Débat sur l'enregistrement à -14 dbfs : pourquoi ? avantages et précautions...
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Roots of heather

Bonjour,
J'ai cru voir dans plusieurs sujets de ce forum qu'il était de bon ton de dire qu'il fallait moduler son signal à -14 dbfs crête en enregistrement sur une DAW.
Or ce n'est pas toujours vrai, car le 0db d'un préampli ne correspond pas toujours à -14 dbfs d'un crêtemètre d'une station DAW.
Tout dépend du préampli et de la carte son utilisés.
Par exemple, prenez un préampli SPL Goldmike première génération connecté à une carte son Creamware Luna II, et vous vous apercevrez que le 0db du Goldmike correspond à 0 dbfs dans la table de mixage Scope, gérant la carte son Creamware; de même, le 0db d'une table de mixage "Studiomaster Mixdown" correspond à -10dbfs dans la table de mixage Scope; sur d'autre matériel, un peu plus pro, j'obtiens -18 dbfs
Je ne pense pas que ce soit des cas isolés.
Pour bien moduler, il faut donc en fait simplement bien étalonner sa carte son par rapport au préampli utilisé, c'est à dire bien regarder à combien correspond le niveau 0db du préamp sur son crêtemètre de DAW, mais je ne pense pas que l'on puisse en tirer de généralité quant au bon niveau de modulation du signal sur une DAW, c'est au cas par cas.
Dire qu'il faut toujours moduler à -14 dbfs est donc de la désinformation, même si celà est exact pour bon nombre de matériel.
Musicalement

satchurator

Citation de : crown_quarto
Citation : Quel message constructif !! quel patience !! quel pedagogue !!
Certains ont écrit plusieurs milliers de messages et n'ont toujours pas compris le coté pedagogique d'un forum ?
Le prix du matériel doit-il être corrélé à la connaissance ?
On peut trés bien avoir du bon matériel, obtenir un bon son, et continuer d'apprendre, s'améliorer et partager. Cela concerne un paquet de monde sur AF.
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C'est une belle démonstration du fait que ce n'est pas le matériel qui fait l'ingénieur du son !
Reprenons les faits:
Tu as un très joli matériel il faut le reconnaitre.
Mais tu ne sais pas t'en servir d'une manière...Professionnelle on va dire.
Cependant, tu proposes tes services à "prix cassés" !
Mais surtout, tu déboules sur AF pour venir chercher des infos (infos basiques)! Un comble!
Tu devrais te payer une formation professionnelle. ça serait plus judicieux, et surtout ça ferait moins grincer des dents les véritables pros qui vivent de ce métier et qui voient quelques fortunés s'équiper comme des rois leur faire une concurrence.
Aider des personnes qui montent leur home-studios pour composer etc...je le fais quasiment tout les jours sur AF et ailleurs.
En revanche, aider les types équipés jusqu'aux dents en matos haut de gamme qui font du profit... Non.
Surtout quand ces mêmes personnes ne comprennent pas quand on leur explique...Il faut pas abuser non plus...
Avant d'acheter une voiture, vous passez le permis de conduire non?
Bon bah là, c'est carrément un chauffeur de Taxi qui se pointe avec la dernière Mercedes et qui nous demande comment conduire sa voiture! On va où là???
Tout ceci me fait enormément rire...
Et je ne suis pas seul, aucun doute la dessus.
Allez, puisque l'on en est à facturer ses prestations... Je propose que l'on te facture nos conseils pédagogiques. Scare, si tu veux de la qualité dans les conseils, il faut penser à les payer non?
Tu parles de 'patience'...
Sur un autre sujet, on t'a expliqué plusieurs fois le pourquoi du comment... Les élements à fournir pour un blind test et tout le toutim, au final tu n'as rien compris, tu n'en as fait qu'à ta tête...Et tu nous a fait perdre notre temps...
....
Ouille, ça rigole pas sur AF !!!
.
[ Dernière édition du message le 03/01/2011 à 01:57:21 ]

scare

Tiens ! Joli citation d'il y a quelques ... années il me semble !
Le Monsieur s'était subitement emballé à me faire un procès sans me connaitre un brin, ni mes compétences, ni ma personne, ni mon travail, je ne sais pas quelle mouche l'avait piqué . Il parait que j'étais coupable de venir chercher des infos sur de site me permettant ensuite de faire du profit
. Heureusement ça s'est rapidement calmé.
Heureusement également que ce site regorge de passionnés, pros ou amateurs, souhaitant faire partager leurs compétences en terme de pratique du son. J'en fais parti.
La liste de matos (consultable sur mon profil) a bien doublé depuis, et sur les projets hors privés pour lesquel j'ouvre le studio, le prix est plutôt divisé par deux.
Construction du nouveau studio
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Dossier : Conversion analogique-numérique (pour les courageux)

satchurator

Ouai, j'espère qu'il module pas tout le temps comme ça dans le rouge ! Parce-que là, c'est plus du loudness, c'est de la délationness !!
.

Lv mastering

Aprés les fêtes, les poubelles débordent d'immondices.
Vas y "satchurator" régales toi........
Studio de Mastering en ligne http://www.lvmastering.com/

satchurator

A vos ordres "Lv mastering" ...
.

Dr Pouet

Maintenant, ce qui crée de la distorsion à l'enregistrement, c'est pas d'avoir des crêtes à -0.1 (ça franchement on s'en fiche), c'est d'avoir un niveau moyen au dessus du niveau nominal côté analo, le fameux 0Vu au delà duquel on rentre dans la plage de fonctionnement non linéaire, et où le taux de distorsion et le niveau de bruit vont augmenter de plus en plus.
La partie soulignée me fait tiquer.
Pour moi, dans un circuit d'amplification analogique, la cause de distorsion la plus "fréquente / perceptible / incontournable" lors de niveaux trop élevés est : l'écrêtage.
Bien sûr un niveau moyen trop élevé va faire chauffer les composants, donc modifier leurs caractéristiques, et engendrer de la distorsion.
Mais d'un autre côté, une crête trop forte va être écrêtée (= rabotée, aplanie ), ce qui va engendrer une forte distorsion. C'est à peu près pareil qu'en numérique d'ailleurs, même si c'est c'est plus arrondi à cause du comportement de la plupart des composants, qui ont une saturation plus ou moins douce.
Le "VU-mètre" mesure une tension moyenne ; et cette moyenne est établie sur les 300 dernières millisecondes. Il donne donc des informations peu précises sur les crêtes : plus les variations de niveau du signal seront importantes, moins l'affichage du VU-mètre donnera une bonne idée des crêtes.
Par conséquent, il me semble que la bonne explication serait la suivante :
- comme les appareils analogiques ne sont pas tous calibrés de la même manière, il y a besoin d'établir une correspondance entre le niveau instantané (dBFS) affiché par le convertisseur A/N, et le niveau qui permet à l'appareil analogique de bien fonctionner
- les appareils analogiques sont généralement dotés de VU-mètre, qui ne mesurent pas des valeurs instantanées mais des valeurs moyennes (sur 300ms)
- on peut utiliser un signal d'amplitude constante (une sinusoïde à 1kHz par exemple) pour calibrer cette correspondance, car ce signal aura la même amplitude instantanée et amplitude moyenne
- une fois que l'on connait la correspondance entre <niveau qui va bien dans l'appareil analogique> et <niveau instantané sur les crête-mètre du convertisseur, on peut s'assurer sur le crête-mètre que l'appareil analogique n'a pas été saturé
Qu'en pensez-vous ?
(évidemment il s'agit toujours du cas où on veut utiliser l'appareil analogique dans son domaine linéaire, si on veut le faire saturer pour obtenir une coloration, c'est différent)
(autre rappel : le VU-mètre est un indicateur, généralement analogique, à aiguille, avec écrit "VU" dessus, pour bien signaler son comportement de "mesure moyenne". Les niveaux affichés dans un séquenceur sont à l'inverse des mesures instantanées que l'on appelle des crête-mètres ; bien sûr la valeur maximale est affichée un certain temps (0,5 secondes ?) afin de permettre aux humains de la visualiser).

Anonyme

en fait il faut remettre mes propos dans leur contexte, et le contexte c'est cette confusion qui perdure entre la mesure du crête mètre du soft et ce qui ce passe côté analo, et là je me contente de dire que être à -0.1dBfs crête dans le soft, c'est pas ça qui crée de la distorsion (étant entendu qu'il n'y a pas d'écrêtage puisqu'on atteind pas le 0) et que c'est donc bien le niveau moyen sur les étages analos qui est en cause.
La finalité du propos est de souligner le fait que le niveau crête mesuré dans le soft ne donne aucune indication sur ce qui se passe côté analo en terme de "régime de fonctionnement", et que c'est un peu ridicule de parler de niveau d'enregistrement en dBfs, en soit ça ne veut rien dire, puisqu'on associe la mesure d'un niveau crête à celle d'un niveau moyen, et c'est pas possible hormis avec un signal test (le fameux sinus 1kHz)
[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 15:10:58 ]

Dr Pouet

le contexte c'est cette confusion qui perdure entre la mesure du crête mètre du soft et ce qui ce passe côté analo
Totalement d'accord là-dessus.
je me contente de dire que être à -0.1dBfs crête dans le soft, c'est pas ça qui crée de la distorsion (étant entendu qu'il n'y a pas d'écrêtage puisqu'on atteint pas le 0)
Totalement d'accord aussi.
Jusque là, le point (*) est : "il n'y a pas de lien entre la valeur lue sur le crête-mètre du convertisseur, et le niveau dans l'appareil analogique". Je pense qu'on se comprend tout à fait.
c'est donc bien le niveau moyen sur les étages analos qui est en cause
Ça par contre, ça me parait bizarre. Ce qui est en cause, c'est 99% de fois le niveau crête sur les étages analos. S'il y avait un crête-mètre en plus du VU-mètre sur l'étage analogique, c'est surtout le crête-mètre qu'il faudrait veiller à ne pas envoyer dans le rouge.
Néanmoins, pour des raisons technologiques il n'y a généralement pas de crête-mètre sur les appareils analogiques, et seulement un VU-mètre.
Avec un signal d'amplitude fixe, l'amplitude crête est égale à l'amplitude moyenne, on a alors dans ce cas très particulier le VU-mètre et le crête mètre qui vont donner des mesures cohérentes. Ça peut permettre de savoir à combien de dBFS le 0VU correspond, ou alors ça permet de régler le gain en sortie du préamp pour avoir 0VU = -14dBFS... etc
En revanche, pour s'assurer que l'appareil analogique ne sature pas, il faudrait plutôt un crête-mètre qu'un VU-mètre. Une fois qu'on a fait un calibrage comme ci-dessus pour maîtriser la correspondance entre le crête-mètre du convertisseur et le niveau qui va bien dans l'appareil analogique (pint * ci-dessus), on peut alors vérifier sur le crête-mètre qu'on ne sature pas.
Bien sûr, si les écarts entre faibles et forts niveaux du signal sont dans une marge "habituelle", et si on a une bonne marge (=headroom) dans l'appareil analogique, on ne devrait pas avoir de soucis.
En fait pour résumer en une phrase ce qui me gêne, c'est qu'à mon avis :
c'est donc bien le niveau crête sur les étages analos qui est en cause
Après je suis d'accord que le niveau crête mesuré dans le soft ne donne aucune indication sur le niveau crête côté analo.
Le but de ton propos est d'insister sur l'absence de lien entre niveau logiciel et niveau analogique, et je suis d'accord là-dessus. Mon seul bémol et à moins que j'oublie un point important, c'est que la plupart des distorsions côté analo viendront d'une crête trop forte et pas d'un niveau moyen trop important.
Après sur un appareil de bonne qualité, il y a une grosse marge entre le niveau moyen recommandé et le niveau crête à la limite de la saturation ; donc avec le bon niveau moyen, on ne saturera pas. Ce sera peut-être faux sur un instrument ultra-dynamique (caisse clair prise de très près ?). Seul un crête-mètre permettrait de savoir avec certitude s'il y a eu saturation ou non.
[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 17:51:55 ]

scare

Citation :
Néanmoins, pour des raisons technologiques il n'y a généralement pas de crête-mètre sur les appareils analogiques, et seulement un VU-mètre.
et beh pourquoi donc ?
Voici le lien vers le peak meter que j'ai conçu pour mes DIY :
http://www.prodigy-pro.com/diy/index.php?topic=23947.0
Il est sur tout mes preamp DIY
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Dr Pouet

généralement
merci scare.

Dans ce cas, si on a des crête-mètres sur son appareil analogique, c'est ça qu'il faut regarder, comme je l'ai déjà écrit plus haut. Tu as l'air de le confirmer en fait !
[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 18:02:51 ]

Anonyme

justement, c'est là ou je suis partiellement d'accord.
le discour de beaucoup est de dire qu'il ne faut pas dépasser tel niveau crête en dBfs parce que ce niveau correspond au 0Vu, et qu'au delà de ce niveau crête le préampli est dans le rouge, pas au sens écrêtage, mais au sens niveau moyen trop élevé (puisque dépassement du 0Vu ou +4dBu) et donc changement de comportement de l'électronique, et c'est là qu'est le non sens, puisque (et là on semble d'accord) il n'y a aucune correspondance entre ces deux niveaux puisqu'ils ne sont pas mesurés de la même façon.
Et pour le niveau moyen côté analo, il me semble bien que Jan (ou Phil29 ou même les deux) en ont déjà parlés et expliquaient justement que les crêtes côté analo sont bien moins problématiques qu'en numérique (où là il y a vraiement une limitation technique absolue), mais comme je n'ai aucune compétence en électronique, ça demande à être confirmé, en tout cas c'est ce qu'il me semble avoir compris, d’ailleurs toutes les caractéristiques d'un rack sont généralement données pour un sinus 1kHz @ +4dBu.
Et puis, je pense qu'il faut distinguer l'écrêtage, et la "dégradation'" progressive du signal quand celui ci rentre trop fort dans le préampli (sans écrêtage), il suffit de faire une reprise d'ampli par exemple pour s’apercevoir que le son est de plus en plus distordu et "sale" sans pour autant être écrêté, du fait que le niveau moyen sera élevé et le facteur de crête assez faible, et au contraire, je pense qu'écrêter une caisse claire dans une proportion raisonnable est beaucoup moins dégradant, tout ça dans le domaine analo bien sûr.

Dr Pouet

Et pour le niveau moyen côté analo, il me semble bien que Jan (ou Phil29 ou même les deux) en ont déjà parlés et expliquaient justement que les crêtes côté analo sont bien moins problématiques qu'en numérique (où là il y a vraiment une limitation technique absolue)
Ben sur les étages de gain en tension d'un ampli de puissance (donc les premiers étages), un écrêtage va faire quelque chose d'assez similaire à un écrêtage numérique ; un peu plus doux, mais bien moche et irrécupérable. Logiquement ça devrait être pareil dans un préamp analogique (à moins qu'on soit tout le temps loin des limites à cause de la faiblesse des signaux sortant des micros ?).
je pense qu'il faut distinguer l'écrêtage, et la "dégradation'" progressive du signal quand celui ci rentre trop fort dans le préampli (sans écrêtage), il suffit de faire une reprise d'ampli par exemple pour s’apercevoir que le son est de plus en plus distordu et "sale" sans pour autant être écrêté, du fait que le niveau moyen sera élevé et le facteur de crête assez faible
Ok, je veux bien te croire.
Mais par curiosité, je serais preneur de la justification électronique qu'il y a derrière. À suivre quoi.
écrêter une caisse claire dans une proportion raisonnable est beaucoup moins dégradant, tout ça dans le domaine analo bien sûr.
En l'occurrence, et pour l'avoir un peu testé, je pense qu'il y a plus de différence entre écrêter une basse électrique et une caisse claire, que de les écrêter en numérique ou en analogique. Sur une caisse claire on va écrêter une ou quelques oscillations, contre des centaines sur une basse car le niveau est beaucoup plus constant.
Bref, un écrêtage sur un étage d'amplification, c'est jamais joli joli et en tout cas pas fidèle ; même si l'oreille trouve un peu moins moche certains écrêtages analogiques qu'un écrêtage numérique.
Voici le lien vers le peak meter que j'ai conçu pour mes DIY :
http://www.prodigy-pro.com/diy/index.php?topic=23947.0
J'ai regardé rapidement la datasheet du LM3915, il y est dit qu'on peut s'en servir pour faire un peak-meter (figure 4 page 11), mais je n'ai pas vu de constante de temps ou vitesse de réaction (slew-rate...)
Ça me semble bizarre pour faire une crête-mètre fiable.

[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 18:29:23 ]

scare

Citation :
J'ai regardé rapidement la datasheet du LM3915, il y est dit qu'on peut s'en servir pour faire un peak-meter (figure 4 page 11), mais je n'ai pas vu de constante de temps ou vitesse de réaction (slew-rate...)
Ça me semble bizarre pour faire une crête-mètre fiable.(bon il monte peut-être à des fréquences très élevées par rapport au spectre audio)
Lol, le LM 3915 gère juste l'affichage des led, il n'est en aucun cas un peak detector. C'est tout le circuit en amont du 3915 qui va transformer la valeur de tension d'un peak en tension continu proportionnelle pour que le 3915 éclaire la bonne led. Un exemple de circuit détecteur de peak est celui de la figure 4 (il y en a d'autres). C'est les propriétés de tous les composants du circuit fig 4 (ou autre) qui détermineront sa réactivité.
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Anonyme

Citation :
Mais par curiosité, je serais preneur de la justification électronique qu'il y a derrière
également
d’ailleurs scare, c'est ton domaine ça!

Dr Pouet

Lol, le LM 3915 gère juste l'affichage des led, il n'est en aucun cas un peak detector. C'est tout le circuit en amont du 3915 qui va transformer la valeur de tension d'un peak en tension continu proportionnelle pour que le 3915 éclaire la bonne led. Un exemple de circuit détecteur de peak est celui de la figure 4 (il y en a d'autres). C'est les propriétés de tous les composants du circuit fig 4 (ou autre) qui détermineront sa réactivité.
Excuse moi, mais ton "Lol" n'est pas très défendable.

Tout circuit analogique a une bande passant limitée. C'est lié à sa vitesse de réaction, son "slew-rate" pour un ampli etc...
D'après ta réponse j'en conclus que sa vitesse de réaction est très au-delà de l'audio (ça n'est effectivement pas surprenant).
Et on peut aussi régler la durée d'affichage des LEDs ? (sorte de sample and hold) pour afficher plus longuement les crêtes de très courtes durées (comme le fait un séquenceur) ?
C'est tout le circuit en amont du 3915 qui va transformer la valeur de tension d'un peak en tension continu proportionnelle pour que le 3915 éclaire la bonne led
D'après ce que je comprends de la datasheet, le circuit en amont (l'ampli-op des figures 2 à 4) effectue :
- le redressement du signal (2 alternances positives au lieu d'une + et un -)
- l'amplification du signal pour ne pas être gêné par le seuil des déclenchement des diodes
- une moyenne flottante, à la manière d'un VU-mètre, mais paramétrable par le couple R5/C2 figure 3. Donc si la constante de temps est très courte (25 microsecondes pour 40kHz), ça fait un crête-mètre. Reste éventuellement à allonger la durée d'affichage pour que l'œil ait le temps de le voir.
[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 19:35:16 ]

scare

Citation :
d’ailleurs scare, c'est ton domaine ça!
Je vais bien relire vos propos et tenter d'amener une réponse, là je suis en plein mix et j'ai pas le temps de rentrer dans les détails, je suis vos échanges en survolant un peu je l'avoue, ça repose mes oreilles .
Sinon à l'heure ou je vous parle les led meters de ma table son réglé sur "peak meter" et non sur "vu meter" (il y a deux positions. (bon j'ai aussi les VU à droite au cas ou), mais j'aime bosser en peak au mixage.
Citation :
Tout circuit analogique a une bande passant limitée. C'est lié à sa vitesse de réaction, son "slew-rate" pour un ampli etc...
D'après ta réponse j'en conclus que sa vitesse de réaction est très au-delà de l'audio (ça n'est effectivement pas surprenant).
Dr, encore une fois le lm n'a rien à voir dans la detection, c'est le circuit en amont du lm qu'il faut regarder.
le but du lm est de convertir une tension CONTINU en affichage led.
Le lm ne reçoit aucun signal audio
Le signal audio est sinusoïdal, il rentre dans le circuit detecteur, et ce circuit converti un pic au dio en une tension continu correspondante, cette tension est ensuite traitée par le lm.
Si tu veux du slew rate regarde les LF 353 du circuit de detection : slew rate 13 V/µs ... et les diodes.
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Dr Pouet

Dr, encore une fois le lm n'a rien à voir dans la detection, c'est le circuit en amont du lm qu'il faut regarder.
le but du lm est de convertir une tension CONTINU en affichage led. Le lm ne reçoit aucun signal audio
Le signal audio est sinusoïdal, il rentre dans le circuit detecteur, et ce circuit converti un pic au dio en une tension continu correspondante, cette tension est ensuite traitée par le lm.
Si tu veux du slew rate regarde les LF 353 du circuit de detection : slew rate 13 V/µs ... et les diodes.
Écoute, je crois bien que c'est toi qui te trompe ! La datasheet du LM3915 dit précisément le contraire de ce que tu dis :
- page 10 de la datasheet :
"The simplest way to display an AC signal using the LM3915 is to apply it right to pin 5 unrectified"
AC = alternative current. Courant continu serait "DC Direct Current".
"unrectified" signifie "non redressé". Ça veut dire que l'alternance négative du signal sera ignorée (ils expliquent dans la phrase suivante que ça ne va pas abimer les composants ; puis que c'est mieux de redesser).
- la figure 2 est un amplificateur inverseur avec un gain : "The circuit has a gain equal to R2/R1" + le redressement double-alternance grâce aux diodes.
Sur le schéma que tu indiques :
http://www.prodigy-pro.com/diy/index.php?topic=23947.msg284443#msg284443
c'est pas très clair car ce serait plus pratique d'avoir le schéma électronique que l'image du circuit imprimé.
Toutefois je pense que c'est un schéma similaire à la figure 4. Les TL072 sont des doubles ampli-op, mais
After I designed it, I wished that I'd used the unused half of the first TL072 as a noninverting, unity-gain buffer...
Basically taking the input signal to pin 3 and taking the output from pins 1&2 instread of having them do nothing... it would make the input less impedance-sensitive, is the (slight) advantage.
Bref... j'attends tes éclaircissements

[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 20:17:48 ]

scare

Ok, Je vais rejeter un oeil et viendrai corriger ce que j'ai dit et expliquer le pourquoi du comment, pas de soucis.
Je mettrai le schéma en ligne.
Ce qui est sur c'est que le circuit de détection permet au lm de détecter précisément les peak, c'est son rôle.
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Dr Pouet

Citation :Ce qui est sur c'est que le circuit de détection permet au lm de détecter précisément les peak, c'est son rôle.
Je suis d'accord là-dessus. Pour moi c'est le couple R5/C2 figure 3 qui fixe la vitesse de réaction.
Sans ce couple, la vitesse doit être déterminée par le moins rapide dans la liste : vitesse de réaction du LM3915, inertie des LEDs, latence des yeux... ou alors cette durée d'affichage est justement pilotée par la capacité C2 figure 4 (probable que ce soit ça d'ailleurs : ça semble bien faire l'effet d'un passe-bas en sortie).
Grâce à toi j'ai cherché un simulateur de circuit sur Mac, et il semble que MI Sugar / Volta / macspice soit une bonne pioche...faudra que je manipule tout ça...
Pour en revenir au sujet, tes choix de conception pour tes préamp DIY (peak-meter = crête-mètre) vont dans le sens de vérifier qu'il n'y a pas saturation du signal sur un transitoire, plutôt que de se limiter à vérifier que le signal moyen est ok.
[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 21:35:42 ]

scare

Hors sujet :
Citation :
- page 10 de la datasheet :
"The simplest way to display an AC signal using the LM3915 is to apply it right to pin 5 unrectified"
Fait pas s'arrêter à la première phrase ... lis la suite stp ....
Citation :
The LM3915 will respond to positive half-cycles only.
le 3915 accepte les signaux alternatif mais ne réagit qu'aux alternances positives, d'où le circuit de détection redressant avec précision les alternances négatives pour qu'elle soit prises en compte => suite au detecteur, c'est bien une tension continu en entrée du LM. En altenatif il en zappe la moitié du signal...
C2 en sortie du "précision full wave average detector" permet d'amortir les variation du signal. Il a exactement a même fonction qu'un condo dans le redressement et la régultation d'une alimentation :
En gros en noir c'est avant C2, c'est le signal redressé double altenance, et en vert c'est après C2 :
C'est bon cette fois ci ??
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[ Dernière édition du message le 27/03/2011 à 21:57:24 ]

scare

Citation :je pense qu'il faut distinguer l'écrêtage, et la "dégradation'" progressive du signal quand celui ci rentre trop fort dans le préampli (sans écrêtage), il suffit de faire une reprise d'ampli par exemple pour s’apercevoir que le son est de plus en plus distordu et "sale" sans pour autant être écrêté, du fait que le niveau moyen sera élevé et le facteur de crête assez faible
Ok, je veux bien te croire.
Mais par curiosité, je serais preneur de la justification électronique qu'il y a derrière. À suivre quoi.
Si on prend le cas d'un preamp à transistor, les états sont les suivants :
1) Amplification linéaire, dans la plage de fonctionnement linéaire du transistor : la tension d'entré est l'image quasi parfaite de la tension de sortie. Jusqu'au 0 VU.
2) Amplification à tendance non linéaire, ajout de distorsion harmonique, cette distorsion est provoquée par un défaut de linéarité de l'amplificateur. Si le signal d'entrée est sinusoïdal, le signal de sortie ne l'est plus. Cette sinusoïde déformée peut être considérée comme la somme d'une sinusoïde pure ( fondamentale) et de sinusoïdes de fréquences multiples de cette fondamentale (harmoniques) . le THD sera fonction du rapport entre ces harmoniques et la fondamentale : au dessus du 0 VU, dans le headroom.
3) Ecrêtage par blocage et saturation du transistor, la tension d'écrétage est généralement égale à la tension d'alimentation du préampli : La valeur du headroom est atteinte.
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Dr Pouet

Citation :C'est bon cette fois ci ??
Ouais on est d'accord.
En fait quand tu dis "le LM n'a rien à voir dans la détection", c'est discutable puisque c'est justement lui qui fait la mesure, un peu comme un convertisseur A/N, avec un jeu de résistances, qui
alimentent d'ailleurs les "comparator" (page 7). Ces comparator comparent la valeur du signal en entrée à une valeur de référence.
1) Amplification linéaire, dans la plage de fonctionnement linéaire du transistor : la tension d'entré est l'image quasi parfaite de la tension de sortie. Jusqu'au 0 VU.
2) Amplification à tendance non linéaire, ajout de distorsion harmonique, cette distorsion est provoquée par un défaut de linéarité de l'amplificateur. Si le signal d'entrée est sinusoïdal, le signal de sortie ne l'est plus. Cette sinusoïde déformée peut être considérée comme la somme d'une sinusoïde pure ( fondamentale) et de sinusoïdes de fréquences multiples de cette fondamentale (harmoniques) . le THD sera fonction du rapport entre ces harmoniques et la fondamentale : au dessus du 0 VU, dans le headroom.
3) Ecrêtage par blocage et saturation du transistor, la tension d'écrétage est généralement égale à la tension d'alimentation du préampli : La valeur du headroom est atteinte.
Ok ça c'est la base de la théorie.
Mais pour moi la zone 2 est très réduite. Sur un ampli-op je ne suis même pas sûr qu'on arrive à voir cette amplification non linéaire. Sur un transistor seul, l'amplification non-linéaire se voit, mais sur un système bouclé avec contre-réaction, c'est une autre histoire.
Je ne vois pas les raisons pour lesquelles ce serait différent sur un préamp micro.

D'ailleurs toi-même scare tu utilises des crête-mètre sur tes préamp ; n'est-ce pas ?
[ Dernière édition du message le 28/03/2011 à 01:47:34 ]

scare

Je me base généralement sur le niveau moyen du son pour enregistrer.
J'utilise pas mal le crête metre de logic et egalement un plug d'affichage RMS. Je sais que mes convertos sont calibrés à -16 dBFS = + 4 dBU. Ensuite en fonction de la source et de ce que je vois en RMS dans logic, je pousse plus ou moins le preamp. Egalement selon le type de son que je veux obtenir. Le crête metre du preamp me sers mais n'est pas indispensable je trouve (d'ailleurs tous mes preamp n'en n'ont pas).
Utilisant pas mal de bon matos analo, je me ballade allègrement dans le headroom sans avoir trop de soucis.
Sur un son type rythmique saturé guitare je module entre -12 et -18 dBfs crête dns logic. Sur une snare, ca peut moduler plus haut.
Concernant le mixage (je somme en analo), là je me sert bcp des peaks meters de la table pour voir ou je me situe, et honnêtement en niveau crête je suis pas pas mal dans le rouge. par contre en switchant en niveau moyen (mode VU) , c'est dans le vert.
Par exemple en ce moment pour diverses raisons je dois envoyer assez fort la GC et snare dans l'entrée ligne de ma table, ça bronche pas niveau son. La marge entre le 0 vu et l'ecrétage est grande, genre 20 dBu sur ma table de mixage. Sur des drums je peux moduler à genre +15 dBu crête sans gros impact sur le son.
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[ Dernière édition du message le 28/03/2011 à 01:54:50 ]

dart


scare

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