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Pédago
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2 MIN POUR... comprendre les enveloppes sonores - Qu'est ce qu'une enveloppe ADSR ?

Los Teignos a deux minutes pour vous présenter les enveloppes sonores et leur utilité. C'est parti !

Qu'est ce qu'une enveloppe ADSR ? : 2 MIN POUR... comprendre les enveloppes sonores

Alors on va pas traî­ner, sitôt que vous vous serez abonné au chan­nel Youtube d’Au­dio­fan­zine. Quatre choses défi­nissent un son : son inten­sité plus ou moins forte, sa hauteur, plus ou moins grave ou aiguë, son timbre (ce qui fait qu’un la joué à la trom­pette diffère du même la joué sur un piano)… et sa durée, plus ou moins courte ou longue.

Or, ce qu’il faut comprendre, c’est que l’in­ten­sité, la hauteur et le timbre d’un son sont tous suscep­tibles d’évo­luer sur sa durée. Prenons le seul exemple de l’in­ten­sité. Quand je joue une note de piano, le son est très fort au début puis décroit pendant toute la durée du son jusqu’au complet silence. On peut d’ailleurs regar­der en détail ce qui se produit.

Au tout départ, quand on presse la touche du piano, le son nait du silence et progresse très vite vers son niveau le plus fort : le marteau frappe la corde. On appelle cette partie l’at­taque du son. Le son va ensuite dimi­nuer jusqu’à atteindre un niveau stable. On parle alors de déclin. Ce niveau stable, c’est ce qu’on appelle le sustain du son et qui va durer jusqu’à ce qu’on relâche la touche et qu’alors nous vienne la dernière partie du son : le relâ­che­ment. Le relâ­che­ment, c’est tout bonne­ment la phase où le son dimi­nue jusqu’au complet silence.

L’en­semble de ces quatre phases forme ce que l’on appelle une enve­loppe de volume ADSR pour Attaque/Déclin/Sustain/Relâ­che­ment. Et ce qui est inté­res­sant, c’est qu’une enve­loppe ADSR pourra tout aussi bien décrire l’évo­lu­tion du volume comme nous venons de le faire, que celle de la hauteur tonale par exemple, ou de n’im­porte quel autre para­mètre sonore, ce dont on ne se prive pas dans le monde de la synthèse.

Voyez donc ce qu’on peut obte­nir avec une enve­loppe de volume sur un son. Puis avec une enve­loppe appliquée à la hauteur. Ou encore avec une enve­loppe appliquée à la fréquence de coupure d’un filtre :

Inté­res­sant, non ? Sachant que des enve­loppes, vous en croi­se­rez partout, que ce soit sur les synthés, les samplers et plus globa­le­ment les outils desti­nés au sound design, mais aussi dans les trai­te­ments dyna­miques : l’at­taque et le relâ­che­ment du compres­seur forment à eux seuls une enve­loppe. Et c’est encore plus mani­feste avec le proces­seur de tran­si­toires qui consiste juste­ment à appliquer une enve­loppe aux tran­si­toires d’un son. Nous revien­drons d’ailleurs prochai­ne­ment sur ce dernier : d’ici là, likez, parta­gez, commen­tez cette vidéo. Ciao !

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