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Test de l'ampli casque Fender Mustang Micro Plus - L’ampli Fender qui tient dans la prise jack

7/10

Après le Fender Mustang Micro, un amplificateur miniature qui se branche directement sur la prise jack d’une guitare, la marque américaine dévoile une version « Plus », dotée d’un écran et de nouvelles fonctionnalités que nous vous proposons de découvrir.

Test de l'ampli casque Fender Mustang Micro Plus : L’ampli Fender qui tient dans la prise jack

Fender Mustang Micro Plus : Un ampli de poche avec des fonc­tion­na­li­tés enri­chies

façadeDepuis quelques années, on observe l’émer­gence de petits ampli­fi­ca­teurs conçus pour être bran­chés direc­te­ment sur la prise jack de la guitare, permet­tant ainsi de jouer au casque, en silence et avec un encom­bre­ment mini­mal. Cette excel­lente idée avait été initiée au début des années 2000 par Vox avec les fameux amPlug, qui, pour une tren­taine d’eu­ros, rendaient de fiers services. Depuis, de nombreuses marques se sont appro­prié le concept, d’au­tant plus que la minia­tu­ri­sa­tion du maté­riel connaît un véri­table engoue­ment ces dernières années. C’est ainsi que Fender a présenté, en 2021, le « Mustang Micro », offrant 12 modèles d’am­plis et 12 effets.

Nous voici main­te­nant avec une version MKII « Plus », dont le cata­logue s’est consi­dé­ra­ble­ment enri­chi, propo­sant cette fois-ci 25 types d’am­pli­fi­ca­teurs et autant d’ef­fets. À cela s’ajoute un petit écran affi­chant des infor­ma­tions essen­tielles, telles que le nom du préré­glage utilisé ou les valeurs des para­mètres en cours de modi­fi­ca­tion.

boutonsPour le reste, cette nouvelle version du Mustang Micro conserve un design simi­laire, avec des dimen­sions de 80 mm × 38,1 mm × 30,7 mm pour un poids de seule­ment 54 grammes. L’ap­pa­reil est entiè­re­ment en plas­tique, et la qualité de ce dernier ne m’a pas paru parti­cu­liè­re­ment remarquable ni rassu­rante en matière de soli­dité. Il faudra donc en prendre soin, car je doute qu’il résiste à quelques chutes répé­tées. Il serait proba­ble­ment judi­cieux de l’ac­com­pa­gner d’un petit étui de trans­port pour les dépla­ce­ments.

boutons2Le bouton de volume est resté au même empla­ce­ment que sur l’an­cienne version. Les autres commandes – PRESET, EQ, MODIFY, TAP (TUNER), SAVE, et ON/OFF/BLUE­TOOTH – sont toujours dispo­sées sur les côtés. Ce dernier bouton est accom­pa­gné d’une LED indiquant l’état de charge de la batte­rie et l’ap­pai­rage Blue­tooth. Sur la tranche supé­rieure, on trouve une prise casque mini-jack ainsi qu’un port USB-C permet­tant de rechar­ger l’ap­pa­reil et de mettre son firm­ware à jour. À noter que Fender ne propo­sait aucune mise à jour au moment de ce test. Enfin, à l’ar­rière, de petites bandes en caou­tchouc protègent le vernis de la guitare contre d’éven­tuelles rayures.

En ce qui concerne l’au­to­no­mie, Fender annonce envi­ron 4 heures d’uti­li­sa­tion avant une recharge. Lors de mon test, j’ai effec­tué deux charges complètes en l’uti­li­sant quoti­dien­ne­ment sur plusieurs jours. L’es­ti­ma­tion de 4 heures paraît assez juste.

Sans surprise, le Mustang Micro Plus est conçu aux États-Unis, mais fabriqué en Chine. Son prix de vente offi­ciel, au moment de ce test, est d’en­vi­ron 150 euros, ce qui le posi­tionne dans le haut de la gamme tari­faire face à la concur­rence. Toute­fois, il semble que l’on puisse le trou­ver en boutique aux alen­tours de 130 euros.

Un ampli casque taillé pour les guita­ristes en dépla­ce­ment

On s’en doute, il n’est pas néces­saire de sortir le manuel pour comprendre comment bran­cher ce petit Mustang. En revanche, en l’uti­li­sant avec mon Ibanez Pres­tige RGD, dont la prise jack est située sur le côté, au niveau de la sangle, et orien­tée vers le haut (une dispo­si­tion que j’ai toujours trou­vée très pratique, notam­ment pour les modules sans fil ou le jeu en posi­tion assise, mais c’est un autre sujet), je me rends compte que l’écran du Mustang Micro Plus devient tota­le­ment inutile. Ce problème ne se pose pas avec une prise fron­tale de type Strat.

prise jackDans mon cas, cela complique égale­ment l’ac­cès aux boutons situés sur les côtés, même s’il serait diffi­cile de repro­cher à Fender un mauvais posi­tion­ne­ment. Ces commandes permettent de navi­guer entre les 100 préré­glages (le chan­ge­ment de preset est instan­tané, sans latence), d’uti­li­ser la fonc­tion Tap Tempo, d’ajus­ter l’éga­li­sa­tion globale (nous y revien­drons), de modi­fier un para­mètre prio­risé ou encore de sauve­gar­der un préré­glage. L’ap­pa­reil intègre aussi un accor­deur avec un affi­chage précis, mais, là encore, selon la confi­gu­ra­tion de votre guitare, son accès pour­rait s’avé­rer peu pratique.

Par ailleurs, j’émet­trais une légère réserve concer­nant le bouton prin­ci­pal de volume. Le Mustang Micro Plus offre une ampli­tude de volume géné­reuse, mais j’ai trouvé ce bouton un peu « cheap », avec une rota­tion trop fluide et un manque de résis­tance. Cela peut sembler anec­do­tique, mais un bouton offrant davan­tage de fermeté, voire un système de verrouillage de l’in­ter­face, aurait été plus sécu­ri­sant à l’usage.

Si, une fois bran­ché, j’ai du mal à distin­guer ce que m’af­fiche l’écran, je me console en décou­vrant que Fender propose une appli­ca­tion mobile, Fender Tone, permet­tant de contrô­ler l’ap­pa­reil en Blue­tooth. Aucun problème à signa­ler lors de cette étape : il suffit de créer un compte, et la connexion se fait sans accroc (test réalisé sur un télé­phone Android).

Par ailleurs, Fender offre six mois d’ac­cès à Studio One Pro+, sans doute dans l’es­poir que l’uti­li­sa­teur prolonge son abon­ne­ment. Cette offre reste perti­nente, puisque le Mustang Micro Plus peut égale­ment servir d’in­ter­face d’en­re­gis­tre­ment lorsqu’il est bran­ché en USB-C à un ordi­na­teur. Sur Mac, aucune confi­gu­ra­tion supplé­men­taire n’est requise : il suffit de lancer Studio One ou sa STAN habi­tuelle. Sur Windows, il faudra télé­char­ger et instal­ler les pilotes ASIO déve­lop­pés pour l’ap­pa­reil. Ces derniers se sont instal­lés sans aucun problème sur ma machine sous Windows 11, et j’ai pu enre­gis­trer sous Cubase Pro 14 avec une latence tout à fait correcte. Il faudra néan­moins prévoir un câble USB-C suffi­sam­ment long pour un confort d’uti­li­sa­tion opti­mal.

Fender Tone 2Au lance­ment de l’ap­pli­ca­tion Fender Tone, on découvre une inter­face présen­tant la chaîne d’ef­fets, compo­sée d’un ampli­fi­ca­teur et de quatre effets répar­tis en caté­go­ries : STOMP, MOD, DELAY et REVERB. La bonne surprise, c’est qu’il est possible de les réor­ga­ni­ser libre­ment. On peut ainsi placer le délai après la réverbe, ou encore posi­tion­ner un effet de modu­la­tion avant ou après l’am­pli­fi­ca­teur, sans aucune contrainte. En revanche, il n’est pas possible d’uti­li­ser deux effets issus d’une même caté­go­rie, ce qui est un peu dommage. De plus, bien que les ampli­fi­ca­teurs offrent les réglages habi­tuels des modèles dont ils s’ins­pirent, il n’est pas possible de person­na­li­ser l’en­ceinte virtuelle. Cela dit, il convient de rappe­ler que ces limi­ta­tions concernent un ampli­fi­ca­teur minia­ture, à peine plus grand qu’une prise jack.

Le cata­logue d’am­pli­fi­ca­teurs est bien fourni, avec une diver­sité suffi­sante pour jouer dans diffé­rents styles. On retrouve ainsi les clas­siques combos de la marque améri­caine, mais aussi des inspi­ra­tions de Marshall, Mesa et EVH. Deux préam­pli­fi­ca­teurs sont égale­ment présents pour les bassistes, même si, à mon sens, quelques réfé­rences incon­tour­nables d’am­plis basse auraient été les bien­ve­nues.

Côté effets, l’es­sen­tiel est là pour couvrir les besoins les plus courants : plusieurs over­drives/fuzz, un choix varié de modu­la­tions et de réverbes. En revanche, j’ai trouvé l’offre en délais un peu limi­tée. L’ab­sence d’un délai stéréo de type ping-pong est parti­cu­liè­re­ment regret­table, surtout pour une utili­sa­tion au casque. Par ailleurs, l’ap­pli­ca­tion Fender Tone intègre un cloud commu­nau­taire, plutôt bien fourni, où l’on peut faci­le­ment parta­ger et récu­pé­rer des préré­glages créés par d’autres utili­sa­teurs.

Enfin, deux points m’ont surpris et laissé perplexe. Premiè­re­ment, bien que l’ap­pli­ca­tion puisse acti­ver l’ac­cor­deur du module, elle ne propose aucun affi­chage miroir de ce dernier. C’est, à ma connais­sance, la première fois que je vois un tel fonc­tion­ne­ment sur un appa­reil 2.0 destiné aux guita­ristes. Une fois encore, cela rend l’ac­cor­deur pratique­ment inuti­li­sable pour ceux dont la guitare possède une prise jack « mal posi­tion­née ». Deuxiè­me­ment, et c’est tout aussi regret­table, il est impos­sible, du moins au moment de ce test, de connec­ter un péda­lier Blue­tooth à l’am­pli­fi­ca­teur pour acti­ver les effets en temps réel.

Qualité sonore du Mustang Micro Plus : atouts et limites

Avant de passer à l’écoute des diffé­rents extraits sonores, je vous conseille de vous munir de votre casque afin de pouvoir vous forger un avis sur une écoute repré­sen­ta­tive de l’uti­li­sa­tion de cet ampli­fi­ca­teur. Pour ma part, j’ai utilisé en prio­rité mon Senn­hei­ser 560 s, que je connais bien et que j’ai toujours trouvé suffi­sam­ment équi­li­bré. J’ai cepen­dant joué quelques heures avec un Senn­hei­ser HD 515, un peu plus « bossu », et j’en ai profité pour bran­cher aussi un très mauvais casque JVC, trouvé en grande surface pour une dizaine d’eu­ros.

Nous verrons un peu plus loin que Fender a prévu une égali­sa­tion globale pour tenter de s’adap­ter à la réponse tonale du casque utilisé. Pour ce test, j’ai réglé l’éga­li­sa­tion sur le mode « flat », le plus neutre et équi­li­bré.

Je vous propose d’écou­ter quelques extraits de sons clairs et crunchs :

1 – 65 Deluxe Gain 4
00:0000:28
  • 1 – 65 Deluxe Gain 400:28
  • 2 – 65 Deluxe Gain 4 + Green­box + 65 Spring Rev00:42
  • 3 – 57 Twin Gain 7 – Mythic Drive – Large Hall Rev00:40
  • 4 – 65 Twin Gain 500:22
  • 5 – 65 Twin Gain 5 + Over­drive00:40
  • 6 – 65 Twin Gain 5 + Black­box + Small Room Verb00:53
  • 7 – 65 Twin Gain 5 + Fuzz + Small Room Verb00:25
  • 8 – 65 Twin Gain 5 + Mythic Drive + Small Room Verb00:27
  • 9 – 65 Twin Gain 5 + Octo­bot + Small Room Verb00:16
  • 10 – 65 Twin Gain 5 + Compres­sor + Small Room Verb00:29
  • 11 – Excel­sior – Green­box00:42
  • 12 – BB15 Low Gain – Large Hall Rev00:34
  • 13 – British 60s Gain 6 – 65 Spring Rev00:42
  • 14 – British 80s Gain 7 – Green­box – Small Room Verb00:25
  • 15 – Tube Preamp – Compres­sor00:18
  • 16 – Studio Preamp – Fuzz00:22


J’ai trouvé, dans l’en­semble, la réac­tion des ampli­fi­ca­teurs un peu agres­sive, avec des médiums et aigus qui peuvent vite deve­nir très piquants. C’est pourquoi j’ai souvent dû bais­ser les poten­tio­mètres des fréquences hautes pour éviter un rendu trop « crin­crin », alors que ma guitare a une tendance natu­relle à sonner de manière plutôt sombre et char­gée en bas médiums. Toute­fois, une fois qu’on s’est habi­tué à retra­vailler la brillance parfois exces­sive de ce petit Mustang, on parvient à obte­nir des résul­tats, globa­le­ment, assez convain­cants.

Voici main­te­nant une série d’ex­traits davan­tage orien­tés high gain :

17 – FBE-100 Gain 7 – Mono Delay
00:0000:32
  • 17 – FBE-100 Gain 7 – Mono Delay00:32
  • 18 – FBE-100 – Phaser00:21
  • 19 – British Colour Gain 5 – Tape Delay00:45
  • 20 – Metal 2000 – Green­box00:19
  • 21 – Ameri­can 90s – Green­box00:27
  • 22 – Uber00:37
  • 23 – British Watts – Black­box00:26
  • 24 – 57 Deluxe – Big Fuzz00:28
  • 25 – BB15 High Gain – Large Mod Hall Rev00:34
  • 26 – Super-Sonic – 2290 Dly – Large Hall Rev00:43

Je fais le même constat ici, avec cette tendance des amplis à rapi­de­ment (trop) briller, même lorsque l’éga­li­sa­tion est parfai­te­ment équi­li­brée. Toute­fois, ce Mustang offre large­ment suffi­sam­ment d’am­pli­tude pour atteindre des niveaux de satu­ra­tion géné­reux. À mon sens, les deux ampli­fi­ca­teurs qui s’en sortent le mieux sont le FBE-100 (Fried­man BE-100) et le Metal 2000 (5150III).

J’ai égale­ment voulu tester quelques confi­gu­ra­tions plus créa­tives, en pous­sant les effets four­nis. Malgré les seuls 4 blocs, il est possible de concoc­ter quelques ambiances assez sympas :

27 – 65 Prin­ce­tone – Mythic Drive – Flan­ger – 2290 Dly – Large Mod Hall Rev
00:0000:53
  • 27 – 65 Prin­ce­tone – Mythic Drive – Flan­ger – 2290 Dly – Large Mod Hall Rev00:53
  • 28 – 65 Prin­ce­tone – Harmo­nic Tremolo – Revers Delay – Large Hall Rev00:34
  • 29 – 65 Prin­ce­ton + Chorus + Revers Delay + Marge Mod Hall Rev00:45
  • 30 – 65 Prin­ce­ton – Vibra­tone00:20
  • 31 – 65 Prin­ce­tone – Tremolo00:20


Je vous parlais précé­dem­ment de l’éga­li­sa­tion globale. Pour être plus précis, il s’agit de 9 courbes prédé­fi­nies par Fender que vous pouvez entendre dans cet extrait :

32 – Global EQ
00:0000:45

FAQ

1. Quelles sont les nouveau­tés du Fender Mustang Micro Plus par rapport à la version précé­dente ?
Le Mustang Micro Plus apporte plusieurs amélio­ra­tions, dont un écran pour affi­cher les réglages, 25 simu­la­tions d’am­plis (contre 12 sur la première version), une connec­ti­vité Blue­tooth pour un contrôle via l’ap­pli­ca­tion Fender Tone et une égali­sa­tion globale ajus­table.

2. Le Fender Mustang Micro Plus est-il adapté aux bassistes ?
Bien qu’il propose deux simu­la­tions de préam­plis pour basse, l’offre reste limi­tée et ne couvre pas tous les besoins des bassistes. Il est donc plus orienté vers les guita­ristes.

3. Peut-on utili­ser le Mustang Micro Plus pour enre­gis­trer sur un ordi­na­teur ?
Oui, l’am­pli peut servir d’in­ter­face audio en USB-C pour enre­gis­trer direc­te­ment sur un logi­ciel comme Studio One ou Cubase. Sur Mac, aucune confi­gu­ra­tion n’est néces­saire, tandis que, sous Windows, il faudra instal­ler des pilotes ASIO.

4. Quelle est l’au­to­no­mie de la batte­rie du Mustang Micro Plus ?
L’au­to­no­mie annon­cée est d’en­vi­ron 4 heures. Lors du test, cette esti­ma­tion s’est révé­lée fiable avec une utili­sa­tion quoti­dienne.

5. L’écran du Mustang Micro Plus est-il réel­le­ment utile ?
L’écran est pratique pour visua­li­ser les presets et les réglages, mais son posi­tion­ne­ment peut poser problème sur certaines guitares dont la prise jack est orien­tée vers le haut.

Carac­té­ris­tiques tech­niques

  • Dimen­sions : 80 mm × 38,1 mm × 30,7 mm
  • Poids : 54 g
  • Maté­riau : Plas­tique
  • Nombre de simu­la­tions d’am­plis : 25
  • Nombre d’ef­fets : 25
  • Connec­ti­vité : Blue­tooth, USB-C
  • Prise casque : Mini-jack
  • Auto­no­mie : Envi­ron 4 heures
  • Compa­ti­bi­lité enre­gis­tre­ment : Inter­face audio USB-C pour Mac et Windows
  • Fabri­ca­tion : Concep­tion aux États-Unis, fabri­ca­tion en Chine
  • Prix indi­ca­tif : 130–150 €

Notre avis : 7/10

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les guita­ristes vivent une belle époque en matière de confort de jeu au quoti­dien, un confort que les marques comme Fender, et d’autres, cherchent constam­ment à opti­mi­ser. Avec le Mustang Micro Plus, la marque améri­caine met à jour son micro-ampli­fi­ca­teur pour s’ali­gner, du moins sur certains aspects, avec ce que propose la concur­rence. Je pense notam­ment à Nux avec son Mighty Plus Pro ou encore au Katana Go de Boss, pour lequel je vous invite à consul­ter l’ex­cellent test réalisé par Hush­man.

Cette nouvelle version du Mustang Micro ne manque pas d’in­té­rêt. On note un cata­logue enri­chi, une qualité sonore accep­table pour un appa­reil de cette caté­go­rie, l’ajout d’un écran et une connec­ti­vité Blue­tooth qui faci­lite l’uti­li­sa­tion de l’am­pli via l’ap­pli­ca­tion mobile.

Néan­moins, tout n’est pas idéal. D’abord, la qualité de fabri­ca­tion est correcte, mais loin d’être excep­tion­nelle. L’ap­pa­reil ne risque pas de se casser sous les doigts, mais il faudra en prendre soin. Ensuite, bien que l’écran soit un ajout posi­tif, son utilité peut dans certains cas être nulle (prise jack mal placée). On aurait aussi appré­cié la présence de blocs d’ef­fets supplé­men­taires, comme un ou deux délais stéréos origi­naux et proba­ble­ment quelques réfé­rences supplé­men­taires pour les bassistes. Enfin, il serait judi­cieux que Fender propose une mise à jour du firm­ware permet­tant la connexion d’un contrô­leur Blue­tooth pour acti­ver les effets pendant le jeu.

Bien sûr, certains pour­raient esti­mer que c’est trop deman­der pour un appa­reil aussi compact, mais, avec un prix offi­ciel de 150 euros, on peut légi­ti­me­ment avoir quelques attentes spéci­fiques.

  • façade
  • boutons
  • boutons2
  • Fender Tone 1
  • Fender Tone 2
  • Fender Tone 3
  • Global EQ
  • prise jack

 

  • Un catalogue d’amplis et d’effets polyvalent
  • La possibilité de déplacer librement les blocs d’effets
  • La présence d’un écran
  • Le Tap Tempo et l’accordeur
  • L’égalisation globale pour s’adapter à différents casques
  • L’enregistrement en USB qui fonctionne sans pépin
  • L’application Fender Tone fonctionnelle
  • Une bonne autonomie
  • Studio One Pro+ offert pendant 6 mois

  • Quelques réserves sur le côté « tout plastique » et le bouton de volume un peu trop léger
  • L’écran peut se retrouver inaccessible sur certains modèles de guitare
  • Les amplificateurs sont souvent trop brillants (mais c’est gérable)
  • On aurait aimé quelques délais stéréos originaux
  • Les bassistes sont un peu négligés
  • L’accordeur ne s’affiche pas sur l’application
  • Impossible de lui joindre un contrôleur en Bluetooth
Pays de fabrication : Chine
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