réactions au dossier Secrets de Studio : Fred Duquesne
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Banshee in Avalon
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Hohman
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 19:21:27 ]
oryjen
Samplez avec un appareil moderne une sawtooth filtrée de Minimoog et comparez à l'oscilloscope la copie et l'original: Pas de différence notable. Pourtant l'oreille ne se trompe pas (les deux écoutées dans les mêmes conditions, avec une amplification de bonne qualité, etc...).
J'avais fait le test entre mon MS20 et le Legacy: risible, à part l'onde carrée non filtrée qui ressemblait assez.
Récemment j'ai pu essayer l'ARP 2600 V: Minable par rapport à la présence extraordinaire de l'original, essayé deux fois. A mon avis un authentique 2600 doit être extrêmement difficile à mixer! La copie rentre dans n'importe quoi sans dire s'il vous plaît...
Bref... Mais je suis un vieux nostalgique, vous le savez. Je n'ai aucune excuse.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Kiradu95
Car la Loudness War n'a pas eu lieu à cause des progrès technologique et de la volonté des ingés sons uniquement. Mais bel et bien parce-que c'est ce que veulent les auditeurs, mais avant tout les artistes eux-même.
N'importe quoi tu crois que les auditeurs lambda savent ce qu'est la loudness war ? Ils écoutent ce qu'on leur donne c'est tout. Ce sont plutôt les gens de l'industrie du disque, des maisons de disque et des radios qui ont demandé aux ingés sons d'augmenter les niveaux rms afin que leur produit paraisse "mieux" aux oreilles des auditeurs lambda. Ce n'est pas un hasard si les radios qui font le plus d'audience sont celles qui sonnent le plus fort. La technologie a permis une concurrence non plus sur la qualité intrinsèque de la musique mais sur l'apparence, l'enrobage, on se concentre sur le papier cadeau et non plus sur le cadeau, c'est indéniable et c'est la même chose dans beaucoup d'autres domaines.
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 19:37:12 ]
Danguit
comparez à l'oscilloscope la copie et l'original: Pas de différence notable.
S'il y a une différence audible elle est mesurable, mais une différence mesurable n'est pas forcément audible.
oryjen
+1 avec Dante évidemment. On se trompe en croyant qu'on peut penser l'affaire selon le problème de l'oeuf et de la poule. Il y a toujours le renard, pas loin: il n'est pas difficile, il se régale avec les deux.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Danguit
Spidouz
N'importe quoi tu crois que les auditeurs lambda savent ce qu'est la loudness war ?
La loudness war proprement dit, non; mais le fait d'avoir une musique qui leur paraissent "plus forte", ça oui.
Si tu ne sais pas cela, ce que tu n'as probablement pas eu beaucoup de clients dans ton studio ses 20 dernières années.
Il faut arrêter de penser que c'est la faute à l'industrie de la musique, aux labels, aux studios, ou encore aux ingés sons. Oui y'a de la compétition du "toujours mieux, toujours plus", comme dans tous les domaines, ça je suis bien d'accord avec ça; mais il faut arrêter de se placer en "victime de l'industrie". Une industrie fournit ce que les consommateurs veulent bien accepter de consommer. Maintenant, si on leur donne de la merde et ils en redemandent, pourquoi chercher à vouloir leur donner autre chose?
Il faut arrêter les "conspirations" et autres (bientôt ça sera la faute d'un culte neo-massonique que je ne serais pas surpris). S'il y a des émissions de télé-réalité à la con à regarder à la télé, c'est tout simplement parce-qu'il y a des gens pour regarder ce genre d'émission; Car si une industrie ne vend pas, elle change sa politique de vente, ses produits, etc... D'autant plus que ce n'est plus le choix qui manque aujourd'hui au niveau des "médias" avec internet, les web-radio, podcast, auto-promotion sur Facebook, Youtube et autre, auto-distribution et vente par iTunes, Amazon, Paypal, etc... Bref, si l'on veut faire des médias non "mainstream" aujourd'hui, on peut le faire, ce n'est pas les outils qui manquent.
C'est juste que cela restera un marché de niche car la très grande majorité des consommateurs sont satisfait avec ce que les industries leur fournissent (même si c'est "populaire", "formatter" et "superficiel"). Et si l'on aime pas, rien ne nous force à regarder des émissions à la con (perso j'ai même plus de télé), ou encore d'acheter ce genre d'albums.
C'est trop facile de toujours se placer en "victime"; c'est alors bien plus dur d'admettre ses responsabilités et d'agir en tant que tel. Dans une société de (sur-)consommation, c'est le consommateur qui a encore le dernier mot car c'est lui qui donne son argent aux industries.
@Danguit: Tout à fait... Si y'a pas de différence mesurable, il n'y a pas de différence audible, c'est tout simplement psychologique, car l'oreille trompe bien plus que les appareils de mesure... ou alors il faut en effet apprendre à s'en servir (les deux
Mais entre les méthodes scientifiques (qui peuvent alors être démontrées et vérifiées... voir contredites) et les méthodes de la croyance (qui ne se base que sur des ressentis et la foi qui ne peuvent alors être ni démontrés, ni vérifiés), j'aurai toujours une préférence pour une approche scientifique.
Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm
Ad Astra, Per Aspera...
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 20:08:40 ]
Hohman
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 20:12:39 ]
Kiradu95
Bien sur il y a d'autres produits de meilleure qualité mais ils sont réservés aux gens passionés, la masse ne va pas forcément avoir le temps ou l'envie de chercher sur le net des artistes talentueux par exemple.
Concernant les artistes bien sur qu'ils veulent eux aussi avoir des niveaux rms très élevés, mais c'est seulement pour survivre commercialement car un son faible ne risque pas d'être joué en radio par exemple. Ils n'aiment pas forcément ça mais doivent se plier aux standards de l'industrie sinon ils devront faire ça bénévolement, et ce n'est pas forcément possible pour eux.
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 20:38:21 ]
Traumax
Spidouz
Il n'y a pas besoin d'avoir fait St Cyr, Polytechnique ou HEC pour savoir comment fonctionne le monde de la consommation, quelque soit l'industrie d'ailleurs. Toutefois, la ménagère de 50 ans aujourd'hui surf sur internet comme n'importe quel autre consommateur, et elle est tout aussi informée que nous autres (et savent alors très bien ce qui est disponible en dehors des grands médias). Si à l'époque vous alliez à la Fnac pour acheter un CD et qu'il n'y avait que 100 choix, aujourd'hui en allant sur un site de vente en ligne, on en a 10,000... et donc ce n'est pas bien difficile de découvrir autre chose que ce qu'il y a dans les grands médias.
Et pour les jeunes c'est pire encore, car aujourd'hui ils ne regardent même plus la télé, n'écoutent plus la radio, ils passent leur temps sur internet. Leur influence viennent à présent de Facebook, Youtube, Twitter et j'en passe.
Nous sommes alors tous influencé et influençable (ne serait-ce que par nos proches), mais c'est à chacun d'être suffisamment responsable. C'est lorsqu'on picole et qu'on prends le volant... Il ne faut pas s'étonner s'il y a un accident ensuite et jouer à la victime en disant: "Oh, le pauvre, il ne savait pas qu'il pouvait avoir un accident en ayant bu". Personnellement j'appelle ça de l'hypocrisie, et c'est alors pareil pour tous, y compris sur notre façon de consommer.
Loin de moi de vouloir donner une leçon à quiconque par ces propos, mais juste partager l'idée que nous sommes tous responsables de ce qui arrivent. Certains en profitent (dans tous les sens du terme d'ailleurs), mais quoi de plus normal dans une société de (sur-)consommation où tous est basé sur le profit? Là encore, rien de nouveau. Ce n'est alors pas uniquement les technologies, les supports des médias, ou encore les ingés sons qui ont fait que la musique soit différente aujourd'hui par rapport à ce qui se faisait il y a 20 ou 30 ans. Puis les "standards de l'industrie" existaient déjà à l'époque, donc là encore, ce n'est pas nouveau.
C'est ça que j'ai voulu exprimé dans mes propos (et ce n'est pas nouveau non plus car c'est un sujet récurrent); Donc nul besoin de relancer un nième débat ici, d'autant plus que la vidéo de Fred Duquesne ne va pas vraiment dans un sens ou l'autre car il montre très bien qu'aujourd'hui, on peut faire comme bon nous semble, que l'on fasse de la musique légère et un peu barrée ou du gros métal
Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm
Ad Astra, Per Aspera...
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 20:42:16 ]
Traumax
Hohman
Extraterrestreland mais pourquoi pas ?
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 21:30:05 ]
Hohman
Maintenant, si on leur donne de la merde et ils en redemandent, pourquoi chercher à vouloir leur donner autre chose?
Pour qu'ils arrêtent de demander de la merde.
Spidouz
(pour quelle raison ou quelle motivation le feraient-ils puisqu'ils fournissent déjà ce que les gens redemandent et consomment? C'est le principe basique et élémentaire de l'offre et de la demande).
Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm
Ad Astra, Per Aspera...
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 22:23:18 ]
Hohman
Ma façon de faire de la musique n'est pas influencé par leurs problèmes donc je prend plus de plaisir avec des personnes qui ne justifient pas la merde. Au mieux ceux qui ont consciences de la réalité de reproduction de pression acoustique et qui la défende au point d'en faire le devenir d'une attraction lucrative. Témoin du besoin de faire des concerts, parallèle à un besoin de réalité virtuelle, peut être le renouveau d'un besoin, sortir du format devenu publicitaire..
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 22:55:14 ]
Anonyme
Personne détient le monopole du bon goût comme celui du mauvais. tout est histoire de culture, de "formatation"....l'homme qui serait le plus juste...je pense est celui qui ferait l'éffort de voir ce qui peut y avoir de bon dans un style particulier, je n'ai pas dit "aimer" c'est certainement trop difficile. Mais d'essayer de comprendre pourquoi tel truc ou tel autre a du succès. au travers sans doute d'une analyse sociologique culturelle ect . l'argument marchand n'explique pas tout, et les industrielle en on rien a faire que ce soit tel ou style tel ou tel artiste cet
du moment que cela vend..
je suis pas de première jeunesse, et j'ai connu toute l'évolution de la musique pop, comme celle dite populaire en générale, et danc moi aussi j'ai des préférences, mais une démarche trop exclusive rend souvent les gens, étriqués, mesquins.
Et surtout pour garder l'espoir d'une société, qui peut s'améliorer dans le sens de L'Harmonie, il faut aussi faire cet éffort. tel est je crois le vraie sens de la musique, et si l'on a pas compris cela... on a encore sans doute du chemin a faire.
[ Dernière édition du message le 31/12/2013 à 05:29:41 ]
Traumax
Faire une croix sur la pop, par principe, parce que le mainstream c'est le MAL m'voyez, c'est se priver d'un sacré paquet de bons morceaux.
oryjen
S'il y a des émissions de télé-réalité à la con à regarder à la télé, c'est tout simplement parce-qu'il y a des gens pour regarder ce genre d'émission;
La télé est l'invention du millénaire, le politique l'a bien compris: le Grand Pacificateur des Foules, ou l'illusion du partage à grande échelle, l'espèce de vaste cocon sonore et coloré qu'on retrouve en rentrant à la maison, le fantasme du consensus planétaire. Un engouement collectif, mon grand, ça se fabrique. C'est le BéhA-BA de l'enseignement à l'ENA ou dans les écoles de commerce et de communication.
Car si une industrie ne vend pas, elle change sa politique de vente, ses produits, etc...
Quelle extraordinaire contre-vérité! L'industrie commence par concevoir des "produits" dont elle peut "maîtriser" les coûts de production (c'est-à-dire se beurrer un max en investissant le moins possible, car il est fini le temps des rires et des chants, le temps des petits artisans amoureux de leur produit qui ont grossi peu à peu jusqu'à la taille industrielle à force de patati-et-patata. L'industriel à la page n'a qu'un seul objectif: remplir des coffres-forts. Pour ce faire il utilise le prétexte de la fraise Qualité France, du pécu qui n'abrase plus les hémorroïdes, ou de la rebellitude rémunératrice, c'est égal). N'importe quel nouveau produit commence par un matraquage publicitaire. Si ça ne se vend pas, on "travaille le packagingue", le look, le nom (mais c'est la même daube pas chère), la filière d'élaboration (mais toujours de préférence en tirant sur les salaires). Deux fois sur trois le con-sommateur a soudain l'impression de découvrir enfin de produit "qui lui correspond" et toute cette terminologie à la con qui, sous couvert de sublimer l'identité de chacun au travers de sa manière tellement précieuse, particulière et irremplaçable d'ouvrir son portefeuille, s'occupe en vérité de placer à tout prix des "produits" voulus par l'industrie en fonction de stratégies essentiellement financières.
Oui, j'étais aussi en train de parler de musique, ici.
Vous savez, il y a des gens de talent, qui sont capables de se couler sans faire de vagues dans n'importe quel moule pour dire ce qu'ils ont à dire, en biaisant le bazar assez peu pour être imperceptibles au gros cochon avide, et suffisamment pour toucher ce qui peut l'être.
C'est pour ça que dans la Pop, le Funk, le Jazz, l'Electro, le Rock (mais pas le rap évidemment) on a quelques foutus bons morceaux.
Le problème du truc c'est que ce formatage industriel lourd émousse massivement la sensibilité. Il devient de plus en plus difficile de trouver un chemin au travers de cette fange du "toujours plus-toujours plus grossier".
Mais quelque part ce n'est pas si grave: C'est un mode naturel: Toute perversion de l'harmonie ambiante ne perdure que jusqu'à ce qu'elle produise elle-même les conditions de sa disparition.
Et la nature gaspille beaucoup aussi. Donc quelque part on reste dans l'harmonie chère à ton coeur, mais qui très malheureusement, je te l'annonce officiellement, n'a rien à voir avec je ne sais quelle morale new-age, donc pas besoin de majuscule.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 31/12/2013 à 09:35:01 ]
Silicon Machine Extended
Traumax
C'est pour ça que dans la Pop, le Funk, le Jazz, l'Electro, le Rock (mais pas le rap évidemment) on a quelques foutus bons morceaux.
Comment torpiller en 5 mots une argumentation a peu près valable.
oryjen
Les gars, vous prenez quoi, le matin en arrivant?
... un peu trop de caaAAÂÂFFFEEEéééé!!!!!!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 31/12/2013 à 10:22:30 ]
Traumax
oryjen
D'ailleurs j'adorais MC SOLAAR jusqu'à ce que j'apprenne qu'il est noir.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 31/12/2013 à 10:24:54 ]
Spidouz
Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm
Ad Astra, Per Aspera...
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