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Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

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Et n'oublions pas qu'un artiste sur un Major n'a pas la même liberté artistique qu'un autre signé par un Label.
C'est la différence entre l'industrie et l'artisanat!
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Nick Heyward
by Adrian Deevoy /International Musician & Recording World, April 1985

This latest spate of writing will eventually result in Nick's second solo LP recorded at Maison Rouge, Sarm and a host of other cosy and costly platterhausens. Co-production credits for the record will be shared by Nick and Danny Schogger, a keyboard player and arranger.

"Danny studied at the Royal College of Music and he's been a session player since day one. He's played all the keyboards on the album and he's programmed all the synths and drum machines. This is the first time I've ever used synths. We've used a DX7 a lot and an Oberheim. The drum machine is one of those RX11 Yamaha ones; the sounds on that are great and we've used that little CS01 for the sequencing on some of the tracks.



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Citation de phanou2000 :
Si DM est souvent cité ici, ce n'est pas un hasard ou le fait d'une dévotion (:clin:) outrancière. Leur son est directement calqué sur l'utilisation du matériel de chaque époque avec une grande porte ouverte sur l'expressivité et le respect de textes souvent négligés dans la synth-pop, plus un lien non négligeable avec le Blues-Rock qui n'a cessé d'augmenter dans le temps. C'est assez unique pour les retrouver régulièrement en référence. Sons synthés innovants au service d'émotions classiques, c'est un peu leur marque de fabrique.

Je pense aussi que la production de DM a été très documentée, et comme ils ont une très longue carrière, il y a donc plus à dire.
Après, depuis quelques mois, les contributions de Vilak à propos de DM sont davantage sur le fil du groupe. Je trouve ses contributions ici (et sur l'équivalent français) relativement variés

[ Dernière édition du message le 04/05/2024 à 14:50:40 ]

6144
Oui. Je trouvais le clin d’œil de Push-Pull marrant et juste. Après, je ne suis ni un grand suiveur du topic, que j'ai découvert tard sur AF, ni un spécialiste des synthés, j'ai simplement grandi dans les 80's et certains titres m'ont irrémédiablement marqués, alors je le trouve sympa même avec l'accent mis sur DM (qui se remarque assez vite quand même). Après, je suis habitué, j'ai eu une ex fan absolue du groupe et qui ne manquait jamais un seul de leurs concerts parisiens. Bon, moi, à part Enjoy the silence que je trouve génial et qui est un morceau inoubliable de mon enfance, passé deux ou trois morceaux, DM m'ennuie assez vite mais chacun ses goûts et je respecte par principe les groupes ou les artistes qui savent tenir sur la longévité.

[ Dernière édition du message le 04/05/2024 à 15:59:28 ]

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Ce que dit Point-virgule sur les ruptures musicales est très vraie, ce qui au final fait le succès, c'est avant tout le public ! Les oreilles du public sont-elles prêtes à entendre quelque chose de nouveau ? Force est de constater que la culture musicale a diminué par rapport aux grandes décennies 70/90. Il y a toujours eu des précurseurs et ceux qui ont concrétisé ! On peut certainement entendre plus de choses intéressantes sur Soundcloud qu'ailleurs mais avec des milliers de publications à l'heure, c'est aussi beaucoup plus hard de trouver. Maintenant ce sont les IA qui proposent du contenu, la rupture est peut-être là !

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

[ Dernière édition du message le 04/05/2024 à 17:43:32 ]

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Citation de Maxxou32 :
Force est de constater que la culture musicale a diminué par rapport aux grandes décennies 70/90.


Il y a aussi le fait que la culture de ces années là reposait beaucoup sur le côté "dansant" de la musique pop, qu'elle soit électro ou pas. Le numérique avait cet avantage d'être "droit dans le rythme" quand la synthèse soustractive analo pur jus pré-MIDI pouvait être plus diffuse, avant de se trouver réintégré dans la techno, souvent via des machines VA qui proposaient des ajustements au tempo prêts à l'emploi. La super-saw du JP-8000 était apprivoisée par son côté piloté et synchronisé. Des LFOs en free-running non synchronisables sinon à l'oreille demandent beaucoup plus de boulot pour participer au groove d'ensemble que des numériques. A part l'ambient, démocratisée par JMJ notamment par son côté mélodique jusqu'alors inédit, la musique électronique non dansante n'avait que peu de chance d'avoir du succès.

[ Dernière édition du message le 04/05/2024 à 18:19:29 ]

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Citation :
Force est de constater que la culture musicale a diminué par rapport aux grandes décennies 70/90
Je ne suis pas d'accord sur le fond de ce propos.

Déjà, faut savoir ce qu'on compare à quoi. Je peux te trouver plein de merdes des années 70/80/90. il s'est vendu infiniment plus de Stone et Charden que de Melody Nelson.

Ensuite, s'il est exact qu'on peut admettre que, en moyenne, la qualité harmonique et des arrangements a énormément baissé, la musique d'aujourd'hui apporte d'autres qualités qui n'existaient pas avant. De l'ambiant, du glitch, des samples travaillés en profondeur, des traitements très évolués, de nouvelles formes de synthèse...J'écoute de la musique d'absolument toutes les époques, du jazz des années 50 jusqu'au dernier truc nerd du label avant-gardiste. Toutes les époques ont leurs qualité. C'est notre capacité à intégrer, ou pas, la nouveauté, à sortir de notre zone de confort culturelle qui fait qu'on dit "c'était mieux avant" ou pas. Ce qu'on a, objectivement, entendu à toutes les époques.

Les yéyés, c'était n'importe quoi pour les fans de Charles Trenet, le disco, c'était de la merde pour les fans de rock, la House, c'était de la daube pour les fans de Soul, le hip-hop, c'est de la daube pour les jazzeux, etc, etc.
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Le terme "culture musicale" peut aussi se rapporter à un certain éclectisme qui, il faut bien l'avouer, a diminué. Le nombre de productions avec voix auto-tunées, rimes pauvres et rythmes prévisibles copié-collé est exponentiel.
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Je sais pas si tu étais de ce monde entre 75 et 80, mais à cette époque là, c'était disco et punk à 90%. C'était pas plus varié qu'aujourd'hui.
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Entre 75 et 80, j'étais trop jeune effectivement (je suis de 74). Mais ce qu'on appelait "la variété" (on dirait Philippe Bouvard qui parle :mrg:) portait encore bien son nom il me semble. Il y avait les chanteurs à voix et/ou à texte, la pop, le disco, le rock (enfin ce qu'il en restait), la new-wave, le punk, des dances éphémères (la Kazatchok, punaise :facepalm:), le rock progressif (Pink-Floyd, whouaw), encore des chansonnier à la Pierre Perret, les humoristiques inclassables style Marcel Amont ou Annie Cordy... De Nana Mouskouri aux Sex Pistols, il y avait de quoi faire.
Et derrière, les grands de la synth musique : JMJ, Kraftwerk, Tangerine Dream...
Ca déboitait dans tous les sens.

[ Dernière édition du message le 04/05/2024 à 19:48:49 ]