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Test du synthé virtuel Waves Element - Element, airs, watts & sons

Brisant sa routine de création de plug-ins d’effets, l’éditeur Waves déboule là où l’on ne l’attendait pas, et présente un synthétiseur virtuel, Element. Comment ce logiciel peut-il trouver sa place au sein d’une offre déjà pléthorique ?

Dans notre monde audio­nu­mé­rique, les éditeurs se font souvent concur­rence en empié­tant sur le terrain de l’autre, et il n’est pas rare qu’ap­pa­raisse ainsi dans un cata­logue un produit que l’on n’at­ten­drait pas forcé­ment. Car, même si les sorties inces­santes peuvent souvent pous­ser le musi­cien/ingé­nieur/tech­ni­cien du son (ou plus souvent vu comme un consom­ma­teur ?) à ressen­tir une certaine lassi­tude, voire à deve­nir complè­te­ment blasé (qui a encore besoin d’une énième émula­tion d’un EQ ou d’un compres­seur vintage ?), il arrive parfois que l’on soit vrai­ment surpris, dans un premier temps sans tenir compte de la tech­nique employée ou du son en résul­tant, par l’orien­ta­tion prise par l’un ou l’autre éditeur. Pour­tant, on devrait être habi­tué, en gardant en tête les casquettes multiples que peuvent porter les grands du domaine, hard­ware et/ou logi­ciel : par exemple une entre­prise d’hor­lo­ge­rie se trans­for­mant en facteur d’orgues puis de pianos, de moteurs et moto­cy­clette, de luthier élec­tro­nique, d’ins­tru­ments et vents, d’ef­fets et de consoles, etc. (on aura reconnu …).

Machine de test

MacPro Xeon 3,2 GHz
OS 10.6.8
Waves Element 9.2.4
Logic 9.1.8

Reste que la spécia­li­sa­tion d’un éditeur logi­ciel dans un domaine parti­cu­lier nous aura peut-être conforté dans une vision assez restreinte des domaines dans lesquels il pour­rait inter­ve­nir. Dans le cas qui nous préoc­cupe ici, Waves surprend bien son monde. Entre la décli­nai­son jusqu’à plus soif de plugs datés au sein de diffé­rents bundles, et la sortie d’ému­la­tions de proces­seurs de légende, y compris l’as­so­cia­tion avec des ingé­nieurs répu­tés, on n’ima­gi­nait pas l’édi­teur nous offrir un synthé (bien entendu se présen­tant comme un VA, un analogue virtuel). Dépiau­tons donc la bête, pour voir et entendre ce qui se cache sous la sobre appel­la­tion.

Intro­du­cing Waves Element

Waves Element

Le synthé est pour l’ins­tant dispo­nible chez l’édi­teur au tarif de 99 dollars, mais passera bien­tôt à 200 (respec­ti­ve­ment à peu près 74 et 150 euros). L’édi­teur ayant pour poli­tique d’en­glo­ber tous ses plugs dans une même version, le synthé se voit donc paré dès sa nais­sance d’un v.9.2.4. L’ins­tal­la­tion ne pose pas de problèmes parti­cu­liers (moins complexe qu’à l’époque iLok), il faut char­ger l’un des instal­leurs appro­priés (diffé­rent selon que l’ordi hôte est utilisé off- ou online), sélec­tion­ner le ou les plugs dési­rés, puis l’au­to­ri­ser via l’ap­pli­ca­tion four­nie, avec sélec­tion de desti­na­tion, soit sur le disque dur de l’ordi hôte soit sur une clé USB, sachant que l’on peut faci­le­ment dépla­cer cette licence dans un My License Cloud (le nuage devient incon­tour­nable, déci­dé­ment, est-ce bien ou mal, on en redis­cu­tera. Peut-être…), afin de pouvoir l’uti­li­ser sur tout ordi­na­teur connecté (un ordi à la fois).

On retrouve le dossier fami­lier Waves dans Appli­ca­tions, rempli de dossiers et fichiers (pour un seul plug dans mon cas, je n’ose imagi­ner l’état des lieux avec un bundle Mercury). L’édi­teur utilise toujours des Shells (sources de casse-tête à une certaine époque), ce prin­cipe d’hé­ber­ge­ment/ouver­ture des plugs dans une « coquille » au sein d’un hôte. Waves n’est pas le seul à utili­ser ce genre de procédé, même si certains éditeurs le dissi­mulent plus ou moins. On appré­ciera la présence d’une version auto­nome (stan­da­lone), ce qui devrait être la norme dans le domaine des synthés virtuels.

Waves Element

La version 9 intègre le support du 64 bits, tant mieux, débar­rasse l’uti­li­sa­teur de la néces­sité de l’iLok, encore tant mieux, offre le nouveau système d’au­to­ri­sa­tion, le retour de tant mieux, et permet même de récu­pé­rer gratui­te­ment les licences perdues pour cause de maté­riel défi­cient, le retour du fils de tant mieux.

En revanche, le WUP annuel reste toujours la règle (200 ou 300 dollars l’an­née…), avec cette étrange impres­sion de payer conti­nuel­le­ment pour un logi­ciel pour­tant déjà acquis. Par exemple, mon bundle Gold en version 6 ne me sert plus à rien, incom­pa­tible avec les OS et logi­ciels que j’uti­lise, pour cause de WUP non renou­velé ; cela m’au­rait coûté entre 1000 et 1500 dollars simple­ment pour obte­nir la compa­ti­bi­lité atten­due (et quelques plugs supplé­men­taires non dési­rés), soit deux fois le prix du bundle à ajou­ter à son prix d’achat (et quasi quatre fois au tarif actuel !) ! Sans comp­ter l’ex­pé­rience vécue par certains d’un WUP s’ar­rê­tant à quelques jours de l’in­té­gra­tion d’un nouveau plug, d’un nouvel update, alors que l’an­née écou­lée n’a rien appor­té… Bref.

Une archi­tec­ture élémen­taire

Waves Element

Du côté de l’ar­chi­tec­ture et de l’er­go­no­mie, l’édi­teur a vu simple, compact et effi­cace. L’op­tion de réunir toutes les commandes dans une seule fenêtre se révèle d’ex­pé­rience assez redou­table d’ef­fi­ca­cité, et l’on retrouve ce qui fait l’un des plai­sirs de l’analo : un bouton, une fonc­tion. La fenêtre unique rappelle vague­ment les synthés Tone2, le Sylenth 1 ou les ancêtres Roland. La tech­nique mise en œuvre est celle dite Virtual Voltage, sur laquelle on n’en saura pas plus que ça…

L’or­ga­ni­sa­tion est claire et clas­sique, deux oscil­la­teurs (plus quelques supplé­ments), un filtre multi­mode et multi­pente, une section d’ef­fets, quatre LFO, trois enve­loppes, un EQ, une matrice de modu­la­tion, un arpé­gia­teur/séquen­ceur à pas, et une section de sortie et divers para­mètres. Au-dessus, la clas­sique barre de menu Waves, offrant Undo et Redo (garde en mémoire les 32 dernières actions), un A/B, une partie permet­tant de garder certains réglages (les assi­gna­tions Midi Learn, le séquen­ceur, le tempo) lors de chan­ge­ments de présets qui devrait être reprise par tous les éditeurs, des flèches de défi­le­ment et la gestion des présets (très nombreux, clas­sés en 12 familles).

Côté oscil­los, deux modes de fonc­tion­ne­ment, VCO ou DCO, le second redé­mar­rant la forme d’onde à son point zéro à chaque nouvelle note, le premier non. Ils ont en commun les réglages d’ac­cord gros­sier et fin (demi-tons et centièmes), cinq réglages de pieds (2’, 4’, 8’, 16’ et 32’), quatre formes d’onde, sinus, dent de scie, triangle et carrée avec PW, et un petit écran plus ou moins réac­tif affi­chant la forme d’onde en cours. Plusieurs fonc­tions sont ensuite propres à chacun : l’os­cil­la­teur 1 dispose ainsi d’une Sine Mod, qui permet de modu­ler la forme d’onde via une sinus (atten­tion, il ne s’agit pas ici de modu­la­tion de hauteur comme peut le faire un LFO, mais bien de la forme d’onde, donc des harmo­niques présentes ou non). Fonc­tion inté­res­sante, surtout en mode VCO, la forme d’onde se modi­fiant en temps réel ; ici un exemple sur une triangle, d’abord non modu­lée, puis avec le Sinus à 30 % (un seul Osc, tous les réglages par défaut, c’est-à-dire neutres) :

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On peut déjà consta­ter plusieurs choses : les formes d’ondes natu­relles (c’est-à-dire sans aucun effet ni modu­la­tion) en mode VCO ne sont pas stables en accord, variant très préci­sé­ment et très régu­liè­re­ment de plus à moins cinq centièmes de ton. Si c’est censé émuler le compor­te­ment d’un oscillo analo­gique, pourquoi lui avoir donné cette régu­la­rité ?

Waves Element

Deuxiè­me­ment, en voulant véri­fier cette modu­la­tion (légère mais audible), j’ai aussi ouvert toute une batte­rie d’ou­tils de mesures, et, ô surprise, le synthé four­nit un bruit de fond continu (un quasi bruit blanc), certes aux alen­tours de –105 dB, mais qui rappelle quelques mani­pu­la­tions sonores déjà implé­men­tées par l’édi­teur dans ces émula­tions d’EQ API ou SSL (c’est mentionné dans leurs manuels).

Ensuite, en mode DCO, l’ac­cord reste stable. Mais la forme d’onde aussi. Autant en VCO, on entend la modu­la­tion, autant en DCO on reste sur la forme d’onde modi­fiée.

L’os­cil­la­teur 2 offre lui une Synchro, un réglage FM (la fréquence du 2 est modu­lée par le 1) et un autre PhM (phase du 2 modu­lée par le 1). La confi­gu­ra­tion à deux oscil­los se voit ainsi dotée de plus de possi­bi­li­tés sonores qu’ha­bi­tuel­le­ment, tout du moins dans ce type de synthé. D’au­tant qu’elle est complé­tée par un Sub (triangle), un Noise et un réglage de Ring Modu­la­tion, et d’une balance entre les deux Osc. Cette section supplé­men­taire offre aussi les réglages de Legato, Porta­mento, Mono et Unison, ce dernier provoquant en plus de son jeu sur le déca­lage de phase une augmen­ta­tion sensible des fréquences supé­rieures.

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Filtre et modu­la­tions

Waves Element

Côté filtrage, rien d’in­no­vant, mais ce que l’on attend disons par défaut : un filtre réso­nant multi­pente (12 ou 24 dB/oct.), multi­mode (Low, High Pass, Band Pass et Reject), un Cutoff de 20 à 20 000 Hz, un suivi de clavier et un taux bipo­laire d’ac­tion de son enve­loppe ADSR dédiée. On y ajoute deux réglages communs à toutes les enve­loppes, Vel, réponse (ici) du filtre à la vélo­cité, et surtout Shape, qui permet de rendre convexes ou concaves les trois segments de durée. Plutôt origi­nal et très effi­cace, bravo les déve­lop­peurs. Cette enve­loppe pourra d’ailleurs être utili­sée comme source de modu­la­tion via la matrice (voir plus bas). On finit par un réglage FM, dosant le taux de modu­la­tion de fréquence sur la fréquence de coupure par l’os­cil­la­teur 1.

D’un point de vue sonore, le filtre se montre plutôt timide, et adopte un compor­te­ment parfois surpre­nant dans son rapport entre fréquence de coupure et réso­nance, notam­ment au niveau de la course des potards. Dans l’exemple suivant, on enten­dra une séquence à plusieurs hauteurs, avec diffé­rents balayages de filtre et de réso­nance (mode quatre pôles) :

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On trouve ensuite quatre LFO, offrant chacun six formes d’ondes, deux d’entre eux pouvant être synchro­ni­sés via divi­sions ryth­miques (de quatre mesures au 1/32e de noire), les deux autres dispo­sant d’un Rate, pouvant travailler dans le domaine audible (jusqu’à 100 Hz), ce qui permet des choses inté­res­santes, par exemple lors de modu­la­tions sur le volume, faire de la simili FM, etc.

Ces LFO seront routés sur la majeure partie des réglages du synthé­ti­seur via une matrice de modu­la­tion, avec source, taux de modu­la­tion, desti­na­tion et inver­sion de phase (inver­sion de l’ac­tion de la modu­la­tion). Hélas, cette matrice ne comporte que six slots, ce qui fait qu’il n’en restera que deux une fois les quatre LFO assi­gnés. Ce qui est bien peu, vu que c’est aussi dans cette matrice que l’on assi­gnera After­touch, molette, enve­loppes (filtre et Env 3), séquen­ceur, bend, vélo­cité, etc. Notons d’ailleurs que bien peu des présets comportent de l’Af­ter­touch, ce qui semble assez incom­pré­hen­sible en matière d’ex­pres­si­vité.

Pour en finir avec les modu­la­tions, hors séquen­ceur, il nous reste deux enve­loppes, l’une libre­ment assi­gnable via la matrice (Env 3), l’autre assi­gnée au VCA. Toutes deux offrent quatre segments, la réponse à la vélo­cité et le réglage maison Shape.

L’en­ve­loppe VCA offre, elle, un réglage supplé­men­taire, Punch, appor­tant de prime abord une belle rapi­dité d’at­taque. Voici un exemple de son, sans et avec, qui est assez parlant :

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Mais, à force de jouer et d’écou­ter le résul­tat, très régu­lier d’un point de vue son, surgit la ques­tion : comment cela est-il produit d’au­tant qu’il est impos­sible d’at­teindre exac­te­ment ce résul­tat avec les seules enve­loppes du synthé ?

D’abord, notons que les oscil­los se comportent bizar­re­ment quand on les coupe (boutons On/Off), pusiqu’ils conti­nuent à produire du son pendant une petite dizaine de notes après coupure. Étran­ge… Ensuite, on va d’abord essayer d’iden­ti­fier ce qu’ap­porte préci­sé­ment Punch. Pour cela, l’en­ve­loppe VCA sera réglée au mini­mum (mais Sustain à fond). Dans l’exemple suivant, on enten­dra quelques notes sans Punch, puis avec :

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Ensuite, le Sustain est ramené à zéro, et on reprend le même prin­cipe, mais en accor­dant aux diffé­rentes hauteurs l’os­cillo (2', 4', 8', 16' et 32') :

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Waves Element

Premier constat, l’en­ve­loppe d’ori­gine n’est pas parmi les plus rapi­des… Deuxième constat, le rapport hauteur de l’at­taque ainsi rajou­tée et note jouée n’est pas très clair, la première semblant se bala­der dans les octaves assez bizar­re­ment quand on change en temps réel la hauteur de pieds. La produc­tion de crêtes est elle aussi décor­ré­lée de la vélo­cité, cela devient évident dans les notes graves. Cela devient encore plus bizarre quand on coupe les oscil­los et que l’on met le Sub à fond, puisque le son de Punch reste actif mais à une hauteur diffé­rente de celle produite si l’on joue un oscillo à cette même octave. Et pour finir, le Ring fonc­tionne même si les oscil­los sont coupés (et le Punch se comporte alors de façon aléa­toire). Un petit coup d’œil dans un éditeur ne donne pas réel­le­ment d’in­fos, sauf à lire une forme d’onde bien diffé­rente de celle d’ori­gine (voir capture d’écran avec Punch, en haut, et sans, en bas, aux diffé­rents pieds des oscil­los).

L’uti­li­sa­tion d’un compres­seur caché semble peu probable vu le type de réglages qu’il implique­rait en fonc­tion de l’au­dio proposé et la latence induite. Alors, oscillo/enve­loppe supplé­men­taires invi­sibles ? Échan­tillons de sons percus­sifs mixés au signal d’ori­gine ? Je ne peux rien affir­mer, mais le procédé me semble pour le moins étrange : pourquoi ne pas propo­ser dès le départ des enve­loppes rapides (de nombreux éditeurs le font), avec maîtrise du musi­cien sur leur program­ma­tion au lieu d’un phéno­mène inex­pliqué donnant l’im­pres­sion de rajou­ter des harmo­niques aigus au son sans autre possi­bi­lité d’ac­tion que de passer de On à Off… Me restait en mémoire, point de vue décep­tion, le souve­nir d’un Paz (analy­seur de signal de l’édi­teur) dont la fréquence analy­sée/recon­nue n’était plus la même selon la fréquence d’échan­tillon­nage utili­sée, mais là, on atteint quand même une certaine limite dans la façon de procé­der, en tout cas pour moi quasi­ment rédhi­bi­toi­re…

Bilan

D’abord les points posi­tifs de l’ins­tru­ment : ergo­no­mie bien conçue, tout est sous les yeux et la main, pas de multi­page, on accède direc­te­ment et simple­ment aux réglages souhai­tés. Même chose pour l’au­to­ma­tion ou l’as­si­gna­tion des contrô­leurs Midi, effec­tuées d’un simple clic droit. Les oscil­los disposent de suffi­sam­ment de fonc­tions pour dépas­ser leur confi­gu­ra­tion de base, et la fonc­tion Sine Mod est très inté­res­sante, tout comme le Shape des enve­loppes, origi­nal et réussi. Filtres, EQ et arpé­gia­teur (même s’il manque une fonc­tion Tie) sont eux aussi, sinon déca­pants, en tout cas effi­caces.

Mais le manque de person­na­lité du son, la matrice sous-dimen­sion­née, les effets pas à la hauteur (un seul réglage pour les Chorus, Reverb, la disto et le Crusher n’ont pas grand inté­rêt), les lacunes de l’ar­pé­gia­teur (pas de fonc­tion Tie, par exemple), le compor­te­ment parfois étrange de la section oscil­los/Sub/etc., le filtre sans grand carac­tère ont tendance à passer au-dessus des quali­tés, à plus forte raison si l’on y ajoute le bidouillage incom­pré­hen­sible de la fonc­tion Punch.

À bien­tôt 200 dollars le logi­ciel, il y a bien d’autres synthés dans cette gamme de prix au son et aux perfor­mances bien supé­rieurs, sans comp­ter la dimen­sion « inno­va­tion » ici quasi inexis­tante. On peut télé­char­ger une démo (même si la procé­dure est un peu longue) afin de se faire une idée. Bref, autant Waves a montré une exper­tise incon­tes­table dans le domaine des effets, depuis ses débuts jusqu’à son virage vers l’ému­la­tion de racks et modules de trai­te­ments vintage, autant son premier pas dans le domaine de la synthèse me semble peu concluant.

  • Ergonomie bien conçue
  • Accès direct et simple aux réglages
  • Automation et assignation des contrôleurs Midi, effectuées d’un simple clic droit.
  • Fonction Sine Mod
  • Beaucoup de possibilités au niveau des oscillos
  • Quatre LFO
  • LFO travaillant aussi dans le domaine audible
  • Fonction Shape des enveloppes
  • Arpégiateur efficace
  • Tarif d’intro : 99 dollars (mais jusqu’à quand ?)
  • Manque de personnalité du son
  • Nombreux présets dépendant trop des effets
  • Matrice sous-dimensionnée
  • Effets pas à la hauteur
  • Lacunes de l’arpégiateur
  • Filtre sans grand caractère
  • Phénomènes bizarres de circuit du son
  • Reprise du bruit de fond «analogique»
  • Bidouillage de Punch
  • Pas de bypass global sur les effets
  • Trop de présets utilisant les EQ
  • Pas de bypass de la section EQ

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