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Sujet Synthés dans la variété française 80s ?

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété française 80s ?
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop française qui ont quelques riffs mémorables.

Autant on trouve l'info facilement pour les chansons anglo saxonnes (notamment dans la série d'articles "Classic tracks" de Sound on Sound), autant j'ai rarement vu quoi que ce soit pour la France !

Quelques uns qui me viennent à l'esprit (on ne juge pas !! :mdr: )
- L'aventurier / Indochine
- Envole Moi / Goldman
- L'aziza, tous les cris les sos / Balavoine
- Voyage voyage / Desireless
- Eve lève toi / Julie Pietri
- Les démons de minuit / Images
- Partenaire particulier (là ça sent le 100% DX7 non ?)

S'il y a des gens ici qui ont traîné dans les studios de l'époque : est-ce que globalement on retrouvait les mêmes machines que partout ailleurs à l'époque (Jupiter 8, Prophet 5, DX7, LinnDrum) ou est-ce qu'il y avait des spécificités bien françaises ?

Toutes infos bienvenues :)

[ Dernière édition du message le 18/04/2016 à 13:50:37 ]

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Les années 80s représentent une certaine forme d'insouciance, de libertés, de préservation d'acquis sociaux (désolé pour ce biais) On voyait des playback avec des DX 7, des Moogs pas branchés qui nous faisaient des TV aux heures de grande écoute, mais l'essentiel n'était pas la. Même les clips pourtant en mauvaise définition donnaient envie, comme quoi la technique ne fait pas tout. On nous donnait du rêve tout éveillé. Les musiques d'alors étaient mélodiques, entraînantes, donnaient envie de fredonner des airs, ou nous gratifiaient de beaux textes (le fameux débat enflammé du "c’était mieux avant."..), sauf que la, ça se révèle être vrai. Aujourd'hui, on à affaire à de parfait(es) inconnues(es), des "artistes" qui ont oublié ces fondamentaux, des belles choses comme la beauté musicale, par contre qui nous emmerdent profondément à militer pour je ne sais qui ou je ne sais quoi, en, mélangeant les genres, et en produisant bien souvent une mauvaise soupe. Ceux qui décrochent le pompon des casse-burnes dans le genre sont les anciens has-been plutôt sur le retour. J'ai vraiment pas envie de les écouter, c'est tout. Peu être à tort, j'en conviens, mais je vais rester avec mes chef-d’œuvres inépuisables à moi, Balavoine, Berger, Gainsbourg, sans oublier les belles voix de Françoise Hardy, Patricia Kaas, Véronique Sanson, ou bien d'autres. La musique, en particulier la très riche variété française, c'est pas fait pour se poser mille questions, c'est fait pour se distraire, donner du bonheur, mettre de coté les inventeurs d'eau chaude, et oublier un quotidien actuel pas toujours reluisant, c'est le moins qu'on puisse dire.
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Pas militants, les anciens ? Ils se revendiquaient anars tous les trois, hein, et pas qu'un peu.

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Quant à dire que les années 80, c'était l'insouciance, après le premier choc pétrolier et l'inflation de la fin des 70's, j'ai comme un doute, sans parler du tournant de la rigueur sous Mitterrand.

Thiéfaine ou Bashung, par exemple, y a plus d'une chanson dure, pas seulement distrayante. Chez Gainsbourg aussi d'ailleurs, Le fossoyeur de Pacy sur Eure ou L'Alcool ainsi que Balavoine avec Tous les cris les S.O.S., pour ce qui me vient en tête.

Et de la relève, il y en a. J'aime beaucoup Feu! Chatterton ou les débuts de Zao de Sagazan, perso et je ne déteste pas Fishbach (entendue récemment dans une interview, fine, intelligente).

[ Dernière édition du message le 25/01/2023 à 14:11:28 ]

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Citation :
Et de la relève, il y en a. J'aime beaucoup Feu! Chatterton ou les débuts de Zao de Sagazan, perso et je ne déteste pas Fishbach (entendue récemment dans une interview, fine, intelligente).
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Hors sujet :
Je n'en doute pas, mais c'est quand même assez microscopique par rapport aux monstres sacrés qui ont vendus des millions d'albums et fait des millions de spectateurs. Histoire de ne pas être (trop) obtus, j'ai écouté un peu les nouvelles chanteuses comme Juliette Armanet, Clara Lucciani, et quelques autres dont je me souvient plus le nom. C'est franchement pas mal, ça s’écoute bien, mais pour moi ça manque d'authenticité, je n’accroche pas trop. Brel, Brassens, Ferré (sur la photo) sont inattaquables, car extrêmement talentueux, une vraie présence, il pouvaient tout se permettre. Dans années 80s, ont avait quand même une liberté de parole qu'on a perdue aujourd'hui, aujourd'hui tout est sans cesse de la polémique stérile, la créativité musicale semblait être sans limite, tout était tout neuf, on découvrait du nouveau sons, des clips, des textes, aujourd'hui plus de Rita Mitsouko ou d’équivalent dans le paysage musical, plus rien ne sort du lot, on s'emmerde ferme, je trouve.
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D'accord pour dire qu'il y a moins de créativité mais je situerais ça dans un mouvement de fond qui a commencé fin 70's, début 80's – hip-hop et quelques sous-genres électro exceptés.
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Citation de Franck Heudebert De Folembray :
Citation :
Et de la relève, il y en a. J'aime beaucoup Feu! Chatterton ou les débuts de Zao de Sagazan, perso et je ne déteste pas Fishbach (entendue récemment dans une interview, fine, intelligente).
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Hors sujet :
Je n'en doute pas, mais c'est quand même assez microscopique par rapport aux monstres sacrés qui ont vendus des millions d'albums et fait des millions de spectateurs. Histoire de ne pas être (trop) obtus, j'ai écouté un peu les nouvelles chanteuses comme Juliette Armanet, Clara Lucciani, et quelques autres dont je me souvient plus le nom. C'est franchement pas mal, ça s’écoute bien, mais pour moi ça manque d'authenticité, je n’accroche pas trop. Brel, Brassens, Ferré (sur la photo) sont inattaquables, car extrêmement talentueux, une vraie présence, il pouvaient tout se permettre. Dans années 80s, ont avait quand même une liberté de parole qu'on a perdue aujourd'hui, aujourd'hui tout est sans cesse de la polémique stérile, la créativité musicale semblait être sans limite, tout était tout neuf, on découvrait du nouveau sons, des clips, des textes, aujourd'hui plus de Rita Mitsouko ou d’équivalent dans le paysage musical, plus rien ne sort du lot, on s'emmerde ferme, je trouve.


il y a encore de bon texte , j'apprécie Dorty Old Mat pour ça, dans le même style que notre Renaud national , les années 80 j'ai baigné dedans , et oui, je suis un sénior mon seignorrrre ! avec l'age j'écoute et apprécie beaucoup du Brassens , Jonasz, Delpech , Lama , Chedid, et tant d'autre ! En vieillissant les goûts changent me disait mon père , et mon Dieu qu'il avait raison ! Il en faut pour tous les goûts , tous les ages , à chacun sa génération

Je suis naze en ortho et grammaire, je fais au mieux !

 

ont ne se quitte jamais vraiment, nous sommes ailleurs momentanément, pas aux mêmes endroits , puis un jour nous nous retrouvons

 

 

 

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En tous cas, merci pour tous les artistes cités plus haut, complétement inconnus pour moi, je vais explorer.
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Hors sujet :
Petit question :
A l'époque qui nous intéresse dans ce sujet, on va donc dire les 80's, qui écoutait la face B d'un 45-tours, qui lui donnait sa chance?
Et du coté des artistes, la considéraient-elle comme du remplissage, un espace où on pouvait mettre un rebus ou plutôt comme un "bonus" et ainsi faire un petit cadeau au fan?
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Ah les faces B ! Sujet intéressant !

Moi je les écoutais systématiquement, mais parfois une seule fois :mrg:

Je me souviens que souvent les faces B étaient "instrumentales", donc exactement la même chanson sans la voix.

Pour beaucoup de groupes je dirais oui pour le rebut. Nombreux titres enregistrés n'étant finalement pas retenus pour l'album. Ou du remplissage aussi : on pond un titre vite fait mal torché pour la face B. On peut le voir comme un bonus mais pour moi ça ne fait pas une grande différence. À noter que certains titres n'étaient dispos que sur les versions maxi single (maxi 45 tours) comportant d'ailleurs parfois les versions clubs/extended des singles. Là on peut clairement parler de bonus.

Certains groupes sont cependant connus pour avoir proposé des faces B de qualité. C'est le cas de Cure qui dès 85 proposait ses faces B sur la version cassette de Standing on the Beach, puis bien plus tard le quadruple CD "Joint the Dots". Les faces B de ce groupe contiennent de véritables pépites, mais là c'est le fan qui parle :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 30/01/2023 à 20:16:08 ]