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Test de l'ampli casque Fender Mustang Micro Plus - L’ampli Fender qui tient dans la prise jack

7/10

Après le Fender Mustang Micro, un amplificateur miniature qui se branche directement sur la prise jack d’une guitare, la marque américaine dévoile une version « Plus », dotée d’un écran et de nouvelles fonctionnalités que nous vous proposons de découvrir.

Test de l'ampli casque Fender Mustang Micro Plus : L’ampli Fender qui tient dans la prise jack
Fender Mustang Micro Plus
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Fender Mustang Micro Plus
129 à 145 €
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Fender Mustang Micro Plus : Un ampli de poche avec des fonc­tion­na­li­tés enri­chies

façadeDepuis quelques années, on observe l’émer­gence de petits ampli­fi­ca­teurs conçus pour être bran­chés direc­te­ment sur la prise jack de la guitare, permet­tant ainsi de jouer au casque, en silence et avec un encom­bre­ment mini­mal. Cette excel­lente idée avait été initiée au début des années 2000 par Vox avec les fameux amPlug, qui, pour une tren­taine d’eu­ros, rendaient de fiers services. Depuis, de nombreuses marques se sont appro­prié le concept, d’au­tant plus que la minia­tu­ri­sa­tion du maté­riel connaît un véri­table engoue­ment ces dernières années. C’est ainsi que Fender a présenté, en 2021, le « Mustang Micro », offrant 12 modèles d’am­plis et 12 effets.

Nous voici main­te­nant avec une version MKII « Plus », dont le cata­logue s’est consi­dé­ra­ble­ment enri­chi, propo­sant cette fois-ci 25 types d’am­pli­fi­ca­teurs et autant d’ef­fets. À cela s’ajoute un petit écran affi­chant des infor­ma­tions essen­tielles, telles que le nom du préré­glage utilisé ou les valeurs des para­mètres en cours de modi­fi­ca­tion.

boutonsPour le reste, cette nouvelle version du Mustang Micro conserve un design simi­laire, avec des dimen­sions de 80 mm × 38,1 mm × 30,7 mm pour un poids de seule­ment 54 grammes. L’ap­pa­reil est entiè­re­ment en plas­tique, et la qualité de ce dernier ne m’a pas paru parti­cu­liè­re­ment remarquable ni rassu­rante en matière de soli­dité. Il faudra donc en prendre soin, car je doute qu’il résiste à quelques chutes répé­tées. Il serait proba­ble­ment judi­cieux de l’ac­com­pa­gner d’un petit étui de trans­port pour les dépla­ce­ments.

boutons2Le bouton de volume est resté au même empla­ce­ment que sur l’an­cienne version. Les autres commandes – PRESET, EQ, MODIFY, TAP (TUNER), SAVE, et ON/OFF/BLUE­TOOTH – sont toujours dispo­sées sur les côtés. Ce dernier bouton est accom­pa­gné d’une LED indiquant l’état de charge de la batte­rie et l’ap­pai­rage Blue­tooth. Sur la tranche supé­rieure, on trouve une prise casque mini-jack ainsi qu’un port USB-C permet­tant de rechar­ger l’ap­pa­reil et de mettre son firm­ware à jour. À noter que Fender ne propo­sait aucune mise à jour au moment de ce test. Enfin, à l’ar­rière, de petites bandes en caou­tchouc protègent le vernis de la guitare contre d’éven­tuelles rayures.

En ce qui concerne l’au­to­no­mie, Fender annonce envi­ron 4 heures d’uti­li­sa­tion avant une recharge. Lors de mon test, j’ai effec­tué deux charges complètes en l’uti­li­sant quoti­dien­ne­ment sur plusieurs jours. L’es­ti­ma­tion de 4 heures paraît assez juste.

Sans surprise, le Mustang Micro Plus est conçu aux États-Unis, mais fabriqué en Chine. Son prix de vente offi­ciel, au moment de ce test, est d’en­vi­ron 150 euros, ce qui le posi­tionne dans le haut de la gamme tari­faire face à la concur­rence. Toute­fois, il semble que l’on puisse le trou­ver en boutique aux alen­tours de 130 euros.

Un ampli casque taillé pour les guita­ristes en dépla­ce­ment

On s’en doute, il n’est pas néces­saire de sortir le manuel pour comprendre comment bran­cher ce petit Mustang. En revanche, en l’uti­li­sant avec mon Ibanez Pres­tige RGD, dont la prise jack est située sur le côté, au niveau de la sangle, et orien­tée vers le haut (une dispo­si­tion que j’ai toujours trou­vée très pratique, notam­ment pour les modules sans fil ou le jeu en posi­tion assise, mais c’est un autre sujet), je me rends compte que l’écran du Mustang Micro Plus devient tota­le­ment inutile. Ce problème ne se pose pas avec une prise fron­tale de type Strat.

prise jackDans mon cas, cela complique égale­ment l’ac­cès aux boutons situés sur les côtés, même s’il serait diffi­cile de repro­cher à Fender un mauvais posi­tion­ne­ment. Ces commandes permettent de navi­guer entre les 100 préré­glages (le chan­ge­ment de preset est instan­tané, sans latence), d’uti­li­ser la fonc­tion Tap Tempo, d’ajus­ter l’éga­li­sa­tion globale (nous y revien­drons), de modi­fier un para­mètre prio­risé ou encore de sauve­gar­der un préré­glage. L’ap­pa­reil intègre aussi un accor­deur avec un affi­chage précis, mais, là encore, selon la confi­gu­ra­tion de votre guitare, son accès pour­rait s’avé­rer peu pratique.

Par ailleurs, j’émet­trais une légère réserve concer­nant le bouton prin­ci­pal de volume. Le Mustang Micro Plus offre une ampli­tude de volume géné­reuse, mais j’ai trouvé ce bouton un peu « cheap », avec une rota­tion trop fluide et un manque de résis­tance. Cela peut sembler anec­do­tique, mais un bouton offrant davan­tage de fermeté, voire un système de verrouillage de l’in­ter­face, aurait été plus sécu­ri­sant à l’usage.

Si, une fois bran­ché, j’ai du mal à distin­guer ce que m’af­fiche l’écran, je me console en décou­vrant que Fender propose une appli­ca­tion mobile, Fender Tone, permet­tant de contrô­ler l’ap­pa­reil en Blue­tooth. Aucun problème à signa­ler lors de cette étape : il suffit de créer un compte, et la connexion se fait sans accroc (test réalisé sur un télé­phone Android).

Par ailleurs, Fender offre six mois d’ac­cès à Studio One Pro+, sans doute dans l’es­poir que l’uti­li­sa­teur prolonge son abon­ne­ment. Cette offre reste perti­nente, puisque le Mustang Micro Plus peut égale­ment servir d’in­ter­face d’en­re­gis­tre­ment lorsqu’il est bran­ché en USB-C à un ordi­na­teur. Sur Mac, aucune confi­gu­ra­tion supplé­men­taire n’est requise : il suffit de lancer Studio One ou sa STAN habi­tuelle. Sur Windows, il faudra télé­char­ger et instal­ler les pilotes ASIO déve­lop­pés pour l’ap­pa­reil. Ces derniers se sont instal­lés sans aucun problème sur ma machine sous Windows 11, et j’ai pu enre­gis­trer sous Cubase Pro 14 avec une latence tout à fait correcte. Il faudra néan­moins prévoir un câble USB-C suffi­sam­ment long pour un confort d’uti­li­sa­tion opti­mal.

Fender Tone 2Au lance­ment de l’ap­pli­ca­tion Fender Tone, on découvre une inter­face présen­tant la chaîne d’ef­fets, compo­sée d’un ampli­fi­ca­teur et de quatre effets répar­tis en caté­go­ries : STOMP, MOD, DELAY et REVERB. La bonne surprise, c’est qu’il est possible de les réor­ga­ni­ser libre­ment. On peut ainsi placer le délai après la réverbe, ou encore posi­tion­ner un effet de modu­la­tion avant ou après l’am­pli­fi­ca­teur, sans aucune contrainte. En revanche, il n’est pas possible d’uti­li­ser deux effets issus d’une même caté­go­rie, ce qui est un peu dommage. De plus, bien que les ampli­fi­ca­teurs offrent les réglages habi­tuels des modèles dont ils s’ins­pirent, il n’est pas possible de person­na­li­ser l’en­ceinte virtuelle. Cela dit, il convient de rappe­ler que ces limi­ta­tions concernent un ampli­fi­ca­teur minia­ture, à peine plus grand qu’une prise jack.

Le cata­logue d’am­pli­fi­ca­teurs est bien fourni, avec une diver­sité suffi­sante pour jouer dans diffé­rents styles. On retrouve ainsi les clas­siques combos de la marque améri­caine, mais aussi des inspi­ra­tions de Marshall, Mesa et EVH. Deux préam­pli­fi­ca­teurs sont égale­ment présents pour les bassistes, même si, à mon sens, quelques réfé­rences incon­tour­nables d’am­plis basse auraient été les bien­ve­nues.

Côté effets, l’es­sen­tiel est là pour couvrir les besoins les plus courants : plusieurs over­drives/fuzz, un choix varié de modu­la­tions et de réverbes. En revanche, j’ai trouvé l’offre en délais un peu limi­tée. L’ab­sence d’un délai stéréo de type ping-pong est parti­cu­liè­re­ment regret­table, surtout pour une utili­sa­tion au casque. Par ailleurs, l’ap­pli­ca­tion Fender Tone intègre un cloud commu­nau­taire, plutôt bien fourni, où l’on peut faci­le­ment parta­ger et récu­pé­rer des préré­glages créés par d’autres utili­sa­teurs.

Enfin, deux points m’ont surpris et laissé perplexe. Premiè­re­ment, bien que l’ap­pli­ca­tion puisse acti­ver l’ac­cor­deur du module, elle ne propose aucun affi­chage miroir de ce dernier. C’est, à ma connais­sance, la première fois que je vois un tel fonc­tion­ne­ment sur un appa­reil 2.0 destiné aux guita­ristes. Une fois encore, cela rend l’ac­cor­deur pratique­ment inuti­li­sable pour ceux dont la guitare possède une prise jack « mal posi­tion­née ». Deuxiè­me­ment, et c’est tout aussi regret­table, il est impos­sible, du moins au moment de ce test, de connec­ter un péda­lier Blue­tooth à l’am­pli­fi­ca­teur pour acti­ver les effets en temps réel.

Qualité sonore du Mustang Micro Plus : atouts et limites

Avant de passer à l’écoute des diffé­rents extraits sonores, je vous conseille de vous munir de votre casque afin de pouvoir vous forger un avis sur une écoute repré­sen­ta­tive de l’uti­li­sa­tion de cet ampli­fi­ca­teur. Pour ma part, j’ai utilisé en prio­rité mon Senn­hei­ser 560 s, que je connais bien et que j’ai toujours trouvé suffi­sam­ment équi­li­bré. J’ai cepen­dant joué quelques heures avec un Senn­hei­ser HD 515, un peu plus « bossu », et j’en ai profité pour bran­cher aussi un très mauvais casque JVC, trouvé en grande surface pour une dizaine d’eu­ros.

Nous verrons un peu plus loin que Fender a prévu une égali­sa­tion globale pour tenter de s’adap­ter à la réponse tonale du casque utilisé. Pour ce test, j’ai réglé l’éga­li­sa­tion sur le mode « flat », le plus neutre et équi­li­bré.

Je vous propose d’écou­ter quelques extraits de sons clairs et crunchs :

1 – 65 Deluxe Gain 4
00:0000:28
  • 1 – 65 Deluxe Gain 400:28
  • 2 – 65 Deluxe Gain 4 + Green­box + 65 Spring Rev00:42
  • 3 – 57 Twin Gain 7 – Mythic Drive – Large Hall Rev00:40
  • 4 – 65 Twin Gain 500:22
  • 5 – 65 Twin Gain 5 + Over­drive00:40
  • 6 – 65 Twin Gain 5 + Black­box + Small Room Verb00:53
  • 7 – 65 Twin Gain 5 + Fuzz + Small Room Verb00:25
  • 8 – 65 Twin Gain 5 + Mythic Drive + Small Room Verb00:27
  • 9 – 65 Twin Gain 5 + Octo­bot + Small Room Verb00:16
  • 10 – 65 Twin Gain 5 + Compres­sor + Small Room Verb00:29
  • 11 – Excel­sior – Green­box00:42
  • 12 – BB15 Low Gain – Large Hall Rev00:34
  • 13 – British 60s Gain 6 – 65 Spring Rev00:42
  • 14 – British 80s Gain 7 – Green­box – Small Room Verb00:25
  • 15 – Tube Preamp – Compres­sor00:18
  • 16 – Studio Preamp – Fuzz00:22


J’ai trouvé, dans l’en­semble, la réac­tion des ampli­fi­ca­teurs un peu agres­sive, avec des médiums et aigus qui peuvent vite deve­nir très piquants. C’est pourquoi j’ai souvent dû bais­ser les poten­tio­mètres des fréquences hautes pour éviter un rendu trop « crin­crin », alors que ma guitare a une tendance natu­relle à sonner de manière plutôt sombre et char­gée en bas médiums. Toute­fois, une fois qu’on s’est habi­tué à retra­vailler la brillance parfois exces­sive de ce petit Mustang, on parvient à obte­nir des résul­tats, globa­le­ment, assez convain­cants.

Voici main­te­nant une série d’ex­traits davan­tage orien­tés high gain :

17 – FBE-100 Gain 7 – Mono Delay
00:0000:32
  • 17 – FBE-100 Gain 7 – Mono Delay00:32
  • 18 – FBE-100 – Phaser00:21
  • 19 – British Colour Gain 5 – Tape Delay00:45
  • 20 – Metal 2000 – Green­box00:19
  • 21 – Ameri­can 90s – Green­box00:27
  • 22 – Uber00:37
  • 23 – British Watts – Black­box00:26
  • 24 – 57 Deluxe – Big Fuzz00:28
  • 25 – BB15 High Gain – Large Mod Hall Rev00:34
  • 26 – Super-Sonic – 2290 Dly – Large Hall Rev00:43

Je fais le même constat ici, avec cette tendance des amplis à rapi­de­ment (trop) briller, même lorsque l’éga­li­sa­tion est parfai­te­ment équi­li­brée. Toute­fois, ce Mustang offre large­ment suffi­sam­ment d’am­pli­tude pour atteindre des niveaux de satu­ra­tion géné­reux. À mon sens, les deux ampli­fi­ca­teurs qui s’en sortent le mieux sont le FBE-100 (Fried­man BE-100) et le Metal 2000 (5150III).

J’ai égale­ment voulu tester quelques confi­gu­ra­tions plus créa­tives, en pous­sant les effets four­nis. Malgré les seuls 4 blocs, il est possible de concoc­ter quelques ambiances assez sympas :

27 – 65 Prin­ce­tone – Mythic Drive – Flan­ger – 2290 Dly – Large Mod Hall Rev
00:0000:53
  • 27 – 65 Prin­ce­tone – Mythic Drive – Flan­ger – 2290 Dly – Large Mod Hall Rev00:53
  • 28 – 65 Prin­ce­tone – Harmo­nic Tremolo – Revers Delay – Large Hall Rev00:34
  • 29 – 65 Prin­ce­ton + Chorus + Revers Delay + Marge Mod Hall Rev00:45
  • 30 – 65 Prin­ce­ton – Vibra­tone00:20
  • 31 – 65 Prin­ce­tone – Tremolo00:20


Je vous parlais précé­dem­ment de l’éga­li­sa­tion globale. Pour être plus précis, il s’agit de 9 courbes prédé­fi­nies par Fender que vous pouvez entendre dans cet extrait :

32 – Global EQ
00:0000:45

FAQ

1. Quelles sont les nouveau­tés du Fender Mustang Micro Plus par rapport à la version précé­dente ?
Le Mustang Micro Plus apporte plusieurs amélio­ra­tions, dont un écran pour affi­cher les réglages, 25 simu­la­tions d’am­plis (contre 12 sur la première version), une connec­ti­vité Blue­tooth pour un contrôle via l’ap­pli­ca­tion Fender Tone et une égali­sa­tion globale ajus­table.

2. Le Fender Mustang Micro Plus est-il adapté aux bassistes ?
Bien qu’il propose deux simu­la­tions de préam­plis pour basse, l’offre reste limi­tée et ne couvre pas tous les besoins des bassistes. Il est donc plus orienté vers les guita­ristes.

3. Peut-on utili­ser le Mustang Micro Plus pour enre­gis­trer sur un ordi­na­teur ?
Oui, l’am­pli peut servir d’in­ter­face audio en USB-C pour enre­gis­trer direc­te­ment sur un logi­ciel comme Studio One ou Cubase. Sur Mac, aucune confi­gu­ra­tion n’est néces­saire, tandis que, sous Windows, il faudra instal­ler des pilotes ASIO.

4. Quelle est l’au­to­no­mie de la batte­rie du Mustang Micro Plus ?
L’au­to­no­mie annon­cée est d’en­vi­ron 4 heures. Lors du test, cette esti­ma­tion s’est révé­lée fiable avec une utili­sa­tion quoti­dienne.

5. L’écran du Mustang Micro Plus est-il réel­le­ment utile ?
L’écran est pratique pour visua­li­ser les presets et les réglages, mais son posi­tion­ne­ment peut poser problème sur certaines guitares dont la prise jack est orien­tée vers le haut.

Carac­té­ris­tiques tech­niques

  • Dimen­sions : 80 mm × 38,1 mm × 30,7 mm
  • Poids : 54 g
  • Maté­riau : Plas­tique
  • Nombre de simu­la­tions d’am­plis : 25
  • Nombre d’ef­fets : 25
  • Connec­ti­vité : Blue­tooth, USB-C
  • Prise casque : Mini-jack
  • Auto­no­mie : Envi­ron 4 heures
  • Compa­ti­bi­lité enre­gis­tre­ment : Inter­face audio USB-C pour Mac et Windows
  • Fabri­ca­tion : Concep­tion aux États-Unis, fabri­ca­tion en Chine
  • Prix indi­ca­tif : 130–150 €

Notre avis : 7/10

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les guitaristes vivent une belle époque en matière de confort de jeu au quotidien, un confort que les marques comme Fender, et d’autres, cherchent constamment à optimiser. Avec le Mustang Micro Plus, la marque américaine met à jour son micro-amplificateur pour s’aligner, du moins sur certains aspects, avec ce que propose la concurrence. Je pense notamment à Nux avec son Mighty Plus Pro ou encore au Katana Go de Boss, pour lequel je vous invite à consulter l'excellent test réalisé par Hushman.

Cette nouvelle version du Mustang Micro ne manque pas d’intérêt. On note un catalogue enrichi, une qualité sonore acceptable pour un appareil de cette catégorie, l’ajout d’un écran et une connectivité Bluetooth qui facilite l’utilisation de l’ampli via l’application mobile.

Néanmoins, tout n’est pas idéal. D’abord, la qualité de fabrication est correcte, mais loin d’être exceptionnelle. L’appareil ne risque pas de se casser sous les doigts, mais il faudra en prendre soin. Ensuite, bien que l’écran soit un ajout positif, son utilité peut dans certains cas être nulle (prise jack mal placée). On aurait aussi apprécié la présence de blocs d’effets supplémentaires, comme un ou deux délais stéréos originaux et probablement quelques références supplémentaires pour les bassistes. Enfin, il serait judicieux que Fender propose une mise à jour du firmware permettant la connexion d’un contrôleur Bluetooth pour activer les effets pendant le jeu.

Bien sûr, certains pourraient estimer que c’est trop demander pour un appareil aussi compact, mais, avec un prix officiel de 150 euros, on peut légitimement avoir quelques attentes spécifiques.

  • façade
  • boutons
  • boutons2
  • Fender Tone 1
  • Fender Tone 2
  • Fender Tone 3
  • Global EQ
  • prise jack

 

  • Un catalogue d’amplis et d’effets polyvalent
  • La possibilité de déplacer librement les blocs d’effets
  • La présence d’un écran
  • Le Tap Tempo et l’accordeur
  • L’égalisation globale pour s’adapter à différents casques
  • L’enregistrement en USB qui fonctionne sans pépin
  • L’application Fender Tone fonctionnelle
  • Une bonne autonomie
  • Studio One Pro+ offert pendant 6 mois

  • Quelques réserves sur le côté « tout plastique » et le bouton de volume un peu trop léger
  • L’écran peut se retrouver inaccessible sur certains modèles de guitare
  • Les amplificateurs sont souvent trop brillants (mais c’est gérable)
  • On aurait aimé quelques délais stéréos originaux
  • Les bassistes sont un peu négligés
  • L’accordeur ne s’affiche pas sur l’application
  • Impossible de lui joindre un contrôleur en Bluetooth
Pays de fabrication : Chine
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