pourquoi faire des prises en 24bit 96 khz
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bob lazar
Question probablement très stupide pour bon nombre d'entre vous, mais pour comprendre, faut demander...
Quel est l'intérêt de réaliser des prises en 24bit 96 khz alors même que l'encodage d'un CD se fait en 16 bit 44.1 khz ???
En clair, a quoi bon être super pointu lors de l'acquisition si de toutes façons lors de la gravure ou pressage CD on sera contraint (pour que le cd soit lu partout) de redescendre l'encodage ???
A part avoir des fichiers audio bcp plus lourd dans l'ordi je pige pas à quel niveau on va gagner en qualité d'écoute ???
tout plein de merci aux potos qui pourront m'éclairer !!!
bien musicalement
bonne année 2014
bob
powellhaat
Je suis d'accord avec Hohman, rien que pour l'association à l'image, ou pour un éventuelle clip. Si on peut le faire (CPU, DD) pourquoi s'en privé ?
obe
Et quoi qu'on en dise le 96 améliore l’ensemble du traitement [...]
Si peu. En fait, si un effet (disto, etc) a besoin de travailler en 96 kHz, il fait en interne un oversampling (surechantillonage). D'un point vue spectral c'est quasiment la même chose que d'avoir enregistré en 96 kHz. La différence se situe dans la bande 16kHz-22kHz, i.e. là où on n'entend rien. Et cela ne consomme pas beaucoup de CPU.
L'exception est, comme on l'avait évoqué dans les premiers posts, le pitch et time stretching extreme.
obe
Si on peut le faire (CPU, DD) pourquoi s'en privé
Par intégrité intellectuelle
[ Dernière édition du message le 16/07/2014 à 16:00:47 ]
Danguit
powellhaat
J'ai l'app (sorte de train you air) et je peux te dire que la seul fréquence sur laquelle je ne me trompe jamais c'est quand ils touchent au 16khz, dire qu'il y a rien labas c'est absurde, c'est la où réside la super brillance, donc des améliorations entre 16khz et 22khz ça peut jouer, ne serait ce que pour faire partagé la musique avec un dauphin au cas où on le croise
[ Dernière édition du message le 16/07/2014 à 16:22:10 ]
Hohman
L'exception est, comme on l'avait évoqué dans les premiers posts, le pitch et time stretching extreme.
Oui c'est évoqué au début du sujet, il y aussi d'autre traitement comme par exemple l'harmoniseur...
Et ce que tous le monde oublie, un enregistrement ne se limite pas uniquement à la création d'un album, un son enregistré peut être utilisé à un autre moment pour un autre projet... c'est un des intérêts de conservation d'archive.
[ Dernière édition du message le 16/07/2014 à 16:20:21 ]
fivesstringer
Heu, le 44.1/16 bits reste la référence quasi unique dans le son : hormis la musique à l'image et des trucs ultra marginaux genre super cd machintruc, absolument tout est en 44.1/16...
16/44 n'est pas une référence mais un standard, lié aux caractéristiques du format CD (Red Book ou plutôt devrais je dire "Petit Livre Rouge à l'usage des ingés son bossant dans l'industrie du disque")
Mais si on prend ses distances avec l'exigence Red Book, désormais le 16/44.1 c'est un format con, pas franchement mauvais mais juste con comme tout ce qui est injustifié de nos jours mais qu'on continue à utiliser pour pas évoluer (ou pour vendre du CD), qu'on a hérité plus que choisi.
Appeler ou continuer à considérer ça comme une "référence", c'est une erreur de jugement à mon avis
Une référence, une vraie, c'est ce qui en mérite le qualificatif par ses qualités intrinsèques dans le contexte actuel. Or dans le monde d'aujourd'hui le format 16/44 est juste surpassé à tout point de vue, même sur des appareils à 20 euros, et quant au support CD il fait rigoler en terme de coût au Mo.... Ce n'est plus du tout une référence, ni technologique, ni rien. C'est juste un format hérité, mais encore largement subi majoritairement.
Aujourd'hui pour être une référence en terme d'audio déjà il faut être à 24 bits. C'est là que tout le monde travaille. C'est ça la référence actuelle. Après si t'es obligé de repasser en 16 bits parceque les consommateurs sont restés bloqués là, ça s'appelle pas une référence. Mais une contrainte commerciale.
Mais moi du coup perso je préfère m'en servir comme épouvantails ds mon jardin ou comme fresbee de cette contrainte commerciale là, de ces trucs en plastoc "compact machintruc" du siècle dernier, bientôt marginaux quoi....
Conclusion: Surtout ne basez jamais votre format de travail et de mastering sur l'existence du standard 16/44. Ni de pres ni de loin. Aucun argument valable à ce niveau là.
Peut être bien que vous finirez par y venir au 16/44 en tout bout de chaine puisque c'est le format le plus répandu en diffusion, c'est vrai, c'est regrettable mais c'est comme ça.
Mais peu importe, comme disais quelqu'un intelligemment le plus important c'est de tronquer en tout bout de chaine de traitements quand ya plus qu'à diffuser voire presser (pour les nostalgiques du plastoc à cuvettes modèle fressbee 12cm)
Mais votre format de travail, y compris en mastering, n'est pas concerné par ces basses considérations "people" à l'usage des consommateurs de vos oeuvres.
obe
Mais si on prend ses distances avec l'exigence Red Book, désormais le 16/44.1 c'est un format con, pas franchement mauvais mais juste con comme tout ce qui est injustifié de nos jours mais qu'on continue à utiliser pour pas évoluer (ou pour vendre du CD), qu'on a hérité plus que choisi.
Peut être bien que vous finirez par y venir au 16/44 en tout bout de chaine puisque c'est le format le plus répandu en diffusion, c'est vrai, c'est regrettable mais c'est comme ça.
Relis le debut du thread. Tu peux aussi lire en particulier le lien donné au post #15.
Le format "CD" 16/44.1, n'est pas un héritage ou quelque chose d'arbitraire, c'est un choix mûrement réfléchi. Il permet de couvrir tous les besoins de l'oreille humaine. Et là dessus on peut tergiverser dessus pendant 400 posts, comme on vient de le faire, mais cela reste un fait scientifique : à la diffusion, l'être humain n'a pas besoin d'un format numérique de restitution supérieur à 16bits/44.1kHz.
La technologie a beau avoir considérablement évoluée en 30 ans (création du format CD), l'oreille humaine, elle, est toujours la même qu'au magdalénien supérieur il y a 15000 ans
Bref, tant que l'on a pas inventé l'oreille bionique qui permet d'entendre les ultrasons et d'avoir une dynamique de plus de 100 dB (et aussi les lieux d'écoutes associés), nul besoin de plus que 16bits/44.1kHz à la diffusion. Et cela vaut autant pour la plèbe que pour l'élite.
[ Dernière édition du message le 16/07/2014 à 18:52:05 ]
Hohman
Ce qui est intéressant, c'est de rester le plus longtemps possible à la fréquence qui permet de faire le meilleur travail, c'est encore mieux si la fréquence de diffusion reste la même. D'où :
qu'on a hérité plus que choisi.
Bon Ok, la conversion c'est grandement améliorée, mais c'est toujours mieux à la fin, quand on a plus le choix, par héritage, etc, toussa....
[ Dernière édition du message le 16/07/2014 à 19:21:10 ]
fivesstringer
Le format "CD" 16/44.1, n'est pas un héritage ou quelque chose d'arbitraire,
c'est un choix mûrement réfléchi.
Foutaise
Il permet de couvrir tous les besoins de l'oreille humaine.
Oui c'est vrai pour l'immense majorité des cas. Quoique l'oreille humaine ait des ressources que tu ne supposes même pas (qui ne sont pas exceptionnelles mais juste négligées).
Pourquoi de la foutaise pour la première phrase:
Alors voila ta "mure rélexion":
1) La technologie disponible à l'époque ne permettait pas de faire mieux que 16 bits. Phillips voulait même 14 mais Sony a fait le forcing pour s'arreter à 16.
Si le CD était inventé aujourd'hui, avec la technologie numérique dispo aujourd'hui, choisirait on 16 bits ou 24 bits après "mure reflexion" ..?
Conclusion 1: le 16 bits a été un choix imposé par la techno dispo à l'époque et non un choix "murement réflechi". On aurait pas pu faire mieux de toute façon !!!! Mais aujourd'hui on le peut.
2) Le 44.1 kHz parlons en !!!!
Il s'agit de raisons historiques. Lors des premiers essais, on ne disposait évidemment pas d'enregistreurs numériques dédiés, et on a utilisé des magnétoscopes à cassettes d'un modèle très répandu à l'époque. Ces appareils enregistrent l'image ligne par ligne, et il fallait loger un nombre entier de trames dans une ligne pour éviter les parasites au changement de ligne (problème de commutation de têtes de lecture...) D'où 44.1 kHz. MAis ça aurait pu être 52.2 kHz ou 47.99 kHz si le magnétoscope utilisé avait eu une teter de lecture différente.
Bref: C'est ça que tu appelle une valeur "murement réfléchie" ??? Moi j'appelle ça un choix imposé par un contexte historique.
Conclusion2: La frequence de 44.1 kHz est batarde. Le bon sens eut voulu qu'on passe le CD à 48 kHz pour unifier audio et video mais le Red Book était déjà déposé et les droits coulaient à flot pour Sony et Philipps...
Super justification par l'oreille humaine...
Conclusion: Le 16/44 est bien un choix technique découlant de contextes techniques d'une époque révolue. Si ce choix était à faire aujourd'hui, avec le contexte actuel, ce serait le 24/48 qui serait surement choisi.
Alors STP viens pas m'expliquer que des ingénieurs ont réfléchi 200 ans sur le 44.1 kHz parceque en vrai c'est le design d'un magnétoscope utilisé pour les premiers essais qui a tout décidé à ce niveau.
Pas une réflexion "murement réfléchie".
On a subi et ion subit encore un choix de fréquence imposé par un magnétoscope !!!
Ce choix aujourd'hui n'est pas techniquement justifiable ni utile par rapport au 48 kHz, autrement que en disant: "C'est le standard." et "on le subit". On en a hérité comme ça, on fait avec c'est tout.
Simple comme bonsoir.
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