pourquoi faire des prises en 24bit 96 khz
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bob lazar
Question probablement très stupide pour bon nombre d'entre vous, mais pour comprendre, faut demander...
Quel est l'intérêt de réaliser des prises en 24bit 96 khz alors même que l'encodage d'un CD se fait en 16 bit 44.1 khz ???
En clair, a quoi bon être super pointu lors de l'acquisition si de toutes façons lors de la gravure ou pressage CD on sera contraint (pour que le cd soit lu partout) de redescendre l'encodage ???
A part avoir des fichiers audio bcp plus lourd dans l'ordi je pige pas à quel niveau on va gagner en qualité d'écoute ???
tout plein de merci aux potos qui pourront m'éclairer !!!
bien musicalement
bonne année 2014
bob
AethelBridd
Si ça peut aider: ftp://ftp2.fsms.fr/fsmspari/MEMOIRES/victor.laugier/Memoire-Victor-Laugier.pdf
Merci pour le lien. Juste deux petites remarques: pour le critère fréquentiel, il fait un test en aveugle et conclut ; par contre pour le critère temporel, il ne fait aucun test en aveugle mais conclut quand même... et c'est bien dommage.
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[ Dernière édition du message le 23/07/2014 à 07:12:37 ]
fivesstringer
Citation de fivesstringer :Si ça peut aider: ftp://ftp2.fsms.fr/fsmspari/MEMOIRES/victor.laugier/Memoire-Victor-Laugier.pdf
Merci pour le lien. Juste deux petites remarques: pour le critère fréquentiel, il fait un test en aveugle et conclut ; par contre pour le critère temporel, il ne fait aucun test en aveugle mais conclut quand même... et c'est bien dommage.
Test d'écoute ?
Oui c'est vrai mais s'il a fait ça c'est pour plusieurs raisons à mon avis:
1) Page 21 il cite des études scientifiques (Wieslaw Woszczyk: AES 5931 (2003) ) qui concluent sans équivoque sur la résolution temporelle audible (expériences et test d'écoute à l'appui)
2) Faire ces tests d'écoute temporels très complexes à mettre en oeuvre en toute rigueur lui même dans des conditions forcemment plus ou moins rigoureuses (par rapport à l'étude citée) serait non probant de toute manière. Et introduiraient du "bruitage" dans le résultat.
Certains scientifiques ont fait ces tests et ont démontré l'acuité temporelle de l'oreille en publiant des articles (AES quand même, c'est pas la foire de Dijon) qui concluent la dessus.
Ce fait est admis désormais dans le monde scientifique de l'audio. Nul besoin de le vérifier ou bien si vous le contestez il faut réfuter les publications en question, par la voie scientifique.
3) Pour le critère fréquentiel c'est vrai qu'il conclut négativement sur des tests réalisés lui même, mais de nombreuses études vont dans ce sens (pour ne pas dire toutes, donc il prend pas un risque énorme). A mon avis c'est pour ça qu'il s'est pas emmerdé. En plus tout le monde est d'accord pour admettre qu'on entend pas des sons au dessus de 20 kHz...
Mais en toute rigueur il faut considérer les tests qu'il a réalisés comme non probants.
Danguit
Nul besoin de le vérifier
Anonyme
En effet verifier/repeter et remettre en cause/contester sont deux choses difference. Et dans le monde scientifique, le peer review ne s'arrete pas a la publication.
Anonyme
Le souci est qu'en audio, en fait surtout chez les audiophiles, on considère souvent les résultats scientifiques comme non probants par rapport à la supériorité supposée de ses propres oreilles par rapport au vulgum pecus.
Personnellement, cela ne me gêne en rien qu'on remette en cause des travaux scientifiques, mais à condition que l'argumentation soit basée sur des travaux au moins aussi rigoureux et poussés que ceux qu'ils sont supposer remettre en question, et encore plus si possible. C'est comme ça qu'on avance, pas avec des rumeurs ou des arguments d'autorité. Sinon, c'est la porte ouverte à tous les Mantra ou autres auto-collants magiques.
[ Dernière édition du message le 23/07/2014 à 11:28:14 ]
Anonyme
Le souci est qu'en audio, en fait surtout chez les audiophiles, on considère souvent les résultats scientifiques comme non probants par rapport à la supériorité supposée de ses propres oreilles par rapport au vulgum pecus.
De plus, c'est pas l'oreille qui compte, mais le cerveau derrière. Et là, faut avouer que chez les audiophiles, on ne rencontre pas forcément que les crayons les mieux taillés...
Anonyme
Citation de ReNo Mellow :
De plus, c'est pas l'oreille qui compte, mais le cerveau derrière. Et là, faut avouer que chez les audiophiles, on ne rencontre pas forcément que les crayons les mieux taillés...
C'pafo.
globule_655
Le souci est qu'en audio, en fait surtout chez les audiophiles, on considère souvent les résultats scientifiques comme non probants par rapport à la supériorité supposée de ses propres oreilles par rapport au vulgum pecus.
Personnellement, cela ne me gêne en rien qu'on remette en cause des travaux scientifiques, mais à condition que l'argumentation soit basée sur des travaux au moins aussi rigoureux et poussés que ceux qu'ils sont supposer remettre en question, et encore plus si possible. C'est comme ça qu'on avance, pas avec des rumeurs ou des arguments d'autorité. Sinon, c'est la porte ouverte à tous les Mantra ou autres auto-collants magiques.
Ce qu'il ne faut cependant pas totalement mettre de côté, c'est qu'à partir du moment où on commence à toucher au domaine des arts, l'état d'esprit va jouer un rôle extrêmement important dans le processus créatif et au final, sur le résultat.
Du coup, bien que contestables scientifiquement, il n'est pas déraisonnable de penser que certains aspects plus ou moins techniques (du coup j'inclus d'autres choses que la fréquence d'échantillonnage) font effectivement la différence pour certaines personnes et ce, indépendamment du fait que cette différence existe ou non réellement.
J'admets que ça devient un peu philosophique mais au final ça n'en est pas moins vrai. Perception = réalité.
Si ce qui en sort est meilleur, alors amen. Ce qui n'empêche pas non plus de chercher la vérité.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
EraTom
Oui c'est vrai mais s'il a fait ça c'est pour plusieurs raisons à mon avis:
1) Page 21 il cite des études scientifiques (Wieslaw Woszczyk: AES 5931 (2003) ) qui concluent sans équivoque sur la résolution temporelle audible (expériences et test d'écoute à l'appui)
2) Faire ces tests d'écoute temporels très complexes à mettre en oeuvre en toute rigueur lui même dans des conditions forcemment plus ou moins rigoureuses (par rapport à l'étude citée) serait non probant de toute manière. Et introduiraient du "bruitage" dans le résultat.
Certains scientifiques ont fait ces tests et ont démontré l'acuité temporelle de l'oreille en publiant des articles (AES quand même, c'est pas la foire de Dijon) qui concluent la dessus.
Ce fait est admis désormais dans le monde scientifique de l'audio. Nul besoin de le vérifier ou bien si vous le contestez il faut réfuter les publications en question, par la voie scientifique.
3) Pour le critère fréquentiel c'est vrai qu'il conclut négativement sur des tests réalisés lui même, mais de nombreuses études vont dans ce sens (pour ne pas dire toutes, donc il prend pas un risque énorme). A mon avis c'est pour ça qu'il s'est pas emmerdé. En plus tout le monde est d'accord pour admettre qu'on entend pas des sons au dessus de 20 kHz...
Mais en toute rigueur il faut considérer les tests qu'il a réalisés comme non probants.
La résolution temporelle sans perception des fréquences au-dessus de 20kHZ : C'est effectivement ce que montre les dernières études de psychoacoustique.
C'est exactement pour cette raison que la priorité donnée par les labo n'est pas de monter absolument en fréquence mais de travailler la phase des filtres des CAN et CNA dans toute la bande d'audition utile (quitte à devoir monter en fréquence temporairement).
C'est que j'essayais de discuter quand tu trouvais que je me branlais.
Tu as alors plusieurs solutions techniques (côté constructeur), par exemple :
- Monter à une Fe de 96kHz permet d'avoir des filtres qui coupent autour de 40kHz avec des pentes dégueulasses et des phases qui commencent à tourner très loin de la coupure sans que ça empiète sur la bande perçues,
- Réaliser un échantillonnage à une fréquence un peu plus élevée que nécessaire et réaliser des filtres analogiques proches des filtres optimaux théoriques (compliqués et couteux),
- Procéder en deux fois : Un échantillonnage à une fréquence très élevée puis un sous-échantillonnage (interne au CAN, numérique) pour atteindre une fréquence d'échantillonnage suffisante pour garantir la qualité perçue en filtrant numériquement le signal lors de la décimation.
Maintenant, en supposant que toutes ces techniques sont bien maîtrisées et qu'elles arrivent à la même qualité audio, je te laisse estimer le coût et l'effort pour le fabriquant et l'utilisateur. Demande-toi ensuite quelle solution est la moins intéressantes pour le fabriquant puis pour l'utilisateur...
Et pour le spectre périodique tu peux regarder le début de la démonstration du théorème de Nyquist-Shannon ici :
https://fr.audiofanzine.com/techniques-du-son/forums/t.558420,sujet-tipe,post.7804625.html
globule_655
faut avouer que chez les audiophiles, on ne rencontre pas forcément que les crayons les mieux taillés...
Oh que oui
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
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