Il est d’ailleurs possible à ce sujet de sauvegarder à l’infini ses propres réglages en attente d’un rappel ultérieur.
La table de mixage permet d’ailleurs de chaîner ces effets à volonté. Comme il se doit, elle est évidemment automatisable par l’intermédiaire d’un contrôleur Midi. Tout aussi flexible que le reste du logiciel, on pourra définir à loisir le routage à l’intérieur même des tranches : quasiment tout se trouvant entre le fader d’entrée et l’étage de sortie pouvant être chaîné selon les desiderata de l’utilisateur.
Conclusion
Au final, que penser de ce 9ème cru de Samplitude ? Que vaut-il par rapport à la concurrence ? En bon normand, je serai de répondre à ces questions par « c’est selon » : pour l’audio, allez-y les yeux fermés, pour le Midi pur, cela reste probablement un peu jeune… De fait, le logiciel ayant évolué à partir d’un séquenceur uniquement audio, la maîtrise des ingénieurs de chez Magix dans ce domaine est tout bonnement impressionnante. Malgré un concept aussi complexe à gérer que l’audio orienté objet, sa pléthore de fonctionnalités et sa nouvelle ‘Hybrid Engine’, Samplitude est un logiciel réactif qui n’aura jamais planté ou fait planter Windows une seule fois au cours des tests… À ce titre, j’aurai bien aimé tester ce logiciel cet été, alors que j’enregistrai un album avec un séquenceur concurrent qui avait l’honneur de faire planter ma machine une bonne fois par heure, les jours de bonne humeur…
À noter aussi que la compatibilité ascendante est tout bonnement excellente, ayant ressorti pour ce test des projets Samplitude datant de 1998 dont j’ai pu immédiatement me resservir tels quels. Un autre grand point fort est l’ergonomie et la convivialité de ce logiciel. La durée d’apprentissage est très courte, la facilité des paramétrages et la prise en main de l’utilisateur permettant de se mettre très rapidement à l’ouvrage. La présence de nombreux presets et de templates aide d’ailleurs énormément à aller dans ce sens, tout en ayant une certaine valeur pédagogique pour l’utilisateur débutant. Enfin, l’extrême polyvalence et la richesse des fonctionnalités qui le rendent apte à toutes les opérations allant de l’enregistrement à la gravure du CD master final, voire de mixer l’audio d’un DVD en 5.1, en font une référence sur laquelle il faut compter.
Au rayon des points négatifs, en y réfléchissant bien, il n’y a guère plus que sur le plan du Midi que les choses sont encore à améliorer. Certes, toutes les fonctions essentielles y sont, mais on sent comme une certaine lourdeur dans le logiciel dès que l’on touche à ce qui a trait au Midi. Le mieux dans le domaine me semble tout de même d’utiliser les fonctions purement Midis à fin de réglages, et de ne pas hésiter à « freezer » les pistes Midi en audio dès que l’occasion se présente, afin de bénéficier des supers aptitudes de celui-ci. Dernier regret enfin, bien que les marqueurs de tempos soient faciles d’utilisation, il manque une véritable piste tempo pour que l’on dispose enfin d’une arme absolue de l’audionumérique…
[+] Moteur audio très stable et très puissant
[+] Effets nombreux et cohérents
[+] Polyvalence : une vraie station de production musicale à tout faire
[+] Prise en main facile, logiciel convivial
[-] Gestion du Midi encore à parfaire
[-] Pas encore de véritable piste tempo