Bon c'est pas pour troller, promis, mais quand-même on lit bien trop souvent ce genre de choses concernant les synthés Moog. Je vais éviter de faire de l'anti-Moog primaire (mais je reconnais que j'ai bien peu d'affinités avec cette marque) mais franchement lire et relire tout le temps les mêmes "arguments" évanescents (dans le sens insaisissables) que sont "organique", "vivant", "relation [particulière, privilégiée, supérieure ?] entre l'homme et la machine" me fait penser à ce que l'on nomme (particulièrement dans l’audiophilie irrationnelle) de la pychoacoustique et de l’idolâtrie subjective...
Sur toutes mes machines quand je tourne un potard la machine répond et effectue des changements. Dois-je en conclure qu'elle est vivante et qu'elle interagit avec moi d'une manière unique et privilégiée ? De manière pragmatique je demande des éclaircissements. Je comprends parfaitement qu'on aime particulièrement le grain Moog, son gros son efficace et pur, ses filtres en échelles de transistors, ses enveloppes pêchues et rapides etc. C'est subjectif mais défendable par des arguments concrets. Mais cette histoire de machine vivante et de relation privilégiée avec l'utilisateur ça fait un peu ésotérique, limite secte à la Apple community. On se sent si exceptionnel que ça quand on achète Moog ?
Merci de ne pas prendre ce post comme une agression, je suis rationnel, terre-à-terre et même matérialiste, mais prêter des pouvoirs particuliers à des objets... je demande juste des éclaircissements.