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Sujet Pourquoi faire des masters à un niveau aussi élevé ?

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Sujet de la discussion Pourquoi faire des masters à un niveau aussi élevé ?
On voit souvent des sujets "comment faire des cd aussi fort que les cd du commerce", pourquoi vouloir faire ça ?

Et pourquoi les "cd du commerce" sont forts ???
Il suffit de monter le volume de sa chaîne si ce n'est pas assez fort.

J'imagine qu'il y a une bonne raison, puisque tout le monde fait pareil. Pourquoi sacrifier la qualité du son, alors qu'il suffit de monter le bouton ???


A l'heure où les lecteurs deviennent généralistes et où nos amplis servent aussi bien pour les dvds que les cds, pourquoi ne pas faire de masters au niveau de référence des dvds ? (niveau de référence +4 dBu ~ -18 dBfs, ce qui donne 18 dB de dynamique, et permet de mixer la musique de façon vraiment vivante, rappelons que depuis 10 ans la dynamique des cds tourne plutôt autour de 7 - 8 dB)


POURQUOI ?

Cette question s'adresse aussi bien aux profesionnels qu'aux amateurs et surtout aux auditeurs puisque tout le monde va dire "c'est à cause des auditeurs"
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C'est vrai. Mais je pense sincèrement qu'en France les vrais ingés mastering se comptent sur les doigts de la main. Les autres font ce qu'ils peuvent, et souvent n'importe quoi.

Je ne fais que reprendre depuis le début de ce thread les arguments de Bob Katz. Celui-ci milite pour la normalisation des niveaux de monitoring et donc de mastering.
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Oula, vengeur, me prend pas de haut, s'il te plait, j'aime pas ça, les phrases du genre "mon garcon", je supporte mal!!!

Alors, maintenant, reprenons le sujet de la discussion,

Citation : Donc ce qui va faire le plus de bruit c'est les machines dont tu te sers pour faire ton disque, ou même le souffle de ton Marshmall.


Ben, justement, j'ai interet a avoir un max de signal utile si je veux pas que mon soufle s'entende!

Citation : ces disques ont une dynamique fantastique, et il n'y a pas vraiment de problème de souffle, sauf quand je l'écoute en chambre anéchoïque.


Fais nous croire que t'as une chambre anéchoïque!!! :mdr:

Et à fort niveau, ça donne quoi? En principe, on peut entendre le bruit de quantification sur un cd, alors, sur un enregistrement analogique, mixé en analogique dont les bandes ont été converti en 16b/44.1Khz, ça m'étonnerait que l'on entende rien!


Citation : A mettre en relation avec l'utilisation du numérique!!??


Excuse, je parlais du tout numérique, là, les chaines entierements numériques sont encore récentes. D'où ma supposition!

Citation : Et entre nous si tu écoutes Call on me en voiture, tu vas avoir envie d'écraser une vieille. La musique trop compressée rend nerveux.


Alors arrete de te faire du mal, reste sur tes symphonies! Peace! :D:
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Citation : Ben, justement, j'ai interet a avoir un max de signal utile si je veux pas que mon soufle s'entende!



non non non, ce n'est pas du tout un argument, là on ne parle pas de la même chose...
et comme l'a bien dit vins, le fait de compresser pour monter le niveau ne fait que remonter le niveau du bruit...

recentre-toi sur le débat s'il te plaît.

Hors sujet : Pour le "tout numérique", mes précieuse symphonies ont justement été enregistrées en DDD, et elles dates de 1984.
Aaaah l'histoire... bon, si tu voulais parler de micros numériques, effectivement c'est encore assez marginal. Et surtout ça n'a rian à voir avec notre problème.

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Citation : Ben, justement, j'ai interet a avoir un max de signal utile si je veux pas que mon soufle s'entende!


Je suis d'accord avec toi à ceci près: cela s'addresse plus à la prise de son qu'au mastering. En effet, au moment du mastering, tu l'a déjà ton signal utile, en plus de l'éventuel souffle des instruments,du matériel... A mon sens, le mastering fait plus "agraver" le bruit de fond qu'il ne l'améliore.
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Citation : Mais je pense sincèrement qu'en France les vrais ingés mastering se comptent sur les doigts de la main. Les autres font ce qu'ils peuvent, et souvent n'importe quoi.



Tout à fait d'accord! :|

En fait, je reviens sur mon propos du lien du niveau et du travail en numérique:

Je crois que ces deux évènements sont liés car, là où l'analogique impose une référence à +4dbu ou - 10dbv, le numérique ne connait pas de régle: chaque constructeur établit un headroom ( de -18db,de -16,...) de facon totalement arbitraire sous le dB full scale, ce qui a entrainé la profession a travailler au maximum du niveau admissible par les machines. Donc, à travailler proche d'un fort niveau. Ceci est une partie de l'explication, le reste est commercial:

Les clients, comme on les a appelés ainsi, (on aurait du dire artiste, non?) suivent les modes,( et leur producteur) et font comme on fait! Les master qui tape juste en dessous du zéro, ça fait genre, c'est la mode... au meme titre que digidesign ou ssl sont a la mode.
C'est devenu une moeurs dans le milieu! du moins dans le milieu des musiques rock/pop/électro, donc modernes.
Les enregistrements de classiques ont conservé cette dynamique chérie, parce qu'elle y est necessaire!

Vengeur?Peux-tu nous laisser un lien sur les travaux de Bob Katz?
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Excusez moi , je m'emporte, effectivement, je frole le hors-sujet!! :|
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Bah perso pour pas avpoir l'air minable au milieu d'une playlist!
c tout :bravo:
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Et oui c important!
Et aussi certains mix ont un niveau de malade en conservant une dynamique interessante!
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Citation : Les clients, comme on les a appelés ainsi, (on aurait du dire artiste, non?)


non non, bien "client". Un typequi fait de la musique, qui amène son mix en studio de mastering en définissant un "cahier des charges" (ses exigences, du style "je veux mon son comme-ci, comme-ça...) est bien un client, tout artiste qu'il est. Si j'ai mis "client", tout comme j'ai mis "cahier des charges" dans ce post, c'est tout simplement pour insister sur le côté comercial du problème qui est, à mon avis, le plus important, bien avant toute considérations techniques.

Citation : Je crois que ces deux évènements sont liés car, là où l'analogique impose une référence à +4dbu ou - 10dbv, le numérique ne connait pas de régle: chaque constructeur établit un headroom ( de -18db,de -16,...) de facon totalement arbitraire sous le dB full scale, ce qui a entrainé la profession a travailler au maximum du niveau admissible par les machines.


Peut être, mais dans ce cas, pourquoi personne n'a imposé une référence pour le travail en numérique? Ou plutot, pourquoi chaque constructeur etablit sa propre référence de facon arbitraire? Ca serait pas pour essayer d'imposer SA propre référence par hasard?
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Ça toujours été la guére entre les constructeurs concernant les références, que ce soit en analogique qu'en numérique!

Citation : non non, bien "client". Un typequi fait de la musique, qui amène son mix en studio de mastering en définissant un "cahier des charges" (ses exigences, du style "je veux mon son comme-ci, comme-ça...) est bien un client, tout artiste qu'il est. Si j'ai mis "client", tout comme j'ai mis "cahier des charges" dans ce post, c'est tout simplement pour insister sur le côté comercial du problème qui est, à mon avis, le plus important, bien avant toute considérations techniques.



Je me doutais bien, j'ai juste voulu faire un mot, mais j'arrive pas à être drole à cette heure tardive, ou alors c'est le sujet qui n'est pas drole! :??:



Citation : Et aussi certains mix ont un niveau de malade en conservant une dynamique interessante!



et à en écouter tes compos ,Edd, tu te démerdes pas mal!!!