Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Où étaient passées mes cordes vocales ?

  • 4 743 réponses
  • 98 participants
  • 330 998 vues
  • 89 followers
Sujet de la discussion Où étaient passées mes cordes vocales ?
Bonjour . Antérieurement je chantais du rock métal et cela avec une voix appelée par les phoniatres : la voix des bandes . Cette voix puissante avait cependant un ambitus mélodique faible et donc je décidais de chanter avec mes cordes vocales , mais voilà , ce n était pas terrible car je ne savais pas utiliser mes cordes vocales . Après des cours de chant sans résultat probant et des lectures à propos du chant , puis la lecture décisive du livre :Voir la Parole , je me mis à utiliser pour me servir de mes cordes vocales mes yeux et cela par l intermédiaire d un accordeur . Après donc plusieurs mois d exercices je chante maintenant avec justesse 3 octaves . Reste à mémoriser les intervalles sonores . Après s il me reste du temps peut etre que je chanterais .
Afficher le sujet de la discussion
1751

Citation : Je revient juste sur une remarque d'Athena714

Citation :
Pour synthétiser, une note, chantée ou non, est un son : elle possède donc une fréquence (la hauteur) et une forme d'onde (le timbre). Vouloir "teinter" une note est une absurdité : la note est déjà teintée vu que c'est un son.
Non.
Une note est uniquement une fréquence. Un Do3 sera la même note, qu'il soit joué par une clarinette ou par un cor anglais.
Il ne faut pas écrire l'égalité Note = Son. Car dans l'autre sens, ça ne marche pas forcément, un son n'est pas toujours une note (bruit blanc par exemple).
C'est comme de dire qu'un carré est un rectangle mais un rectangle n'est pas un carré.
Une note est un son, oui, mais ne possède pas tous les critères de définition d'un son.

Enfin, ce n'était qu'un petit détail de son argumentation.

Mis à part cela, je me demande pourquoi je reposte encore ici, moi . Bon sang, faut vraiment que je décroche, que je me désintoxique des effets secondaire d'addiction de la postillonite aigüe !



Effectivement j'ai été un poil trop approximatif, et je ne peux que plussoyer ce que tu as dis. En fait je n'ai pas été assez précis au niveau des termes : Lorsque j'employais le mot "note" je faisais allusion aux notes jouées par des instruments (incluant la voix). Je voulais donc dire qu'une note jouée (ou chantée) est un son à part entière. Une note écrite sur un bout de papier n'est par contre pas un son, uniquement un nom, une fréquence etc...
1752
Maloryp : BISES . Je ne rajoute rien .
1753
En fait ce que nous disons dans la langue parlée est : le son de la voix quand quelqu'un parle . Nous ne disons pas : il parle avec une belle note . Nous disons : il a une belle voix . Et la voix est un ensemble , un assemblage d'éléments que l'on décortique au fur et à mesure que l'on comprend mieux de quoi est fait l'humain , car nous sommes , mais de quoi sommes nous fait ? . La musique , le chant , la réflexion sur ces disciplines ne sont pas négatives à la question : mais de quoi sommes nous fait ? .
1754
Coucou Maloryp, :aime:
Ne m'abandonne pas dans les griffes de Popstillon, surtout au moment ou je porte l'estocade...

Athena,

Citation : Je ne sais pas si il est possible de la chanter très légérement au dessus ou en dessous pour rappeler le mode mineur ou majeur, mais si c'est possible c'est un exercice extrèmement difficile puisque pour l'exécuter correctement, il faudrait réussir à ne pas chanter la bonne note sans toutefois chanter faux.



C'est justement ce que j'évoque (pas très clair, j'avoue) et qui m'interroge : Est-ce simplement de l'auto-suggestion ou est-ce que réellement, j'arrive à influer certaines harmoniques qui composent la note que j'emets, de façon à en contrôler la teneur générale majeure/mineure ?

Car comme l'explique très bien Maloryp, un son est composé de multiples divisions harmoniques. Ce qui distingue d'ailleurs un instrument de musique d'un marteau-piqueur par exemple (son musical/bruit), c'est justement que par leur conception ils privilégient et hierarchisent certaines de ces harmoniques,dans une combinaison jugée agréable par nos oreilles. Je fais abstraction des autres facteurs tels que la hauteur, l'attaque, la fréquence, car contrairement à Postillon, je ne mélangerai pas tout.

Ainsi la voix, en réalité n'est donc pas monophonique.
Je crois que c'est ce qu'a voulu dire Postillon. Et ce que je crois comprendre dans sa démarche avec l'accordeur, c'est justement qu'il cherche à "dompter" ces harmoniques secondaires. Ce qui est à mon avis illusoire et surtout sterile vocalement : s'approcher de la note "scientifiquement exacte" n'a aucun sens car ce sont les altérations et la spécificité de cet ensemble harmonique qui font la particularité de chaque voix, et même son "charme" quand elle en a.

A l'inverse donc, je lui propose de travailler dans le sens de ma question première.
En essayant d'influer une note sans toucher la fondamentale qui la compose, il va forcément travailler :
1/la stabilité et la précision
2/l'acuité auditive ( OUI, POSTILLON, L'OREILLE !)
3/les outils plus subjectifs que tu dénommes "psycho-acoustiques" qui semblent tant le préoccuper.

Désolé pour ce pavé imbuvable, je suis meilleur à la déconnante.
1755

Citation : En fait ce que nous disons dans la langue parlée est : le son de la voix quand quelqu'un parle . Nous ne disons pas : il parle avec une belle note . Nous disons : il a une belle voix . Et la voix est un ensemble , un assemblage d'éléments que l'on décortique au fur et à mesure que l'on comprend mieux de quoi est fait l'humain , car nous sommes , mais de quoi sommes nous fait ? . La musique , le chant , la réflexion sur ces disciplines ne sont pas négatives à la question : mais de quoi sommes nous fait ? .



Postillon, cesse avec tes diversions.
Nous faisons l'effort d'essayer de piger ton raisonnement. Ce n'est déjà pas un cadeau à déchiffrer, et moi j'ai toutes les peines du monde à garder mon sérieux.
Alors n'en rajoute pas et restons dans le sujet de ton thread ou je replonge ma plume dans le fiel ... :clin:
1756
Tout à fait.

Le seul outil qui permet à un chanteur de chanter juste est son acuité auditive. Et aucun des exercices avec l'accordeur que propose Postillon ne contribuent à travailler son oreille, ils ne servent donc en rien à travailler la justesse.

Dans ces exercices, la recherche de la bonne hauteur se fait grâce aux yeux qui suivent le mouvement de l'aiguille, et ne se fait pas grâce à l'oreille. Par conséquent, celle-ci ne travaille pas.

Les exercices ne remplissent donc pas le moins du monde leur fonction.
Merci d'avoir joué avec nous.
Au revoir Postillon.
1757

Citation : C'est justement ce que j'évoque (pas très clair, j'avoue) et qui m'interroge : Est-ce simplement de l'auto-suggestion ou est-ce que réellement, j'arrive à influer certaines harmoniques qui composent la note que j'emets, de façon à en contrôler la teneur générale majeure/mineure ?

Car comme l'explique très bien Maloryp, un son est composé de multiples divisions harmoniques. Ce qui distingue d'ailleurs un instrument de musique d'un marteau-piqueur par exemple (son musical/bruit), c'est justement que par leur conception ils privilégient et hierarchisent certaines de ces harmoniques,dans une combinaison jugée agréable par nos oreilles. Je fais abstraction des autres facteurs tels que la hauteur, l'attaque, la fréquence, car contrairement à Postillon, je ne mélange pas tout.

Ainsi la voix, en réalité n'est donc pas monophonique.
Je crois que c'est ce qu'a voulu dire Postillon. Et ce que je crois comprendre dans sa démarche avec l'accordeur, c'est justement qu'il cherche à "dompter" ces harmoniques secondaires. Ce qui est à mon avis illusoire et surtout sterile vocalement : s'approcher de la note "scientifiquement exacte" n'a aucun sens car ce sont les altérations et la spécificité de cet ensemble harmonique qui font la particularité de chaque voix, et même son "charme" quand elle en a.

A l'inverse donc, je lui propose de travailler dans le sens de ma question première.
En essayant d'influer une note sans toucher la fondamentale qui la compose, il va forcément travailler :
1/la stabilité et la précision
2/l'acuité auditive ( OUI, POSTILLON, L'OREILLE !)
3/les outils plus subjectifs que tu dénommes "psycho-acoustiques" qui semblent tant le préoccuper.

Désolé pour ce pavé imbuvable, je suis meilleur à la déconnante.



Ouhlala, la on s'attaque à du lourd, c'est méga compliqué toutes ces histoires d'harmoniques. Je ne suis pas expert en physique, mais je connais 2-3 petites choses que je vais exposer :

Avant tout, je *crois* qu'il est impossible pour nos cordes vocales de moduler directement les harmoniques. Il me semble que ces harmoniques sont par contre influencées par la forme d'onde, c a d le timbre.

Ensuite, je *crois* qu'on ne peut dissocier les harmoniques d'un son.

Je *crois* également, mais de facon plus sure, que les harmoniques sont "majeures", et qu'on ne peut pas parler d'un son mineur, même en prenant en compte les harmoniques. Lorsque l'on joue une note, on trouve comme intervalles dans les harmoniques (par ordre d'importance) : octave, quinte, tierce majeure etc... C'est d'ailleurs ca qui fait la particularité des gammes mineures : lorsque l'on joue une tierce mineure (disons do - mib), dans les harmoniques de la fondamentale il y a la tierce majeure qui est très puissante. Ainsi cette tierce majeure dans les harmoniques vient causer une tension avec la tierce mineure actuellement jouée.

Pour le coup de la voix, elle est par contre bien monophonique. Elle est par contre poly-harmonique. Mais après tout ca n'est qu'une bête question de vocabulaire.

Pour résumer, je pense que oui, on peut moduler le timbre de sa voix, mais que cela ne transformera pas une note en une note mineure, pour la simple et bonne raison que je *crois* qu'un son, même en considérant les harmoniques, ne peut etre défini comme étant majeur ou mineur.

Et pour finir, si il est possible de rendre mineur ou majeur un son en modulant le timbre et les harmoniques, je pense que la psycho-accoustique à un role tellement important et sous estimé que ces légéres variations dans les harmoniques peuvent sans doute passer inapercues.
1758
Athena :
Je plussoie du début à la fin.

On peut modifier le timbre, c'est-à-dire le nombre d'harmoniques et leurs intensités relatives. Mais pour donner une impression de majeur ou mineur dans une seul note, pour moi c'est impossible, car il faudrait monter ou diminuer certaines harmoniques d'un demi-ton, et ça c'est pas possible.

A moins qu'un physicien/acousticien ne vienne m'expliquer que c'est possible, si vous avez la sensation de produire celà, à mon avis, ce n'est ni plus ni moins qu'une projection mentale, ou un truc dans ce genre, comme quand on s'imagine avoir chaud alors qu'il fait -10.
1759
Quelques rapides infos qui viennent étayer ce que dit maloryp : https://fr.wikipedia.org/wiki/Harmonique (voir le paragraphe "musique").

Donc visiblement, dans les harmoniques d'une note, il n'y a que des intervalles majeurs (ou justes). Comme il ne semble pas possible de modifier ces dites harmoniques, pas possible donc d'y introduire un intervalle mineur.
1760
Non il n'y a pas que des intervalles majeurs.

Dans le lien que tu as mis, regarde le paragraphe traitant de la série harmonique (celui avec le schéma de la double portée). Plus on va vers les harmoniques aigües, plus les intervalles entre celles-ci sont faibles, et parmi cette suite d'intervalle, il y en a aussi des mineurs (approximativement entre la 6e et la 7e par exemple).
Mais cette série harmonique ne change jamais quelque soit la note fondamentale émise, et quels que soient l'instrument et le timbre.