Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

  • 6 538 réponses
  • 106 participants
  • 328 743 vues
  • 162 followers
Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

Afficher le sujet de la discussion
6131
En lisant plusieurs posts ici et ailleurs, j'ai compris que les synthés numériques apportaient plus qu'un nouveau son et des mémoires mais surtout une nouvelle flexibilité dans les années 80, notamment avec la nouvelle norme MIDI qui permettait une synchronisation parfaite jusqu'alors inconnue et incompatible avec le vieux matos. Il n'en reste pas moins que les musiciens de l'époque avouent que le son n'était plus le même mais que leur créativité s'est recentrée ailleurs, pour le pire et le meilleur. Il fallait rester "dans le vent" quoi, quid des réalisations approximatives devant les "big hits" super cadencés ?
Aujourd'hui, on peut facilement raccorder les deux mondes, y compris celui du modulaire en parfaite synchronisation. La révolution du numérique aurait-elle été aussi percutante avec les moyens d'aujourd'hui ? La preuve, la synthèse analo n'a jamais été aussi exploitée par les constructeurs dignes de ce nom ces derniers temps.

[ Dernière édition du message le 01/05/2024 à 00:30:01 ]

6132
"Dans le vent". Tout est dit...

"Quoi? T'as pas de DX7? Oh la honte!!!!!!!!!!!!"
6133
Non mais... Pourquoi tu voudrais un son de violon alors qu'on peut le faire avec un Check-DIN branché sur un display rack ??? C'est complètement glucose tu wouas ?

c6bd104b-5abf-46db-8139-d7834bcaf920.jpg

[ Dernière édition du message le 01/05/2024 à 00:42:38 ]

6134
Le sketch est à voir en entier.Hilarant:mrg: !


Accordeur de pianos, amateur de synthés       
http://www.accord-eure.fr

6135
Oui mais ils font scission.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

6136
Citation de vilak :
J'en reviens toujours à Vangelis

Non, tu en reviens toujours à DM. :clin:

Citation :
qui disait que le DX7 c'est bien pour le travail en studio, c'est à dire faire des maquettes.

Oui alors, il l'a quand même pas mal utilisé sur bien des albums. Depuis Soil Festivities jusqu'à The City, on le reconnait souvent.

Après je reconnais que ce n'est pas le synthé le plus intuitif à touiller, on est d'accord.
Pourtant, il y a quand même pas mal de musiciens qui sont sortis des presets de Yamaha et qui ont fait des patches très intéressants ! Le cri de baleine de l'intro du Grand Bleu par exemple, ce n'est pas un son d'usine.

Quant aux considérations techniques qui auraient à elles seules ébloui les musiciens, non je ne crois pas. Ce que je me souviens de l'époque, c'est que ce truc était un ovni musical car il offrait un timbre radicalement nouveau et qu'il était très expressif grâce à son clavier avec vélocité et aftertouch (voir même aussi l'entrée breath control, même si ça n'a pas été hyper utilisé).
Alors oui, la vélocité et le toucher très agréable (rien à voir avec le clavier Panasonic plastoque d'un Memorymoog) ont beaucoup contribué à son succès et ce sont donc bien des arguments "musicaux".

Après il avait bien des atouts techniques séduisants comme les cartouches, le fait de pouvoir nommer les sons, etc. Mais je pense sincèrement que le premier argument est bien "musical" dans le sens où c'est un synthé qui était plus "naturel" à jouer que les autres.
Car n'oublions pas qu'en face on avait un Prophet-5 avec un clavier rigide et qui te volait une voie dès que tu jouais une sixième note...

Maintenant je constate que sur les forums il est toujours de bon ton (et ça fait artiste engagé) de descendre le DX7 au nom de cette pitoyable uniformité sonore dans les productions d'une époque. Mais était-ce la faute de l'instrument ou des musiciens ? Car il y a du DX7 chez Yes ou Genesis et il n'est pas si évident à reconnaitre.
Et en parlant d'uniformité, il y avait à la même période un instrument bien plus facile à utiliser pour avoir des sons nouveaux et créatifs: le sampler ! Pourtant qu'est-ce qu'on en a bouffé des Orchestra Hits... :mdr:
6137
C'est vrai, le DX7 est accusé d'avoir uniformisé le son à un moment donné. Son manque d'intuitivité de programmation a conduit à une saturation de l'espace sonore avec ses presets, mais ce fut un peu le cas aussi pour les Roland D-50 et Korg M1. D'ailleurs leurs but avoué était de laisser de côté la programmation au bénéfice d'une grande variété sonore sans effort, d'où les interfaces dépouillées et pénibles pour qui voudrait asticoter le moteur sonore.
Les constructeurs à l'époque ont certes indirectement encouragé la paresse d'innovation sonore mais ont aussi proposé une nouvelle gamme de possibilités. Les plus courageux/motivés ont pu sortir du lot mais dans la pop Musique 80s les presets suffisaient pour mettre une nouvelle ambiance bienvenue. La facilité au service de l'innovation et inversement.
Et exact aussi, le pré-sampling sans travail derrière, c'est la répètition.

[ Dernière édition du message le 03/05/2024 à 19:45:29 ]

6138
Citation de Push-Pull :
Citation de vilak :
J'en reviens toujours à Vangelis

Non, tu en reviens toujours à DM. :clin:


Han, ste poun. :mdr:
6139
Si DM est souvent cité ici, ce n'est pas un hasard ou le fait d'une dévotion (:clin:) outrancière. Leur son est directement calqué sur l'utilisation du matériel de chaque époque avec une grande porte ouverte sur l'expressivité et le respect de textes souvent négligés dans la synth-pop, plus un lien non négligeable avec le Blues-Rock qui n'a cessé d'augmenter dans le temps. C'est assez unique pour les retrouver régulièrement en référence. Sons synthés innovants au service d'émotions classiques, c'est un peu leur marque de fabrique.

[ Dernière édition du message le 03/05/2024 à 20:42:09 ]

6140
Pour en revenir à la question de l'uniformité, c'est une affaire de modes, de producteurs et de publics. Le matos y est peut-être un peu pour quelque chose mais c'est un problème qui traverse toutes les périodes musicales. Chanson française 40's / 50's, rock des 60's/70's, pop 80's/90's, hip-hop 90's, 00's, 10's... Certains groupes ou artistes ont plus ou moins fait preuve de véritable créativité, de prise de risques, d'autres furent très forts pour faire des hits en synthétisant (:clin:) ce que des pionniers avaient fait avant eux. Parfois les deux démarches ont pu coïncider... Mais de toute façon les ruptures musicales et les créations de nouveaux genres sont très rares. Et avis perso HS que tout le monde ne partage pas sur AF, je pense que rien de nouveau n'a émergé depuis bien longtemps. Bref, àmha cette histoire de nouveauté / uniformité a beaucoup moins à voir avec du matos qu'avec une histoire de public, de musiciens et de production (au sens commercial du terme).

[ Dernière édition du message le 03/05/2024 à 20:57:54 ]